Cours 9 Flashcards
(47 cards)
Def. “états stables”
Mouvements associés à une relaxation des tissus, non contraints dans le temps, peuvent être étirés (voyelles, semi-voyelles, fricatives, latérales, nasales).
-> Mesures de formants, antiformants, largeurs de bandes.
Def. “mouvements rapides”
- Contraction des tissus, intrinsèquement contraints dans le temps parce qu’impliquent des hausses de pression, p. ex. les occlusives orales.
-> Peuvent ø être étirés.
-> Mesures de transitions, de durée de fermeture, de relâchement (VOT).
Vrai ou faux : Les deux types d’indices varient de façon dynamique selon des aspects structurels (groupements) et expressifs de l’énoncé, soit la “prosodie”.
Vrai.
Def. prosodie
Modulation de paramètres acoustiques (intensité, F0, durées) reflétant des structures d’énoncés et des facteurs expressifs servant à communiquer une information codée dans un parler (accent lexical, ton) ou qui reflète l’état du locuteur.
Donne des exemples d’aspects expressifs liés au contexte de communication.
Variations de débit (syllabes/sec), d’amplitude, d’intonation associées aux émotions, accents étrangers, identification des voix familières …
Voir le schéma à la diapo 4 pour comprendre la hiérarchie avant d’apprendre les définitions de ces termes.
Def. énoncé
- Étendue de parole produite entre deux inspirations.
- Frontière marquée par bruit d’inspiration et un relâchement du voile du palais en fin d’énoncé (différence entre pause et hésitation). Voir aussi la « déclinaison » (nous donne une idée de quand l’énoncé fini - cours 7).
Def. groupe intonatif
- Ensemble de syllabes marqué par des modulations de F0 (remonté de F0 imprévisible, la seule raison est pour faire des groupements) (patrons variables ou « reset »).
- Peut contenir plusieurs groupes temporels (voir Annexe). Ne pas confondre avec les marques de “tons” (variation de F0 sur un seul cycle).
Def. groupe temporel (groupe rythmique, groupe accentuel ou chunk)
- Groupement de syllabes séparé par un délai intersyllabe (ce délai peut correspondre à des allongements de voyelles, mais pas nécessairement, on ne sait ø toujours pourquoi c’est groupé comme ça).
- Ne pas confondre avec les rythmes d’accents lexicaux qui sont codés dans des langues. L’accent lexical implique une force articulatoire sur des cycles-syllabes.
*Ne correspond pas aux concepts orthographiques mots/syntagmes. Reflètent le chunking sous-tendant la constitution de ce que certains appellent des formules, comme “m’aler + X” ou “j’veuxdu + X” etc.
Def. accent d’emphase
- Mobile, variable selon la langue parlée, relié à la pragmatique, fait ressortir une syllabe par rapport aux autres (met + de poids sur un énoncé).
-> En français, associé à des variations de durée relative des syllabes et de F0. Peut se manifester différemment d’une langue à l’autre
Def. cycle-syllabe
- Unité de mouvement reflétant un cycle de contraction-relaxation, produisant une montée de pression suivie d’un relâchement.
- Marqués par des sommets d’intensité dans le signal.
- Est produit à l’intérieur des groupes temporels (cycle-syllabe = toujours produit à l’intérieur d’un groupe temporel, ça peut ø chevaucher).
Quels sont les phénomènes associés aux cycles-syllabes? (2)
- Syllabification
- Débit
Def. les termes suivants :
a) Syllabification
b) Débit
a) Liée à la vitesse des fermetures; varie avec l’accent lexical.
b) Syllabes/sec ou durée de syll. (ø structurel mais expressif).
Observations acoustiques d’éléments reflétant des mouvements limités dans le temps et « états stables » (cours 8) + effets des structures prosodiques de cycles-syllabes produits en chunk = Ça permet quoi?
Ça permet de voir les propriétés dynamiques de l’articulation (force, amplitude et vélocité des mouvements) qui sous-tendent les différences articulatoires entre les parlers.
-> Propriétés qui ne peuvent s’observer avec des symboles statiques de l’API (peuvent ø être transcrits avec l’API).
-> Voir diapo 7 pour phrase en bleu.
On peut facilement donner des modèles pour :
a) Les états stables
b) Les mouvements rapides contraints dans le temps
a) Les états stables
-> On peut corriger en cours de route.
-> Par contre, les mouvements rapides contraints dans le temps forment la majorité des sons qu’on a dans la langue. Puis, les mouvements occlusifs sont les premiers à être acquis et les mouvements rapides alvéolaires sont parmi les plus fréquents dans les parlers.
Voir diapo 8-9 pour des schémas et exemples.
Inventaire des sons (mouvements “états stables”, non contraints dans le temps, qu’on peut pratiquer en les étirant) de l’anglais américain (AA) et du français (Fr et FrQ) présentant des difficultés de couplage motosensoriel pour l’apprenant L2.
Français :
- Antérieures arrondies: [ y, ø, œ], semi-voyelle [ⴗ] nasale [œ ̃] (beaucoup de difficultés avec les voyelles nasales, surtout celles qui sont arrondies en plus).
- [l] très fréquent.
- [ᴚ, R] très fréquent.
Anglais :
- [θ, δ] ex. this, thing.
- rhotatisme/rétroflexe (ex. [ɚ]) très fréquent: toutes les voyelles qui précèdent r à l’écrit (un phénomène « d’assimilation régressive »), car, beer, fair, more, etc., aussi r et l [ɫ] initiale, ex. rake, lake.
- diphtonguaisons, ex. [ai, ɑu, ɔi] présents en FrQ (mais ø en Fr).
En lien avec les mouvements “états stables”, qu’est-ce qui n’est pas représenté par des lettres de l’API en français et en anglais? (2)
- Les résonances reflétant les mouvements du Fr et de l’AA sont différents mêmes pour les sons représentés avec les mêmes lettres de l’API (ex. le «trapèze vocalique» F1-F2, voir labo 3). Les formants pour les voyelles ne sont ø nécessairement les mêmes.
- Les mouvements durant les voy. en AA.
Vrai ou faux : Le trapèze vocalique représente des mouvements sur une coupe sagittale.
Faux. Le trapèze vocalique ne représente pas des mouvements sur une coupe sagittale, mais les résonances de cavités tridimensionnelles.
Vrai ou faux : Les “états stables” sont très stables en anglais.
Faux. Les « états stables » ne sont pas si stables que ça en anglais. On peut difficilement donner des modèles de toutes les versions possibles pour que l’apprenant acquière des cibles pour des mouvements instables.
Voir diapos 11-12 pour des schémas de ce qui n’est ø représenté par des lettres de l’API.
Comment est-ce que l’apprentissage des “états stables” est facilité?
L’apprentissage est facilité par le fait qu’un modèle du son peut être étiré, permettant la pratique d’un couplage motosensoriel par un effort conscient. Le son peut être modifié en cours de route.
-> Voir diapos 13-14 pour lire des exemples (regarde ø en bas des images diapo 14).
Quand est-ce qu’il est plus difficile de modifier ou d’acquérir le mouv. rétroflexe de l’AA?
Lorsque ce mouv. ne fait pas partie d’un cycle-syllabe accentué.
Vrai ou faux : La pratique articulatoire pour les “états stables”, comme les sons exclusifs à AA ou au Fr qu’on a vu précédemment permet l’acquisition du parler fluide en L2 (langue seconde).
Faux.