cours 7- Crime et société au 19e siècle Flashcards

1
Q

Quels sont les 3 mutations sociales

A
  • Montée du libéralisme économique
  • Urbanisation massive
  • Développement de l’État moderne
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Q

En quoi la montée du libéralisme économique modifie la nature du travail?

A

L’industrialisation modifie la nature du travail avec le développement des sciences et techniques. Permet de rompe avec les anciennes méthodes. Les fabriques se multiplies et le savoir-faire est remplacé par des machines (évolution technologique). C’est fini le temps des petits artisans, ils deviennent des ouvriers d’usines, des journaliers. Nous assistons donc à une nouvelle façon de travailler.

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3
Q

Quels sont les deux classes sociales et de travail?

A

-Ouvriers : travaillent en échange d’un salaire
- Bourgeoisie : possèdent les moyens de production et font de l’argent
Les 2 groupes sont différents du moyen-âge mais restent toujours inégaux. Ce qui a un effet sur le crime et la perception

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4
Q

Compare la distribution de la population en Occident au Moyen-Âge et dans l’État libéral

A

Moyen-âge= ruralité
L’État libéral= déplacement vers les villes, exode rurale

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5
Q

Pourquoi l’exode rurale?

A

La multiplication des gens accroît la misère
Crise famine (production agricole de suffit plus, les terres des paysans se font de + en + petits dû à l’accumulation des successions)
De l’emploi est offert en fabrique.

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6
Q

Qu’est ce que l’augmentation de la population engendre?

A

Des problèmes sociaux dont la criminalité

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7
Q

Les régimes monarchiques sont remplacés par quoi?

A

Par des État-Nations avec représentation (partielle).
C’est l’idée d’un pays unit par un coeur central, la nation. Aspect identitaire de la dimension national “j’appartient au Québec”

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8
Q

Dans l’État moderne, la légitimité et le pouvoir est fondée sur quoi?

A

le droit, les lois

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9
Q

Quel est la nouvelle source de pouvoir de l’État moderne et qu’est-ce qu’elle fait changer?

A

La constitution, nous sommes maintenant dans un État de droit. Alors, nouveau système politique/ de pouvoir et qui dit pouvoir dit pouvoir de Justice!

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10
Q

Quel est l’enjeu fondamentale de l’État moderne et pourquoi?

A

le rôle envers la société; le degré d’intervention désirable
L’État devrait intervenir le moins possible
Il y a une crainte d’un État tyrannique, le pouvoir ne doit pas limiter les citoyens. Désir d’éviter les excès du passé, l’intrusion du pouvoir.

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11
Q

Les changements des tendances de la criminalité suivent…

A

les changements des sociétés

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12
Q

Vrai ou Faux. Les statistiques sont représentatives, elles constituent une reconstruction réelle de la criminalité.

A

Faux. Les statistiques ne sont donc pas représentatives, elles constituent une reconstruction biaisée. Elle parle uniquement de la criminalité connue et traitée par les tribunaux.

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13
Q

Quels sont les 3 tendances du crime au 19e siècle?

A
  • La chute du crime violent, notamment des homicides
  • La chute des crimes violents se fait au même moment que l’augmentation des crimes contre les biens (vols en particulier). Les crimes contre les biens sont donc dominants devant les tribunaux.
  • Prépondérance des délits contre l’ordre public
    Émergence d’une nouvelle classe de délit
    Domination des délits contre l’ordre public : crime bénin, pas très graves (ivrognerie, vagabondage, prostitution (désordre public: être dans l’espace public sans bonne raison)
    3x plus de traitement dans les tribunaux.
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14
Q

Quelle(s) explication(s) pouvons-nous donner aux 3 tendances du crime?

A

Il n’y a pas de cause unique, et une multitude d’hypothèse complémentaire.

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15
Q

Quels sont les facteurs positifs (supposent variation réelle du phénomène) des tendances de la criminalité?

A
  • Urbanisation et opportunité́ criminelle
  • Déracinement: perte de repères et subsistance
  • Civilisation des mœurs (Norbert Elias)
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16
Q

Que voulons-nous dire par urbanisation et opportunité criminelle (facteur positif)?

A

Il y a de nouvelles opportunités du crime (de nouveaux biens)
Les villes offrent une condition d’anonymat du fait de que la population n’est pas unifié
Il y a plus de chose à voler et plus de chance d’échapper à la Justice.

17
Q

Que voulons-nous dire par déracinement:perte de repères et subsistance (facteur positif)?

A

Le déracinement est une explication directement inspirée des travaux sociologiques de l’école de Chicago. Désigne l’état matériel et l’état moral des personnes qui arrivent des campagnes. Ce sont donc largement une grande masse d’ex-paysans qui quittent leur mode de vie traditionnel qui viennent chercher une nouvelle façon de vivre dans les villes. L’état moral désigne la perte de repère des personnes qui arrivent en ville. Perte des valeurs. Selon cette perspective de déracinement, une bonne partie des gens qui arrivent en ville n’ont pas d’argent et vont s’adonner à des crimes contre les biens pour survivre. D’où une forme de normalité en ceci où pour la personne fraichement arrivée c’est ce qui doit être fait pour survivre.

18
Q

Que voulons-nous dire par civilisation des moeurs (facteur positif)?

A

Quand on parle de civilisation des mœurs, on parle de pacification. Cette pacification est une transformation de la mentalité même de l’Occident. Abandon progressif d’une culture basée sur l’honneur (par la force) qui nous a conduit à une forme d’intériorisation d’interdiction du recours à la violence. Intériorisation qui s’est produite par une valorisation progressive du contrôle de soi. Parallèlement à cette intériorisation à la notion de non-violence, l’état moderne s’est développé. L’État moderne est caractérisé par le monopole de la force. Propension à diminuer l’utilisation de la violence. La violence est devenue un objet de l’État.

19
Q

Quels sont les deux facteurs structurels (qui supposent la variation des moyens de répressions/réponses du phénomènes)?

A

Nature de la réaction au crime : police qui réprime certains crimes et certains criminels
Capacité de la réaction : le pouvoir n’a pas une capacité infinie (il y a des limites, notamment financier)

20
Q

Quelle est la norme de moralité au 19e siècle?

A

Travailler

21
Q

Ne pas travailler était vu comment au 19e siècle?

A

Comme quelque chose de mal, un synonyme d’immoralité personnelle. C’était également vu comme un crime. Il y avait un caractère très négatif au fait de ne pas travailler.

22
Q

Que pense Thomas More de la pauvreté?

A

La pauvreté n’est pas la faute de la société. C’est la faute du pauvre, il ne peut que se blâmer. Peu importe pourquoi il s’est retrouvé dans la pauvreté (maladie, blessure…). L’État n’a pas à assister et rétablir l’égalité.

23
Q

Comment c’est établit le lien entre la criminalité et la pauvreté ?

A

Par la perception qu’à la société de la pauvreté: Les pauvres sont la classe criminelle, classe dangereuse, groupes sociaux qui sont associés presque automatiquement à la criminalité. Les pauvres sont perçus comme une classe dangereuse c’est-à-dire une classe qui menace l’ordre des choses. Les pauvres sont vus comme des étrangers qui menacent la société. Tout en se rappelant que l’individu est responsable de ce qui lui arrive. Le danger repose sur la perception d’étrangers hostiles au cœur de la société, qui menacent ordre social. Perception qu’ils se retrouvent partout.

24
Q

En quoi les mystères de Paris est un bon exemple du lien entre la criminalité et la pauvreté?

A

C’est histoire d’un prince qui recherche sa princesse kidnappée dans Paris. Démontrer la supériorité de l’homme de bonne naissance qui sait ce qui est bon pour tout le monde. Domination physique du criminel qui accepte sa défaite, dans la mise en scène. Dans le film, mise en scène des milieux pauvres et criminels de Paris où règne l’irrespect de la loi, de la morale et le plaisir des sens. Présente un aspect corrupteur de la ville et la concentration de la criminalité dans celle-ci. Tandis que la campagne est idéalisée. Les mystères de Paris présente les clichés et stéréotypes de l’époque. Dont le fait que les crimes sont majoritairement attribués au pauvre à cause de l’envie et la nécessité.
Dans une autre version au 20e siècle, le film agit plutôt comme une critique sociale, une réponse aux conditions des ouvriers. Le prince défend les travailleurs en frappant la police et travaille.

25
Q

Quels sont les conséquences de la répression et de l’assistance minimale de l’état?

A
  • La charité est laissée à initiative privé : Notamment aux institutions religieuses. Puisque l’État n’aide aucunement, l’église se reconvertit dans l’intervention sociale (école, hospice, asile…)
  • Réponse pénale rigoureuse à la misère et au crime : L’état se charge de la répression// idée qu’il faut discipliner le pauvre pour qu’il devient un bon travailleur // réponse est principalement l’enfermement (prison)