Questions de lecture examen final Flashcards

1
Q

Pour Martin Madan, la clémence excessive ou l’indulgence des juges est une des causes de l’échec de la dissuasion. De quelle manière? . (texte 1)

A

But des lois c’est de susciter la terreur. Alors, si elles ne sont pas appliquées de la bonne façon ou si elles ne sont simplement pas appliquées, elles ne font plus peur et laisse donc place à trop de liberté. Et cette liberté tire la justice par le nez. Si les juges avaient respecté leurs devoirs et n’auraient pas abusés de leur pouvoir discrétionnaires en favorisant la modération, cela aurait prévenu le crime du fait de la peur de l’application de la justice. (p.27-28)

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2
Q

Selon le révérend William Paley, la sévérité de la peine devrait être « en proportion avec la difficulté et la nécessité de prévenir ». Donnez un exemple concret rapporté par Pires pour illustrer cette idée. (texte 1)

A

Il donne l’exemple d’un vol commis dans le contexte d’un rapport de confiance (ex : employer qui vole dans le magasin auquel il travail) dont la peine est plus sévère qu’un vol hors du cadre relationnel. Les deux offenses n’étant pas différentes du point de vue de la moralité, diffère dans la difficulté à prévenir. Les vols dans un rapport de confiance sont plus difficiles à prévenir, la peine peut-être plus importante. Quand on dit qu’il est plus difficile à prévenir, nous pouvons parler de l’exposition de la propriété ou encore de la confiance. (p.33)

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3
Q

Les données que présente Donald Fyson montre que le taux d’exécution baisse significativement entre le milieu du XVIIIe et du XIXe (18e-19e) siècle au Québec. Expliquez comment des facteurs relatifs à la manière d’appliquer de la peine capitale dans la colonie peuvent expliquer cette diminution. (texte 2)

A

Les tendances proviennent presque exclusivement des pratiques judiciaires locales. Pendant cette période, le Québec voit une diminution de la violence publique de l’État. La peine de mort, bien que contestée par des mouvements sociaux, n’est pas aboli définitivement. Cependant, l’application ou non de cette peine reste au jugement du l’exécutif colonial (dont le gouverneur qui peut accorder le pardon). Après conquête, c’est le droit criminel anglais qui est en vigueur dans la colonie. Alors, suivant leur pratique, une grande partie des condamnées à mort sont pardonnés. Fessant diminuer par le fait même, le taux d’exécution.

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4
Q

Selon Fyson, la représentation et l’identité́ des bourreaux changent notablement avec la conquête britannique. De quelques manières? (texte 2)

A

Avant la conquête la majeure partie des bourreaux étaient d’anciens criminels qui à l’échange d’une annulation de leur peine, on accepter d’exercer se rôle. Ce qui n’est plus vraiment le cas après la conquête. Ils encore des individus marginalisés mais pas à cause du statut de criminel mais plutôt à cause de leur ethnie. En effet, que très peu de Canadiens-français blanc exerçait ce rôle, c’était à l’Autre de le faire (noir/ anglais).

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5
Q

Dans le débat qui oppose Dickson et Nelson au sujet de la réforme des jeunes délinquants, Nelson est caractérisé́ comme le traditionaliste, ou le plus conservateur des deux. Or, en ce qui a trait à la place de la famille, Nelson s’aligne sur une position alors considérée comme plus « progressiste ». Quelle est cette position? (texte 3)

A

Il propose que les enfants de parents indignes et qui sont dans l’incapacité de prendre soins d’eux, soient détachés de ceux-ci. La famille joue donc un grand rôle dans la socialisation de l’enfant, alors, si celle-ci n’est pas convenable, il faut que l’enfant soit sorti de celle-ci et placé chez de respectable fermer, ouvrier ou dans une famille modèle. (p.82)

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6
Q

La première prison de réforme au Québec, installée à l’Île-aux-Noix, est considérée à plusieurs égards comme un échec monumental, en raison notamment du système employé́ et des dispositions de la loi de 1857. Identifiez brièvement les problèmes qui relèvent du système mis en place. (texte 3)

A
  • Dans un premier temps, les dispositions de la loi n’étaient pas respectées par les juges. La prison reçoit donc qu’une petite partie de la clientèle visée par la loi (envoyé plutôt en prison ou pénitenciers)
  • La loi de 1857 a permis de mettre en place une institution publique, administrée et tenue par des salariés de l’État. Cependant, du fait des revenus limités de l’État, l’institution n’avait pas la capacité de prendre tous les enfants délinquants et abandonnés. Ce qui fait que toute la petite délinquance est laissée de côté.
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7
Q

Les enfants visés par l’Acte concernant les écoles d’industrie peuvent être répartis en trois catégories. Quelles sont-elles? (texte 3)

A
  1. De jeunes enfants errants, sans moyen de subsistance, sans parents et qui fréquente des voleurs.
  2. Des enfants dont le père a demandé le placement, se déclarant inapte à les maitriser.
  3. soit de enfants qui sont soutenues par des institutions de charité et qui sont jugés comme étant désobéissants OU les enfants ayant un parent coupable d’une infraction punissable de travaux forcés ou d’emprisonnement.
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8
Q

En quoi l’exemple des sœurs du Bon-Pasteur illustre-t-il les avantages de l’Église catholique pour l’établissement d’institutions pour mineurs au Québec? (texte 3)

A

Les sœurs du Bon-Pasteur avait suffisamment de personnel, était formé dans le traitement des délinquants et possédait un couvent qui depuis peu c’était agrandi. Ils étaient donc plus qu’en mesure d’ouvrir une école de réforme et une école d’industrie rapidement après l’adoption de la loi de 1869.

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9
Q

Cherchant à clarifier la présence des types physiologiques de criminels, Garofalo mentionne la question des pourcentages d’anomalies physiques chez les détenus. À ce sujet, pourquoi l’auteur écrit-il que la simple comparaison des caractéristiques physiques des condamnés et des non- condamnées « serait une grave erreur »? (texte 4)

A

Ce viendrait à isoler les vrais criminels des vrais honnêtes gens or, les deux classes sont difficile à signaler avec certitude surtout les vrais honnêtes gens. Dans le cas des vrais criminels, il n’est pas vrai qu’ils sont tous condamné. Il n’est pas vrai que tous ceux possédant une caractéristique précise associé aux vrais criminels forme la population carcérale.

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10
Q

Garofalo affirme que la laideur, à titre de différence physiologique, semble être un trait assez commun chez les criminels. Résumez brièvement deux exemples présentés par l’auteur pour soutenir cette idée. (texte 4)

A

Il est allé visiter une prison de femmes ou parmi 163 détenues, il n’a vu que 3 ou 4 personnes avec des traits réguliers et qu’une détenue qu’il pouvait qualifier de belle. Également, sur 275 photographies de criminels, il n’a pu découvrir qu’un joli visage; encore est-il féminin; le reste étaient laids.

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11
Q

Dans la seconde partie du texte, Garofalo met en lumière les anomalies psychiques que présentent les criminels, et puise de nombreux exemples dans l’œuvre de Dostoïevski (Dostojewsky dans le texte). Parmi ces exemples, donnez deux cas qui révèlent, selon Garofalo, l’existence de traits « enfantins » chez les criminels.

A
  • Les gens comme Pétrof lorsqu’ils désiraient quelque chose, il n’existait pas d’obstacles à leur volonté N’aillant pas d’argent, il vendit la Bible pour s’acheter de l’eau de vie car ce jour-là, il devait ressentir un violant désir de boire et quand il désirait quelque chose il fallait que cela se fit. (Impossibilité de réprimer un désir)
  • Le condamné bu de l’eau de vie et alla se promener dans les casernes histoire de bien montrer à tous ses camarades qu’il était ivre, qu’il se baladait et qu’il méritait par là une considération particulière.
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