Cours 7: La fiabilité et la validité des mesures Flashcards

1
Q

À partir de quoi est mesuré la fiabilité, la fidélité ainsi que la validité?

A

La fiabilité ou fidélité, ainsi que la validité, sont mesurées à partir d’un groupe représentatif appelé échantillon de
normalisation ou de validation.

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2
Q

À quoi réfère la fidélité d’une mesure?

A

La fidélité d’une mesure réfère à la reproductibilité des scores obtenus par les mêmes personnes lorsqu’on leur administre une même mesure deux fois, ou qu’on effectue des ensembles équivalents d’observations, ou qu’ils sont soumis à des
conditions d’administration variables.

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3
Q

Qu’est-ce qu’un coefficient de fidélité?

A

-La fidélité repose sur le concept d’erreur de mesure, c’est-à-dire les fluctuations du score sous l’effet de facteurs non pertinents et dus au hasard.
-Facteurs non pertinents par rapport aux objectifs de la mesure.
-Dus au hasard, car si ces facteurs sont prédictibles, ils peuvent être contrôlés.
-Score observé = Score vrai + Erreur de mesure
-Étant donné qu’on ne connaît que les scores observés, c’est la corrélation provenant de deux séries indépendantes de scores observés qui sera interprétée comme le pourcentage de la variance des scores vrais, qui lui sera appelé
coefficient de fidélité. Par conséquent (1-r) s’interprète comme le pourcentage de la variance d’erreur.

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4
Q

Comment s’interprète 1-r?

A

Comme le pourcentage de la variance d’erreur (coefficient de fidélité)

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5
Q

Quels sont les divers types de fidélités?

A

-Stabilité
-Équivalence
-Cohérence interne
-Homogénéité
-Fidélité inter-correcteurs

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6
Q

Comment pouvons-nous évaluer la stabilité?

A

Par fidélité test-retest

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7
Q

Qu’est-ce que la stabilité (fidélité test retest)?

A

-La fidélité par test-retest consiste simplement à administrer à nouveau la même mesure aux mêmes sujets après un
certain intervalle de temps.

-Le coefficient de fidélité est la corrélation entre les scores obtenus à chacune des deux (ou plus) mesures.

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8
Q

Qu’est-ce qu’indique la stabilité d’une mesure?

A

-La stabilité d’une mesure indique donc à quel point on peut généraliser les résultats d’une mesure à diverses occasions.

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9
Q

Dans la stabilité, quelles sont les sources d’erreur?

A

-Les sources d’erreur sont les CONDITIONS DE MESURE (par exemple, bruit, mauvais éclairage, etc.) et les CARACTÉRISTIQUES DES SUJETS (par exemple, anxiété, fatigue,
etc.)

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10
Q

Quel est le postulat important dans la stabilité?

A

-Postulat important: la caractéristique mesurée est stable (ne change pas) à l’intérieur de l’intervalle de temps considéré.

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11
Q

Qu’est-ce qui arrive dans la corrélation test-retest de la stabilité habituellement?

A

-Habituellement, la corrélation test-retest diminue à mesure que l’intervalle de temps augmente. Par exemple, les tests d’intelligence sont relativement stables sur de courtes périodes (p. ex. moins d’un an), mais peu stables sur de plus longues périodes. En conséquence, on ne devrait pas dépasser six mois.

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12
Q

Dans la stabilité test-retest, quelles sont les difficultés?

A

-L’apprentissage peut modifier de façon différentielle la performance à la mesure (mémorisation, découverte de stratégies), ce qui est le cas avec la plupart des mesures.
-Par conséquent, l’analyse de la fidélité par test-retest est rarement utilisée sauf lorsque la mesure est peu ou pas
sensible à l’effet de la répétition, par exemple, avec les tests de discrimination sensorielle ou de motricité.

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13
Q

Stabilité : Vrai ou faux:
Toute chose étant égale par ailleurs, plus un questionnaire ou un test comporte de questions (si les questions sont aussi
bonnes les unes que les autres), plus il aura de chances d’être fidèle.

A

Vrai

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14
Q

Stabilité: Si on juge que la fidélité d’un test qu’on a construit est insatisfaisante, que pouvons-nous faire?

A

Si on juge que la fidélité d’un test qu’on a
construit est insatisfaisante (trop faible), on peut appliquer la formule prophétique de Spearman-Brown pour savoir combien de questions est-ce qu’il faut ajouter au test pour essayer d’obtenir la fidélité désirée.

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15
Q

Quelle est la formule prophétique de Spearman-Brown pour obtenir un coefficient de fidélité de 85%?

A

N = rn x (1-rt)/rt x (1-rn)

N (facteur d’allongement) = rn « fidélité désirée » multipliée par (1- rt « fidélité actuelle avec 7 questions adéquates ») divisée par (rt multiplié par (1-rn))

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16
Q

Pour mesurer l’équivalence, quel test faisons-nous?

A

Fidélité par version parallèle

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17
Q

Pour pallier aux difficultés du test-retest, que pouvons-nous faire?

A

Effectuer la fidélité par versions parallèles

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18
Q

Qu’est-ce que la fidélité par versions parallèles?

A

la fidélité par versions parallèles qui est une technique qui consiste à administrer deux versions d’une même mesure aux mêmes sujets, soit tout de suite après ou
après un certain intervalle de temps.
-Le coefficient de fidélité est la corrélation entre les scores obtenus pour chacune des deux versions de la mesure.

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19
Q

Quelles sont les sources d’erreur dans l’équivalence?

A

-Les sources d’erreur sont celles que l’on retrouve dans la stabilité si l’intervalle de temps qui sépare l’administration des deux versions est non nul; ainsi que celles reliées à l’échantillonnage particulier des contenus d’observations (items) de chaque version. Dans ce dernier cas, l’équivalence d’un test indique donc à quel point les scores fournis sont indépendants du contenu spécifique des observations (items) qui composent la mesure.

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20
Q

Dans l’équivalence, quelles sont les difficultés?

A

-Construction de deux mesures vraiment équivalentes.
-Si la caractéristique mesurée est sensible à l’effet de pratique, cette technique n’élimine pas entièrement l’effet
d’apprentissage.

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21
Q

Comment pouvons-nous mesurer la cohérence interne?

A

Fidélité par bissection

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22
Q

Qu’est-ce que la fidélité par bissection?

A

La fidélité par bissection est une technique (employée avec des tests et des questionnaires) qui consiste à diviser un test (une seule version) en deux parties «équivalentes» afin de calculer un «sous-score» pour chacune de ces parties.
-Le coefficient de fidélité est la corrélation (corrigée) entre les deux «sous-scores».

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23
Q

Dans la cohérence interne, quelles sont les sources d’erreur?

A

-Les sources d’erreur sont les échantillons particuliers des items qui servent à calculer chaque «sous-score».

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24
Q

Qu’est-ce qu’indique la cohérence interne?

A

-La cohérence interne d’un test indique donc à quel point les scores fournis sont indépendants du contenu spécifique des
items qui composent le test
(échantillonnage des contenus).

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25
Q

Nommez une méthode courante de bissection (cohérence interne)

A

-Une méthode courante de bissection est de choisir les items pairs vs les items impairs.

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26
Q

Qu’est-ce qui arrive lorsque l’on tente de se contenter de calculer la corrélation entre 2 sous-scores dans la cohérence interne?

A

-Lorsque l’on se contente de calculer la corrélation entre deux «sous-scores», le coefficient obtenu estime la fidélité
d’un demi-test seulement. Or, toutes choses étant égales par ailleurs, plus un test est long, plus il sera fidèle (en termes
de cohérence).

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27
Q

Dans la cohérence interne, à quoi sert la formule de Spearman-Brown?

A

-La formule de Spearman-Brown permet de corriger le coefficient de cohérence pour tenir compte du raccourcissement d’un test ou son facteur d’allongement

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28
Q

Quelle est la formule de Spearman-Brown dans la cohérence interne?

A
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29
Q

Comment pouvons-nous mesurer l’homogénéité?

A

Fidélité par cohérence inter-items

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30
Q

Qu’est-ce que la fidélité par cohérence inter-items?

A

-La fidélité par cohérence inter-items est une technique qui est basée sur la cohérence des réponses à toutes les
observations (items) d’une mesure, considérées simultanément.
-Le coefficient de fidélité est le coefficient α (alpha de Cronbach).

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31
Q

Dans l’homogénéité, quelles sont les sources d’erreur?

A

-Les sources d’erreur sont :
1-L’échantillon particulier des observations;
2-L’hétérogénéité des observations.

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32
Q

Qu’est-ce que l’homogénéité?

A

-Globalement, l’homogénéité d’une mesure réfère au degré de cohérence entre les différentes observations, i.e. à quel point chacune des observations (ou item) est une mesure de ce que la mesure, dans son ensemble, mesure effectivement.
-Le résultat (global) à une mesure est d’autant interprétable que les observations qui le forment constituent un tout
homogène.

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33
Q

Homogénéité: qu’est-ce qu’il convient de faire si les caractéristiques à mesurer sont définitivement hétérogènes?

A

-Mais si la caractéristique à mesurer est définitivement hétérogène (par exemple, l’intelligence), il convient alors d’élaborer plusieurs sous-tests homogènes qui mesurent chacun une et une seule des facettes à considérer.

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34
Q

Quelle est la formule générale du coefficient d’homogénéité (coefficient alpha)? Quelle est l’autre formule du coefficient de Kuder-Richardson?

A
35
Q

Qu’est-ce que la fidélité inter-correcteur? Pourquoi cela arrive-t-il?

A

-Pour certaines mesures, l’examinateur peut engendrer une certaine forme d’erreur, parce que les consignes sont peu
précises par exemple dans les entrevues cliniques ou semi-structurées. Pour certaines autres mesures, le correcteur
peut engendrer une certaine forme d’erreur, parce que les grilles de correction sont peu précises par exemple dans les
tests de créativité ou dans les tests projectifs. Dans ces cas, la fidélité inter-correcteurs (ou examinateurs) indiquera
dans quelle mesure le score obtenu à une mesure ne dépend pas de la personne qui corrige (ou administre) cette mesure.

36
Q

Comment pouvons-nous évaluer la fidélité inter-correcteurs?

A

Pour évaluer ce type de fidélité, il s’agit simplement de faire corriger (ou administrer) la mesure séparément par au
moins deux correcteurs (ou examinateurs).

37
Q

Comment est obtenue la fidélité inter-correcteurs?

A

Le coefficient de fidélité est obtenu en calculant la corrélation entre les deux
scores (ou plus) ainsi attribués à chaque examiné.

38
Q

Fidélité inter-correcteurs: quelle corrélation est utilisée s’il n’y a que 2 correcteurs?

A

S’il n’y a que deux correcteurs (ou examinateurs) le coefficient de
corrélation de Pearson est alors utilisé.

39
Q

Fidélité inter-correcteurs: s’il y a + de 2 correcteurs, quelle est la corrélation utilisée? Comment est-elle utilisée?

A

Avec plus de deux correcteurs (ou examinateurs), l’analyse la plus indiquée est le coefficient de corrélation intraclasse (CCI) dont le résultat est interprété comme un coefficient de corrélation de Pearson

40
Q

Fidélité inter-correcteurs: quelle corrélation est utilisée si les résultats aux tests ne sont pas des scores sous une échelle continue, mais consistent
dans des codages qualitatifs en catégories?

A

D’autre part, si les résultats aux tests ne sont pas des scores sous une échelle continue, mais consistent dans des codages qualitatifs en catégories (ex : malade vs
en santé), il faut alors utiliser l’indice Kappa

41
Q

Qu’est-ce que la méthode de Kappa? Quels sont les K à utiliser selon le nombres d’observateurs?

A

La méthode de Kappa mesure le degré de concordance entre les observateurs, par rapport au hasard. Avec seulement deux
observateurs, il faut utiliser le K de Cohen, tandis qu’avec plus de deux observateurs il faut utiliser le K de Fleiss.

42
Q

Un score à une mesure psychologique n’est utile que si elle est reliée à ___________

A

quelque critère externe ou construit théorique ayant un certain intérêt.

43
Q

-La validation d’une mesure a pour but de préciser 2 aspects fondamentaux : lesquels?

A

Ce que la mesure, mesure effectivement et avec quel degré de précision elle le mesure.

44
Q

À quoi réfère, de manière générale, la validité d’une mesure?

A

De façon très générale, la validité d’une mesure réfère au degré avec lequel une mesure, mesure ce qu’elle est supposée mesurer, mais plusieurs facteurs, théoriques et pratiques, justifient l’utilisation de mesures psychologiques
et chacun de ceux-ci influence différemment la notion de validité.

45
Q

Pourquoi n’y a-t-il pas de définition absolue de la validité d’une mesure?

A

-Il n’y a pas de définition absolue de la validité d’une mesure, puisque cette validité dépend du contexte d’utilisation de cette mesure, des fins pour lesquelles elle est utilisée et des questions auxquelles elle tente de répondre.

46
Q

C’est donc dire qu’une mesure n’est jamais _________, mais c’est plutôt son ________________ qui est valide ou invalide. De façon globale, la validité d’une mesure réfère donc à la ________ que l’on tire des résultats fournis par la mesure.

A

C’est donc dire qu’une mesure n’est jamais VALIDE EN SOI, mais c’est plutôt son UTILISATION SPÉCIFIQUE qui est valide ou
invalide. De façon globale, la validité d’une mesure réfère donc à la PERTINENCES DES INFÉRENCES que l’on tire des résultats
fournis par la mesure.

47
Q

-Classiquement, on distingue trois grandes méthodes de validation d’une mesure, dans un contexte donné : lesquelles? Décrivez-les

A

-Validation de contenu:
qui porte en fait sur la pertinence et la couverture des contenus.

-Validation de construit:
cohérence avec la «structure théorique».

-Validation critériée ou pragmatique: relation avec un critère externe.

48
Q

Qu’est-ce que la validité de contenu?

A

La validation de contenu est une méthode qui consiste à analyser le contenu d’une mesure afin de s’assurer qu’elle est
représentative en tant qu’échantillon du domaine de comportements à mesurer.

49
Q

Validité de contenu: quelles sont les 2 questions de la représentativité?

A

1- À quel point chaque observation qui forme la mesure appartient à l’univers du construit défini?
2- À quel point l’ensemble des observations représente tous les aspects de cet univers?

50
Q

Comment peut se juger la représentativité de la mesure dans la validité de contenu?

A

La représentativité de la mesure ne peut se juger que par rapport à la définition donnée au construit mesuré.

51
Q

Qu’est-ce que la validité apparente?

A

La validité apparente correspond à ce que la mesure semble mesurer, i.e. est-ce que la mesure semble valide aux yeux des examinés, du personnel administratif,
des observateurs non initiés, etc. Ceci est donc différent de la question de ce que la mesure, mesure de fait.

52
Q

Comment pouvons-nous augmenter la validité apparente?

A

On peut augmenter la validité apparente en modifiant quelque peu les observations afin qu’elles paraissent plus pertinentes aux examinés.

53
Q

Quelles sont les 4 étapes de la procédure de validation de contenu?

A
  1. La détermination des utilisations prévues de la mesure
  2. La définition de ce que l’on souhaite mesurer
  3. La création des observations
  4. L’évaluation des observations
54
Q

Procédure validation de contenu : que veux dire l’étape “La détermination des utilisations prévues de la mesure”?

A

Quels sont les buts de la mesure ? À quelle clientèle est-elle destinée ?

55
Q

Procédure validation de contenu : qu’est-ce que l’étape “La définition de ce que l’on souhaite mesurer”?

A

Habituellement, le point de départ d’une mesure est un objectif relativement vague et général qu’il faut opérationnaliser. Il faut donc déterminer soit la portée de la
construction mentale (construit hypothétique) ou l’étendue du domaine mesuré (comportements).

56
Q

Procédure validation de contenu : qu’est-ce que l’étape “La création des observations”?

A

Lorsqu’on a déterminé le format, le niveau de difficulté et le nombre d’observations à créer « devis de rédaction », on passe
alors à la première rédaction.

57
Q

Procédure validation de contenu : qu’est-ce que l’étape “L’évaluation des observations”?

A

Confirmation de la représentativité conceptuelle de la banque initiale d’observations grâce à des jugements d’experts sur la pertinence et la représentativité des observations, puis révision de la banque initiale s’il y a lieu.
Mise à l’essai des observations, puis analyse qualitative des observations à partir des jugements des individus mesurés sur la clarté et la signification des observations. Enfin, sélection finale d’observations adéquates.

58
Q

Par quoi est guidée la création du plan de structure?

A

L’élaboration du plan de la structure de la mesure sera guidée soit par la théorie dans le cas de la mesure d’un construit mental ou soit par une analyse de contenu de
domaine de comportements dans le cas de la mesure d’un domaine de comportements.

59
Q

Le devis de rédaction appartient à quel étape de la procédure de validation de contenu?
A. La détermination des utilisations prévues de la mesure
B. La définition de ce que l’on souhaite mesurer
C. La création des observations
D. L’évaluation des observations

A

C. La création des observations

60
Q

Qu’est-ce que la validité critériée (concomitante et prédictive)?

A

-La validation pragmatique ou critériée est une méthode qui s’applique à tous les cas où il existe une mesure indépendante et directe de la caractéristique que la mesure
est supposée mesurer. On appelle cette mesure: critère (externe). La méthode consiste à calculer la corrélation entre le résultat à la mesure et le critère.

61
Q

Dans la validité critériée, qu’est-ce qui est important de noter?

A

-Il est important de noter que cette méthode de validation présuppose l’existence du critère. Par conséquent, la mesure ne mesure pas un construit purement théorique, mais a plutôt pour but de prédire où se situe l’examiné par rapport à ce critère.

62
Q

Quels sont les 2 types de validité critériée? Définissez les

A

-Classiquement, on fait la distinction entre deux types de validation critériée: la validation concomitante (lorsque
l’administration de la mesure et la mesure du critère sont simultanées) et la validation prédictive (lorsque l’administration de la mesure précède d’un certain intervalle
de temps la mesure du critère).

63
Q

Quand la méthode de validation concomitante s’avère-t-elle appropriée?

A

-La méthode de validation concomitante s’avère appropriée lorsque la mesure à valider sera éventuellement utilisée à
des fins de diagnostic, c’est-à-dire à la mesure d’un état actuel. Par exemple, un test de connaissances en pilotage
d’avions commerciaux.

64
Q

Quand la méthode de validation prédictive s’avère-t-elle appropriée?

A

-La méthode de validation prédictive s’avère appropriée lorsque la mesure à valider sera éventuellement utilisée à
des fins de pronostic, c’est-à-dire que la mesure servira à prédire un état futur. Par exemple, un test d’aptitudes au pilotage (utilisé avant un cours).

65
Q

-Lors de l’étape de validation, il s’avère parfois que l’intervalle de temps qui sépare l’administration de la mesure, de la mesure du critère est trop long. Que devons-nous faire?

A

On s’en remet alors à la validation concomitante en contrastant la performance d’échantillons «pré-sélectionnés», i.e. composés d’examinés pour lesquels les données critériées
sont déjà disponibles. Par exemple, en passant la mesure d’aptitudes au pilotage à un groupe de pilotes et à un groupe de non-pilotes.

66
Q

Validité critériée:
Il existe quelques grandes catégories de critères qui sont souvent considérés lors de l’analyse de la validité de certains types de mesures : lesquelles?

A

-Performance académique
-Performance à un cours spécialisé
-Rendement au travail
-Groupe contrasté (critère composite)
-Diagnostic psychiatrique
-Jugements appréciatifs
-Liens avec les tests existants

67
Q

Qu’est-ce que la performance académique?

A

Notes scolaires, promotion de classe, obtention d’un diplôme, niveau
d’éducation atteint (chez les adultes), etc. Utilisé pour mesurer la validité des tests d’«intelligence générale», des tests d’aptitudes scolaires.

68
Q

Qu’est-ce que la performance à un cours spécialisé?

A

Appréciations par les instructeurs, achèvement vs abandon du cours,
etc. Utilisés pour mesurer la validité de tests visant à mesurer des aptitudes spécifiques (aptitudes mécaniques, de pilotage, etc.).

69
Q

Qu’est-ce que le rendement au travail?

A

Même fins que dans l’exemple précédent (i.e. performance à un cours spécialisé). La
standardisation est plus difficile car il peut y avoir beaucoup de différences d’un lieu de travail à l’autre.

70
Q

Qu’est-ce que le Groupes contrastés (critère composite) ?

A

Par exemple, un test d’aptitudes musicale->
comparaison entre les élèves du conservatoire de musique et ceux des autres disciplines.
-Cette méthode est souvent utilisée pour «valider» les tests de personnalité. Par exemple, Leadership -> comparaison entre les directeurs d’entreprise et les employés de bureau.

71
Q

Qu’est-ce qu’un diagnostic psychiatrique?

A

Le diagnostic sert de critère pour établir la validité de certains tests de personnalité qui pourraient éventuellement faciliter le travail diagnostic.

72
Q

Qu’est-ce que sont les jugements appréciatifs?

A

-Les jugements appréciatifs servent surtout à valider les tests de personnalité.
-Pour certains types de «traits», les appréciations de l’entourage de l’examiné sont possiblement le meilleur critère. Par exemple, votre conjoint est en mesure de porter un jugement sur votre «niveau de
libido».
-C’est comme le critère précédent (i.e. «diagnostic psychiatrique»), mais ce sont les personnes de l’entourage immédiat qui agissent comme «experts».

73
Q

Qu’est-ce que sont les liens avec les tests existants?

A

-Lorsqu’on élabore un nouveau test pour remplacer un test reconnu, mais lourd à administrer, le résultat à ce dernier peut être vu comme étant un «critère»
pour établir la validité du nouveau test.
-On a ici un certain recoupement avec la validation de construit.

74
Q

Qu’est-ce que la validité de construit?

A

-La validation de construit n’est pas une méthode unique et explicite pour établir la validité d’une mesure, mais bien un ensemble de méthodes qui visent toutes le même but:
établir jusqu’à quel point la mesure fournit une mesure adéquate du construit théorique qu’on prétend qu’elle mesure.

75
Q

-La validité de construit d’une mesure ne pourra se faire qu’à la lumière d’une ____________

A

définition claire et explicite du
construit qu’on prétend mesurer.

76
Q

Dans la validité de construit, qu’est-ce qui est fondamental de comprendre?

A

-Il est fondamental de comprendre que la validité de construit d’une mesure est ancrée dans un réseau d’explications et de justifications théoriques.

-Grosso modo, on peut dire que la validité de construit s’établit d’abord en montrant la correspondance entre la théorie et certains faits qu’elle prédit. Par conséquent, le processus de validation de construit implique plus que la «qualité» de la mesure, elle implique également la «qualité» de la construction théorique sous-jacente. On peut difficilement envisager la mesure valide d’un construit
théorique issu d’une théorie farfelue (p. ex. «votre habileté à devenir invisible»).

77
Q

-De façon générale, pour appuyer la validité de construit d’une certaine mesure, on a recours ___________

A

au calcul de plusieurs corrélations entre les scores obtenus à cette mesure et ceux
fournis par un ensemble d’autres mesures.

78
Q

Dans la validité de construit, à quoi servent le recours au calcul de plusieurs corrélations entre les scores obtenus?

A

Montrer la présence de corrélation entre la mesure et d’autres mesures qui sont supposées mesurer le même construit ou des construits théoriquement liés;

Montrer l’absence de corrélation entre la mesure et d’autres mesures qui sont
supposées mesurer des construits théoriquement indépendants (preuves négatives de validité).

79
Q

Qu’est-ce qu’un coefficient d’homogénéité selon certains auteurs? Pourquoi ce n’est pas tout à fait adéquat de dire cela?

A

-Certains auteurs de tests considèrent les coefficients d’homogénéité comme des indices de la validité de construit. Toutefois, les coefficients d’homogénéité sont des
indices de cohérence de la mesure (qui ne sont pas équivalents à des facteurs) et, par conséquent, ils ne peuvent être considérés que comme des indices très indirects et peu informatifs de la validité de construit.

80
Q

Qu’est-ce que la validation convergente?

A

le fait que les scores à une mesure doivent démontrer des corrélations élevées avec
d’autres variables avec lesquelles elles doivent théoriquement être reliées.

81
Q

Qu’est-ce que la validation discriminante?

A

on doit trouver des corrélations nulles (ou faibles) avec les autres variables avec lesquelles elles ne doivent pas, en principe,
être reliées.

82
Q

Pour établir la validité d’une mesure, diverses démarches sont utilisées. Sur quoi reposent-elles?

A

Elles reposent toutes sur la démonstration des liens entre la performance à la mesure et d’autres «observations» de la caractéristique que l’on tente de mesurer. C’est pourquoi les «coefficients de validité»
prennent la forme de coefficients de corrélation.

83
Q

Plusieurs facteurs, associés principalement aux spécificités de l’échantillon de validation, peuvent influencer le degré de validité d’une mesure.

Par conséquent, toute présentation
d’un coefficient de validité devrait être accompagnée d’une
_______________ auprès duquel ce coefficient fut obtenu (tout comme pour les coefficients de fidélité).

A

description détaillée du groupe

84
Q

Le coefficient de validité peut être appliqué auprès de quelle population?

A

Ce coefficient ne peut être appliqué, en termes d’indice de validité, qu’auprès de populations comparables à l’échantillon de validation