Cours 8 - Troubles liés à une substance et troubles addictifs Flashcards

1
Q

Consommation d’alcool à faible risque (normal)

A
  • Prendre en considération la fréquence, la quantité et le contexte social
  • Absence de conséquences négatives (physiques ou psychologiques)
  • Niveau recommandé pour les FEMMES: 2 par jour, max 10/semaine, 3 max/occasion et aucune consommation 1 ou 2 jours par semaine
  • Niveau recommandé pour les HOMMES: 3 par jour, max 15/ semaine, 4 max/occasion, aucune consommation 1 ou 2 jour par semaine.
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2
Q

Pourquoi les différences hommes et femmes en terme de recommandation de consommation d’alcool?

A
  • Femmes ont un poids inférieur en général
  • Kilo pour kilo, les femmes ont moins d’eau dans leur corps
  • Femmes ont moins d’enzymes qui métabolisent l’alcool
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3
Q

Définition du binge drinking

A
  • 4 consommations en une occasion pour une femme et 5 pour un homme
  • Le binge tombe dans la consommation à risque; par contre très important de garder un jugement critique par rapport à celui-ci
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4
Q

Situations où la consommation d’alcool est inappropriée

A

• on a des décisions importantes à prendre
• on pratique des activités physiques dangereuses
• on manœuvre un véhicule motorisé, de la machinerie, de l’équipement
mécanique ou électrique
• on est responsable de la sécurité d’autres personnes
• on prend des médicaments qui interagissent avec l’alcool
• on a des problèmes de santé mentale ou physique
• on a des problèmes de dépendance à l’alcool (Éduc’alcool)

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5
Q

Consommation de cannabis à moindre risque (plus ou moins normal)

A
  • Âge tardive de la première consommation; moins de risque d’affecter le cerveau
  • Opter pour des produits moins puissants (faible teneur en THC et plus haute teneur en CBD)
  • Éviter le cannabis synthétiques; engendre plus de problèmes graves comme convulsion, rythme cardiaque, hallucinations et rarement la mort
  • Fumer un joint = + nocif que vaporisateurs ou manger
  • Éviter les grandes bouffées ou de retenir la respiration pendant l’inhalation
  • Limiter l’usage; 1 fois/semaine ou seulement la fin de semaine ou moins
  • Ne pas conduire et faire fonctionner des machines à la suite de la consommation
  • Éviter si antécédents de psychose ou de troubles lié à l’utilisation de substance.
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6
Q

Consommation normal et à faible/moindre risque des autres drogues que l’alcool et le cannabis est-elle possible?

A
  • Pas de normes officielles pour l’usage à moindre risque

- Approche de réduction des méfait ex: pîquerie, distribution de seringues, etc.

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7
Q

Définition de la dépendance

A
  • Ensemble de symptômes cognitifs, comportementaux et physiologiques qui indiquent que le sujet continue de consommer la substance malgré des problèmes significatifs associés.
  • 10 classes de substances: alcool, caféine, cannabis, hallucinogènes, substances inhalés, opiacés, sédatifs, stimulants, tabac et autres.
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8
Q

Différentes classifications des troubles liés à une substance

A
  • Trouble de l’usage d’une substance (sauf caféine)
  • Intoxication par une substance (sauf tabac)
  • Sevrage d’une substance (sauf hallucinogènes)
  • Autres troubles induits par une substance
  • Trouble lié à une substance non spécifié
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9
Q

Critères du trouble de l’USAGE d’une substance

A

A. Mode d’usage problématique de la substance conduisant a une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins 2 des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois :
1. La substance est souvent consomme en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévue.
2. Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler la consommation de la substance.
3. Beaucoup de temps est passé a des activités nécessaires pour obtenir de la substance
4. Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant de consommer la substance.
5. Consommation répétée de la substance conduisant a l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, a l’école ou a la maison.
6. Consommation continue de la substance malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causes ou exacerbes par les effets de la substance.
7. Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites a cause de
l’usage de la substance.

  1. Consommation répétée de la substance dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux.
  2. L’usage de la substance est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été cause ou exacerbe par la substance.
    10.Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants :
    a. Besoin de quantités notablement plus fortes de la substance pour obtenir une intoxication
    ou l’effet désiré.
    b. Effet notablement diminue en cas de l’usage continu de la même quantité de la substance.
    11.Sevrage caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
    a. Syndrome de sevrage caractéristique de de la substance
    b. La substance est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.

Spécifier si:

  • En rémission précoce; 3 mois et +, 12 mois et -
  • En rémission prolongée; 12 mois et +

Spécifier si

  • En environnement protégé: accès limité à la substance (prison, thérapie fermée)
  • Sous traitement de maintien: traitement agoniste prescrit (projet méthadone)

Spécifier la sévérité actuelle:

  • Léger: 2-3 sx
  • Moyen: 4-5 sx
  • Grave: 6 sx ou +
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10
Q

Critères de l’INTOXICATION par une substance

A

A. Développement d’un syndrome réversible spécifique dû à la prise récente de cette substance
B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs, qui sont associés à l’intoxication (p.ex. agressivité, labilité de l’humeur, altération du jugement), sont imputables aux effets physiologiques de la substance sur le système nerveux et se développent pendant ou peu après la consommation de la substance.
C. Caractéristiques spécifiques à chaque substance.
D. Les symptômes ne sont pas imputables à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental.

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11
Q

Voies d’administration qui produisent une absorption sanguine plus rapide et plus complète en ordre décroissant

A
  1. Intraveineuse
  2. Nasale
  3. Pulmonaire
  4. Orale
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12
Q

Critères de SEVRAGE d’une substance

A

A. Développement d’une modification comportementale problématique spécifique d’une substance, avec des signes physiologiques et cognitifs concomitants, à la suite de l’arrêt ou à la réduction de la consommation massive et prolongée de la substance.
B. Spécifique à la substance.
C. Le syndrome de sevrage spécifique de la substance cause une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines.
D. Les symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliquées par un autre trouble mental.

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13
Q

Autres troubles induits par une substance

A

A. Le trouble se manifeste par un tableau symptomatique cliniquement significatif d’un trouble mental caractérisé.
B. Mise en évidence, d’après l’anamnèse, l’examen physique ou les examens
complémentaires des deux éléments suivants:
1. Le trouble s’est développé pendant ou dans le mois qui a suivi une intoxication ou un sevrage ou une prise de médicament; et
2. La substance/le médicament impliqué(e) peut induire le trouble mental.
C. Le troubles n’est pas mieux expliqué par un trouble mental indépendant. Les critères suivants peuvent permettre de mettre en évidence un trouble mental indépendant:
1. Le trouble a précédé le début d’une intoxication grave ou d’un sevrage ou d’une exposition à un médicament; ou
2. Le trouble mental a persisté pendant une période de temps conséquente (p.ex. au moins un mois) après la fin d’un sevrage aigu ou d’une intoxication grave ou d’une prise de médicament
D. Le trouble ne survient pas uniquement au décours d’un état confusionnel.
E. Le trouble cause une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

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14
Q

Drogues tranquilisantes/dépresseurs; effets et exemples

A
  • Effets: sédatif, calmant, anxiolytique, hypnotique

- Alcool, Benzo, Barbituriques, GHB

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15
Q

Drogues stimulants; effets et exemples

A
Effets; euphorie, stimule le niveau d'activité, réduit la fatigue et la faim
Ex: 
- Amphétamines
- Méthamphétamines
- MDMA
- Ritalin
- Cocaïne
- Nicotine
- Caféine
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16
Q

Drogues opiacés; effets et exemples

A
Effets; euphorie, somnolence, analgésique et antidouleur
Ex: 
- Héroïne
- Opium
- Codeïne
- Empracet
- Dilaudid
- Morphine
- Méthadone
- Fentanyl
- Oxy-contin
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17
Q

Drogues hallucinogènes; effets et exemples

A

Effets: change les perceptions sensorielles

  • cannabis
  • lsd
  • PCP
  • Mescaline
  • Nexus
  • MDMA
  • GHB
  • Kétamine
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18
Q

Informations générales (prévalence, etc.) sur le trouble de l’usage de l’alcool

A
  • Substance psychoactive la plus utilisée dans la plupart des cultures
  • Trouble courant (3,6% de la population mondiale)
  • Sur 12 mois: 4,6% (12-17 ans) et 8,5% (18 ans et +)
  • Sur 12 mois: 16,2% (18-29 ans) et 1,5% (+ que 65 ans)
    • chez les hommes (H = 12,4% > F = 4,9% )
  • Les adolescents consomment leur premier verre d’alcool très jeunes:
  • Garçons = 12,7 ans; Filles = 12,4 ans
  • 44% des élèves du secondaire ont consommé de l’alcool
  • Les ado consomment moins souvent, mais en plus grande quantité à chaque occasion
  • 5% des jeunes adolescents et 33% des adolescents de 16-17 ans s’intoxiquent régulièrement
  • L’adolescence est une période de vulnérabilité au développement d’une dépendance
  • Impulsivité marquée (recherche de sensations fortes)
  • Fonctions cognitives en développement
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19
Q

Troubles liés à la caféine

A
  • Possibilité d’intoxication ou de sevrage • Pas de trouble d’usage de la caféine.
  • Consommation moyenne de café: 2-3 tasses par jours chez les adultes (H>F)
  • Recommandation:maximum400mgde caféine/jour (environ 3 tasses de café/jour)
  • Consommation de boissons énergisantes
  • 34% des 18-24 ans sont des consommateurs réguliers
  • Intoxication
  • ≈7% de la population.
  • Sevrage
  • Céphalées chez ≈50% des cas d’abstinence de caféine.
    • de 70% présentent au moins un sx de sevrage après un arrêt définitif. • Comorbidités
  • Peut exacerber des symptômes anxieux, somatiques et perturbations gastro-intestinales • Troubles dépressifs
  • Troubles bipolaires
  • Troubles alimentaires
  • Troubles du sommeil
  • Troubles liés à une substance
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20
Q

Trouble de l’usage du cannabis - Prévalence

A

• ≈ 3,4% chez les garçons de 12 à 17 ans
• ≈ 1,5% chez les adultes de 18 ans et +
• H (2,2%) > F (0,8%)
* Susceptibles d’être plus élevé en raison de la décriminisalisation du cannabis

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21
Q

Trouble de l’usage du cannabis - Développement et évolution

A
    • chez adolescents et jeunes adultes
  • Développement progressif du trouble
  • augmente Fréquence et quantité
  • Drogue d’introduction
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22
Q

Trouble de l’usage du cannabis - effets

A
  • Détend et rend plus sociable (incitatif);
  • Labilité émotionnelle;
  • Réduction de l’attention;
  • Perturbation de la mémoire;
  • Hallucinations (très fortes doses)
23
Q

Troubles de l’usage du PCP ou autres hallucinogènes

A

• Groupe de substances qui provoquent des modifications similaires de la perception, de l’humeur et de la cognition.
• Phencyclidine(PCP):
• Anesthésiants dissociatifs (p. ex., PCP,
kétamine)
• Autres hallucinogènes:
• LSD, mescaline, MDMA
• Pas de symptômes de sevrage (10 critères au lieu de 11)
• Prévalence
• Trouble de l’usage du PCP: inconnue
(utilisation chez ≈ 2,5% de la population)
• Trouble de l’usage d’un autre hallucinogène: 0,5% chez 12-17 ans et 0,1% chez 18 ans et + (12 derniers mois).

24
Q

Troubles de l’usage des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques

A
  • Médications somnifères anxiolytiques sur prescription

- Prévalence: 0,3% chez les 12-17 et 0,2% chez les 18 +

25
Q

Troubles de l’usage d’un stimulant

A

• Cocaïne, amphétamine et stimulants amphétaminiques • Substances légales
• P. ex., Concerta, Ritalin (méthylphénidate), Dexedrine (dexamphétamine), Adderal, Vyvanse, Alertec
- Prévalence
• Stimulants amphétaminiques: • ≈0,2%chezles12-17ans
• ≈ 0,2 % chez les 18 ans et +
• Cocaïne (H > F):
• ≈0,2%chezles12-17ans • ≈ 0,3 % chez les 18 ans et +

26
Q

Trouble de l’usage du tabac

A
  • Taux de rechute élevée –> 60% dans la même semaine
  • 6 millions de décès par année
  • 1ère cause de mortalité évitable dans les pays riches
  • Prévalence sur 12 mois: 13% de fumeurs H>F
27
Q

Compréhension étiologique des troubles liés à une substance

A

Plusieurs facteurs de risque (biopsychosocial)
• H>F : plus d’impulsivité, de recherche de sensation, mieux accepté pour les hommes
• Début de consommation tôt dans le développement ( changement dans l’activité dopaminergique)
• Tempérament/personnalité: impulsivité; recherche de sensation
• Conflits familiaux (besoin de se soustraire de l’autorité parentale) (Steinberg, 2008)
• Familiarité; attitude positive
• Renforcement positif (plaisir) et négatif (désinhibition)
• Pairs; contexte social normatif
• Anxiété; dépression et autres symptômes cliniques

28
Q

Conséquences des troubles liés à une substance

A
  • Développement d’un trouble de la santé mentale
    • Anxiété
    • Dépression
    • Opposition
    • TDAH
    • Tr. Conduites
  • Risque de comportements délinquants
  • Usage accru de SPA peut affecter le développement du cerveau (INSPQ, 2010)
    • Mémoire épisodique = difficulté d’apprentissage -> décrochage ou échecs
  • Risque de développement une dépendance
  • Atteintes au différentes sphères du fonctionnement
  • Risque accrue de suicide
  • Violence
  • Négligence
  • Enjeux financier importants
    • Particulièrement pour le jeu
29
Q

Comorbidités des troubles liés à une substance

A
  • Troubles anxieux
  • Troubles de l’humeur
  • Troubles psychotiques
  • Troubles de la personnalité
  • TCA
  • Etc.
30
Q

Groupes de soutien

A
  • Pas de la psychothérapie
  • Modèles des 12 étapes
  • Abstinence
  • Pas de psychothérapeute sur les lieux
  • Parrainage
  • Partout dans le monde
  • Spiritualité: faire attention pour pas que la personne s’enlève son empowerement, sa capacité d’avoir un impact sur sa vie et ne pas l’attribuer qu’à une force supérieure
  • Se fait pour: dépendance aux substances et au jeu
31
Q

Entretiens motivationnels

A
  • Peut être utile à tout moment du traitement; a pour objectif d’augmenter la motivation
  • Avancer dans les stades de changements grâce à cette entretien
    1. Précontemplation: on ne reconnaît pas le problème
    2. Contemplation: je reconnais, mais je ne suis pas prêt à changer
    3. Préparation: j’ai un problème, je le reconnais et je suis prête à mettre en place des stratégies ex prise de rendez vous
    4. Action: je mets le stratégies en place
    5. Maintien
  • Se fait pour: dépendance aux substances et au jeu
32
Q

La thérapie cognitive-comportementale pour les troubles liés aux substances

A
  • Psychoéducation
  • Habiletés sociales
  • Identification des situations à risque
  • Restructuration cognitive (pensées permissive, anticipatoires, soulageante, d’auto-contrôle et autres)
  • Exposition (empowerment en situation de craving; diminuer les renforcements)
  • En imagination; in vivo; in virtuo
  • Tolérance à la détresse
  • Prévention de la rechute
33
Q

Psychothérapie psychodynamique pour les troubles liés aux substances

A
  • Emphase sur les processus réflexifs
    • Mieux comprendre le lien entre les enjeux de dépendance et la régulation du monde interne
    • Mieux comprendre le rôle de la consommation dans le désir d’être adapté à la réalité extérieure
    • Prendre conscience des mécanismes de défenses qui maintiennent la consommation (basé sur le clivage)
  • Analyse du transfert et du contre-transfert
34
Q

Qu’est-ce qu’un jeu de hasard et d’argent

A
  • L’individu doit miser de l’argent ou un objet de valeur
  • Cette mise est irréversible
  • L’issue du jeu repose principalement ou totalement sur le hasard
    ex: Appareils de loterie vidéo, poker, loteries, blackjack, paries sportifs, etc.
35
Q

Critères du jeu d’argent pathologique

A

A. Pratique inadaptée, persistante et répétée du jeu d’$, altération du fonctionnement et souffrance, au moins 4 critères pendant 12 mois

  1. Besoin de jouer avec des sommes d’argent croissantes pour avoir l’état d’excitation (comparable à la tolérance dans les substances)
  2. Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d’arrêt de la pratique du jeu (sevrage pour les substances)
  3. Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter la pratique du jeu.
  4. Préoccupations par le jeu
  5. Joue souvent lors des sentiments de souffrance/mal-être
  6. Après avoir perdu de l’$ au jeu, retourne souvent jouer un autre jour pour recouvrer ses pertes
  7. Ment pour dissimuler l’ampleur réel de ses habitudes de jeu.
  8. Met en danger ou a perdu une relation affective importante, un emploi ou des possibilités d’études ou de carrières
  9. Compte sur les autres pour de l’$ ou pour se sortir de situations financières désespérées.

B. La pratique du jeu n’est pas mieux expliqué par un épisode maniaque.

Spécifier si:

  • Occasionnel (période sans sx)
  • Continu (sx toujours présents depuis plusieurs années)
  • En rémission précoce (3 mois et +, - de 12 mois)
  • En rémission prolongée (12 mois et +)

Spécifier la sévérité actuelle:

  • Léger 4-5 critères
  • Moyen 6-7 critères
  • Grave 8-9 critères
36
Q

Prévalence du jeu d’argent pathologique

A
  • 2,9% sont des joueurs à faible risque (quelques sx)
  • 1,4% sont des joueurs à risque modéré (manque 1 sx pour être diagnostiqué)
  • 0,4% sont des joueurs pathologiques probables
37
Q

Facteurs de risques pour le jeu pathologique

A
  • H>F
  • Tempérament/personnalité : impulsivité, recherche de sensation (change en fonction du jeu)
  • Familiarité et attitude positive envers le jeu
  • Renforcement positif (plaisir) et négatif (désinhibition)
  • Pairs; contexte social et normatif
  • Anxiété; dépression et autres symptômes cliniques
38
Q

Compréhension étiologique pour le jeu pathologique

A
  • Gains tôt dans l’histoire
  • Renforcements intermittents :
  • Pensées dysfonctionnelles spécifiques au jeu (illusion de contrôle): traitement de ces pensées est la partie la plus importante pour le traitement.
39
Q

Conséquences du jeu pathologique

A
  • Impact sur les proches: violence (sexuelle, écono, physique et psycho; le jugement de la personne est teinté), négligence
  • Impact sur le fonctionnement professionnel (performance/relations)
  • développement d’un autre trouble de santé mentale
  • Risque de comportements délinquants (vol)
  • Risque de développement d’une dépendance
  • Difficultés financières
  • Risque accrue de suicide
40
Q

Comorbidités avec le jeu pathologique

A
  • 93,6% des joueurs pathologiques présenteront aussi un trouble psychiatrique au cours de leur vie
  • Trouble anxieux (1 joueur sur 2)
  • Trouble de l’humeur et des idées suicidaires +++
  • Trouble d’abus et de dépendance à l’alcool (+ alcool que drogue)
  • Trouble d’abus et de dépendance à la drogue
  • Trouble de la personnalité
41
Q

Thérapie cognitive-comportementale pour le jeu pathologique (question à l’examen)

A
  • Seule différence avec le TCC pour les autres dépendances:
    Restructuration cognitives liées à une mauvaise compréhension du hasard: bcp plus facile de prouver au client que leurs pensées sont fausses en raison de la science/mathématique derrière
42
Q

Critères du trouble hypersexuel (proposition pas retenue dans le DSM-5)

A

A. Pendant une période d’au moins 6 mois, présence d’une excitation sexuelle intense et récurrente, de désir sexuel ou de comportements sexuels tel que manifesté par 3 ou plus des critères suivants:

  1. Temps investi dans les fantaisies, désirs intenses et comportements interferant de manière répétée avec d’autres buts importants, ativités et obligations.
  2. S’engage de manière repetitive dans des fantaisies, désirs intenses et comportements sexuels en réponse à des humeurs dysphoriques (e.g., anxieté, depression, ennuie, irritabilité).
  3. S’engage de manière repetitive dans des fantaisies, désirs intenses et comportements sexuels en réponse à des événements de vie stressant.
  4. Efforts infructueux pour diminuer ou contrôler les fantaisies, désirs intenses et comportements sexuels.
  5. S’engage de manière repetitive dans des comportements sexuels en faisant fie ou malgré des risques (physiques ou émotionnels) pour soi ou les autres.

B. Détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants associé avec la fréquence et l’intensité des fantaisie, désirs ou comportements sexuels.

C. Non du aux effets physiologiques d’une substance ou une affection
physiologique

Spécifier si:

  • Masturbation
  • Pornographie
  • Comportement sexuel avec des adultes consentants
  • Cybersexe
  • Téléphone
  • Bar de danseuses nues
  • autres
43
Q

Critères du trouble du comportement sexuel compulsif (dans l’ICD-11 et non dans le DSM-5)

A

A. Un patron persistant d’échec à contrôler des impulsions sexuelles intenses et répétitives, résultant en un comportement sexuel répété sur une période d’au moins six mois et qui cause une détresse significative ou un dysfonctionnement dans la vie personnelle, familiale, sociale, éducationnelle et professionnelle (ou autres).

B. Ce patron est caractérisé par au moins un des éléments suivants:
1. S’engager dans des activités sexuelles répétitives est devenu le centre d’intérêt principal de la personne qui peut
en négliger des sphères importantes d’occupations ou de responsabilités (soins personnels, santé, activité, etc);
2. La personne a fait de nombreux efforts infructueux afin de contrôler ou réduire significativement le comportement sexuel répétitif;
3. La personne continue de s’engager dans de tels comportements malgré des conséquences importantes (conjugales, occupationnelles, etc);
4. La personne continue de s’engager dans de tels comportements malgré qu’elle n’en retire que peu ou pas de satisfaction.

C. Les comportements ne doivent pas être mieux expliqués par une autre condition mentale (par exemple : épisode de manie, dépression, l’abus de substances.

44
Q

Prévalence de la consommation compulsive de pornographie

A
  • entre 1 et 6% de la pop
45
Q

Prévalence du CSBD (compulsive sexual behavior disorder)

A

4% hommes et 2% femmes selon l’ICD-11

46
Q

Compréhension des troubles de compulsion sexuelle / hypersexuel

A
  • Carnes (1983) : addiction sexuelle
    Faible estime de soi (combler la solitude, l’ennui)
    Comportement qui procure du plaisir, mais qui soulage un malaise inférieur
  • Kafka (2010) : trouble paraphilique
    Augmentation de la fréquence et de l’intensité de l’impulsion sexuelle vers des objets culturellement acceptés
  • Abus sexuels à l’enfance.
47
Q

Traitement des troubles de comportements sexuels

A
  • Cible différentes sphères associées aux comportements sexuels compulsifs
    1. Gestion des émotions et impulsivité
    2. Intimité et attachement
    3. Concept de soi sexuel
    4. Concept de soi relationnel
    5. Identité
  • Interventions visant la mentalisation
    1. Identifier
    2. Comprendre les conséquences dans les relations
    3. Liens entre les difficultés et les comportements sexuels
48
Q

Dépendance aux jeux vidéos en ligne selon l’APA

A
  • Manque d’évidence pour déterminer sur la condition est un trouble mental unique ou s’il s’agit de la meilleure des façons pour la classifier
  • Recommandé dans la section qui recommande les conditions qui méritent plus de recherches scientifiques
  • Les jeux vidéos peuvent occasionner une détresse cliniquement significative et des altérations du fonctionnement
  • La proposition se limite aux jeux vidéos et n’inclue pas l’utilisation d’internet, les JHA en ligne et l’utilisation des réseaux sociaux
49
Q

Symptômes proposés de la dépendance aux jeux vidéos en ligne

A

Au moins 5 sur 9

  1. Préoccupation par les jeux vidéos
  2. Symptômes de “manque” (sevrage) lorsque le jeu est enlevé ou impossible (tristesse, anxiété, irritabilité)
  3. Besoin de jouer davantage pour satisfaire le désir de jouer (tolérance)
  4. Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter le jeu / sentiment d’incapacité de réduire le jeu
  5. Les autres activités sont abandonnées, perte d’intérêt pour des activités autre que le jeu qui auparavant était agréable
  6. Joue malgré les problèmes
  7. Ment à ses proches quant au temps passé à jouer
  8. Met en danger ou a perdu une relation affective importante, un emploi ou des possibilités d’études ou de carrière en raison du jeu
  9. Joue pour soulager des émotions négatives, comme la culpabilité ou le désespoir
50
Q

Compréhension de la dépendance aux jeux vidéo en ligne

A
  • Sentiment de réussite
    1. Leveling up,
    2. Acquérir un statut, du pouvoir
    3. Dominer les autres
    4. Réputation
    5. Admiration
  • Socialiser
    1. Combler le sentiment de solitude
    2. Se faire des amis
    3. Anxiété sociale
    4. Dépression
  • S’immerser dans un monde virtuel
    1. Échapper à la vraie vie, aux responsabilités de la vie d’adulte
    2. Avoir un avatar dans lequel on projette ce qu’on souhaite être
51
Q

Conséquences dans la dépendance aux jeux vidéo en ligne

A
  • Tensions musculaires
  • Problèmes de posture
  • Relations interpersonnelles
  • Manque de sommeil
  • Malnutrition
  • Diminue la performance académique et au travail • Estime de soi
  • Solitude
  • Agressivité et hostilité
  • Mémoire verbale
52
Q

Conséquences sur le plan de la santé mentale de l’utilisation des réseaux sociaux

A
  • Estime de soi
  • Humeur
  • Anxiété
  • Préoccupations alimentaires
53
Q

L’addiction aux réseaux sociaux pourrait s’opérationnaliser par:

A

• Une preoccupation excessive pour les reseaux sociaux
• Un désir incontrolable de se connecter et d’utiliser les réseaux sociaux
• Passer beaucoup de temps sur les réseaux sociaux et impact sur les autres
sphères de vie de l’individu
• Des modifications de l’humeur
• Tolérance
• Sevrage (symptômes émotionnels et physiques) lorsque l’utilisation des réseaux sociaux est impossible ou réduit
• Utiliser les réseaux sociaux comme anxiolytique/antidépresseur
• Conflits interpersonnels

54
Q

L’influence des réseaux sociaux sur le cerveau

A
  • Les likes, les partages, les retweets agissent comme des « renforcements intermittent » (comme pour les JHA)
  • Effet similaire à la consommation de cocaïne: en analogie les interactions sur les médias sociaux agissent comme une injection de dopamine directement dans le système.