cours 9, chap.13 Flashcards

1
Q

rappel… quelle est l’idée de base de la théorie sociocognitive ?

A

croyances, objectifs, normes (ainsi que compétences) contribuent au caractère unique et à la cohésion de notre personnalité

les cognitions sociales expliquent la constance et la cohérence des modes personnels récurrents sur les plans émotifs et comportementaux

ces cognitions (croyances-objectifs-normes) sont acquises socialement et perdurent dans le temps

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2
Q

qu’est ce que les croyances sur le soi selon la théorie sociocognitive ?

A

les individus réfléchissent sur leurs propres interactions, ce qui les amène à adopter des croyances sur ce qu’ils sont

les croyances quant au soi sont au coeur du fonctionnement de la personnalité

une grande variété de phénomènes - les émotions, les motivations, le flux des idées qui constituent notre vie mentale - sont conditionnés par ce que nous pensons de nous-mêmes

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3
Q

que sont les schémas de soi selon la théorie sociocognitive ?

A

schéma : structure cognitive qui guide le traitement de l’information

  • structures mentales que nous utilisons pour appréhender notre environnement
  • structures du savoir qui organisent et orientent le traitement de l’information
  • réseaux organisés de connaissances

Markus (1977) : les schémas les plus importants portent sur nous-mêmes

  • le soi est un concept semblable aux autres concepts ou catégories
  • les individus font des généralisations cognitives sur le soi, comme ils le font pour tout le reste
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4
Q

Quelle est la vision de Hazel Rose Markus par rapport aux schémas de soi dans la théorie sociocognitive ?

A

les schémas les plus importants portent sur nous-mêmes

les schémas sont acquis à travers les interactions avec le monde social

ces éléments guident et organisent le traitement de l’information chaque fois qu’une nouvelle situation se présente

chaque individu crée ses propres schémas (possible d’avoir plusieurs schémas de soi! ex je suis marilou étudiante, mais j’ai aussi d’autres schémas auxquels je pense moins comme conjointe, artiste, etc, ces schémas figurent dans ma mémoire à court terme)
- avec ses expériences interpersonnelles, sociales et culturelles qui diffèrent de celles des autres

markus a donné des outils pour évaluer les schémas de soi : les schémas de soi et les méthodes des temps de réponse

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5
Q

quel est l’outil de mesure du schéma de soi de markus ?

A

markus a donné des outils pour évaluer les schémas de soi : les schémas de soi et les méthodes des temps de réponse :

  • méthode expérimentale où l’expérimentateur note le contenu des réponses d’une personne et le temps qu’il lui a fallu pour répondre aux questions
  • les individus qui possèdent un schéma de soi en lien avec une facette déterminée de la vie sociale devraient répondre plus rapidement aux questions portant sur cette facette
  • ex une personne qui fait du bénévolat
  • première expérience auprès de personne dont le schéma de soi est lié à l’indépendance
  • auto-évaluation et importance de cette caractéristique
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6
Q

existe t-il plusieurs schémas de soi dans la théorie sociocognitive ?

A

oui ! il existe plusieurs schéma de soi

différents schéma de soi se manifestent en fonction de notre milieu de vie

déclencheurs situationnels différents amèneraient des schémas de soi correspondant à entrer dans la mémoire à court terme…forme concept de soi en opération (working self)

sous ensemble du concept de soi qui se trouve en mémoire à court terme à un moment précis

concept de soi se régule de manière dynamique

différentes circonstances sociales peuvent activer différents aspect du concept de soi

l’information sur le soi qui se trouve dans la conscience et qui guide le comportement à un moment ou à un autre, change au gré des interactions des individus

il y aurait donc une famille de schémas de soi :

  • dans cette famille de représentations de soi, il peut y avoir un PROTOTYPE DE SOI (un concept de soi dont nous pensons « c’est ce que je suis réellement ») et des REPRÉSENTATIONS DE SOI FLOUES (des aspects de soi plus flous, soit des aspects de nous dont la relation exacte avec les autres aspects de nous est moins claire)
  • voir figure 13.1 dans le livre : la représentations schématisée du Soi en opération consiste en un sous-ensemble de représentations mentales qui composent la totalité du concept de soi. l’idée maîtresse dans ce diagramme est que les différentes circonstances sociales stimulent différents sous-ensembles liés à la connaissance de soi d’une personne ; en d’autres mots, les différentes situations transmettent à la mémoire de travail (MCT) une info différente, créant ainsi différents « Soi en opération » dans des environnements différents. (le soi en opération (guidé par le concept de soi (schémas de soi, normes, stratégies, règles de production, soi possibles)) agit sur l’environnement social, donc a un effet sur les comportements intrapersonnels et interpersonnels)
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7
Q

qu’est ce que le concept de soi selon la théorie sociocognitive ?

A

les recherches sur les schémas de soi menées par Markus et par d’autres chercheurs donnent à penser que, dès que nous avons adopté des visions de nous-mêmes (nos schémas de soi), il y a de fortes chances pour que ceux-ci soient maintenus

biais autoconfirmation : ces schémas orientent LE TRAITEMENT DE L’INFO et, de ce fait, constituent des préconceptions qui se RENFORCENT ELLES-MÊMES

confirmation et consolidation des schémas de soi :
- 1.schéma de soi –» 2.traitement de l’info –» 3.schéma de soi –» 4.schéma de soi –» 5.traitement de l’info –» 1.schéma de soi (boucle)

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8
Q

quel est le processus motivationnel des schémas de soi selon la théorie sociocognitive ?

A

les schémas de soi motivent les gens à traiter l’information de certaines manières particulières

processus motivationnel souvent basé sur le soi

désir D’AUTOVALORISATION : les individus ont tendance à se voir sous un jour positif

désir D’AUTOVÉRIFICATION : les individus peuvent être motivés à se voir comme étant des personnes cohérentes et prévisibles

  • cherche à confirmer schéma positif ET négatif par l’approbation des autres
  • ex événements positifs peuvent nuire si en conflit avec une image de soi, et identité négative : autovérification + important (table relationnel)
  • ex autovalorisation + important dans le début d’une relation, autovérification devient + important quand relation devient intime
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9
Q

quels sont les objectifs d’apprentissage et les objectifs de performance selon la théorie sociocognitive ?

A

les objectifs sont au coeur de la motivation humaine

différents objectifs peuvent déboucher sur différents modes de pensée, d’émotion et de comportement : peuvent être à l’origine de ce qu’on pourrait interpréter comme différents styles de personnalité

distinction entre deux types d’objectif :

  • OBJECTIF D’APPRENTISSAGE : axés sur la découverte et la maîtrise d’une tâche donnée
  • OBJECTIF DE PERFORMANCE : axés sur l’impression laissée à l’évaluateur, et valeur de l’image de soi

les objectifs de performance créent une anxiété de performance (échec = atteinte à l’image de soi). Elliott et Dweck : suggère qu’il est possible d’intervenir en tentant de modifier les modes de pensées

pourquoi avoir des objectifs d’apprentissage dans un domaine alors que dans l’autre on peut avoir des objectifs de performances ? : théories implicites!

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10
Q

qu’est ce que les théories implicites selon les deux sortes d’objectifs de la théorie sociocognitive ?

A

les théories implicites orientent notre raisonnement même si nous ne pouvons pas toujours les verbaliser

ex : les caractéristiques psychologiques sont stables ou malléables ? ex : intelligence

  • les enfants qui voient l’intelligence comme une caractéristiques immuable ont tendance à se fixer des objectifs de performance (théorie entité)
  • les enfants qui considèrent l’intelligence comme malléable ont tendance à se fixer des objetifs d’apprentissage (théorie incrémentielle)

si l’intelligence ne change pas, les activités sont des performances potentiels qui permettent d’évaluer l’intelligence. au contraire, si l’intelligence est malléable, alors les activités représentent des occasions de développer son intelligence, de progresser.

les théories implicites amènent les individus à se fixer des objectifs différents qui, à leur tour, ont un impact sur les émotions et motivation

expérience étudiants sec 1 : intelligence… autre sur régulation des émotions

  • 1) groupe inculque la théorie incrémentielle (intelligence malléable)
  • 2) groupe 2, pas cet apprentissage
  • groupe 1 = meilleurs résultats, régule + leurs émotions et reçoivent + de soutien
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11
Q

quelles sont les normes d’évaluations par rapport aux deux types d’objectifs de la théorie sociocognitive ?

A

normes : critères qu’on utilise pour juger de la valeur personnelle et déterminer une valeur d’action

objectifs (futur) et norme (présent) sont différents

différentes normes d’évaluation peuvent conduire à différents types d’expériences émotionnelles et de motivation : Higgins

  • normes idéales : résultat que les individus aimeraient idéalement attendre (soi idéal…semblable à Rogers)
  • normes imposées : obligations ou responsabilités que les individus croient devoir atteindre (soi imposé)
  • ex un même comportement peut être évalué de manières différentes : cesser de fumer, devenir végétarien, perdre du poids, etc

l’écart soi actuel/normes déclenche différentes émotions selon le type de normes (idéales ou imposées)

  • soi actuel/norme idéal : tristesse et découragement
  • soi actuel/norme imposé : agitation et anxiété
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12
Q

quels sont les postulats communs des thérapies cognitives selon les applications cliniques de la théorie sociocognitive ?

A

1) les cognitions déterminent les émotions et les comportements de manière
2) on s’intéresse surtout aux cognitions spécifiques liées à certaines situation plutôt que les attentes et croyances généralisées
3) la psychopatho résulte de cognitions inadaptées ou fausses, de distorsions cognitives qui concernent le soi, les autres et les événements
4) les cognitions erronées ou inadaptées occasionnent des émotions et des comportements problématiques qui engendrent à leur tour des cognitions problématiques (cercle vicieux : cognitions erronées –» comportements problématiques –» cognitions erronées…. les personnes agissent de manière à confirmer et maintenir leurs croyances erronées, malgré leurs effets délétères sur le fonctionnement de la personne)
5) la thérapie cognitive suppose que le thérapeute et le client travaillent en collaboration afin de déterminer quelles sont les cognitions erronées ou inadaptées qui engendrent des difficultés, puis de les remplacer par des cognitions plus réalistes et plus adaptatives
6) l’accent est mis sur la modification de cognitions spécifiques problématiques plutôt que sur la modification globale de la personnalité (pas adapté pour traiter les TP)

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13
Q

que représentent les pathologies et les changements dans les applications cliniques de la théorie sociocognitive ?

A

un comportement inadapté résulte d’un apprentissage dysfonctionnel

des réponses inadaptées peuvent avoir été apprises par expériences ou observations : c’est-à-dire en lien avec des modèles pathologiques ou inadéquats

pour bandura : les parents qui offrent des modèles de comportements inadaptés constitue un facteur causal important dans l,apparition d’un trouble mental

une fois un comportement appris par observation, maintien attribuable au renforcement direct et vicariant

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14
Q

que représentent les attentes de soi dysfonctionnelles dans les applications cliniques de la théorie sociocognitive ?

A

la théorie sociocognitive insiste sur le rôle joué par les attentes et conceptions de soi dysfonctionnelles, en particulier à un faible sentiment d’autoefficacité ou à un sentiment d’inefficacité

  • sentiment d’autoefficacité : perception qu’une personne entretient de sa capacité à s’adapter à une situation ou à s’acquitter des tâches qu’elle requiert (SEP = les croyances que j’ai face au fait que je sois capable d’effectuer une tâche (il faut que je crois être capable de le faire, il ne faut pas se dire ah je suis poche je ne l’aurai pas))
  • sentiment inefficacité : joue un rôle central dans l’anxiété et la dépression

engendre des comportements :

  • d’évitement dans certaines situations
  • de répétitions des situations mêmes qu’il faudrait éviter

le SEP joue un rôle central dans l’anxiété et la dépression

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15
Q

quel rôle joue le SEP dans l’anxiété (par rapport aux attentes de soi dysfonctionelles des applications cliniques de la théorie sociocognitive) ?

A

le fait de ressentir un faible SEP par rapport à une menace éventuele déclenche une forte anxiété

ce n’est pas l’événement menacant en soit qui est fondamental, mais le sentiment d’être incapable de s’adapter à lui

si je pense que je suis incapable de faire face aux événements menacant, j’éprouve une grande détresse. je peux aussi acquérir des cognitions dysfonctionnelles (ex s’inquiéter)

anxieux : concentre sur désastre et incapacité de faire face au désastre

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16
Q

quel rôle joue le SEP dans la dépression (par rapport aux attentes de soi dysfonctionnelles des applications cliniques de la théorie sociocognitive) ?

A

dépression = lien avec les normes personnelles et objectifs trop exigeants. la dépression survient lorsque l’individu se sent inefficace par rapport à un objectif qu’il juge raisonnable et atteignable

quand résultats ne correspondent pas aux attentes, la personne se fait des reproches et attribue ce qui est arrivé à l’incapacité et l’incompétence. autocritique excessive composante dépendante

  • objectifs irréalistes ?
  • faible SEP, diminue le rendement, moins hauteurs des normes, blâme +
17
Q

quel est l’effet de l’écart norme/rendement sur la motivation et les émotions ?

A

effort accru : se sent capable d’atteindre ses objectifs visé

apathie : objectif irréaliste, au-delà des capacités de l’individu

dépression : se sent inefficace face à l’objectif MAIS juge l’objectif raisonnable

18
Q

quel est le lien normes/humeurs (par rapport aux attentes de soi dysfonctionnelles des applications cliniques de la théorie sociocognitive) ?

A

lorsque les personnes ont une humeur maussade, elles ont tendance à adopter des normes plus perfectionnistes

la routine leur apporte un moins grand réconfort, et c’est pourquoi seules les réalisations hors de l’ordinaire peuvent les satisfaire

il n’est pas rare que ces normes élevées surpassent le niveau de rendement que les individus croient pouvoir réellement atteindre

19
Q

quel est le lien SPE/santé (par rapport aux attentes de soi dysfonctionnelles des applications cliniques de la théorie sociocognitive) ?

A

entretenir un fort SEP est bon pour la santé et le contraire est mauvais pour la santé

le SEP influence : les comportements et les effets sur le fonctionnement physiologique (fonctionnement du système immunitaire)

les changements dans le SEP sont déterminants dans le processus de guérison : par technique de modelage, de fixation d’objectifs

20
Q

qu’est ce que le changement thérapeutique - modelage et la participation guidée (par rapport aux attentes de soi dysfonctionnelles des applications cliniques de la théorie sociocognitive) ?

A

le changement est au coeur de cette approche

processus de changement nécessite acquisition de nouveaux modes de pensées et de comportements, qu’on les applique de manière générale et qu’on les conserve

nécessité d’effectuer des changements dans le SEP

changement grâce au modelage et participation guidée

quest ce que le modelage ? :

  • divers modèles exécutent les activités désirées, qui comportent des effets positifs ou du moins n’entraînant pas de conséquences négatives
  • contrairement aux approches thérapeutiques qui prévilégient la communication verbale comme facteur de changement personnel, la théorie sociocognitive préconise la maîtrise des expériences pertinentes comme vecteur principal de changements.

qu’est ce que la participation guidée ?
:
- on aide l’individu à acquérir les comportements du modèle et à les maîtriser

21
Q

qu’est ce que le stress et les stratégies d’adaptation (par rapport aux applications cliniques de la théorie sociocognitive) ?

A

le stress survient quand l’individu juge que les circonstances dépassent sess capacités ou épuisent ses ressources

évaluation en deux étapes :

1) évaluation primaire : analyser les enjeux de la situation : Y a t-il menace ou danger ?
2) évaluation secondaire : déterminer s’il est possible d’éviter les dommages, les limiter ou pour tirer parti de la situation ?

22
Q

quelles sont les deux stratégies d’adaptation au stress (par rapport aux applications cliniques de la théorie sociocognitive) ?

A

1) stratégie d’adaptation axée sur le problème : tentative visant à s’adapter à une situation stressante en modifiant ses caractéristiques

2) stratégie d’adaptation centrée sur l’émotion : tentative d’améliorer l’état émotionnel interne, par exemple par la distanciation émotionnelle ou la recherche de soutien social
- ways of coping

les résultats révèlent que les stratégies d’adaptation auxquelles les gens recourent pour composer avec des situations stressantes sont à la fois stables et variables. si l’utilisation de certaines stratégies semble influencée par des facteurs liés à la personnalité, le recours à de nombreuses stratégies d’adaptation semble fortement influencé par le contexte situationnel

23
Q

qu’est ce le modèle transactionnel du stress de lazarus et folkman (modèle de coping) (par rapport aux applications cliniques de la théorie sociocognitive) ?

A

en général, plus est élevé l’intensité déclarée du stress et des efforts pour s’y adapter, moins la santé physique des individus est bonne et plus ils sont susceptibles d’éprouver des symptômes physiologiques ; au contraire, plus les individus ont l’impression de maîtriser la situation, meilleure est leur santé physique et psychologique

bien que la valeur d’une stratégie d’adaptation particulière dépende du contexte dans lequel on l’utilise, de manière générale, LA RÉSOLUTION DE PROBLÈME INSCRITE DANS UN PLAN (« je fais un plan d’action et je le suis » ou « concentrons nous simplement sur la prochaine étape ») CONSTITUE UNE STRATÉGIE PLUS ADAPTATIVE QUE LA FUITE OU L’ÉVITEMENT (« pourvu qu’un miracle se produise » ou « j’essaie de réduire la tension en mangeant, en buvant ou en me droguant ») ET QUE LA CONFRONTATION (« j’exprime mes émotions d’une manière ou d’une autre » ou « je manifeste ma colère à ceux qui sont responsables du problème »)

plan du modèle :
des ressources personnelles et des ressources sociales ont un effet positifs sur les évaluations primaires et secondaires (perceptions et évaluation des événements de vie) en donnant des stratégies d’adaptation et donc des effets psychologiques et somatiques (ces effets donneront un feedback aux évaluations et aux stratégies)

stratégie de coping des toxicomanes : distanciation/évitement

24
Q

qu’est ce que la technique d’immunisation contre le stress de Meichenbaum (par rapport aux applications cliniques de la théorie sociocognitive) ?

A

technique d’immunisation contre le stress : instruire le client

enseigner la pratique de la relaxation et le recours à des stratégies cognitives de reformulation des situations qui rendent les problèmes plus faciles à gérer

enseigner diverses stratégies de résolution de problème. par exemple faire l’inventaire des solutions possibles, évaluer les avantages et les inconvénients de chacune d’elles et mettre en application celle qui est la plus souhaitable

3 phases de traitement :

1) phase d’identification du problème : prendre conscience des pensées automatiques négatives et génératrices de stress
2) phase d’acquisition des habiletés : relaxation et recours à des stratégies cognitives qui rendent le stress plus facile à gérer
3) phase d’application et de suivi : passage à la pratique par jeux de rôles et exercices de modelage + exercices en situation réelle

25
Q

qu’est ce que la thérapie rationnelle-émotive (TRÉC) d’Ellis (par rapport aux applications cliniques de la théorie sociocognitive) ?

A

hypothèse 1 : les individus ne réagissent pas émotionnellement aux événements, mais à ce qu’ils croient par rapport à ces événements

hypothèse 2 : les croyances qui causent la détresse psychologique sont irrationnelles

thérapie rationnelle-émotive « ABC » d’ellis :

  • événement déclencheur (A) peut mener à une conséquence (C) comme une réaction émotionnelle
  • nous… créons des croyances (B) entre A et C. Nos B à propos de A déterminent en grande partie comment nous y réagissons

les problèmes découlent de croyances ou convictions irrationnelles que nous entretenons au sujet de nous-même

ex de raisonnement inadapté :

  • raisonnement erronés : j’ai échoué, ce qui prouve mon incompétence
  • attentes dysfonctionnelles : s’il est possible que les choses aillent mal, je n’y échapperai pas
  • opinion de soi négative : j’ai toujours l’impression que les autres sont mieux que moi
  • attributions inadaptés : j’ai de mauvais résultats aux examens car je suis une personne nerveuse
  • distorsion de la mémoire : ma vie est horrible et l’a toujours été
  • attention inadapté : si j’échoue, ce sera terrible, je ne pense qu’à ca
  • stratégie autodestructrice : je vais me dévaloriser avant que les autres le fassent
26
Q

qu’est ce que la thérapie cognitive de la dépression de bleck (par rapport aux applications cliniques de la théorie sociocognitive) ?

A

les problèmes psychologiques sont attribuables aux :

  • pensées automatiques
  • postulats dysfonctionnels
  • opinions négatives que l’on entretient sur soi

la triade cognitive de la dépression :

  • visions de soi négatives (je suis médiocre, sans intérêt)
  • visions du monde négatives (le monde est trop exigeant à mon égard)
  • visions d’avenir négatives (ca ne changera jamais)

objectif de la thérapie : modifier fondamentalement ces cognitions et amener l’individu à prendre conscience des conditions dans lesquelles elles s’activent

vise à repérer et à corriger les distorsions conceptuelles et les croyances dysfonctionnelles

s’effectue généralement en 15 à 20 séances hebdomadaires

implique une série d’apprentissage très précis où l’on enseigne au client :

  • à prêter attention a ses pensées automatiques négatives
  • à se rendre compte que ses pensées automatiques déclenchent des émotions et des comportements problématiques
  • à soumettre ces cognitions à un examen rigoureux pour y déceler les erreurs et les distorsions
  • à y substituer des interprétations qui sont plus proches de la réalité
27
Q

les observations de la théorie sociocognitive sont-elles scientifique ?

A

parmi toutes les approches de la personnalité, la téhorie sociocognitive et la théorie des traits de personnalité ont été formulées à partir des ensembles de données scientifiques les plus importants et les plus systématiques

accumulation systématiques des données

données diversifiées (contrôlé, corrélationnel, longitudinal, clinique)

échantillons diversifiés (enfants, ado, etc)

28
Q

la théorie sociocognitive est-elle systématique ?

A

pas de réseaux d’hypothèse globales reliant systématiquement tous les éléments de la perspective théorique

ressemble plus à un cadre théorique qu’à une théorie intégrée

absence de description théorique globale de la personne dans son entièreté

29
Q

la théorie sociocognitive est-elle vérifiable ?

A

oui. les théoriciens sociocognitifs ont définis leurs construits avec la clarté et ont exposé des outils de mesure et des méthodes expérimentales qui permettent de tester leurs idées

30
Q

la théorie sociocognitive est-elle complète ?

A

oui, tès

on aborde : la motivation, le développement, l concept de soi, l’autocontrôle et le changement comportemental + l’apprentissage des habiletés sociales et des autres compétences comportementales

on laisse de côté : les forces biologiques, les désirs sexuels, le désir de parentalité, les conflits mentaux, les préoccupations existentielles à propos de la mort

31
Q

la théorie sociocognitive a-t-elle des applications ?

A

les théoriciens sociocognitifs sont admirablement parvenus à mettre en application leur théorie pour solutionner des problèmes sociaux et soulager la détresse psychologique

aucun autre théorie de la personnalité ne peut se targuer des succès remportés par les théoriciens sociocognitifs

32
Q

quels sont les avantages de la théorie sociocognitive ?

A

1) présente un impressionnant dossier de recherhce
2) prend en considération des phénomènes importants
3) évolue de manière constante et cohérente en tant que théorie
4) attire l’attention sur d’importantes questions théoriques

33
Q

quelles sont les limites de la théorie sociocognitive ?

A

1) ne constitue pas une théorie systématique et intégrée
2) recèle potentiellement des problèmes associés à l’utilisation de données provenant des autodéclarations verbales
3) exige une exploration et une élaboration plus poussées dans certains domaines (motivation, affects, propriétés du système organisationnel de la personnalité)
4) fournit des résultats plus préliminaires que concluant en ce qui concerne l’efficacité de la thérapie