Cours 9 - MT et imagerie visuelle et MLT Flashcards
(40 cards)
Quelles sont les interprétations que nous pouvons tirées de l’expérience de rotation mentale qui consiste à indiquer si oui ou non deux images représentent le même objet?
Cela montre que les participants utilisent une opération mentale analogue à ce qu’ils feraient dans la vraie vie, c’est-à-dire qu’ils s’imaginent l’objet en 3D et le tournent dans leur tête à la même vitesse qu’ils le tournerait s’il était dans leurs mains!
–> Soutien pour représentations figuratives en imagerie
Vrai ou faux? On observe des temps de réaction plus élevés lorsqu’il faut effectuer une rotation en profondeur (3D) comparativement à une rotation sur le plan de l’image (2D).
Faux; les temps de réactions sont les mêmes. Ils augmentent à mesure que la différence angulaire augmente dans les deux conditions. Donc, nous avons une capacité naturelle de traitement de la profondeur en imagerie mentale.
Vrai ou faux? Si on doit se concentrer sur une partie de l’image (ou « zoomer »), les temps de réponse seront en fonction de la distance entre l’emplacement de de ce focus et la propriété testée.
Vrai; Plus on est rapproché de l’objet dans notre tête, plus ça prend du temps se rendre à la partie demandée. Comme dans real life (sauf que dans real life je joue pas à regarder des paquebots)
Pylyshyn fait son rabat-joie et critique les conclusions proposant qu’on utilise systématiquement des représentations figuratives pour résoudre des problèmes ou whatever. Quelles sont ses critiques?
1- Impénétrabilité cognitive; on est peu conscient de nos processus mentaux, on ne peut donc pas affirmer que c’est parce qu’on peut faire l’expérience d’image mentale visuelle qu’on les utilise nécessairement.
2- L’introspection n’est pas fiable, les participants peuvent juste dire ce que l’expérimentateur semble s’attendre d’eux.
3- L’image ne serait qu’un épiphénomène et serait produite après un traitement non-visuel/spatial (simulation post-décision).
Qu’est-ce que l’hypothèse de connaissance tacite?
Pour Pylyshyn, on utilise notre savoir déjà acquis à propos de
l’environnement pour accomplir une tâche (ex; estimer distance entre des villes) au lieu de s’imagier des images dans notre tête.
–> On utilise plutôt des représentations propositionnelles
Comment les propriétés propositionnelles peuvent expliquer le balayage mental (temps de réponse différents selon distance entre parties d’un objet)?
Les propriétés des stimuli sont représentées
symboliquement, donc on doit tout de même passer par les différentes connaissances une a la fois pour se rendre à la partie de l’objet visée. En fonction du nombre de relations entre certains faits.
Quels sont les résultats de la tâche de balayage mental qui propose que si l’image mentale de l’île est réellement une copie
analogue figurative, elle devrait préserver les relations en termes de distance?
C’est effectivement ce qu’on retrouve. Le temps de balayage augmente de façon linéaire en fonction de la distane entre les deux points (la corrélation est presque parfaite). Donc, les distances métriques sont représentées de la même façon en imagerie mentale que lorsque la carte visuellement perçue. On utilise des représentations figuratives en imagerie.
Si je te demande de t’imaginer un ours dans ta tête, puis un écureuil à côté de l’ours, et que je te demande ensuite si on voit les dents de ton écureuil, le temps de réponse sera plus lent que si l’écureuil avait été imaginé à côté d’une mouche. Pourquoi?
La taille relative entre les animaux influence le temps nécessaire pour juger de la présence d’une propriété. Plus l’animal est grand comparé à l’autre dans le champ imaginatif, plus on a accès rapidement aux détails qui nous permettent de valider si oui ou non il possède X propriété.
Quels seraient les résultats de l’expérience de Kosslyn (imaginer 2 animaux et dire si le deuxième possède une certaine propriété) si on utilisait des représentations propositionnelles?
Peu importe la taille relative entre les deux animaux, on obtiendrait des temps de réponse égaux pour dire si oui ou non le deuxième animal possède la propriété, car on se fierait seulement sur nos connaissances et non sur l’image mentale.
Vrai ou faux? On retrouve des neurones uniques communs pour la perception visuelle et l’imagerie visuelle.
Vrai; Le même neurone s’active si on regarde une balle, par exemple, ou qu’on s’imagine la balle.
Cette correspondance est toutefois imparfaite
Qu’est-ce qui explique la correspondance imparfaite entre l’activation des aires cérébrales pour la vision et l’imagerie visuelle?
- La vision utilise le cortex occipital pour traiter les entrées visuelles et ce n’est pas le cas pour les images qu’on se créer dans notre tête.
- La création d’imagerie visuelle sollicite la mémoire à long terme, ce qui n’est pas le cas pour la vision.
Qu’est-ce que la tâche de marche mentale?
Estimer la distance à un objet lorsque cet objet arrive aux limites de notre champ imaginatif (qui serait analogue à notre champ visuel).
Après une opération nécessitant le retrait d’une partie du lobe occipital chez une patiente épileptique, on remarque que le champ de vision est plus restreint qu’avant.
Est-ce que constate le même effet en imagerie mentale?
Oui; une tâche de marche mentale révèle le même effet en imagerie. Ce cas démontre une similarité entre la perception et l’imagerie mentale.
Quels cas de lésions cérébrales ont pu montrer des similarités entre la perception visuelle et l’imagerie visuelle?
1- Lésion cortex occipital= rétrécissement du champ visuel ET du champ “imaginatif”
2- Un patient atteint d’agnosie visuelle est incapable de nommer la couleur d’un objet présenté visuellement et il ne peut pas nommer des objets d’une certaine couleur lorsqu’on lui demande de se les imaginer non plus.
3- Un patient atteint d’héminégligence perceptuelle et motrice a également de la difficulté à décrire le côté gauche d’un endroit connu qu’on lui demande de s’imaginer.
Vrai ou faux? L’héminégligence affecte toujours la perception et l’imagerie mentale.
Faux; un patient dont on demande de s’imaginer devant un bâtiment dans une plaza en Italie et de décrire les bâtiments autours ne décrit que ceux situés à sa droite (héminégligence en imagerie). Par contre, des tests d’héminégligence perceptuelle et motrice ne révèle pas ce déficit.
Ceci et une évidence que ce n’est pas nécessairement toujours des mécanismes cérébraux communs.
Qu’est-ce que nous révèle la difficulté à répondre à des questions demandant un haut niveau d’imagerie?
La présence d’un déficit en imagerie mentale. En effet, ce type de questions oblige à s’imaginer un objet pour y répondre.
Vrai ou faux?
Josh est incapable de répondre à des questions à basse imagerie. Cela signifie qu’il a un gros déficit d’imagerie mentale car ces questions seraient supposées être faciles pour les personnes capables de s’imagier des objets dans leur tête.
Faux; les questions à basse imagerie sont plus abstraites et ne recquierent pas de s’imaginer quelque chose dans notre tête pour y répondre. Donc, elles ne nous révèlent rien quant à la capacité d’imagerie mentale d’une personne.
Des études de cas sur à partir de patients lésés cérébraux soulèvent des différentes entre la perception et l’imagerie mentale. Quels sont ces résultats?
1- Habileté à dessiner des objets présentés visuellement, mais
pas de mémoire
2- Impossibilité de nommer des images d’objets, mais habileté à dessiner de mémoire
3- Héminégligence en imagerie mais pas en perception
Quels phénomènes visuels n’apparaissent
pas en imagerie mentale?
- L’ambiguité visuelle créée par le cube de Necker
- La réinterprétation d’une image après une rotation
Vrai ou faux? Le nombre de mots répétés à voix-haute corrèle avec le nombre de mots rapportés dans la tâche de rappel libre pour tous les mots de la liste.
Faux; la répétition a un effet sur le nombre de mots rappelés pour les premiers mots (effet de primauté) car plus on les répète, plus on renforce leur trace en MLT. Pas cet effet pour les derniers mots car moins de répétition et les mots restent dans la MCT. Donc, les derniers mots ont pas besoin de répétition mais répétition nécessaire pour transfert en MLT.
Dans une première étape d’une double dissociation permettant de montrer que la MCT et la MLT sont deux systèmes indépendants, comment réussit-on à affecter l’effet de récence associé à la MCT sans affecter l’effet de primauté associé à la MLT?
On cherche à réduire l’effet de récence entre laissant un délai entre les derniers mots de la liste et l’indice de rappel. De sorte, on répète plus les premiers mots de la liste (effet de primauté reste) mais les derniers mots ont le temps de disparaître de la MCT et on en rapporte moins. Pour un délai de 30 secondes, on annule complétement l’effet de récence.
Dans une deuxième étape d’une double dissociation permettant de montrer que la MCT et la MLT sont deux systèmes indépendants, comment réussit-on à affecter l’effet de primauté sans affecter l’effet de récence?
En laissant un espace variable entre la présentation des mots, on peut augmenter le nombre de répétition possible et donc améliorer l’effet de primauté. Comme la répétition n’est pas utilisée pour le matériel récent, cela n’affecte pas l’effet de récence.
Double-dissociation
Laisser un délai avant le rappel libre a un impact négatif sur l’effet ___________ , sans affecter l’effet ________________.
de récence
de primauté
Double-dissociation
Un taux de présentation plus lent dans une tâche de rappel libre améliore l’effet de _____________ sans affecter l’effet de _______________.
primauté
récence