Cours : Troubles dépressifs Troubles Bipolaires et le Risque Suicidaire

Question 1

À quoi fait référence un épisode thymique ?

Answer 1

à un épisode de l’un ou l’autre des pôles de l’humeur opposés (maniaque / hypomaniaque ou dépressif).

Question 2

En résumé, quelle est la différence entre un épisode maniaque et un épisode hypomanique ?

Answer 2

En résumé :
Épisode maniaque : Plus sévère, impact fonctionnel important, possible hospitalisation et présence de psychose.

Épisode hypomaniaque : Moins sévère, pas de perturbation majeure du fonctionnement, ni de psychose.

Question 3

V ou F. De plus, il ne peut pas y avoir des symptômes psychotiques en hypomanie, contrairement aux épisodes de manies.

Answer 3

VRAI

Question 4

V ou F. les troubles se diagnostiquent en déterminant quels sont les épisodes affectifs qu’un patient a eu dans
sa vie jusqu’à maintenant. »

Answer 4

VRAI

Question 5

En regardant votre DSM-5, veuillez indiquer, ci-dessous, quels sont les types d’épisodes possibles dans chacun des troubles suivants :

TB I

TB II

T. Dépressif

Answer 5

1. Trouble Bipolaire I : Épisode maniaque (nécessaire), épisode hypomaniaque et épisode dépressif caractérisé.
2. Trouble Bipolaire II : épisode hypomaniaque(nécessaire) et épisode dépressif caractérisé (nécessaire)
3. Trouble Dépressif caractérisé : épisode dépressif caractérisé (nécessaire).

À noter que la différence entre le type 1 et le type 2 c’est la présence de manie dans le type 1.

Question 6

l’Épisode Mixte. Sachez que cet épisode N’EXISTE PLUS dans le DSM-5.

Answer 6

VRAI.

Maintenant, on considère les aspects mixtes comme un spécificateur

Un exemple : Une femme ayant eu deux épisodes maniaques dans le passé se présente à l’urgence avec tous les critères d’un épisode dépressif caractérisé, elle a des symptômes psychotiques congruents à l’humeur et des éléments mélancoliques. Votre diagnostic sera probablement :
« Trouble bipolaire de type I, Épisode dépressif caractérisé sévère avec éléments psychotiques congruents à l’humeur et caractéristiques mélancoliques », facile non ?!

Question 7

Eh bien, vous devez pouvoir énumérer et reconnaitre les critères des trois épisodes affectifs (épisode dépressif, hypomaniaque et maniaque) ainsi que les critères des troubles nommés à l’objectif 6.2. Pour les spécificateurs, je ne vous demande pas de connaître leurs critères de mémoire, mais bien d’avoir une idée générale de ce qu’ils
sont. Par ailleurs, il est important de connaître la comorbidité des troubles thymiques (Lalonde, page 384).

Answer 7

.

Question 8

Dépression caractérisée et dépression majeure comme synonyme. Sachez cependant que le terme Majeur n’est PAS en lien avec la sévérité. On peut souffrir d’une dépression majeure légère !

Answer 8

VRAI

Question 9

Nommez les 3 types de troubels bipolaires

Answer 9

• Le trouble bipolaire I
• Le trouble bipolaire II
• Le trouble cyclothymique

Question 10

Nommez les 2 types de troubles dépressifs

Answer 10

• Le trouble dépressif caractérisé
• Le trouble dépressif persistant

Question 11

Nommez les 2 types de troubles dépressifs secondaires

Answer 11

• Les troubles dépressifs ou bipolaires liés à une condition médicale * Les troubles dépressifs ou bipolaires liés à l’usage d’une substance

Question 12

Dite l’épidémio du TB en lien avec les jumeaux

Answer 12

1. Monozygote, 50-80% (63%) de conordance
2. Hétérozygote, 10-30% de concordance.

Question 13

Dans le TB, On note d’ailleurs un risque_________ si un membre de la
famille du 1er degré est atteint.

Answer 13

X 10

Question 14

Phrase clé : Alors que les gènes confèrent une vulnérabilité pour favoriser l’apparition de la maladie (génétique), les facteurs environnement _________________ (épigénétique).

Answer 14

permettent ou non son expression

Question 15

Qu’est-ce que le kindling (embrasement ou sensibilisation en français) ?

Answer 15

Mécanisme proposé pour expliquer le déclenchement des épisodes.
- Il est fréquent qu’un premier épisode dépressif ou maniaque soit provoqué par un stresseur
identifiable dans l’environnement (perte d’emploi, deuil, séparation, etc.).
- Le MAB évolue ensuite de façon autonome, sans cause ou évènement déclenchant pour les
épisodes subséquents.

Question 16

Vrai ou Faux ? Une dépression bipolaire est par sa nature différente cliniquement d’une dépression unipolaire.

Answer 16

Faux, malgré que certains éléments soient plus fréquemment observés dans certains types :

Dépression bipolaire : dénut plus rapide, anhédonie plus marquée, ralentissement psychomoteur

Dépression unipolaire : sx anxieux.

Question 17

Vrai ou Faux? Le trouble cyclothymique est un trouble bipolaire sans épisodes d’hypomanie franche.

Answer 17

Vrai, quoiqu’il y ait plus que ça… Voici les critères

Question 18

Expliquer en une phrase à votre collègue d’étude un peu endormi ce qu’est le “spectre bipolaire” (non ce n’est pas une histoire de fantômes chinois!)

Answer 18

Le spectre bipolaire réfère à des troubles de l’humeur qui ne répondent pas aux critères de TB type 1 et 2, mais qui semble en partager plusieurs caractéristiques.

Question 19

Dites si les énoncés suivants sont vrais ou faux :
Le trouble bipolaire est rarement associé à de la comorbidité

Answer 19

Faux. La comorbidité constitue la règle plutôt que l’exception. On note d’ailleurs l’abus de substances, les trouble anxieux, les TP (particulièrement TPL) ainsi que plusieurs problèmes de santé physiques, tels les maladies CV, l’obésité, le diabète, les atteintes tyroïdiennes et les migraines. Les mécanismes amenant les comorbidités physiques sont inconnus, mais l’hypothèse actuelle évoque un mécanisme inflammatoire commun.

Question 20

Dites si les énoncés suivants sont vrais ou faux :

Le trouble schizoaffectif est difficile parfois à distinguer du trouble bipolaire

Answer 20

Vrai. Il faut toutefois se rappeler que le trouble shizoaffectif est évoqué chez les patients présentant des épisodes clairement thymiques, mais chez qui persistent des symptômes psychotiques malgré une amélioration des symptômes thymiques.

Question 21

Dites si les énoncés suivants sont vrais ou faux :

Il est recommandé d’associer à la pharmacopée du patient atteint d’un trouble bipolaire, un anti- dépresseurs non-tricyclique.

Answer 21

Faux, malgré qu’elle soit parfois nécessaire. Il est par ailleurs à noter que les antidépresseurs tricycliques ont un grand potentiel de virage maniaque.

Question 22

Décrivez comment on peut aborder la prévention des rechutes, avec un patient atteint d’un trouble bipolaire.

Answer 22

Les rechutes sont fréquentes, et la médication est souvent indiquée pour les prévenir. Elle est principalement composée d’un stabilisateur de l’humeur, la majorité du temps le lithium

On peut aborder la prévention des rechutes au niveau de la psychothérapie et de la psychoéducation afin que le patient accepte pleinement sa maladie. Au niveau de la psychoéducation, il faut fournir des informations au niveau de la maladie, son traitement, les facteurs de risque, les symptômes de rechutes, l’importance d’une régularité du rythme veille-sommeil et de l’adhésion au traitement pharmacologique.

Question 23

À PARTIR D’ICI TROUBLE DÉPRESSIFS

Answer 23

.

Question 24

Différence épidémio entre trouble dépressif caractérisé vs MAB

1. Familiale 1er degré
2. Jumeaux

Answer 24

Trouble dépressif caractérisé

1. Augmente le risque de 2 – 4 fois si un parent du premier degré souffre de dépression
2. 5 – 40 % de concordance chez les jumeaux homozygotes → on donne une part d’héritabilité de 35 % pour cette pathologie.

MAB :

1. Risque X 10 si membre de la famille du 1er degré atteint
2. 50 – 80 (chiffre accepté de 63) % de concordance jumeaux monozygotes
   10 – 30 % de concordance chez les jumeaux hétérozygotes

Question 25

Nommez les trois amines biogènes les plus souvent évoqués dans l’étiologie et le traitement de la dépression majeure.

Answer 25

Noradrénaline Sérotonine Dopamine

Question 26

Quel axe hormonal est souvent évoqué dans la pathogenèse de la dépression ?

Answer 26

Axe hypophyso-surrénalien (HHS) qui serait hyperactif, entraînant des taux anormalement élevés de cortisol qui seraient neurotoxique sur certaines structures cérébrales, dont l’hippocampe, et qui inhiberait la production de BDNF. (SCHÉMA EXTRÊMEMENT BIEN FAIT...!) VOIR SCHÉMA DIA 11

Question 27

Qu’est-ce que le triangle ou la triade de Beck?

Answer 27

C’est une triade mentionnant 3 tendances d’un individu qui prédisposent à la dépression : - Vision négative de soi-même (worthlessness) - Vision négative des événements (helplessness) - Aproche pessimiste de l’avenir (hopelessness).

Question 28

Quel facteur de biologique est associé au développement d’un épisode dépressif chez la personne âgée?

Answer 28

Certains facteurs de risque sont plus propres aux personnes âgées, notamment les maladies cardiovasculaires et les anomalies métaboliques. Il est à noter que l’apparition d’un trouble lors d’un âge plus avancé signifie une composante génétique moins importante.

Question 29

Savoir qu'on répète 2-3 fois ceci : l’apparition d’un trouble lors d’un âge plus avancé signifie une composante génétique moins importante.

Answer 29

.

Question 30

Expliquez dans vos mots l’impuissance acquise (ou impuissance apprise)

Answer 30

L’impuissance acquise, concept élaboré en 1975 par Seligman, stipule que la répétition d’échecs ou d’expériences négatives peut amener la personne à la passivité et à la conviction qu’il ne sert à rien de tenter d’améliorer son sort. On conçoit facilement qu’un tel état d’esprit puisse constituer un terrain favorable à la genèse d’un état dépressif.

Question 31

Comment sera l'état général de quelqu'un qui a un épisode dépressif ?

Answer 31

Le patient sera fatigué, les patients souffrant presque toujours d’insomnie. Il pourra avoir maigrit ou pris du poids et consulter pour des plaintes somatiques

Question 32

Comment sera les affects et son humeur dans l'épisode dépressif ?

Answer 32

Le patient peut se présenter avec une humeur irritable voire colérique. L’intérêt pour ses activités quotidiennes s’amenuise, le désir d’agir aussi, les sources habituelles de plaisir le laissent sans joie ; c’est l’anhédonie. Ses affects peuvent être mobilisable si l’épisode dépressif n’est pas majeur, mais seront davantage limités et moins mobilisables lorsque l’épisode sera sévère.

Question 33

En lien avec l'épisode dépressif, comment sera son discours ?

Answer 33

En général, on observe une diminution de la vitesse de traitement de l’information, des difficultés attentionnelles et de concentration ainsi que des troubles de la mémoire de rappel. le discours peut être plus lent

Question 34

Comment sera la pensée de la personne en épisode dépressif ?

Answer 34

Les pensées du patient deviennent moroses ; le patient déprimé se dit que rien de ses accomplissements ou de ses projets n’a de valeur, il s’autodéprécie. Il se sent coupable et peut se reprocher sans cesse ses échecs et ses malheurs passés. Il envisage le futur tout aussi négativement,

Question 35

Comment sera les fonctions cognitives de la personne qui est en épisode dépressif ?

Answer 35

L’activité psychomotrice du patient dépressif est souvent altérée. On distingue une forme ralentie (la plus commune) et une forme plus anxieuse ou agitée

Question 36

À noter que : La personne âgée présente des manifestations cliniques plus particulières de la dépression. La tristesse est moins souvent au premier plan et l’état anxieux de novo est assez caractéristique de la dépression.

Answer 36

.

Question 37

Maintenant parlons des épisodes de maniaque

Answer 37

.

Question 38

C'est quoi l'état général d'une personne en épisode maniaque ?

Answer 38

Augmentation du niveau d’énergie, une expansivité et une accélération au niveau psychomoteur.

Question 39

Comment sera Ses affects et son humeur ?

Answer 39

L’épisode maniaque associe généralement une expansivité et une élévation de l’humeur. L’humeur d’un patient est typiquement labile, avec une alternance rapide et souvent sans raison apparente de l’euphorie à la colère, de la bonhommie à l’impatience, etc.

Question 40

Son discours sera comment ?

Answer 40

Le débit verbal est augmenté, avec une pression du discours pouvant aller jusqu’à la logorrhée.

Question 41

Ses distorsions perceptuelles seront comment ?

Answer 41

Les symptômes psychotiques sont fréquents au cours des états maniaques.Les idées délirantes sont plus fréquentes que les hallucinations. Celles-ci sont généralement peu élaborées comparées à un schizophrène.

Question 42

Son jugement ?

Answer 42

Son jugement, du fait de sa faible autocritique est altéré

Question 43

Sa fiabilité ?

Answer 43

Règle générale, l’autocritique est faible chez les patients et ils tendent à sous-estimer les comportements et conséquences de l’épisode maniaque. Avoir une histoire collatérale peut être bien pertinente afin d’avoir une bonne histoire fiable.

Question 44

Notez qu'une personne en manie, aura insomnie, dormira moins, ET ne semblera pas fatigué.

Answer 44

.

Question 45

Différence entre deuil et dépression

Answer 45

TABLEAU dans photos.

Question 46

V ou F. Une dépression unipolaire se traite de la même façon qu’une dépression dans le cadre d’une maladie bipolaire.

Answer 46

FAUX. NE SE TRAITE PAS.

Question 47

Par ailleurs, en plus de la médication et de la psychothérapie, nous utilisons à l’occasion d’autres types de traitements comme la______________- ou la ____________.

Answer 47

1. sismothérapie (électrochoc) 2. luminothérapie

Question 48

DEUX GRANDES CLASSES DE Rx : lesquels

Answer 48

Antidépresseurs Stabilisateurs de l'humeur.

Question 49

Trouble bipolaire Type 1 : un seul épisode de manie est suffisant pour le diagnostiquer. dans le type 2 on a besoin de 2 critères nécessaires.

Answer 49

VRAI.

Question 50

Nommez les 3 molécules qu'il faut connaitre dans les anti-dépresseurs Même chose, nommez les 3 molécules qu'il faut connaitre des stabilisateurs de l'humeur

Answer 50

Le citalopram, la venlafaxine et le bupropion. le lithium, l’acide valproïque et la lamotrigine. POUR L'EXAMEN IL FAUT SAVOIR : La classe Le mécanisme d'action Le nom Posologie

Question 51

Expliquez les grands principes de la psychothérapie

Answer 51

Voir cours exprès sur la psychothérapie.

Question 52

V ou F. les ECT (Électrochoc ou Électro-Convulsivo-Thérapie) sont utilisés en clinique et peuvent même l’être en première intention (avant la médication !) dans certaines circonstances.

Answer 52

VRAI

Question 53

Le traitement pharmacologique est la pierre angulaire du traitement des TB

Answer 53

VRAI. Une TCC ou psychothérapie interpersonnelle et des rythmes sociaux en combiné peut aider.

Question 54

Quel tx Rx pour Épisodes maniaques

Answer 54

Lithium et acide valproïque.

Question 55

En situation d’urgence (et en clinique), on utilise fréquemment quel Rx pour un épisode de manie ?

Answer 55

les antipsychotiques atypiques (début rapide, facilité d’utilisation et effet sédatif notable).

Question 56

Tx pour un épisode dépressif en : TB type 1 Tb type 2

Answer 56

1. lithium, lamotrigine, quétiapine en 1ère intention. 2. seule la quétiapine en monothérapie a été jugée efficace.

Question 57

Chez les patients sensibles aux saisons on peut ajouter quoi ?

Answer 57

luminothérapie

Question 58

Chez les patients en état dépressif majeur non répondants aux traitements pharmacologiques, rapidement envisager l’utilisation de ______________________

Answer 58

l’électroconvulsivothérapie.

Question 59

Les Interventions sociales permettent quoi ?

Answer 59

1. meilleure observance au traitement 2. une diminution des rechutes et une augmentation des délais de récurrences.

Question 60

V ou F. La recommandation actuelle est de traiter au long cours, puisque l’on considère que les rechutes sont fréquentes (ex : risque de 60-90% pour un épisode maniaque).

Answer 60

VRAI

Question 61

Quel est le tx de première intention pour le trouble dépressif caractérisée

Answer 61

Les antidépresseurs sont les médicaments de 1ère intention. Le 1er agent a généralement une efficacité chez 50 % des patients, et celle-ci arrive en 2 – 4 semaines, c’est pour cela que l’on doit essayer les médicaments 6 semaines pour un essai thérapeutique valide.

Question 62

Voir tableau DIA 19 sur la pharmacothérapie des états dépressifs. Important selon prof

Answer 62

.

Question 63

Qu’est-ce qui distingue le trouble dépressif persistant du trouble dépressif caractérisé ?

Answer 63

La dépression majeure et le trouble dépressif persistant sont vraisemblablement sur un continuum clinique : un même patient peut présenter des symptômes dépressifs chroniques dont l’intensité varie dans le temps, satisfaisant parfois aux pleins critères de dépression majeur, parfois non. Pour être catégorisé comme trouble dépressif persistant, l’humeur dépressive doit être présente et observée pendant une période minimale de 2 ans chez l’adulte et 1 an chez les enfants et adolescents, et ce quasiment toute la journée, au moins 1 jour sur 2.

Question 64

On pourrait affirmer que le trouble dépressif caractérisé et le trouble dépressif persistant forment un continuum. Expliquez :

Answer 64

OUI. un même patient peut présenter des symptômes dépressifs chroniques dont l’intensité varie dans le temps, satisfaisant parfois aux pleins critères de dépression majeur, parfois non.

Question 65

Il faut TOUJOURS éliminer une cause __________ lorsque l’on est face à une symptomatologie compatible avec un trouble de l’humeur. Cette hypothèse doit faire partie de vos diagnostics différentiels jusqu’à preuve du contraire!

Answer 65

secondaire

Question 66

Devant un syndrome dépressif, le médecin doit d’abord éliminer une cause purement médicale. Il faut porter une attention particulière aux : ?

Answer 66

- Signes d’anémie - Signes d’hypothyroïdie (surtout chez les 50 ans et plus) - Endocrinopathies (hyperthyroïdie, maladie de Cushing, insuffisance surrénalienne, hyperparathyroïdie) - Maladies inflammatoires (LED, etc.) - Néoplasie (surtout si fatigue et perte de poids) - Parkinson, Alzheimer ou d’origine vasculaire (surtout chez la personne âgée avec asthénie, ralentissement moteur) - Médicaments

Question 67

Médicaments pouvant causer un état dépressif ?

Answer 67

* Corticostéroïdes * Méfloquine (antipaludéen) * Interféron-o (traitement hépatite C) * Interleukine-2 (antinéoplasique) et plus

Question 68

Voir critères DSM V pour les troubles associés à une substance/Rx

Answer 68

. DSM V

Question 69

V ou F. Plusieurs personnes qui se suicident ont vu un médecin ou un autre professionnel dans les années, mois et parfois jours qui précèdent leur suicide.

Answer 69

VRAI

Question 70

Dans quelle population, les taux de suicide s’est-il accru de 1999 à 2005 ? Pourquoi est- ce surprenant ?

Answer 70

Le taux de suicide aux États-Unis s’est accru de 3 % par année dans la population blanche âgée de 40-64 ans. Ceci est surprenant, puisque depuis le début des années 1990, le taux de suicide a diminué dans la majorité des pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économique.

Question 71

Au Québec (2008-2009), dans quel groupe la prévalence est-elle la plus élevée? La moins élevée?

Answer 71

- Hommes 35 – 49 ans : 34.9 / 100 000 - Femmes 50 – 64 ans : 11.3 / 100 000 - Hommes 15 – 19 ans : 11.4 / 100 000 - Femmes 15 – 19 ans : 4.9 / 100 000

Question 72

V ou F. « Les idées suicidaires ont une prévalence élevée et le suicide est un phénomène beaucoup moins fréquent. »

Answer 72

VRAI

Question 73

V ou F. Québec présente le plus haut taux de suicide chez les H Manitoba présente le plus haut taux de suicide chez les F

Answer 73

VRAI

Question 74

Quelques facts sur le suicide : 90% des hommes âgés de plus de 60 ans réussissent leur première tentative Taux de suicide 3-4X plus élevé chez les H que chez les F, sauf dans quelques pays asiatiques

Answer 74

VRAI

Question 75

Pourquoi pense-t-on que le suicide peut être influencé par la génétique ?

Answer 75

Certains tempéraments et traits de caractère (par exemple un comportement impulsif / agressif) sont davantage associés aux comportements suicidaires. Des anomalies du système de la sérotonine sont aussi reliées au suicide et à la dépression.

Question 76

Reconnaitre bien le tableau : Modèle explicatif du suicide du Groupe McGill d'études sur le suicide DIA 24

Answer 76

.

Question 77

V ou F. Seuil de tolérance Le suicide survient au moment où le niveau de douleur psychique dépasse le seuil de tolérance de l’individu. Le processus d’évaluation clinique revient donc à évaluer jusqu’où la souffrance ressentie se rapproche de ce seuil de tolérance. La souffrance et le seuil peuvent varier en fonction de différents facteurs : fatigue, insomnie, intoxication, etc. et est propre à chaque individu.

Answer 77

VRAI

Question 78

On considère parfois que le facteur de risque « maladie psychiatrique » est peut-être le plus important. Pourquoi selon vous ?

Answer 78

Parce que l’on considère que 90 % des patients qui font une tentative de suicide ont un trouble mental. - Schizophrénie - Paranoïa - Dépression majeure - Toxicomanies ou alcoolisme

Question 79

Que pensez-vous du risque suicidaire après le départ d’une hospitalisation psychiatrique ?

Answer 79

Dans plus du 2/3 des cas de suicide, il s’agit de patients bien connus des services spécialisés en santé mentale et en toxicomanies.

Question 80

Dite deux interventions qui ont le plus grand % de réduction du taux de suicide

Answer 80

1. Formation des médecins au traitement de la dépression (-25%) 2. Prescription judicieuse des antidépresseurs (-4%)

Question 81

Que peut signifier la révélation d’une lettre d’adieu?

Answer 81

La lettre d’adieu, tout comme l’achat récent de matériel, la mise à jour du testament ou une nouvelle demande de contrat d’assurance vie sont tous des indices parfois laissés par les patients avant de passer à l’acte. Ils suggèrent la possibilité d’un plan suicidaire en cours. On estime que 70 – 80 % des patients laissent des signes avant de poser leur tentative.

Question 82

Quelle est la différence entre le risque suicidaire médical et le risque suicidaire psychologique?

Answer 82

- Risque suicidaire médical : Relié à la létalité du moyen (par exemple, utiliser une arme à feu vs des contraceptifs oraux) - Risque suicidaire psychologique : Réfère au potentiel de létalité que le patient attribue au plan suicidaire., sans qu’il y ait vraiment de corrélation avec le risque médical réel (par exemple, le patient peut être convaincu que 5 g de Tylenol va le tuer, on a donc un risque suicidaire psychologique élevé, mais médical faible).

Question 83

Pouvez-vous nommez de facteurs de protection? Tiens, nommez en 4 :

Answer 83

Traitements Médication Mobilisation du milieu Bonne santé physique

Question 84

Qu’est-ce que l’intention de létalité?

Answer 84

Il s’agit du degré de conviction que le patient a en l’efficacité létale du moyen qu’il compte utiliser.

Question 85

Nommez des facteurs de risque élevé d’un passage à l’acte :

Answer 85

Est décidée (planification claire et prévue) Coupée de ses émotions ou rationalisation de la décision ou très émotive, agitée, troublée Sentiment d’immobilisation par la dépression ou grande agitation fébrile Éprouve une douleur et souffrance envahissantes ou complètement tues Accès direct et immédiat au moyen de se suicider. Très isolé

Question 86

Sur quoi vous baserez-vous pour déterminer si l’hospitalisation en psychiatrie est nécessaire chez un patient ayant des idées suicidaires ?

Answer 86

Indications d'hospitalisation : Automutilation répétée (mais l'hospitalisation peut être contre-indiquée dans le contexte d'un trouble de la personnalité limite*) Geste suicidaire à faible létalité chez un patient atteint de maladie mentale aiguë Tentative de suicide récente, haut potentiel de létalité Idées suicidaires persistantes Présence d'un plan Désespoir, horizon bouché Hallucinations impérieuses Délire de culpabilité ou de mort imminente Douleur chronique

Question 87

Au Québec, peut-on hospitaliser quelqu’un contre son gré ?

Answer 87

Oui, pour 72 h → garde préventive

Question 88

Il est important de distinguer deux types de patients selon le contexte de consultation : - Le patient avec idées suicidaires : - Le patient suicidaire :

Answer 88

1. n’implique pas nécessairement une action, un passage à l’acte 2. n’implique pas qu’il va nécessairement se suicider.

Question 89

VOIR TABLEAUX RÉSUMÉS À PARTIR DIA 32

Answer 89

.

Question 90

Tx antidépresseurs temps: ? pendant combien de temps on prescrit un antidépresseurs

Answer 90

6-9 mois à partir de la date de rémission. Pas à partir de la première journée qu’on en prend.