définitions Flashcards
(132 cards)
SIGB
système intégré de gestion des bibliothèques
IOUPI
Incorrect (fausse information), Ordinaire (superficiel, médiocre), Usé (détérioré, laid), Périmé, Inadéquat (ne correspond pas aux fond et aux usagers)
RAMEAU
répertoire d’autorité matière encyclopédique et alphabétique unifié
OPAC
online public access catalog
Public séjourneur
Michel Grumbach et Jean-Claude Passeron […] définissant les séjourneurs comme « utilisateurs de services de longues durées », par opposition aux emprunteurs comme « utilisateurs de prêts ». “[Les emprunteurs] viennent à la bibliothèque avant tout pour emprunter des livres. Ils ne font à la bibliothèque qu’un court passage et ont peu recours aux autres services, notamment à tous les services nécessitant de consacrer sur place du temps de séjour […] Les séjourneurs, inversement, ont une utilisation diversifiée des différentes ressources de la bibliothèque. Moins figés dans un mode d’usage, ils ont tendance à essayer plus facilement les services nouveaux […].” […] L’usager séjourneur utilise plusieurs services nécessitant un temps de séjour plus long, par exemple, travailler sur place, discuter, lire la presse, flâner, se réchauffer. L’activité d’emprunt perd du terrain auprès de ces populations. En effet, celles-ci considèrent la bibliothèque non plus comme lieu du savoir où l’on vient consulter des collections, mais comme un lieu social et de vie, un espace public appropriable.”
Kulturhus
Terme venu de scandinavie pour désigner un rassemblement de services dans un même bâtiment. Exemple : école de musique, bibliothèque, office de tourisme, café …
CAUE
Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement :
Organisme départemental mis en place à l’initiative du Conseil général dans le cadre de la loi sur l’architecture du 3 janvier 1977 et investi d’une mission d’intérêt public. Il a pour objectif de promouvoir la qualité de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement dans le territoire départemental. L’architecture, les paysages et le patrimoine sont d’intérêt public.
Le CAUE est créé à l’initiative des responsables locaux et présidé par un élu local. C’est un organe de concertation entre les acteurs impliqués dans la production et la gestion de l’espace rural et urbain.
CCN
Centre Chorégraphique National
Afin de développer et consolider la vie chorégraphique, le ministère de la culture a initié en 1984, en concertation avec les collectivités territoriales, la création de Centres Chorégraphiques Nationaux (CCN), qui ont permis d’implanter des chorégraphes sur des territoires et de développer autour d’eux des foyers de création. On compte aujourd’hui 19 Centres Chorégraphiques Nationaux.
Autour de la création et de la diffusion du répertoire (40 créations et 500 000 spectateurs par saison), les CCN développent des missions associées :
actions de formation des publics autour de la culture chorégraphique,
accompagnement des artistes et compagnies indépendants dans le cadre de « l’accueilstudio »
CDN
Centre Dramatique National
C’est Jeanne Laurent, haut fonctionnaire à l’Éducation Nationale, qui impulse la création des Centres dramatiques nationaux. De 1947 à 1952, cinq premiers établissements voient le jour: le CDN de l’Est à Colmar, la Comédie de Saint-Étienne, la Comédie de l’Ouest, le Grenier de Toulouse et la Comédie de Provence. Ce sont les débuts de la décentralisation théâtrale.
La mission première d’un Centre dramatique national est la création théâtrale. Il en existe aujourd’hui une trentaine en France. La direction des Centres dramatiques nationaux est confiée à des metteurs en scène – acteurs ou auteurs – afin d’y conduire un projet artistique sur la durée, ancré sur un territoire et partagé avec le public. Les CDN sont centrés sur la création, l’écriture contemporaine, les mises en scène innovantes, les accueils de grands spectacles français et étrangers, l’accompagnement des jeunes créateurs, des compagnies et du public.
CNC
Centre National du Cinéma et de l’image animée
Anciennement Centre national de la cinématographie.
Etablissement public à caractère administratif (EPA), doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière, créé par la loi du 25 octobre 1946 et placé sous l’autorité du ministère chargé de la Culture.
Il assure l’unité de conception et de mise en œuvre de la politique de l’État dans les domaines du cinéma et des autres arts et industries de l’image animée, notamment ceux de l’audiovisuel, de la vidéo et du multimédia, dont le jeu vidéo.
DRAC
Direction Régionale des Affaires Culturelles
Depuis 1977, le ministère de la Culture et de la Communication est présent dans chaque région grâce aux Directions régionales des affaires culturelles (DRAC). La loi du 6 février 1992 organisant l’administration territoriale de la République a fait des DRAC des services déconcentrés du Ministère.
Les DRAC sont chargées de mettre en œuvre, sous l’autorité du préfet de région et des préfets de département, la politique culturelle définie par le gouvernement. Elles exercent également une fonction de conseil et d’expertise auprès des partenaires culturels et des collectivités territoriales dans tous les secteurs d’activité du ministère de la Culture et de la Communication : patrimoine, musées, archives, livre et lecture publique, musique, danse, théâtre et spectacles, culture scientifique et technique, arts plastiques, cinéma et audiovisuel.
Education artistique et culturelle
Politique de démocratisation culturelle pour tous, rayonnant tout au long de la vie, et impliquant la prise en compte du contexte spécifique de chaque personne (population marginalisée, migrants, personnes en situation de handicap, etc.), ainsi que la compréhension et le respect de la culture de l’autre, afin d’éviter toute situation d’exclusion.
Portée par le ministère de la Culture et de la Communication, avec le ministère de l’Éducation nationale, les autres ministères concernés et les collectivités territoriales, l’éducation artistique et culturelle est le fruit de partenariats à tous les niveaux, mobilisant les institutions culturelles et les créateurs.
EPCC
Etablissement Public de Coopération Culturelle
Etablissement public, créé par la loi du 4 janvier 2002, constitué par une collectivité territoriale ou un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) pour gérer un service public culturel. Les activités de l’EPCC doivent présenter un intérêt pour chacune des personnes morales en cause et contribuer à la réalisation de la politique culturelle nationale.
Les EPCC permettent d’associer plusieurs collectivités territoriales et éventuellement l’État dans l’organisation et le financement d’équipements culturels importants. Ils offrent un cadre souple mais stable pour gérer des institutions permanentes.
FRAC
Fonds Régional d’Art Contemporain
Les Fonds régionaux d’art contemporain (Frac) sont des collections publiques d’art
contemporain créées en 1982 dans le cadre de la politique de décentralisation mise en place par l’État avec les nouveaux conseils régionaux pour permettre à l’art d’aujourd’hui d’être présent dans chaque région de France. Leur mission première est de constituer une collection, de la diffuser auprès de différents publics et d’inventer des formes de sensibilisation à la création actuelle. Aujourd’hui, les collections des Frac rassemblent 26 000 œuvres de 4 200 artistes autant français qu’étrangers.
HADOPI
Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet
Autorité publique indépendante dont la création résulte d’un long processus de réflexion sur la création dans l’univers numérique. Ses missions sont définies par la loi Création et Internet du 12 juin 2009 dite “loi Hadopi”.
L’Hadopi a pour missions :
de promouvoir le développement de l’offre légale et d’observer l’utilisation licite et illicite des œuvres sur Internet ;
de protéger les œuvres à l’égard des atteintes aux droits qui leur sont attachés dans le cadre de la réponse graduée;
de réguler l’usage des mesures techniques de protection.
INRAP
Institut National de Recherches Archéologiques Préventives
Etablissement public à caractère administratif (EPA) de recherche créé par la loi du 17 janvier 2001 relative à l’archéologie préventive. Il s’est substitué à l’Association pour les fouilles archéologiques nationales (Afan). L’institut assure la détection et l’étude du patrimoine archéologique touché par les travaux d’aménagement du territoire. Il exploite et diffuse les résultats de ses recherches auprès de la communauté scientifique et concourt à l’enseignement, à la diffusion culturelle et à la valorisation de l’archéologie auprès du public.
INP
Institut National du Patrimoine
Anciennement IFROA
Etablissement d’enseignement supérieur du ministère de la culture et de la communication. Il a pour mission le recrutement par concours et la formation initiale des conservateurs du patrimoine de l’Etat, de la fonction publique territoriale et de la Ville de Paris ainsi que la sélection, également par concours, et la formation de restaurateurs du patrimoine habilités à travailler sur les collections publiques. La formation dans un même établissement à ces deux métiers étroitement complémentaires est une originalité unique en Europe. Il est aussi un lieu de diffusion culturelle à travers des conférences et des colloques qui sont autant d’occasions de travailler avec d’autres institutions patrimoniales et universitaires, françaises et étrangères.
Inventaire Général du Patrimoine Culturel
Anciennement Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France
Service national créé par décret du 4 mars 1964 à l’initiative d’André Malraux. Piloté par la direction générale des Patrimoines au ministère de la Culture, il est depuis 2005 mis en œuvre par les régions à la suite de la décentralisation. Sa mission originelle telle qu’exprimée en 1964 était de « recenser et décrire l’ensemble des constructions présentant un intérêt culturel ou artistique ainsi que l’ensemble des œuvres et objets d’art créés ou conservés en France depuis les origines ». Elle est actuellement formulée ainsi : « recense[r], étudie[r] et fai[re] connaître les éléments du patrimoine qui présentent un intérêt culturel, historique ou scientifique. »
Scènes nationales
Etablissements pluridisciplinaires, créés dans les années 1960 sous le nom de « Maisons de la culture » et consacrés à la rencontre de tous les arts du spectacle mais aussi, pour nombre d’entre eux, des arts visuels. Ils présentent des œuvres et accueillent des artistes dont ils soutiennent la diffusion et la production, tant au niveau français qu’européen et international. Au nombre de 70, réparties sur l’ensemble du territoire national et travaillant en réseau, les scènes nationales développent dans ce contexte une action permanente d’éducation artistique et d’animation culturelle territorialisée.
SMAC
Scène de Musiques ACtuelles
Dispositif institué par la circulaire du 18 août 1998 concernant plus de 100 lieux dédiés à la création, la diffusion, le développement des pratiques artistiques professionnelles et amateurs, la disposition de ressources. Leur taille et leurs thématiques varient. Le label Smac est attribué en fonction de la densité de la population, des spécificités territoriales et de la dynamique de complémentarité de projets portés par plusieurs lieux identifiés. Il a vocation à irriguer la vie musicale dans ce domaine artistique sur l’ensemble du territoire. Il est associé à une démarche de concertation territoriale.
Les équipements de musiques actuelles dans le cadre d’un projet artistique professionnel proposent et répondent à des missions de diffusion et d’accompagnement des pratiques artistiques et culturelles. Le label Smac peut ainsi, sur un même territoire, être accordé à un ou plusieurs lieux, regroupant tout ou partie de la grande diversité d’expression des musiques actuelles – chanson, jazz et musiques improvisées, musiques traditionnelles et musiques du monde, rock, pop, électro, rap… – auxquelles s’ajoutent les nouvelles disciplines artistiques plastiques et numériques.
La Smac conduit également des actions d’accompagnement des pratiques en amateur. A ces deux fonctions de base s’ajoutent la répétition, la formation et la ressource (information, documentation, conseil). C’est également un lieu de vie ouvert, contribuant au maillage artistique et culturel du territoire où il est inscrit.
Clause générale de compétence
La clause générale de compétence signifie qu’il est accordé à la collectivité qui en est bénéficiaire une capacité d’intervention générale, sans qu’il soit nécessaire de procéder à une énumération de ses attributions.
Elle repose sur les “affaires de la collectivité” ou l’intérêt public local. Elle découle de la loi municipale de 1884 et avait été étendue en 1982 aux autres collectivités territoriales (départements, régions). La clause de compétence générale avait été en partie supprimée par la réforme du 16 décembre 2010, puis restaurée au profit des départements et des régions par la loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM). La loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) la supprime à nouveau pour les départements et les régions, y substituant des compétences précises confiées par la loi à ces deux collectivités. Depuis la loi NOTRe, la clause générale de compétence concerne donc uniquement les communes.
Cette clause générale de compétence a une double vocation :
elle distingue les compétences de l’organe délibérant de celles de l’organe exécutif, en donnant au premier une compétence de principe ;
elle protège la collectivité concernée contre les empiétements de l’État et des autres collectivités.
En outre, avant sa suppression en 2015 à l’égard des régions et des départements, elle était un critère de distinction entre les collectivités territoriales et les établissements publics régis, quant à eux, par le principe de spécialité, selon lequel ils n’ont d’autres compétences que celles qui leur sont attribuées par l’acte les ayant institués. Toutefois, les compétences attribuées par la loi aux régions et départements restent très larges, ce qui, en l’état du droit, permet de préserver la distinction entre collectivités territoriales et établissements publics.
Bibliothèque départementale de prêt
Créées progressivement à partir de 1945, les BDP sont au nombre de 97 depuis 1982 et sont maintenant présentes dans tous les départements français hormis les trois départements fortement urbanisés de la petite couronne parisienne1. Placées sous l’autorité des conseils généraux des départements depuis 1986, les bibliothèques départementales ont pour mission de constituer et d’aider un réseau de bibliothèques publiques dans les communes de moins de 10 000 habitants. Dans les petites villes, ces bibliothèques sont gérées par des professionnels, mais dans la majorité des villages, ce sont des bénévoles qui s’en occupent. Bien souvent les petites bibliothèques rurales fonctionnent avec une équipe mixte comprenant un ou deux salariés et plusieurs bénévoles (généralement 2 à 10). Cette situation particulière nécessite un management adapté.
Les BDP aident les bibliothèques des communes en dispensant conseils et formation à leurs équipes et en leur prêtant des livres et d’autres documents, en complément de leurs collections propres. Le concept de BDP est typiquement français. Seuls s’en rapprochent les Centres régionaux de services aux bibliothèques publiques (CRSBP) au Québec et les Fachstellen en Allemagne. Dans la majorité des autres pays, les fonctions des BDP sont assurées par le service régional des principales bibliothèques municipales. Bien que généralement considérées comme des bibliothèques publiques, les BDP ne sont généralement pas directement ouvertes au public. Leurs bibliobus sont principalement utilisés pour déposer des livres dans les bibliothèques de leur réseau et ne sont pas directement ouverts au public ou aux enfants des écoles.
EPCI
établissement publique de coopération intercommunal
La coopération entre les communes est mise en œuvre au sein d’établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Depuis l’adoption de la réforme territoriale de 2010 et de la loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles, sont des EPCI :
les syndicats de communes
Les communautés de communes
Les communautés urbaines
Les communautés d’agglomération
Les syndicats d’agglomération nouvelle
Les métropoles
Les EPCI, tout en étant des groupements de collectivités territoriales, restent des établissements publics. Ils sont donc régis, en tant que tels, par un principe général de spécialité qui ne leur donne compétence que pour les domaines et les matières que la loi leur attribue ou pour ceux qui leur sont délégués par les communes membres. Les EPCI ne disposent pas de la clause de compétence générale.
FNCC
Créé en 1960, la Fédération Nationale des Centres Culturels Communaux, F.N.C.C.C., regroupait des centres culturels communaux auxquels les communes avaient délégué la gestion de l’action culturelle.
Sous l’impulsion des maires fondateurs de la Fédération, de plus en plus de communes ont désigné des adjoints à la culture, créé leur propre service culturel municipal et élaboré de véritables politiques culturelles locales.
En 1980, la FNCCC devient F.N.C.C., Fédération Nationale des Communes pour la Culture, composée de communes représentées par leurs maires adjoints à la culture. La décentralisation aidant, des départements, puis des régions ont rejoint la Fédération qui s’appelle depuis 1995, Fédération Nationale des Collectivités Territoriales pour la Culture. Le sigle reste le même, mais la F.N.C.C. regroupe aujourd’hui des conseils régionaux, des conseils généraux, des communes et de plus en plus d’intercommunalités, lorsque ces dernières prennent la compétence culturelle, totalement ou en partie.
Le dynamisme de la Fédération se retrouve au niveau la pluralité de ses adhérents qui reflète la diversité des collectivités territoriales françaises, tant au niveau de leur situation géographique - en métropole, dans les DOM -, que de leur importance démographique - du village de quelques dizaines d’habitants au Conseil Régional, comme celui d’Ile de France -, ou de l’appartenance politique, dans le respect de sa Charte
La F.N.C.C. compte aujourd’hui plus de 550 collectivités territoriales adhérentes, 490 communes, 19 structures intercommunales, 23 conseils généraux et 14 conseils régionaux.