Dénutrition chez l'adulte et l'enfant Flashcards

1
Q

Epidémiologie de la dénutrition

A
  • tout âge mais plus fréquente aux deux extrémités
  • en France lié à l’épidémiologie des maladies grave et/ou chroniques
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2
Q

Causes possibles de diminution des entrées nutritives ?

A
  • baisse des ingesta
  • malabsorption digestive
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3
Q

Marasme (carence pure)

A

Grâce à une cétogenèse prédominante et une protéolyse minimale une bonne adaptation au jeûne :
- consécutif à la seule restriction des apport protéino-energétiques
- amaigrissement harmonieux avec pert de tissu sous cutané adipeux qui prédomine sur la perte musculaire
- perte de poids importante et baisse de l’IMC, sans rétention hydrosodée
- Albumine reste normale

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4
Q

Hypercatabolisme protéique (carence d’apport + stress métabolique)

A
  • Consécutif à l’association d’une insuffisance d’apport protéino-énergétiques et d’un stress métabolique
  • perte de poids/IMC moindre du fait de la rétention hydrosodée (présence d’oedèmes)
  • Albumine et transthyrétine sont diminuée
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5
Q

Kwashiorkor (= pathologie décrite en Afrique subsaharienne chez enfants souffrant d’une carence protéique)

A
  • Prise de poids paradoxale liée à la rétention hydorsodée favorisée par l’hypoalbuminémie (<35g/L) et l’augmentation de la perméabilité vasculaire lié au syndrome inflammatoire
  • Relative épargne de la masse grasse
  • Existence fréquente d’un surpoids voir obésité, IMC des patients hospitalisés est en moyenne de 25 à 60 ans
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6
Q

L’existance d’une surcharge pondérale ou d’une obésité exclue de manière définitive la possibilité d’une dénutrition ?

A

FAUX

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7
Q

Conséquences fonctionnelles : muscle squelettique

A

Sarcopénie (= perte de la masse musculaire et de la force ou performance musculaire)

=> retentissement directe sur les capacités fonctionnelles mais aussi sur le pronostic

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8
Q

Conséquences fonctionnelles : muscle respiratoires et poumons

A
  • prédispose aux infections pulmonaires
  • aggrave une insuffisance respiratoire préexistante
  • prédispose à la ventilation artificielle et rend son sevrage plus difficile
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9
Q

Conséquences fonctionnelles : muscle cardiaque

A
  • Diminue la masse et la contractilité cardiaque
  • aggrave insuffisance cardiaque préexistante et rend le sujet plus fragile en cas de perfusion inadéquate d’un volume trop important
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10
Q

Conséquences fonctionnelles : muscle lisse

A

Notamment au niveau digestif

  • favorise appartiti²on ou aggravation du RGO par fragilisation du sphincter inférieur de l’oesophage
  • troubles moteurs, retard de vidange gastrique, favorise les vomissements
  • Coloparésie à l’origine de constipation
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11
Q

Conséquences fonctionnelles : trophicité de la muqueuse intestinale

A

L’anorexie, le jeûne oral, le recours à la nutrition parentérale plutôt qu’a l’entérale retentissent rapidement sur le masse entérocytaire fonctionnelle

=> diminution de l’absorption des nutriments et augmentation de la perméabilité aux agents microbiens

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12
Q

Conséquences fonctionnelles : immunité

A
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13
Q

Conséquences fonctionnelles : peau et cicatrisation

A
  • favorise escarre (risque multiplié par 4 chez un sujet dénutri)
  • ralentit la cicatrisation
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14
Q

Conséquences fonctionnelles : os

A
  • altération de métabolisme osseux entrainant un retard de croissance staturale et ostéomalacie chez l’enfant et favorisant ostéoporose/ostéopénie chez l’adulte
  • favorise troubles de l’équilibre et fractures osseuses suite aux chutes
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15
Q

Evaluation de la force musculaire

A
  • mesure de la force de préhension de la main avec un dynamomètre
    (force max chez adulte M < 26kg et F < 16 kg => dénutrition)
  • mesure de la vitesse de marche sur 4 m
    (une vitesse de marche < 0,8 m/s, soit plus de 5s pour 4m => dénutrition)
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16
Q

Critères phénotypiques de la dénutrition chez l’enfant (1 suffit)

A
  • perte de poids de >= 5% en 1 mois
  • perte de poids de >= 10% en 6 mois
  • perte de poids de >= 10% par rapport au poids habituel avant la maladie
  • IMC < courbe IOTF 18,5
  • stagnation pondérale aboutissant à un poids situés entre 2 couloirs habituels
  • réduction de la masse musculaire et/ou de la fonction musculaire
17
Q

Gradation de la dénutrition

A

Tableau p 182

18
Q

Critères phénotypiques de la dénutrition chez l’adulte entre 18 et 70 ans

A
  • perte de poids de >= 5% en 1 mois
  • perte de poids de >= 10% en 6 mois
  • perte de poids >= 10% par rapport au poids habituel avant la maladie
  • IMC < 18
  • réduction quantifiée de la masse muculaire et/ou de la fonction musculaire
19
Q

Gradation de la dénutrition chez l’adulte

A

Tableau p 183

20
Q

Critères phénotypiques de la dénutrition adulte de plus de 70 ans

A
  • perte de poids de >= 5% en 1 mois
  • perte de poids de >= 10% en 6 mois
  • IMC < 21
  • albuminémie < 35 g/L
  • MNA global < 17
21
Q

Dénutrition sévère chez adulte de plus de 70 ans

A
  • perte de poids de >= 10% en 1 mois
  • perte de poids de >= 15% en 6 mois
  • IMC < 18
  • albuminémie < 30 g/L
22
Q

Critères étiologiques de la dénutrition (1 suffit)

A
  • réduction de la prise alimentaire de 50% pendant plus de 1 semaine ou toute une réduction d’apport pendant plus de 2 semaines par rapport à la consommation habituelle ou aux besoins protéino-énergétiques estimés
  • absorption réduite
  • situation d’agression : pathologie aigüe ou pathologie chronique évolutive