Développement affectif et social 2-5 ans Flashcards

1
Q

Les premiers amis

A

Avant 3 ans : pas de véritables amitiés mais recherchent la présence des autres

3 ans : Capacité de développer des amitiés (basées sur des intérêts communs + caractéristiques similaires)

**Enfants qui n’ont pas de bonnes habiletés sociales : –> rejet social –> amplification du manque d’habiletés sociales

**Premières amitiés permettent l’acquisition de plusieurs habiletés :
- Intégration des normes et valeurs sociales
- Gestion de l’agressivité
-Entraide
-Partage

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2
Q

L’agressivité

A

Agressivité directe : Directement adressée à un autre individu et peut implique des coups ou d’autres formes d’agression physique ainsi que des insultes

Agressivité indirecte : Prend la forme de menaces ou de manipulations dans le bu de blesser une autre personne

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3
Q

Stade phallique

A

[Stade du développement psychosexuel caractérisé par le déplacement de la libido vers les organes génitaux et au cours duquel l’enfant perçoit la différence sexuelle selon la présence ou l’absence du pénis]

**Complexe d’œdipe (conflit central du stade phallique) :

« L’enfant veut avoir une relation particulière avec son parent puisqu’il voit que ses parents ont une relation spéciale entre eux et n’a pas accès à cela »

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4
Q

Initiative vs culpabilité (3 à 6 ans)

A

[Période au cours de laquelle l’enfant doit réaliser l’équilibre entre le désir d’atteindre des buts et les jugements moraux liés à ce qu’il veut faire]

**L’enfant doit avoir la capacité de prendre des initiatives sans culpabilité et sans peur, mais avec une certaine mesure

–> Sinon : Enfant n’aura pas d’initiative, ni de spontanéité mais beaucoup de culpabilité OU aura un sens des initiatives sans connaitre ses limites

GLOBALEMENT : il doit y avoir un équilibre, lequel est possible grâce à l’encouragement des initiatives, dans le respect de l’autorité et des règles

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5
Q

Manifestations de la sexualité

A

Les enfants sont de plus en plus curieux et prennent davantage conscience puisque :

  1. Ils sont plus exposés au cours des autres (enfants à la garderie, lors du bain)
  2. Ils remarquent que certaines personnes partagent une intimité spéciale et ils peuvent parfois entendre des choses sur la sexualité (films, autres enfants qui ont des frères/soeurs plus âgé)

**Dans ces âges, les enfants commencent à poser de plus en plus de questions (Ex. d’où viennent les bébés)

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6
Q

Réactions des parents, de l’entourage de l’enfant

A
  1. L’Adulte doit répondre aux questions de l’enfant, avec des mots et une compréhension adaptée à son niveau (DONC, bien questionner l’enfant afin de connaître sa compréhension)
  2. Réaction des adultes à la masturbation, aux questions et aux jeux sexuels peut TEINTER la sexualité de l’enfant (jusqu’à l’âge adulte) –> Réaction positive, neutre et posée)
  3. L’adulte doit aborder la notion d’intimité avec l’enfant (dans quel cadre certains comportements sont appropriés)
  4. L’Adulte doit également valider l’enfant sur ses sensations agréables ou ses questionnements afin qu’il se sente compris et afin de renforcer le lien de confiance avec l’adulte
  5. Il est important que l’adulte aborde les limites du corps et le respect des autres
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7
Q

Réactions à éviter et à privilégier

A
  1. Réagir intensément aux comportements sexuels de l’enfant –> Modérer sa réaction, se rappeler que c’est normal
  2. Ignorer l’enfant qui se masturbe –> Reconnaître et nommer le plaisir que ressent l’enfant
  3. Punir l’enfant qui se masturbe devant les adultes –> Indiquer que l’endroit (et non le geste) est mal choisi
  4. Laisser l’enfant toucher les organes génitaux des adultes –> Expliquer la notion de parties intimes
  5. Ignorer les questions de l’enfant –> Répondre aux questions de l’enfant dans un langage simple
  6. Questionner l’enfant sur ce qu’il fait dans sa chambre ou y entrer sans prévenir –> Respecter l’intimité et la pudeur de l’enfant
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8
Q

Les différences de genre

A
  1. Le plan cognitif : Différences faibles et peu nombreuses outre la fluidité verbale, la résolution de problème)
  2. Le plan comportemental : les garçons se distinguent par leur propension à recourir davantage à l’agressivité
  3. Le plan socio-affectif : Émergence des rôles sexuels –> intériorisation des traits de personnalité, des centres d’intérêts, attitudes et habiletés qu’une culture considère comme appartenant aux femmes ou aux hommes
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9
Q

Théorie classique de l’identité de genre

A

[L’enfant ne choisit pas mais découvre son identité de genre ; elle repose sur plusieurs facteurs notamment physiques et psychologiques]

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10
Q

Phases de l’établissement de l’identité de genre

A
  1. Conscience du genre (18 à 24 mois)

—> Genre masculin et féminin : compréhension intuitive de ces deux catégories comme de toute autre catégorie sans lien avec sa propre identité

  1. Identification du genre (2 à 3 ans)

–> Il comprend qu’il appartient à une de ces catégories : il va se baser sur des attributs physiques pour juger le genre (ne saisit pas que le genre est plutôt stable)

  1. Stabilité du genre (3 à 5 ans)

–> Réalise l’appartenance à un genre comme une réalité permanent liée au sexe anatomique

**Limité par la non-conservation : influencé par les apparences et confusion lorsque certains signes sont moins clairs

  1. Consolidation ou constance du genre (5 à 6 ans)

–> Le sentiment d’appartenance est renforcé : identification psychologique au genre, ce qui génère une appartenance plus profonde et stable

**L’enfant n’est plus berné par les changements d’apparence, il devient grandement motivé à adhérer aux rôles sexuels qui lui sont associés

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11
Q

Influence biologique et de l’environnement

A
  1. Petit rôle biologique

–> Certaines différences sexuelles pourraient avoir un fondement biologique

  1. Grand rôle de l’environnement

–> Une grande partie de l’identité provient de la société (normes, attentes, rôles sexuels, culturels et familiaux)

GLOBALEMENT : L’identité de genre est considérée comme un continuum : c’est très complexe et est le résultat d’une multitude de facteurs

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12
Q

Théories classiques (Freud, Kohlberg, Bandura et Bem)

A
  1. Freud : L’identité de genre apparaît lorsque l’enfant s’identifie au parent de même sexe que lui
  2. Kohlberg : Lorsque l’enfant apprend qu’il est une fille ou un garçon, il cherche les informations en accord avec son sexe et agit en fonction de ces données
  3. Bandura : Les parents renforcent sélectivement les comportements de l’enfant qui correspondent à son genre ; enfants intériorisent les standards sociaux relatifs à son genre par observation
  4. Bem : L’enfant organise les informations au sujet des comportements appropriés comme garçon ou fille en se basant sur les normes culturelles : il intègre ensuite ces comportements dans un schème du genre et y adapte son comportement
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13
Q

Les rôles et les stéréotypes

A
  1. Double-standard = attentes de la société qui diffèrent en fonction du sexe de la personne (ex. nombre de relations sexuelles)
  2. Stéréotype sexuel : Généralisation portant sur la masculinité et la féminité
    **Se manifestent vers l’âge de 2-3 ans (très fort de 2 à 5 ans)
  3. Rôles sexuels : ce que l’on s’attend de l’enfant/adulte en terme de comportements, intérêts, etc. selon le sexe
    *Dernières années ; assouplissement des rôles sexuels

**Les rôles sexuels sont influencés par les stéréotypes sexuels et transmis par la famille et agent de socialisation

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14
Q

Rôles et stéréotypes (influences)

A
  1. Influence des parents et du modèle familial

**Très gros impact (pères + rigides envers les rôles sociaux de leurs fils)

  1. Influence des adelphes et des pairs

**plus grande influence que les parents
**dès 3 ans, les enfants jouent dans les groupes de même sexe et renforce des comportements de genre ; l’influence augmente avec l’âge

  1. Influence des médias
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