Devoir moodle 2017-2018 Flashcards
(154 cards)
Q1. Le terme de psychologie sociale est apparu pour la première fois en France
1) en 1908, par Mc Dougall et Ross dans deux œuvres distinctes
2) en 1898, par Gabriel Tarde et de manière simultanée en Allemagne
3) en 1914, par Sherif lors de son étude phare
4) en 1908, lors d’une conférence sur la psychologie générale
2) en 1898, par Gabriel Tarde et de manière simultanée en Allemagne
Q2. Psychologie sociale et autres disciplines : Dans le schéma n°1 de votre cours, connaissez-vous toutes les disciplines représentées ? Cet exercice vise à vous fournir les définitions de certains de ces domaines d’étude. Pour chaque discipline, vous ferez correspondre la définition qui vous paraît la plus adaptée …
=> Liste des éléments
- Domaine de recherche partageant objets et méthodes tant avec la psychologie clinique qu’avec l’anthropologie. Ce domaine s’est intéressé aux désordres psychologiques en rapport à leur contexte culturel d’une part, aux systèmes culturels d’interprétation et de traitement du mal, du malheur et de la maladie d’autre part. Cette discipline a connu une extension dans les vingt dernières années, engendrant des dispositifs originaux de prise en charge des souffrances psychologiques des populations migrantes (Devereux en est le père fondateur).
- Il s’agit de l’étude des effets des drogues sur le système nerveux et le comportement (Rosenzweig et al., 1998). C’est un des centres d’intérêt particuliers des psychologues spécialisés dans les neurosciences.
- L’étude scientifique de la relation entre l’homme et ses moyens, méthodes et milieux de travail. Son objectif est d’élaborer, avec le concours des diverses disciplines scientifiques qui la composent, un corps de connaissances qui dans une perspective d’application, doit aboutir à une meilleure adaptation à l’homme des moyens technologiques de production, et des milieux de travail et de vie.
- Science qui étudie l’ensemble des conduites innées ou acquises par lesquelles un animal surmonte et résout les difficultés et les problèmes que lui pose son environnement physique et biologique pour vivre, survivre et se reproduire. C’est donc une science qui étudie le comportement des animaux (y compris l’homme) ainsi que ses déterminants physiologiques, psychologiques et environnementaux.
- L’étude des différences psychologiques entre les individus, tant en ce qui concerne la variabilité interindividuelle (entre les individus au sein d’un groupe), que la variabilité intra-individuelle (pour un même individu dans des situations, contextes différents) et la variabilité intergroupe (entre des groupes différents : sexe, milieu social).
- Mouvement contestataire de pensée et de pratiques critiquant radicalement les modèles traditionnels des maladies mentales, l’institution hospitalière classique et les idéologies soutenues par les soignants de la psychiatrie officielle (D. Cooper et P. Laing en Grande-Bretagne, au début des années 60 sont des figures très connues de ce mouvement).
=> Choix attendu Etnopsychiatrie Psychopharmacolgie Ergonomie Ethologie Psychologie différentielle Antipsychiatrie
Q2. Psychologie sociale et autres disciplines : Dans le schéma n°1 de votre cours, connaissez-vous toutes les disciplines représentées ? Cet exercice vise à vous fournir les définitions de certains de ces domaines d’étude. Pour chaque discipline, vous ferez correspondre la définition qui vous paraît la plus adaptée …
=> Liste des éléments
- Ethnopsychiatrie : Domaine de recherche partageant objets et méthodes tant avec la psychologie clinique qu’avec l’anthropologie. Ce domaine s’est intéressé aux désordres psychologiques en rapport à leur contexte culturel d’une part, aux systèmes culturels d’interprétation et de traitement du mal, du malheur et de la maladie d’autre part. Cette discipline a connu une extension dans les vingt dernières années, engendrant des dispositifs originaux de prise en charge des souffrances psychologiques des populations migrantes (Devereux en est le père fondateur).
- Psychopharmacologie : Il s’agit de l’étude des effets des drogues sur le système nerveux et le comportement (Rosenzweig et al., 1998). C’est un des centres d’intérêt particuliers des psychologues spécialisés dans les neurosciences.
- Ergonomie : L’étude scientifique de la relation entre l’homme et ses moyens, méthodes et milieux de travail. Son objectif est d’élaborer, avec le concours des diverses disciplines scientifiques qui la composent, un corps de connaissances qui dans une perspective d’application, doit aboutir à une meilleure adaptation à l’homme des moyens technologiques de production, et des milieux de travail et de vie.
- Psychologie différentielle : L’étude des différences psychologiques entre les individus, tant en ce qui concerne la variabilité interindividuelle (entre les individus au sein d’un groupe), que la variabilité intra-individuelle (pour un même individu dans des situations, contextes différents) et la variabilité intergroupe (entre des groupes différents : sexe, milieu social).
- Antipsychiatrie : Mouvement contestataire de pensée et de pratiques critiquant radicalement les modèles traditionnels des maladies mentales, l’institution hospitalière classique et les idéologies soutenues par les soignants de la psychiatrie officielle (D. Cooper et P. Laing en Grande-Bretagne, au début des années 60 sont des figures très connues de ce mouvement).
Q3. Définition de la psychologie sociale : Comment Allport (1954) définit-il la psychologie sociale ?
1) cette discipline est l’étude scientifique du comportement et de l’expérience des individus en réaction à des situations sociales.
2) cette discipline s’intéresse à autrui d’un triple point de vue : sa connaissance, les influences réciproques entre soi et autrui et les interactions sociales.
3) cette discipline étudie les processus mentaux (ou les comportements) des individus déterminés par les interactions actuelles ou passées que ces derniers entretiennent avec d’autres personnes.
4) cette discipline tente de comprendre et d’expliquer comment les pensées, sentiments et comportements des individus sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres.
4) cette discipline tente de comprendre et d’expliquer comment les pensées, sentiments et comportements des individus sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres.
Q4. Niveaux de Doise : Qu’est-ce que « le niveau intra-individuel » dans les 4 niveaux d’analyse des phénomènes psychosociaux envisagés par Doise ?
1) le niveau qui regroupe l’impact sur les conduites, les valeurs, les normes …
2) le niveau lié aux positions qu’occupent les individus ou les groupes les uns par rapport aux autres.
3) le niveau qui regroupe des facteurs, des processus, des mécanismes qui sont liés à l’interaction entre deux individus au moins.
4) le mécanisme permettant à l’individu d’organiser, de gérer et maîtriser son environnement social par le biais de processus cognitifs.
4) le mécanisme permettant à l’individu d’organiser, de gérer et maîtriser son environnement social par le biais de processus cognitifs.
Q5. Faites correspondre chacun des niveaux de Doise avec l’exemple de même niveau.
- Des étudiants se syndicalisent de génération en génération et s’opposent aux réformes gouvernementales qui peuvent les pénaliser
- Des étudiants vont attribuer leur réussite aux examens à leur travail effectué tout au long de l’année
- Des étudiants répondent aux exigences de leurs enseignants
- Des étudiants se réunissent pour interagir, travailler et apprendre ensemble
A. Niveau inter individuel
B. Niveau positionnel
C. Niveau intra-individuel
D. Niveau représentationnel ou idéologique
- Des étudiants se syndicalisent de génération en génération et s’opposent aux réformes gouvernementales qui peuvent les pénaliser
D. Niveau représentationnel ou idéologique - Des étudiants vont attribuer leur réussite aux examens à leur travail effectué tout au long de l’année
C. Niveau intra-individuel - Des étudiants répondent aux exigences de leurs enseignants
B. Niveau positionnel - Des étudiants se réunissent pour interagir, travailler et apprendre ensemble
A. Niveau inter individuel
Q6. Fondamental ou Appliqué ? : Dites pour chaque énoncé suivant, si celui-ci appartient plutôt au registre du fondamental ou de l’appliqué ? Pour répondre, vous utiliserez les sigles Appliqué et Fondamental
- Comment pouvons-nous utiliser nos connaissances sur le développement du sens moral pour prévenir de la violence chez les adolescents par la mise en place de programme spécifique de prévention.
- Le modèle représentationnel des autres et de soi et son rôle dans la motivation intrinsèque et extrinsèque.
- L’importance des interactions entraîneur-entraîné dans la réussite ou l’échec de sportifs de haut-niveau.
- La mise en place de programme de formation auprès des policiers visant à améliorer par des techniques d’entretien le recueil de témoignages.
- En quoi les adolescents diffèrent-ils quant à leur façon d’aborder les questions d’ordre moral ?
- En quoi l’information transmise par des témoins oculaires est-elle biaisée ?
- Le rôle des ouï-dires et des rumeurs aboutissant à la déformation des informations transmises.
- La mise en place de réseaux de communication spécifiques en entreprise.
- Appliqué : Comment pouvons-nous utiliser nos connaissances sur le développement du sens moral pour prévenir de la violence chez les adolescents par la mise en place de programme spécifique de prévention.
- Fondamental : Le modèle représentationnel des autres et de soi et son rôle dans la motivation intrinsèque et extrinsèque.
- Appliqué : L’importance des interactions entraîneur-entraîné dans la réussite ou l’échec de sportifs de haut-niveau.
- Appliqué : La mise en place de programme de formation auprès des policiers visant à améliorer par des techniques d’entretien le recueil de témoignages.
- Fondamental : En quoi les adolescents diffèrent-ils quant à leur façon d’aborder les questions d’ordre moral ?
- Fondamental : En quoi l’information transmise par des témoins oculaires est-elle biaisée ?
- Fondamental : Le rôle des ouï-dires et des rumeurs aboutissant à la déformation des informations transmises.
- Appliqué : La mise en place de réseaux de communication spécifiques en entreprise.
Q7. Philo1 : Quel philosophe né à Genève fut l’un des premiers philosophes d’obédience libérale … Pour vous donner un indice, il publia de nombreux ouvrages ou essais philosophiques comme « Du contrat social », « Emile ou de l’Education », « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes » etc ?
1) Kant
2) Rousseau
3) Montesquieu
4) Diderot
2) Rousseau
Q8. Philo2 : Originellement créée par Plaute, l’expression « l’homme est un loup pour l’homme » (Homo homini lupus) a été reprise par cet auteur sous la forme exacte suivante : « et certainement il est également vrai, et qu’un homme est un dieu à un autre homme, et qu’un homme est aussi un loup à un autre homme » ? Quel est ce philosophe ?
1) Locke
2) Rousseau
3) Darwin
4) Hobbes
4) Hobbes
Q9. Philo3 : Selon cet auteur, l’état de nature est « paradisiaque » car les hommes y sont libres et égaux. Ceux-ci sont doués de raison ce qui leur permet de se conformer au droit naturel. Cet état de nature serait satisfaisant si la sanction de la violation du droit naturel ne relevait pas de la justice privée. Par ailleurs, la création de la monnaie a eu pour conséquence de permettre l’épargne et la thésaurisation et, de ce fait, l’homme tend à s’approprier des biens au-dessus de ses besoins, menaçant l’égalité et la liberté de tous. Pour ces raisons, une organisation politique est nécessaire. C’est donc pour préserver leur liberté, l’égalité et leur propriété privée que les hommes fondent la société civile, l’Etat. L’Etat naît de l’abandon de la justice privée pour une justice socialement organisée. Le passage de l’état de nature à l’Etat se fait par le contrat social. Quel est ce philosophe ?
1) Hobbes
2) Rousseau
3) Locke
4) Spencer
3) Locke
Q10. Philo4 : Quel philosophe considère que l’homme est un animal fait pour vivre en société, un animal politique selon sa célèbre formule : autrement dit, l’homme deviendrait homme parmi les autres, en vivant dans une société régie par des lois et des coutumes qui influeraient sur ses comportements ?
1) Hobbes
2) Rousseau
3) Platon
4) Aristote
4) Aristote
Q11. Psycho évolutionniste et sociobiologie : Quels sont d’après de nombreux auteurs tels que le professeur Mauron les limites et les dangers de ces deux types d’approche ? (voir pour plus de détails, http://se-chercher.over-blog.com/article-l-erreur-de-la-psychologie-evolutionniste-44137687.html )
1) un caractère sélectionné par la nature n’est pas forcément « bon » ou « meilleur ». Il est simplement mieux adapté que d’autres dans des conditions environnementales précises.
2) les études intensives du génome humain nous montrent que les êtres humains, sont bien plus que la somme de leurs constituants génétiques. Il est évident que nos gènes jouent un rôle formateur majeur dans le développement humain et dans de nombreux processus de la maladie humaine ; mais les études moléculaires de haute technologie ainsi que les études de basse technologie (qui sont toujours éminemment utiles) de jumeaux identiques et fraternels mettent parfaitement en évidence que nos gènes ne sont pas des facteurs déterminant tout dans l’expérience humaine.
3) le danger pourrait être de considérer que certaines caractéristiques cognitives, le quotient intellectuel (QI) par exemple, soient héréditaires, et que l’on traduise cela en décisions politiques …
2) nombre de nos comportements et de nos états internes actuels s’expliquent scientifiquement comme étant les résultats d’adaptations aux contraintes environnementales connues par nos ancêtres au cours de l’évolution.
1) un caractère sélectionné par la nature n’est pas forcément « bon » ou « meilleur ». Il est simplement mieux adapté que d’autres dans des conditions environnementales précises.
2) les études intensives du génome humain nous montrent que les êtres humains, sont bien plus que la somme de leurs constituants génétiques. Il est évident que nos gènes jouent un rôle formateur majeur dans le développement humain et dans de nombreux processus de la maladie humaine ; mais les études moléculaires de haute technologie ainsi que les études de basse technologie (qui sont toujours éminemment utiles) de jumeaux identiques et fraternels mettent parfaitement en évidence que nos gènes ne sont pas des facteurs déterminant tout dans l’expérience humaine.
3) le danger pourrait être de considérer que certaines caractéristiques cognitives, le quotient intellectuel (QI) par exemple, soient héréditaires, et que l’on traduise cela en décisions politiques …
Q12. Darwin : Le livre le plus connu de Charles Darwin s’intitule
1) de l’origine de l’homme
2) espèces d’évolution
3) de l’origine des espèces
4) de l’origine des êtres vivants
3) de l’origine des espèces
Q13. Cette conception a eu une influence majeure jusqu’à notre époque. On l’appelle aussi “scientisme”, soit une philosophie qui fait primer les limites de la raison sur la métaphysique : l’homme doit se borner à ce qu’il peut savoir de manière certaine, grâce à l’expérience scientifique.
1) La pragmatique
2) L’introspection
3) La psychanalyse
4) Le positivisme
4) Le positivisme
Q14. Naissance de la sociologie : A qui doit-on l’appellation « sociologie » ?
1) Gustace Le Bon
2) Gabriel
3) Emile Durkheim
4) Auguste Comte
4) Auguste Comte
Q15. Nom d’un auteur : Dès 1890, cet auteur aborde le problème de la psychologie des foules en faisant appel à « l’imitation ». Quel est cet auteur ?
1) Charcot
2) Le Bon
3) Tarde
4) Ribot
5) Durkheim
3) Tarde
Q16. Gabriel Tarde : En lisant votre cours et les textes complémentaires n° 2 et 3, dites si les énoncés suivants concernant l’œuvre de Gabriel Tarde sont vrais ou faux
Q16. Gabriel Tarde : En lisant votre cours et les textes complémentaires n° 2 et 3, dites si les énoncés suivants concernant l’œuvre de Gabriel Tarde sont vrais ou faux
Q16. Gabriel Tarde : En lisant votre cours et les textes complémentaires n° 2 et 3, dites si les énoncés suivants concernant l’œuvre de Gabriel Tarde sont vrais ou faux
- Son ouvrage, « La philosophie pénale » (1890), permet à Tarde de se rapporcher avec force des théories déterministes de Cesare Lombroso et de l’école italienne, qui évoquaient une criminalité d’origine biologique.
- La « Sympathie » telle que la définit Tarde se rapproche de la notion moderne d’empathie soit la « tendance d’un individu à s’accorder avec les états actifs ou émotionnels des autres »
- Pour Tarde, le groupe est composé d’individus, et les facteurs ou processus psychologiques dégagés par l’étude de l’individu peuvent être appliqués à l’étude du groupe.
- Tarde pense que la croyance et le désir constituent des forces d’intensité variable qu’il est possible de mesurer. Son intuition a été vérifiée car la mesure des attitudes est une méthode courante de la psychologie sociale contemporaine.
- A l’époque où naît la sociologie à la fin du XIXème siècle, deux grands penseurs se disputent la première place : Durkheim et Tarde. C’est Tarde qui remporte la victoire, effaçant l’œuvre de Durkheim et le condamnant à l’oubli
- Aux yeux de Tarde, la presse a un rôle destructeur. Elle manipule l’opinion publique et est antinomique avec le bon fonctionnement de la démocratie.
- Grâce à la diffusion mondiale de son livre « Les lois de l’imitation », Tarde a influencé des auteurs en psychologie du développement (Janet et Guillaume par exemple)
- La conscience de l’individu est tenaillées entre des « vouloirs et des nouloirs », notions assez proches de la conception freudienne des « vouloirs et des contre-vouloirs » (Willen und Gegenwillen en allemand).
- Contrairement à Durkheim, Tarde choisit d’appréhender le social à partir de l’individu. La seule réalité sociale est pour lui l’existence de consciences individuelles liées les unes aux autres par les lois de l’imitation.
- Tarde s’intéresse beaucoup aux « relations intersubjectives », ou aux « relations interpersonnelles », qu’ils dénomment à l’époque « interpsychologie », insistant ainsi sur les aspects « interactionnels ».
- Anne-Marie Rocheblave-Spenlé, dans la fin du texte n° 3 propose un parallèle entre les idées de Tarde et les concepts utilisés de nos jours en psychologie sociale. Ainsi le concept « d’imitation » chez Tarde est transposable de nos jours aux concepts de « prise de rôle » et à la « suggestion ».
- Tarde souligne le caractère négatif que peut avoir le conflit social soit son rôle inhibiteur sur l’évolution de la société : le conflit ne peut générer que déséquilibres et inadaptations, des préludes de l’anarchisme.
- Pour Tarde, l’invention et l’innovation, sont toujours le fait des groupes alors que l’individu n’est pas capable d’invention.
- FAUX : Son ouvrage, « La philosophie pénale » (1890), permet à Tarde de se rapporcher avec force des théories déterministes de Cesare Lombroso et de l’école italienne, qui évoquaient une criminalité d’origine biologique.
- VRAI :La « Sympathie » telle que la définit Tarde se rapproche de la notion moderne d’empathie soit la « tendance d’un individu à s’accorder avec les états actifs ou émotionnels des autres »
- VRAI : Pour Tarde, le groupe est composé d’individus, et les facteurs ou processus psychologiques dégagés par l’étude de l’individu peuvent être appliqués à l’étude du groupe.
- VRAI : Tarde pense que la croyance et le désir constituent des forces d’intensité variable qu’il est possible de mesurer. Son intuition a été vérifiée car la mesure des attitudes est une méthode courante de la psychologie sociale contemporaine.
- FAUX : A l’époque où naît la sociologie à la fin du XIXème siècle, deux grands penseurs se disputent la première place : Durkheim et Tarde. C’est Tarde qui remporte la victoire, effaçant l’œuvre de Durkheim et le condamnant à l’oubli
- FAUX : Aux yeux de Tarde, la presse a un rôle destructeur. Elle manipule l’opinion publique et est antinomique avec le bon fonctionnement de la démocratie.
- VRAI : Grâce à la diffusion mondiale de son livre « Les lois de l’imitation », Tarde a influencé des auteurs en psychologie du développement (Janet et Guillaume par exemple)
- VRAI : La conscience de l’individu est tenaillées entre des « vouloirs et des nouloirs », notions assez proches de la conception freudienne des « vouloirs et des contre-vouloirs » (Willen und Gegenwillen en allemand).
- VRAI : Contrairement à Durkheim, Tarde choisit d’appréhender le social à partir de l’individu. La seule réalité sociale est pour lui l’existence de consciences individuelles liées les unes aux autres par les lois de l’imitation.
- VRAI : Tarde s’intéresse beaucoup aux « relations intersubjectives », ou aux « relations interpersonnelles », qu’ils dénomment à l’époque « interpsychologie », insistant ainsi sur les aspects « interactionnels ».
- VRAI : Anne-Marie Rocheblave-Spenlé, dans la fin du texte n° 3 propose un parallèle entre les idées de Tarde et les concepts utilisés de nos jours en psychologie sociale. Ainsi le concept « d’imitation » chez Tarde est transposable de nos jours aux concepts de « prise de rôle » et à la « suggestion ».
- FAUX : Tarde souligne le caractère négatif que peut avoir le conflit social soit son rôle inhibiteur sur l’évolution de la société : le conflit ne peut générer que déséquilibres et inadaptations, des préludes de l’anarchisme.
- FAUX : Pour Tarde, l’invention et l’innovation, sont toujours le fait des groupes alors que l’individu n’est pas capable d’invention.
Q17. Nom d’un auteur : Je postule que la société est créatrice de représentations culturelles qui sont non seulement communes à l’ensemble des membres d’un groupe donné, mais surtout que ces représentations existent antérieurement et extérieurement aux membres de ce groupe. Elles survivent donc aux individus. Qui suis-je ?
1) Mc Dougall
2) Durkheim
3) Tarde
4) Cooley
5) Le Bon
2) Durkheim
Q18. Emile Durkheim : En lisant votre cours et le texte complémentaire n°4, dites si les énoncés suivants concernant l’œuvre d’Emile Durkheim sont VRAI ou FAUX
- Les sociétés modernes sont caractérisées par « l’anomie » soit la déliquescence des normes sociales et la perte de repères. Concrètement, une situation anomique a des effets négatifs sur le corps social, conduisant notamment à une augmentation de phénomènes pathologiques dont le suicide peut être une manifestation.
- Durkheim rejoint les thèses des théoriciens de la foule montrant que l’individu, seul, est « doué de raison » et, en foule, est une « bête sauvage ».
- Durkheim peut être considéré comme un positiviste car il cherche à appréhender les faits sociaux de manières scientifiques.
- La réflexion de Durkheim se construit autour de deux axes principaux : la connaissance des fondements de la société moderne et la construction d’un savoir sociologique à prétention scientifique.
- Durkheim s’inspire de plusieurs modèles d’analyse : le darwinisme social d’Herbert Spencer, la théorie de l’imitation de Gabriel Tarde, la philosophie utilitariste de h Mill et la doctrine libérale d’Adam Smith.
- La société moderne repose d’après lui sur « une solidarité mécanique » (par opposition à la solidarité organique), il existe une forte conscience collective, qui laisse peu de place à l’expression de l’individualité. Les individus pensent et agissent par similitude, respectant l’harmonie d’un groupe fortement intégrateur.
- Dans son ouvrage sur « le suicide », Durkheim établit que ce phénomène résulte de strictes motivations individuelles.
- Pour Durkheim, la société est une simple addition d’individus et rien de plus. Ainsi, les faits sociaux, les représentations collectives n’existent pas en dehors de ce que chaque individu en comprend : les états de conscience individuels sont identiques aux états de conscience collectifs.
- VRAI : Les sociétés modernes sont caractérisées par « l’anomie » soit la déliquescence des normes sociales et la perte de repères. Concrètement, une situation anomique a des effets négatifs sur le corps social, conduisant notamment à une augmentation de phénomènes pathologiques dont le suicide peut être une manifestation.
- FAUX : Durkheim rejoint les thèses des théoriciens de la foule montrant que l’individu, seul, est « doué de raison » et, en foule, est une « bête sauvage ».
- VRAI : Durkheim peut être considéré comme un positiviste car il cherche à appréhender les faits sociaux de manières scientifiques.
- VRAI : La réflexion de Durkheim se construit autour de deux axes principaux : la connaissance des fondements de la société moderne et la construction d’un savoir sociologique à prétention scientifique.
- FAUX : Durkheim s’inspire de plusieurs modèles d’analyse : le darwinisme social d’Herbert Spencer, la théorie de l’imitation de Gabriel Tarde, la philosophie utilitariste de h Mill et la doctrine libérale d’Adam Smith.
- FAUX : La société moderne repose d’après lui sur « une solidarité mécanique » (par opposition à la solidarité organique), il existe une forte conscience collective, qui laisse peu de place à l’expression de l’individualité. Les individus pensent et agissent par similitude, respectant l’harmonie d’un groupe fortement intégrateur.
- FAUX : Dans son ouvrage sur « le suicide », Durkheim établit que ce phénomène résulte de strictes motivations individuelles.
- FAUX : Pour Durkheim, la société est une simple addition d’individus et rien de plus. Ainsi, les faits sociaux, les représentations collectives n’existent pas en dehors de ce que chaque individu en comprend : les états de conscience individuels sont identiques aux états de conscience collectifs.
Q19. Vidéo n°1 « Psychologie des foules » : Dans la vidéo n°1 « Psychologie des foules », une voix off nous lit un extrait de l’ouvrage « Psychologie des foules » de Gustave Le Bon paru en 1895. Le Bon déclare ainsi avec une modernité et un esprit visionnaire étonnants : « les grands bouleversements qui précèdent les changements de civilisation semblent, au premier abord, déterminés par des transformations politiques considérables : invasions de peuples ou renversements de dynasties. Mais une étude attentive de ces événements découvre le plus souvent, comme cause réelle, derrière leurs causes apparentes, une modification profonde dans les idées des peuples. Les véritables bouleversements historiques ne sont pas ceux qui nous étonnent par leur grandeur et leur violence. Les seuls changements importants, ceux d’où le renouvellement des civilisations découle, s’opèrent dans les opinions, les conceptions et les croyances. L’époque actuelle constitue un des moments critiques où la pensée humaine est en voie de transformation. (…) De ces transformations, quel sera, selon Le Bon, l’élément déterminant qui primera tous les autres ?
1) La création de conditions d’existence et de pensée entièrement nouvelles, engendrées par les découvertes modernes des sciences et de l’industrie
2) La destruction des croyances religieuses, politiques et sociales d’où dérivent tous les éléments de notre civilisation
3) Dans leur organisation, les sociétés auront à compter avec une puissance nouvelle, dernière souveraine de l’âge moderne : la puissance des foules
4) L’apparition des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication) : internet, réseaux sociaux, jeux vidéo, etc …
1) La création de conditions d’existence et de pensée entièrement nouvelles, engendrées par les découvertes modernes des sciences et de l’industrie
2) La destruction des croyances religieuses, politiques et sociales d’où dérivent tous les éléments de notre civilisation
3) Dans leur organisation, les sociétés auront à compter avec une puissance nouvelle, dernière souveraine de l’âge moderne : la puissance des foules
Q20. William Mc Dougall : Pour Mac Dougall, quelles forces façonnent la vie des individus et des sociétés ?
1) les instincts
2) la manipulation
3) les faits sociaux
4) la suggestion
1) les instincts
Q21. Remise en cause de la théorie des instincts : En quoi l’étude de Claude Lévi-Strauss remet-elle en question la théorie avancée par Mc Dougall ?
1) elle montre que bon nombre de conduites estimées « instinctives » sont en réalité acquises par le biais d’un conditionnement (couple stimulus/réponse).
2) elle montre que « les instincts » de combat, de domination ou de possession sont inexistants ou du moins, prennent d’autres formes, chez certains peuples et tribus dites « primitives ».
3) elle montre que le comportement social est à l’origine de la conscience individuelle.
4) elle montre que les instincts préfigurent le mécanisme de socialisation.
2) elle montre que « les instincts » de combat, de domination ou de possession sont inexistants ou du moins, prennent d’autres formes, chez certains peuples et tribus dites « primitives ».
Q22. Etude de Levi-Strauss : Comment est-ce que les indiens d’Amérique du Nord traitaient-ils symboliquement et collectivement les problèmes de déviance (agressivité, vol) dans leur tribu ?
1) Ils châtiaient purement et simplement le contrevenant en l’enfermant ou en l’excluant de la tribu.
2) ils se vengeaient de lui en détruisant tous ses biens puis exigeaient des cadeaux sans contre-partie de la part du groupe.
3) ils mutilaient physiquement et moralement le contrevenant qui était considéré comme un enfant coupable.
4) ils détruisaient tous les biens du contrevenant mais réparaient ensuite cette offense à son encontre par des cadeaux.
4) ils détruisaient tous les biens du contrevenant mais réparaient ensuite cette offense à son encontre par des cadeaux.
Q23. Claude Levi-Strauss : Pour quelles disciplines des sciences humaines et sociales, Claude Lévi-Strauss est-il une figure de proue ? (question hors cours : culture générale)
1) l’éthologie
2) l’ethnologie
3) l’anthropologie
4) la sociologie
2) l’ethnologie
3) l’anthropologie