DEVOIRS 2014 Flashcards
Quels sont les 2 types d’erreur de mesure ? Quelle qualité métrologique est touchée par les erreurs de mesure ?
(6 points)
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»> Coefficient de fidélité
Deux types d’erreurs de mesure sont distingués : les erreurs systématiques et les erreurs aléatoires.
Lors de la répétition de la mesure, l’erreur systématique se manifeste dans le même sens et avec la même intensité.
L’erreur aléatoire se manifeste quant à elle avec des forces différentes et pas toujours dans le même sens d’une passation à l’autre.
»> Il faut déterminer si les différences individuelles de score au test peuvent être attribuées aux caractéristiques des sujets ou si elles sont en fait dues à des erreurs lors de la passation, à des erreurs sur le choix des items, à des observateurs différents, à des conditions différentes de passation. Ces erreurs de mesure touchent la fiabilité des mesures. Plus le coefficient de fidélité – corrélation entre un série de mesures et sa répétition – est proche de 1, plus la mesure est fidèle et l’erreur peu importante.
Pour éviter que le test ne soit entaché d’erreurs (fidélité) , il faut donc bien analyser les items, les conditions de l’observation puis être sûr que le test ne mesure pas autre chose que ce qu’il est censé mesurer (validité).
Expliquez ce qu’est un « quantilage » et précisez son utilité
(6 points)
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Le score d’un individu à un test est une donnée brute dont la signification est ambiguë. Afin de pouvoir comparer le score d’un sujet à ceux des sujets d’une population de référence et de situer ainsi le sujet dans un groupe de référence, il y a lieu de procéder à un étalonnage. Il existe 2 systèmes d’étalonnage, l’échelle normalisée et le quantilage
Dans le quantilage, la distribution des notes brutes à un test est fractionnée en une série de classes de même effectif dont les limites sont des quantiles. Ainsi, avec cent catégories les limites sont des centiles, avec dix catégories des déciles et avec quatre catégories des quartiles. Dans le cas d’un décilage, les sujets les plus efficients d’un test seront situés dans le premier inter décile et les moins efficients se situeront dans le dernier.
La construction de tels étalonnages est très simple et le quantilage permet de situer un nouveau sujet Son score peut alors est comparé et interprété.
Après expliqué la méthode « test-retest », précisez à quoi elle sert
(4 points)
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La méthode « test-retest » consiste à appliquer le même test à un même groupe d’individus à deux moments différents. On calcule un coefficient de corrélation entre les deux séries de mesures obtenues qui est appelé coefficient de constance ou de stabilité et qui prend en compte les erreurs dues au moment de l’observation.
Or, ce coefficient de constance ne nous renseigne sur le poids des erreurs aléatoires que lorsque l’intervalle entre le test et le retest est court. Cependant, le fait même de repasser le test influence les scores (connaissance des items, manque de motivation lors de la 2eme passation, évolution des sujets entre les deux tests). Le coefficient de stabilité est dès lors un indice ambigu.
Pourquoi calculer la corrélation entre chaque item et le test ?
(4 points)
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Calculer la corrélation entre chaque item et le test permet de vérifier si les items sont bien choisis et sont cohérents avec la dimension étudiée : Le but est de savoir s’ils appartiennent tous à la même dimension. Si c’est le cas alors on peut tous les sommer pour obtenir un score global.
La corrélation item-test permet de décider si on peut garder l’item, si on doit le modifier ou l’éliminer.
Quels sont les 3 modes de répétition de la mesure correspondant à 3 grandes sources d’erreur ? Expliquez les facteurs d’erreur.
(9 points)
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Les 3 modes de répétition de la mesure sont :
1) Répéter la mesure à deux moments différents ;
2) Répéter la mesure en faisant varier le contenu de la situation qui demeure conceptuellement identique ;
3) Deux personnes évaluent une même conduite, une même situation.
◻️ Répéter la mesure à deux moments différents :
»> Les facteurs d’erreurs correspondent à des évènements qui se manifestent différemment d’une passation à l’autre. La méthode test- retest est alors réalisée. Le groupe de sujet passe le même test 2 fois. Le coefficient de corrélation entre les deux séries de mesure obtenues est le coefficient de constance ou de stabilité.
Les différences de classement d’une passation à l’autre s’expliquent par des fluctuations aléatoires de l’état du sujet qui peuvent être considérées comme des erreurs de mesure. Il y a également des erreurs qui ne peuvent pas être considérées comme aléatoires (par exemple l’effet d’apprentissage, la réduction de la motivation des sujets…). Voir correction devoir 2
Pour que le coefficient de corrélation puisse être interprété comme un coefficient de fidélité et renseigne sur le poids des erreurs aléatoires, il faut que l’intervalle de temps entre le test et le retest soit court (quelques mois pour les adultes, moins pour les enfants).
◻️ Répéter la mesure en faisant varier le contenu de la situation qui demeure conceptuellement identique :
»> Les facteurs d’erreurs sont alors relatifs aux décisions prises quant à l’échantillonnage des items lorsque le test a été créé (décisions prises lors de l’opérationnalisation des idées sur lesquelles le test est fondé).
◻️ Deux personnes évaluent la même conduite :
»> Les facteurs d’erreurs proviennent alors de la subjectivité de l’observateur. Il est possible de neutraliser cette source d’erreurs par la standardisation de la procédure d’application et de cotation.
Quelles sont les méthodes pour savoir s’il est justifié de calculer un score global ?
(9 points)
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Plusieurs méthodes d’analyse des items sont utilisées pour savoir si on peut calculer un score global. Le but étant de savoir si les items appartiennent à la même dimension et donc s’il est possible de les sommer.
◻️ L’indice de discrimination de l’item :
Il s’agit de déterminer si l’item permet une bonne discrimination entre ceux qui réussissent bien et ceux qui réussissent mal à l’item. On considère les 25 ou 30% qui réussissent le mieux et les 25 ou 30% qui réussissent le moins bien : On examine dans chacun des groupes les pourcentages de sujets qui réussissent à un item particulier et ceux qui y échouent. La différence entre ces deux pourcentages mesure le pouvoir discriminant de l’item. Si l’item discrimine bien, les «bons» réussiront nettement plus fréquemment à l’item que les «mauvais» au test.
L’indice de discrimination est lié à la difficulté de l’item. Il faut des items de difficulté moyenne pour bien discriminer les sujets
◻️ La corrélation item-test : voir correction de devoir 2
Elle permet de calculer la part de variance commune à chaque item et à la performance au test. Calculer la corrélation entre chaque item et le test permet de vérifier si les items sont bien choisis et sont cohérents avec la dimension étudiée : Le but est de savoir s’ils appartiennent tous à la même dimension. Si c’est le cas alors on peut tous les sommer pour obtenir un score global.
La corrélation item-test permet de décider si on peut garder l’item, si on doit le modifier ou l’éliminer.
La corrélation inter-items :
Des corrélations entre les items 2 à 2 sont calculées. Si la corrélation est trop forte, cela veut dire que les items mesurent la même chose (pas forcément très intéressant et donc voir pour en éliminer un) et si la corrélation est faible, il faut remettre en cause la sommation des items.
Vous pouviez évoquer l’analyse factorielle de la matrice des inter corrélations qui est un cas particulier des corrélations inter-items : Si tous les items sont saturés dans un même facteur, la dimension existe et la sommation est justifiée.
Quelle la fonction essentielle de la standardisation lors de la passation de test ?
(2 points)
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Une épreuve est dite standardisée lorsque la passation et la cotation sont identiques pour tous les sujets. La standardisation permet la comparabilité des sujets en s’assurant que les différences obtenues lors de la passation de l’épreuve ne proviennent pas des aléas de la situation ni de la subjectivité de l’observateur.
