Domaine de la phrase complexe Flashcards
(35 cards)
enchâssement (n.)
Dénote l’inclusion d’une proposition subordonnée / enchâssée [subordinate/embedded clause] dans la proposition matrice
e.g.
I’m aware that you’ve been up against this sort of argument
la subordonnée introduite par THAT est enchâssée dans la matrice (I’m aware of SOMETHING)
Cet enchâssement n’est possible que parce qu’il y a, dans la matrice, une case [a clausal site or slot] dans laquelle vient se loger la subordonnée
Cette case est ici representée par SOMETHING
[ang. embedding]
end focus/end weight
matrice
désigne la proposition qui en contient une autre. le rapport proposition matrice/proposition enchâssée est un rapport hiérarchique, comme le suggère laterminologie traditionelle
[eng. matrix]
complément circonstanciel de temps
Un énoncé complexe et complet
(pourrait être une full phrase), plusieurs relations prédicatives
Exemple: <John - teach English>
- It is English that John teaches
- What John teaches is English
- English is what John teaches
Ces trois structures ont une seule relation prédicative. Elle est scindée pour mettre en relief un
élément de la relation prédicative. Ce clivage va faire que ces trois structures vont s’appeler des
propositions clivées.
La clivée : en IT
La pseudo-clivée : en WHAT
La pseudo clivée inversée : la clivée en WHAT inversée
Le focus de la clivée ici est toujours English. Même en
phonologie, l’accent nucléaire est sur English. Ces trois schémas de clivées s’appuient nécessairement sur un acquis: ici, John teaches.
focus contrastif
La clivée : It is English that John teaches
Tu te trompes de matière que John enseigne, et je corrige en focusant sur English ici.
focus informatif
La clivée : It is English that John teaches
Fonction : mettre en relief un élément, assez typique du discours de l’historien qui généralement mettra en avant les dates.
La pseudo-clivée, “What John teaches is English”
John enseigne quelque chose, et ce qu’il enseigne je vais vous le dire.
La pseudo-clivée apparaît dans des contextes où l’énonciateur veut faire profiter de ce qu’il sait et apporter une réponse à une question supposée du co-énonciateur.
Le fait que l’on apporte la réponse à une question posée suppose que l’autre se pose la question, supposant donc que l’énonciateur sache ou parte du principe que l’autre se pose la question. Elle est pseudo-clivée car reprend l’ordre sujet verbe
objet mais c’est introduit par autre chose que le sujet, ce qui crée le clivage.
La pseudo-clivée inversée, English is what John teaches
La clivée en what inversée c’est l’énonciateur qui remet en avant quelque chose qui se doit d’être réintroduit,
confirmé, corrigé.
[Dans le cadre du texte de l’épreuve, la pseudo-clivée n’est pas recevable parce qu’il faudrait que le co-énonciateur se pose la question à laquelle l’énonciateur répond.]
Attribut du sujet
quand on a un verbe d’état (be, feel), la suite est un attribut du sujet.
C’est-à-dire que le sujet est globalement égal à l’attribut. I feel good: I = good; She was a teacher: she = a teacher
Proposition relative
on cherche à identifier son antécédent
- The idea that you put forward is interesting.
- The idea that she was in love with him was stupid.
Différence entre les deux THAT :
The idea that you put forward is interesting.
The idea that she was in love with him was stupid.
- Le premier THAT introduit une proposition subordonnée relative càd que THAT reprend “idea” ; THAT est un pronom relatif ici
- Dans la deuxième phrase, THAT ne reprend pas the idea; THAT n’est pas un pronom relatif, donc on ne peut pas le remplacer et garder le sens.
“That she was in love with him” est une proposition subordonnée complément du nom “the idea” (subordonnée
PAS relative = ne peut pas vivre seule). THAT indique qu’elle dépend de “the idea” et donc est une conjunction de subordination
le clivage vs. l’extraposition
Ils présentent les mêmes structures de surface quanf le verbe principal est BE (IT + BE + […] + proposition subordonnée).
Ces deux formes de réagencement sont néanmoins différente par leur effet : seul le clivage vise à instaurer un contraste.
De plus, leur structure profonde diffère : pour une clivée, la relation prédicative ne comporte qu’une proposition (cf. < I - like John best>), tandis que dans le cas de l’extraposition, la subordonnée nominale est présente dès la relation prédicative.
radical vs. dynamique
j
typologie
identifier les structures, les nommer, et préciser en quoi consiste syntaxiquement le réagencement pour chacune d’elles (réorganisation des constituants, ajout d’opérateurs et/ou complexification de la structure syntaxique.
structures existentielles
prouver que le but est de rétablir un ordre thème-rhème. Déterminer le rôle joué par THERE, par les compléments circonstanciels de lieu
Extraposition
“poser après”
Mettre en évidence le rôle d’un facteur interne à la proposition, à savoir le principe du “end weight”
Consiste à placer, après le prédicat d’un constituant long, sujet ou l’objet.
E.g.
It’s a disgrace THAT HE IS STILL IN OFFICE.
< [something] - be a disgrace >
< he - be still in office >
La structure extraposée est plus fréquente que la version non extraposée [e.g. That he is still in office is a disgrace], parce que l’ordre canonique de celle-ci ne respecte pas le principe du “end weight” : la proposition étant langue, elle est lourde à traiter et donc plus appropriée en fin d’énoncé
Facteurs discursifs à prendre en considération :
L’ordre thème-rhème est respecté, IT étant par nature thématique.
Dans l’exemple cité, l’extraposition de la subordonnée en THAT permet de placer en tête d’énoncé l’appréciation IT’S A DISGRACE - type de jugement qui suit ce qui a été évoqué en amont
La montée
e.g. I expect THE DOCTOR to examine John.
THE DOCTOR est sémantiquement le sujet de EXAMINE et non l’objet de EXPECT.
Pour obtenir l’énoncé de surface, le sujet est “monté” de la subordonnée dans la principale. Le sujet de la subordonnée peut également monter dans la position sujet de la principale (e.g. MARY seems to have had a terrible day), ou l’objet de la subordonnée monter ne sujet de la principale (THE SYSTEM was easy for us to install).
Cela peut être motivée par les contraints syntaxiques : dans le premier exemple, seul ce réagencement permet d’exprimer le sujet sémantique de “examine”
Les motivations discursives ne sont pas absentes : en évoquant le médicin dès la proposition principale, l’énonciateur lui donne une saillance supplémentaire par rapport à l’autre protagoniste, John. Cet effet est évident si on compare l’énoncé à un autre dont il est pourtant proche : I expect JOHN to be examined by the doctor.
Le texte ne présentant que des cas qui impliquent le verbe seem, dégager les contraints de construction spécifique à ce verbe ; manipuler avec la structure extraposée pour faire apparaître le rôle de la cohésion discursive dans le choix de structure
passif
Le passif est une “voix” (OU diathèse), de même que l’actif. Il se forme en ajoutant BE (auxiliaire) + -EN au verbe lexical. BE dénote l’accès à l’existence et -EN, qui porte l’ensemble du prédicat à la droite de BE (e.g. dans He was RELEASED YESTERDAY, “released yesterday” est un état resultant).
Dans une structure passive, le sujet ne dénote pas sémantiquement l’agent, ,mais prototypiquement, le patient, ou parfois l’expérient ou le bénéficiaire. L’agent, lorsque qu’il est explicite, est introduit par un complément prépositionnel en BY. Il reste souvent implicite, parce qu’il est évident, non identifié ou non pertinent dans le contexte de l’énoncé.
Il a longtemps été analysé comme un réagencement d’une structure active. Possible de considérer que la relation prédicative sous-jacente à l’énoncé ci-dessus est la suivante : < [someone] - release him yesterday >
Le passif est donc considéré comme le fruit d’une transformation par laquelle le complément d’objet devient sujet.
Mais cette approche ne fonctionne pas avec tous les énoncés :
Climate change is caused by pollution vs. Pollution causes climate change.
Pas la même valeur de vérité, i.e., ils ne véhiculent pas les mêmes informations
souligner le gradient entre passif d’action et passif d’état et des adjectifs issus de participes passés. Au sein du passif d’action, mettre au jour la raison de l’utilisation d’une structure passive : la thématisation d’élément placé en sujet. Établir pourquoi l’agent est exprimé ou non dans le contexte des occurrences, en illustrant au moins avec un exemple
passif d’action
Le veritable passé
Un verbe qui porte le marqueur BE plus -EN, c’est-à-dire qu’il est précédé de l’auxiliaire et le verbe est au participe passé.
Sert à exprimer une action qui est subie par quelqu’un ou quelque chose. Il s’utilise avec les verbes qui sont suivis d’un COD, c’est-à-dire les verbes transitifs. Ex. : Le chien attaque le chat. / That vase WAS BROKEN by my dog two days ago.
passif d’état
FAUX passif
When he arrived in the kitchen, he saw that the vase was broken.
Est-ce que le verbe BREAK est passif ou pas ?
Le sens de la phrase guide : Quand il est arrivé dans la cuisine, il a constaté quelque chose, qui est un état.
Le verbe est BE au prétérit (WAS). BROKEN est le participe passé du verbe BREAK. Mais c’est un participe passé employé ici comme un adjectif.
Donc BROKEN occupe la fonction d’attribut du sujet THE VASE.
Décrit donc l’état résultant de l’action.
Clivées
Distinguer clivées en IT (It is John I like best) et pseudo-clivées OU clivées en WH- (What I really like is working with other cultures).
It is John I like best
Relation prédicative sous-jacente : < I - like John best > : le complément d’objet originel John est séparé du reste de la proposition et introduit par IT + BE.
Il porte l’accent nucléaire, parfois dit contrastif, du segment : Un contraste est ici instauré entre John et d’autres personnes mentionnées en amont, pour lesquelles < I like X best > a été rejeté. Sans le clivage I like John best, tout contraste serait perdu : l’énonciateur indique son appréciation de John.
Indiquer l’effet de sens de contraste en contexte, et le focus marqué (narrow focus)
Les pseudo-clivées
Les clivées en WH- ne correspondent pas véritablement à un éclatement de la structure en deux parties comme les clivées en IT, car la proposition en WH- est une relative nominale (OU libre), dans une majorité des cas, c’est-à-dire, une forme de SN.
C’est pour cela qu’on leur donne parfois le nom de pseudo-clivées. Dans ces structures, la subordonnée nominale en WH- peut se trouver à l’initiale, comme dans l’énoncé cité dessus, ou après le prédicat ; on parle alors de pseudo-clivées inversée : e.g. The rough side of the sport is what I really like.