Les formes en -ING Flashcards
(38 cards)
La question large porte sur une notion ou une forme linguistique dont le candidat est invité à analyser la délimitation, la valeur et
les réalisations en discours en s’appuyant sur les occurrences présentes dans l’ensemble de l’extrait proposé.
Délimitation du phénomène, description de l’opérateur et catégorisation générale des formes en -ing
Par « formes en -ing », on entendra ici les formes qui comportent l’opérateur -ING. Sur le plan de l’analyse linguistique, des mots
morphologiquement simples (c’est-à-dire ni dérivés ni conjugués) tels que ring (l. 44) et anything (ll. 48, 63), dérivé de thing,
n’offrent qu’un intérêt limité, étant seulement des mots terminés par la graphie <ing>. Morning (l. 5) et evening (l. 14 et l. 35) sont
étymologiquement des noms dérivés dans lesquels on retrouve le morphème -ing ou ses précurseurs, mais ils seront exclus
également car les verbes desquels ils dérivent originellement sont devenus opaques. Seul le morphème -ing adjoint à des verbes
transparents offre un véritable intérêt pour qui souhaite analyser les opérations et processus linguistiques qui lui sont liés16. C’est
donc à lui que cette analyse sera consacrée.
Le morphème -ing (parfois représenté en majuscules : -ING) est une forme non autonome, un morphème lié17, qui se manifeste
sous la forme d’une terminaison. Il s’adjoint, en position finale, à une base (un verbe) pour marquer certaines informations d’ordre grammatical ou afin de former certains types de mots. En grammaire traditionnelle, on considère que -ing peut être 1) une
désinence (ou flexion18), ou 2) un suffixe de dérivation. Une désinence sert à marquer le genre, le nombre ou le cas des noms ou
encore le temps, le nombre et la personne des verbes. Les suffixes de dérivation permettent de former, à partir de certains mots,
des unités nouvelles appartenant à une catégorie grammaticale différente.
En tant que désinence, -ing s’adjoint à un verbe pour former le gérondif et le participe présent. En tant que suffixe de dérivation, il
s’adjoint à un verbe pour former un mot appartenant à une autre catégorie lexicale (en l’occurrence un nom ou un adjectif)19. La
portée de -ing diffère selon les cas : il porte sur le mot pour les noms et adjectifs déverbaux, sur l’ensemble du prédicat pour le
gérondif et le participe.</ing>
Problématisation et plan
On note que : 1) les formes en -ing peuvent être de nature nominale, adjectivale ou verbale ; 2) le « point de départ » de la
formation de ces mots est toujours le verbe, que l’on ait affaire à des gérondifs, des participes (domaine verbal), des noms ou des
adjectifs. La frontière entre les catégories est parfois floue. Selon le degré de lexicalisation des occurrences ou les spécificités de
leur fonctionnement, il est parfois difficile de déterminer à quel type de forme il s’agit.
Après avoir répertorié les occurrences présentes dans ce passage, nous proposons de les regrouper dans les trois grands
domaines identifiés plus haut : le domaine nominal, le domaine adjectival et le domaine verbal20. Nous fondant sur l’observation
systématique des formes ainsi classées, nous examinerons les spécificités syntaxiques et sémantiques de leur fonctionnement en
contexte et les processus linguistiques qui leurs sont liés. Nous tenterons d’identifier une valeur invariante de -ing, que celle-ci soit sémantique ou identifiable à un degré d’abstraction plus élevé.
I. Le domaine nominal
- Le substantif lexicalisé (/le nom déverbal)
- Le nom verbal
Le substantif lexicalisé (/le nom déverbal)
un nom déverbal ou nom déverbatif est un substantif (nom commun) dérivé d’un verbe en retirant le suffixe verbal de l’infinitif (en le suffixe ajoutant -ING)
Le procédé à la base de la formation de ces mots est la dérivation par suffixation. En tant que suffixe nominal déverbal, -ing permet
de créer des noms déverbaux (C’est vrai aussi d’autres suffixes dérivationnels comme -ation (assassinate =>assassination) ou -er (bake => baker), même si les opérations mises en œuvre dans la formation de ces substantifs sont loin d’être aussi complexes que celles dont -ing est la trace.)
Les substantifs lexicalisés sont officiellement répertoriés en tant qu’unités lexicales (c’est-à-dire
qu’on les trouve dans les dictionnaires).
On trouve dans le passage les deux occurrences suivantes :
(1) the visitors began to filter through with their offerings (l. 11)
(2) the half-masked smile of understanding (l. 30)
En (1), offerings a un fonctionnement dénombrable (discret). On pourrait le qualifier par un adjectif (their kind offerings), et il porte la marque du pluriel, ce qui témoigne d’un très haut degré de nominalité.
Il pourrait d’ailleurs être remplacé par gifts. Ce nom
témoigne de la réification d’une activité ;
en termes plus simples, il ne désigne plus l’activité d’offrir ou de comprendre, mais se
réfère à des objets, au produit de l’activité.
En (2), le substantif understanding fonctionne de manière indénombrable. Il est ici complément de préposition dans un syntagme prépositionnel lui-même complément du nom smile. Déterminé par l’article Ø, il pourrait être modifié par un adjectif (the halfmasked smile of Ø implicit understanding). Il renvoie à une activité, même si celle-ci est mentale. Si l’activité exprimée par le verbe
sous-jacent peut être indirectement rattachée à Christine Greenaway par le biais de
her smile,
l’article Ø montre que l’on a ici un renvoi à la notion : aucune occurrence précise de understanding n’est ancrée dans la situation, et la référence est purement
qualitative. L’action de comprendre, à laquelle renvoie le verbe sous-jacent understand est à nouveau réifiée par la substantivation.
Dans le cas de offerings, ce processus était poussé très loin puisque de l’activité on avait glissé vers les objets de celle-ci. Avec understanding, c’est l’activité désignée par le verbe originel qui fait elle-même l’objet de cette réification.
2) Le nom verbal
Dans le cas des substantifs lexicalisés, -ing est la trace d’un travail déjà réalisé en amont de l’énonciation. L’énonciateur se
contente d’employer des noms déjà présents dans une réserve de lexique existant. Par contraste, le nom verbal est la marque d’un travail « actif » de l’énonciateur au moment même de l’énonciation. Les noms verbaux sont donc, en principe, non lexicalisés. Une
occurrence de notre corpus nous amène cependant à relativiser le caractère catégorique de cette distinction :
(3) the evening’s ordering (l. 35)
Ordering pourrait être qualifié par un adjectif (the evening’s particular ordering). Comme les substantifs précédemment examinés, cette forme dérive d’un verbe (order) et renvoie à une activité. Elle est ici déterminée par un génitif. On pourrait paraphraser ce
segment par the ordering of the evening
À l’instar de understanding et offering, ordering est répertorié en tant que substantif dans certains dictionnaires
. Toutefois, le
degré de réification et d’autonomie du procès exprimé par le verbe sous-jacent apparaît ici moindre que dans understanding, qui
désigne une notion, et offerings, qui renvoie à des objets. On est plus proche d’un événement, c’est-à-dire un procès ancré dans
une situation donnée (ici, une action). C’est pourquoi on suggère de l’analyser comme un nom verbal
, ou nominalisation
d’action. Ceci illustre la porosité observée à la frontière des catégories.
the ordering of the evening vs the evening’s orderings
La construction du syntagme nominal dont elle est le noyau est assez similaire, en surface, à celle de their offerings, où le déterminant est
possessif (cas génitif). Ici, en revanche, on peut parler de procès repéré par rapport à son complément. L’orientation de ce procès est en effet
passive et non pas active (there was a hiatus in the way the evening was ordered). Bien que la validation d’une RP soit présupposée, le sujet du
prédicat sous-jacent n’apparaît pas dans l’énoncé car il ne correspond à aucune réalité extralinguistique (??[Someone] ordered the evening). Avec
des termes différents, la même syntaxe de surface pourrait pourtant permettre d’obtenir un sens actif (Morse’s ordering of the evening was
appreciated by the guests), mais il n’existe ici aucune ambiguïté en raison du sens de l’énoncé initial (celui-ci ne peut pas signifier The evening
ordered something).
nom verbal vs gérondif
Dans le domaine nominal, -ING permet d’opérer :
- la réification des verbes auxquels il est adjoint, et par là-même leur nominalisation. Ce processus peut être plus ou moins avancé.
A l’extrémité de ce que l’on pourrait désigner comme un
continuum de nominalisation, on trouve des occurrences autonomes de substantifs qui désignent des notions ou des objets.
Un peu en retrait sur ce gradient, on trouve des formes apparentées au nom verbal. On aurait envie de poursuivre avec within a
second of his going (l. 56), qui se situe vraisemblablement plus loin encore en direction du pôle verbal. Mais cette occurrence sera analysée ultérieurement, dans la section consacrée au gérondif.
Le domaine adjectival
En tant que suffixe de dérivation adjectivale, -ing permet de former des adjectifs déverbaux et des adjectifs verbaux. C’est le cas
dans les segments suivants :
(4) a wilting collection of white chrysanthemums (l. 14)
(5) a sombre-looking woman of late-middle age (l. 15)
(6) Mrs G. dragged her long-suffering feet away from Ward 7C (l. 27)
(7) this hiatus in the evening’s ordering was getting… infuriating (l. 35)
(8) a malfunctioning stop-cock (l. 43)
l’adjectif lexicalisé
infuriating
adjectif en position épithète ou en position attribut
adjectif en position épithète (this infuriating hiatus) ou en position attribut (this hiatus was infurating)
Adjectifs épithètes dérivés des verbes
reconstruire une relation prédicative associant une propriété au no, sur lequel ils portent
Les segments (4) et (8) peuvent être analysés ensemble. Les adjectifs épithètes wilting et malfunctioning sont respectivement
dérivés des verbes wilt et malfunction. On pourrait reconstruire une relation prédicative sous-jacente en associant une propriété au
nom sur lequel ils portent au moyen d’une proposition relative : (4) flowers that wilt ; (8) a stop-cock that malfunctions. Dans les
deux cas, les propriétés exprimées sont d’emblée considérées comme acquises du fait de la position épithète des adjectifs. Une
différence existe cependant entre ces occurrences et (7) : wilting et malfunctioning ne sont pas des formes lexicalisées, et les
notions auxquelles elles renvoient sont moins stabilisées que si elles faisaient partie de l’inventaire lexical. S’il semble plus ou
moins possible de remplacer ces formes par des adjectifs (a scabby collection of chrysanthemums ; a nonfunctional stop-cock) on
ne pourrait pas les intensifier par very (*a very wilting collection of chrysanthemums ; a very malfunctioning stop-cock)
27 ou les placer en position d’attribut (these chrysanthemums look wilting ; *that stop-cock was getting malfunctioning). Sur le plan sémantique, ces formes évoquent davantage des opérations effectuées en discours sur des éléments verbaux pour se référer à
des procès ancrés dans une situation donnée. Sur un axe dont les pôles extrêmes seraient le verbe et l’adjectif, ces adjectifs
participiaux se situent plus près du verbe que infuriating dans (7). Dans le cas présent, on se trouve quelque part entre l’adjectif
prototypique et le participe présent. Il s’agit d’adjectifs verbaux, ou participes présents employés comme adjectifs.
l’adjectif composé
sombre-looking
Est-ce que
a sombre-looking woman of late-middle age
se trouve en position épithète ou est-ce que ce terme est un attribut du sujet?
l’adjectif composé
sombre-looking
apparaît en position épithète.
-ING y est adjoint à un verbe copulatif juxtaposé à droite d’un adjectif attribut.
La propriété qu’il exprime pourrait en effet être rendue au moyen de la proposition a woman that looks
sombre, dans lequel look serait copule et sombre attribut. La forme est non lexicalisée (merci les tests syntaxiques).
adjectif participial
adjectif verbal, participe présent employé comme adjectif
Mrs G. dragged her long-suffering feet away from Ward
Il en va de même pour la forme composée qui apparaît en position d’épithète en (6). Le sujet (her feet) du verbe sous-jacent suffer
a un rôle thématique d’expérient. La forme suffering est juxtaposée à droite de long, de nature adverbiale, et l’adjectif composé
attribue une propriété qui pourrait être exprimée par la proposition that had been suffering for a long time. La subtilité de l’emploi de
long-suffering réside dans son ambiguïté : la forme se réfère-t-elle à la douleur éprouvée par les pieds de la visiteuse (d’où la visite
chez le podologue mentionnée l. 26), ou désigne-t-elle, par hypallage, l’endurance de cette dernière au cours d’une visite précédée d’un long trajet comportant deux changements de ligne d’autobus (l. 22) ? Dans le premier cas, elle exprime un procès et marque
une opération effectuée en discours, ce qui l’assimile à une forme non lexicalisée. Dans le second, il s’agit d’un adjectif lexicalisé,
dont le sens est proche de celui de l’adjectif patient28. Ce qui permet ces effets est le jeu sur le degré de lexicalisation de l’adjectif
et sa position sur l’axe qui relie le domaine adjectival au domaine verbal.
Conclusion partielle sur le domaine adjectival
Comme le substantif verbal ou déverbal, l’adjectif verbal ou déverbal en -ing réifie un procès. Alors que le substantif renvoie à une
notion indépendante, l’adjectif exprime une propriété attribuée à un référent. Si, dans le domaine nominal, il est relativement aisé de concevoir que c’est l’opération de substantivation qui produit cette réification, qu’en est-il de l’expression des propriétés dans le
domaine adjectival ? On suggèrera que adjectivisation est une opération apparentée à la substantivation, car à l’instar de la transition du domaine verbal vers le domaine nominal, le passage de la catégorie verbale à la catégorie adjectivale donne lieu à des formes autonomes, qui ne possèdent pas de sujet et sont dépourvues de toute marque de temps ou de personne. En
grammaire générative, ce passage de la catégorie verbale à la catégorie adjectivale implique d’ailleurs l’adjonction d’un trait
nominal au trait verbal initial. L’adjectif est en effet caractérisé non seulement par un trait verbal {+V}, mais encore par un trait
nominal {+N}. (Le verbe possède les traits {+V, -N} et le nom les traits {+N, -V}. L’adjectif possède les traits {+V, +N}.)
[Note : Ces derniers éléments n’étaient pas exigibles. Il importait avant tout de montrer que pour les adjectifs comme pour les
noms, -ing éloigne du pôle verbal (il n’y a plus de marque de temps ni de personne) et rapproche du pôle nominal.]
Conclusion partielle
le domaine verbal
1) Le gérondif
2) Be + -ing
3) Les propositions participiales
Les formes en -ing qui relèvent du domaine verbal sont d’une part les gérondifs et d’autre part les participes présents, au nombre
desquels la grammaire traditionnelle classe les formes rencontrées dans les énoncés en be + -ing.
La question large invite à se
pencher sur le statut des formes en -ing, mais nous verrons cependant que dans le domaine verbal, ’opérateur -ing détermine
l’ensemble de la relation prédicative.
Dans cette section, nous nous pencherons en premier lieu sur les formes en -ing observées dans les propositions gérondives avant d’examiner celles que l’on rencontre dans les énoncés en be + -ing et de finir en nous penchant sur celles que l’on observe dans divers types de propositions participiales.
Le gérondif
Le gérondif est traditionnellement défini comme une forme verbo-nominale. On observe deux occurrences de gérondifs dans notre
corpus :
(9) this hiatus in the evening’s ordering was getting just about as infuriating as waiting for breakfast in some ‘Fawlty Towers’ hotel
(ll. 35-36)
(10) within a second of his going (l. 56)
(9) this hiatus in the evening’s ordering was getting just about as infuriating as waiting for breakfast in some ‘Fawlty Towers’ hotel
(ll. 35-36)
(10) within a second of his going (l. 56)
En (10), going est spécifié par un déterminant possessif. Il dérive du verbe go et, comme les formes examinées précédemment,
renvoie à une activité. Going existe en tant que substantif lexicalisé.
Cependant, his going est ici plus vraisemblablement une
proposition gérondive (à forme non-finie) qui remplit la fonction éminemment nominale de complément de la préposition of : il s’agit
d’une reprise de He was gone (l. 56). On pourrait remplacer going par leaving (within a second of his leaving), qui ne peut cette fois
être un substantif lexicalisé. La présence du déterminant de nom his indique que going possède un statut nominal. D’autres
éléments montrent cependant qu’il convient aussi de lui reconnaître un statut en partie verbal.
On pourrait en effet le remplacer par une forme au parfait (within a second of his having gone) ou lui ajouter un complément de verbe, par exemple un circonstant
constituant du syntagme verbal sous-jacent (within a second of his going to the bathroom) 31.
Il est en outre possible de le modifier par un adverbe, surtout si going reçoit un complément (within a second of his rapidly going [to the bathroom]).
Enfin, on ne peut exclure la possibilité de le faire précéder par un pronom personnel au cas accusatif au lieu d’un possessif (cas génitif) : within a second of him going (on se situerait alors plus près du pôle verbal qu’avec his going).
analyse de
his going (dans “within a second of his going”)
comme un gérondif:
His going
a été ici analysé comme un gérondif, c’est-à-dire comme une nominalisation factive (on désigne alors le fait que le personnage s’en soit allé). En l’absence de complémentation, on pourrait cependant aussi envisager qu’il s’agisse d’une
nominalisation d’action (nom verbal), par laquelle going désignerait l’action de partir (on se situerait alors davantage dans le domaine nominal). Ceci peut être démontré par la possible adjonction d’un adjectif au lieu d’un adverbe avant la forme en -ing (within a second of his rapid going)
Bien que la présence de He was gone dans le contexte avant (l. 56) fasse indiscutablement pencher la balance en faveur du gérondif, cette possible ambiguïté met à nouveau en lumière la porosité des frontières catégorielles et signale l’existence d’un continuum entre domaine verbal et domaine nominal.
Marque du dans est portée par quel constituant dans la proposition suivante :
this hiatus in the evening’s ordering was getting just about as infuriating as waiting for breakfast in some ‘Fawlty Towers’ hotel
En (9), on note que la marque du temps est portée uniquement par l’auxiliaire du syntagme verbal de la principale33 dont dépend la
proposition enchâssée waiting for breakfast in some ‘Fawlty Towers’ hotel. Ceci montre que -ing constitue dans ce type de proposition un marqueur de dépendance syntaxique.
Cette proposition gérondive est ici encore nominalisée : elle occupe la même place et remplit la même fonction qu’un syntagme nominal. On pourrait la remplacer par something (This hiatus…was getting as infuriating as [something]). On trouve après waiting un complément d’objet indirect (for breakfast). Alors que cela était moins évident en (9), où going n’était suivi d’aucun complément, il est manifeste que c’est l’ensemble du prédicat, waiting for breakfast in some Fawlty Towers hotel, qui est nominalisé par -ing.
La nominalisation est donc plus partielle que lorsque l’on a affaire à des
noms ou à des adjectifs.
Pour conclure sur la sous-partie sur le gérondif
Dans ce passage au discours indirect libre, l’énoncé peut aisément être interprété comme émanant du personnage principal. Il ne
fait quoi qu’il en soit aucun doute que son contenu s’applique avant tout à la situation de celui-ci. Dans la proposition gérondive
waiting for breakfast in some ‘Fawlty Towers’ hotel, la relation prédicative sous-jacente n’a pourtant vraisemblablement pas Morse pour sujet implicite. Cette proposition étant ici le terme repère d’une structure comparative, il est plus vraisemblable que le sujet
sous-entendu soit générique. Pour que le repère soit efficace, la référence à la comédie de situation Fawlty Towers doit en effet
être stabilisée et identifiable par tout lecteur indépendamment du contexte. Le procès possède ainsi une valeur qualitative et non une valeur quantitative d’occurrence spécifique.