DP Flashcards
(209 cards)
CC 16 juin 1999
l’infraction se constitue d’un élément matériel et d’un élément psychologique
Crim. 16 mars 2016
impossible de condamner une infraction sans texte d’incrimination
Sect. CE Société Eky12 fév° 1960
le gouv° est compétent via ses règlements pour déterminer les contraventions
CEDH S. W. contre Royaume-Uni 22 nov° 1995
« […] il est solidement établi dans la tradition juridique des États parties à la Convention quela jurisprudence, en tant que source du droit, contribue nécessairement à l’évolution progressive du droit pénal […].»
CC 8 déc° 2005
les mesures de sûreté peuvent être appliquées à l’auteur de faits commis avant leur entrée en vigueur
Crim. 16 déc° 2009
les dispositions instaurant non pas des peines mais des mesures de sûreté ne sont pas soumises au principe de non-rétroactivité de la loi pénale
CC 19 et 20 janv° 1981
rétroactivité in mitius des lois pénales plus douces constitutionnalisée
Crim. 25 nov° 1992
le justiciable peut invoquer la loi pénale plus douce nouvelle s’il n’a pas déjà été définitivement condamné pour les faits dont il est poursuivi avant son entrée en vigueur
CEDH Scoppola contre Italie 17 sept° 2009
rétroactivité in mitius de la loi pénale plus douce reconnue par la CEDH
Crim. 9 nov° 2021
une peine déjà prononcée cesse d’être exécutée quand une décision du CC ne considère plus les faits constitutifs de l’infraction pénale déjà jugée comme une infraction
Crim. Pauletto 21 avril 1982
les dispositions plus douces de la loi pénale hétérogènerétroagissent (rétroactivité in mitius) et pas celles plus sévères (non-rétroactivité in pejus) de la loi pénale hétérogène
Crim. Leboucher 29 janv° 1963
retenir la disposition principale entre les dispositions plus douces et celles plus sévères indissociables/indivisibles de la loi pénale hétérogène
Crim. Martin 5 juin 1971
apprécier de manière globale les changements opérés par les dispositions plus douces et celles plus sévères indissociables/indivisibles de la loi pénale hétérogène
Crim. QPC 13 juin 2019
les faits entrant dans les prévisions de la loi pénale ancienne et dans celles de la loi pénale nouvelle restent punissables sur le fondement de la 1ère ou de la 2e s’ils n’ont jamais cessés d’être incriminés
CEDH Cantoni c/France 15 nov° 1996
pas de droit à une jurisprudence acquise/«constante» pour les justiciables pour leur «sécurité juridique» et la «protection» de leur «confiance légitime»
CEDH Legrand c/France 26 mai 2011
«Nul n’a de droit acquis à une jurisprudence figée. »
Crim. 30 janv° 2002
«[…] le principe de non-rétroactivité de la loi pénale ne s’applique pas à une simple interprétation jurisprudentielle […]» donc impossible pour le justiciable de se prévaloir des dispositions + favorables d’un arrêt antérieur de la Cour cass (qui est donc devenu «obsolète» si je puis dire)
Crim. 2 fév° 2016
«[…] le principe de non-rétroactivité ne s’applique pas à une simple interprétation jurisprudentielle […].»
CEDH Pessino contre France 10 avril 2006
impossible de se prévaloir d’un revirement de jurisprudence imprévisible car contraire au principe de prévisibilité juridique art.7 ConvEDH
Crim. 25 nov° 2020
impossible de se prévaloir d’un revirement de jurisprudence imprévisible car contraire au principe de prévisibilité juridique art.7 ConvEDH
Crim. 13 avril 2022
sa solution jurisprudentielle nouvelle ne peut pas s’appliquer à des faits postérieurs à l’arrêt de revirement de jurisprudence pour respecter le principe de prévisibilité juridique art.7 ConvEDH
Article 689 CPP
principe de solidarité des compétences législatives et juridictionnelles: quand la loi pénale fr° est applicable les juridictions fr° le seront aussi et ces dernières ne peuvent appliquer que la loi pénale fr° à l’exclusion de la loi pénale étrangère
A°1 Article 113-2 CP
compétence territoriale: «La loi pénale française est applicable aux infractions commises sur le territoire de la République.»
Crim. 13 mars 2001
impossible d’appliquer la loi pénale fr° aux infractions commises en territoire fr° par l’agent diplomatique et sa famille car sont protégés par les immunités diplomatiques de la Conv° Vienne 1961