DSM-5 axe 1 Flashcards
Qu’est-ce que l’ontologie ?
Partie de la métaphysique qui s’applique à l’être en tant qu’être, indépendamment de ses déterminations particulières.
Que dit on de l’ontologie sur la psychopathologie ?
- Ce qui est se reflète dans le développement du langage qui en parle.
- Autrement dit, le DSM façonne la notion (profane ou professionnelle) de psychopathologie ou maladie mentale.
- Il y a donc risque de réifier (chosifier) le concept de maladie mentale et de perdre de vue qu’il s’agit d’une fiction, d’une spéculation arbitraire, élaborée pour faciliter le travail clinique
- Il y a un risque, puisque comment on parle d’une chose peut faire en sorte qu’on pense que c’est ça la chose. On dit que la psychopathologie existe et ce qu’on dit de la psychopathologie est la réalité.
- Risque, si on s’en tient à ce qui est écrit à chosifier la réalité, ce n’est que des spéculations, pas une réalité.
Quels sont les avertissements du DSM sur le DSM ?
« Poser un diagnostic de trouble mental, en conséquence, ne saurait se limiter à simplement cocher des symptômes présents dans les listes de critères diagnostiques. »
Le DSM ce n’est pas assez pour comprendre quelqu’un, même pas assez pour comprendre la maladie.
«(…) il est généralement admis que l’ensemble des diagnostics catégoriels ne permet pas de décrire parfaitement l’éventail complet des troubles mentaux (…) »
Le DSM le dit que le DSM n’est pas assez.
Il faut penser, pas juste utiliser le DSM.
Issu de la science ? Objectif ? Non, le DSM est très politique et social.
Quel est la particularité des DSM-I (1952) et DSM-II (1968) ?
Approches très semblables: courte description de troubles mentaux (Psychanaliste, petite définition très vaste)
Quel est la particularité des DSM-III (1980) et DSM-III-R (1987) ?
Introduction du modèle multiaxial et d’un diagnostic polythétique (Ne s’intéresse plus à la dynamique inconsciente, mais bien au symptômes, pour faire des syndromes et maladie) (Des experts qui décide que c’est ça, pas de justification empirique).
Quel est la particularité des DSM-IV (1994) et DSM-IV-TR (2000) ?
Application plus rigoureuse d’une approche qui s’inspire des données probantes (Arrivé de donné, de recherche).
Quel est la particularité des DSM-5 (2013) et DSM-5-TR (2022) ?
Changement de paradigme (biologique-dimensionnel) avorté (Virage vers le dimensionnel, pas de tu l’as ou pas, continuum) (On a essayer de le faire pour les deux axe, mais c’est très complexe et long) Nouvelle façon de voir trouble de personnalité rejeté, même si il y a des données. Rupture au niveau du système politétique.
TR = révision du texte
Quels sont les changements majeurs au fil du temps dans les DSM ?
- Préciser la rupture entre les versions II et III. Pour mieux réfléchir aux enjeux entourant l’utilisation du DSM, voyons l’histoire de la création du modèle, i.e. la création du DSM-III.
- Préciser également le passage d’un chiffre romain à un chiffre arabe avec le DSM-5.
Comment est-ce que le DSM-III a révolutionné l’histoire du diagnostique ?
- Les DSM-I et II proposaient une approche dimensionnelle de troubles décrits par leur étiologie (conflits névrotiques).
- Les Psychanalystes voyaient des gens plutôt normaux, qui se faisait analyser. Il n’y avait pas vraiment besoin d’un système précis, puisque les clients n’avaient pas de trop gros problèmes.
- Ils étaient peu utilisés par les cliniciens psychiatres, surtout psychanalystes…
- Robert Spitzer, qui avait changer l’homosexualité comme une dysphorie de genre, de changer le DSM. Il avait un mandat simple, mais il voulait aller vers la médecine, comme Kraepelin.
- …qui utilisaient pour traitement de choix la psychothérapie
- Les psychiatres étaient les seuls professionnels à offrir des traitements en santé mentale
Qu’est-ce qui a mener au changement majeur que l’on voit entre le DSM-II et III ?
- Les changements apportés au DSM-III sont dramatiques et proposent essentiellement:
Une approche basée sur les symptômes et un évitement de considérations étiologiques (accent sur le visible plutôt que sur l’invisible) - Changement vu comme une «victoire de la science sur l’idéologie» (Psychanalytique surtout) Mais c’était surtout des gars autour d’une table quand même, pas tant scientifique.
- Ces changements n’ont pourtant pas été inspirés par l’avancement des connaissances en psychiatrie
- Choix de retour à Kraepelin et de «médicaliser» la psychiatrie.
Quels sont les pressions externes qui ont influencé la façon que le DSM-III à été écrit ?
- Le remboursement des frais de psychothérapie
Il fallait des traitements efficaces pour de vraies maladies (Pour être rembourser par les assurances) - La désinstitutionnalisation
Pas assez de traiter les YAVIS (young, attractive, verbal, intelligent, successful) Seulement 17% des psychiatre était dans les hopitaux, la majorité au privée. On envoi les malades dans les rues. On ne les aide pas vraiment. Les troubles mentaux sont médicaux, donc on doit traiter avec médicament. - La montée des autres disciplines professionnelles en santé mentale
Les psychologues faisaient de la psychothérapie à coût moindre. D’autre professionnel faisait de la psychothérapie, mais les psychothérapeute n’avait pas leur traitement remboursé comparer au psychiatre. Les psychiatre on perdu leur pouvoir puisque les psychothérapeute était remboursé, donc ils se sont retourner plus vers leur domaine, soit le médical. - La justification de l’efficacité des traitements par la recherche empirique
Fallait un diagnostic précis et fidèle pour étudier les traitements. Les patient doivent se ressembler assez pour que l’on puisse étudier la population malade.
Quel est l’opinion d’un représentant d’une compagnie d’assurance envoyée à Spitzer ?
« Medical insurance should only be asked to cover medical mental disorders. Insurance is meant to pay for the sick, not the discontented who are seeking an improved lifestyle. We need your help in differentiating between those who have mental disorders and those who simply have a problem»
Quels sont les effets du DSM-III ?
- Médicalisation de la psychiatrie
- Élimination de la psychanalyse
- Les compagnies pharmaceutiques se sont emparées de l’opportunité de traiter tous ces troubles «distincts». Ouverture d’un nouveau marché.
- Les chercheurs du domaine biomédical devenaient plus influents que les cliniciens
- On parle d’un retour à une approche transdiagnostique du traitement, une remise en question de l’objectivité.
Quels sont les effets du DSM-5 ?
- Mis en branle avec la volonté de changer de paradigme: passer d’un modèle catégoriel-syndromal à un modèle dimensionnel-biologique. (Comme ex : le névrosisme)
- Les dimensions devaient pouvoir avoir une portée transdiagnostique
Résolvant ainsi le problème de la comorbidité - L’APA a reculé parce que les connaissances actuelles ne permettent pas d’opérer ce virage (Puisqu’on en sait pas assez)
Quel est le principe de base d’une vision dimensionnelle ?
Il y a des gènes, particularité, caractéristiques qui sont partagées.
Au lien d’essayer d’en faire des cases différentes, essayer de voir ce qui est partager. Comment on pourrait organiser un modèle dimensionnel.
Quels sont les enjeux autour des comorbidités ?
Un peu problématique. Part de l’idée de comorbidité, Qu’est ce que le trouble borderline réellement si 1 sur 2 a aussi une dépression majeure ? Si 7 sur 10 a une dysthymie.
La maladie est supposé se différencier de l’autre.
Est-ce que le trouble borderline vient parfois avec des phases dépressive ou est-ce que se sont des maladies séparés ?
Est-ce que la dépression vécu est différente que dans le reste des gens avec dépression ?
Il n’y a pas vraiment de réponse, mais ça vaut la peine de répondre à ses questions.
Qu’est-ce que l’humeur ?
- État affectif durable (entre quelques heures et quelques jours ou plus) dont le déclencheur est plus ou moins précis et qui est ressenti de manière diffuse (Cause pas clair. État diffus long)
- À distinguer de l’émotion (Épisode déclencher par une situation et dure jusqu’à se que la situation est présente)
- Bien qu’il peut se limiter à être soit positif ou négatif (de bonne ou mauvaise humeur), l’état est souvent dépressif, euphorique, colérique ou anxieux
- La dépression, l’humeur négative peut durer des mois.
Quel est la définition classique de l’humeur ?
Classiquement, la psychiatrie définit des troubles de l’humeur qui font intervenir soit la dépression (unipolaire) ou la manie (bipolaire)
Il y aurait quelque chose de biologique qui augmenterait ou baisserait l’énergie vitale, selon la théorie.
La source de la notion d’humeur est à situer dans les travaux d’Hippocrate qui cherchait à définir l’impact sur le comportement de la circulation de différents fluides corporels
- le sang (cœur) – joyeux
- la bile noire (rate) – dépressif
- la bile jaune (foie) – colérique
- la lymphe (cerveau) – calme/froid
Est donc un modèle explicitement biologique de l’affectivité.
À quoi ressemble les troubles dépressif dans le DSM-5 ?
- Ne sont plus classés avec les troubles bipolaires (famille à part) (Bipolaire plus proche de la psychose maintenant, puisque classé du plus biologique au moins biologique)
- Caractéristique commune: présence d’une humeur triste, vide ou irritable, accompagnée de changements somatiques ou cognitifs qui affectent significativement la capacité de fonctionner de l’individu (p. 155)
Les troubles principaux sont:
- Trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle
Mais trouble de l’enfance - Trouble dépressif caractérisé (majeur)
- Trouble dépressif persistant (dysthymie)
- Trouble dysphorique prémenstruel
Dans le DSM-5, on dit le trouble dépressif caractérisé au lieu de majeur, dont know why.
Qu’est-ce qui est similaire et différent entre le TPB et la dépression caractérisé du critère A) 1 et 2 ?
Similaire :
- Même nombre de caractéristique
- Même temps minimum pour un épisode.
- Quand on est dans un épisode, pas le même que d’habitude.
- Sentiment de vide
Différent :
- Il faut absolument avoir un des deux premiers critères (soit avoir une humeur dépressive)
1 – Avoir humeur dépressive (symptôme positif)
2 – Moins d’intérêt ou plaisir (Symptôme négatif)
Quels sont les critères biologique du trouble dépressif caractérisé ?
3) perte ou gain de poids significatif (ex. modification du poids corporel excédant 5% en 1 mois) ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours
4) insomnie ou hypersomnie presque tous les jours
5) agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement)
6) fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours
Deux pôles, pas dans la moyenne, être dans les extrêmes. Les critères sont large puisqu’il y a plusieurs formes.
Va rattraper la dépression borderline avec la largeur des symptômes.
Ralentissement psychomoteur assez spectaculaire, corps activé au ralenti.
Symptômes somatique, végétatif, qui vont bien ensemble parce que ça vient de système neurovégétatif. Ressemble plus a une dépression biologique quand c’est ces symptômes.