Exam 2: 1, Syndrome frontal Flashcards
(45 cards)
Lobes frontaux: parties
Cortex préfontal (ce qui nous intéresse)
-Dorsolatéral (région dorsolatérale située sur la face convexe des hémisphères)
dessus du front
couvre les 2 hémisphères
-Orbital (région frontomédiane située sur la face interne)
du front à l’oeuil
-Median (région orbito-frontale ou ventrale)
on le voit pas sur la face externe du cerveau
au milieu interne des 2 hémisphères
Cortex moteur (L’aire motrice primaire) Cortex prémoteur (L’aire prémotrice)
Cortex préfontal: role, qu’est-ce qui le distingue des autres lobes
gouverne les aspects les plus élaborés du comportement
(activité cognitive et comportementale de haut niveau)
Dépourvu, contrairement aux autres lobes, de connexions directes avec les voies sensorielles ou motrices, le cortex préfrontal présente surtout des connexions importantes avec les autres structures corticales et les structures sous-corticales comme le thalamus. donc si atteinte là, la personne peut rester fonctionnelle (fonctions élémentaires)
cortex préfrontal: dissociation d’atteinte
dissociations dorsolatéral - médian, etc
cortex préfrontal: dev
nouveau né: préfrontal peu développé (né avec cerveau immature), se dev jusqu’à 20-22 ans (se dev en dernier)
Cortex moteur (L’aire motrice primaire): role
commande de la motricité élémentaire de l’hémicorps controlatéral (bouger)
controlatéral =(cerveau droit controle main gauche)
Cortex prémoteur (L’aire prémotrice): role, syndrome prémoteur
sous-tend l’organisation et le contrôle des mouvements fins et séquentiels. (étapes avant d’agir, plans d’actions, gestes plus précis)
syndrome prémoteur: difficulté d’exécuter des actions séquentielles + réflexe de préhension (ou grasping) qui consiste en une flexion réflexe pathologique des doigts, déclenchée par un stimulus tactile
Si atteinte moteur ou prémoteur
pas de syndrome frontal, plus trouble d’action ou de mouvement
même si fait partie du frontal, le syndrome frontal fait référence au cortex préfrontal
Alexander Luria: siècle, qui, son modèle, réalisations
20e
neuropsychologue soviétique
neuropsy clinique (pas de modèle cognitif)
le premier à isoler les caractéristiques fondamentales du syndrome frontal et à proposer la première grande théorie psychophysiologique du rôle des lobes frontaux
troubles majeurs présentés par les patients atteints de lésions frontales (syndrome frontal): DEF (EXACT)
troubles majeurs présentés par les patients atteints de lésions frontales consistent en des difficultés d’anticipation et de planification des conduites, qui se répercutent dans beaucoup de comportements et d’activités sociales.
(ici, l’anticipation fait environ référence à fonctions exécutives, il seront appellés de même plus tard)
Phineas Cage: siècle, qui, publié par qui, description du cas, AVANT, APRES, ce qui demeure
19e
contremaître des chemins de fer
Harlow
description:
victime d’un accident ayant provoqué une lésion préfrontale après la pénétration d’une barre métallique. Cette blessure, sans provoquer de déficit neurologique évident, a entraîné une modification drastique de la personnalité
Avant: religieux, épris de sa famille, honnête et travailleur
apres: agité, irrévérencieux, blasphème, impatient, sans retenue quand il est en conflit avec ses désirs , obstinés, imaginant de nombreux plans d’opération, arange plans d’opération et les abandonne avant meme de les faire, etc
peut pas lire ton, mimique, émotion associé au contenu, sacarsme, irognie, moins de capacité d’inhibition (grossier, insultes)
ce qui demeure: reste intelligent, mémoire et langage préservé
Les troubles consécutifs à des lésions préfrontales: enum
Les troubles de la personnalité et de l’humeur
Les troubles de l’exploration visuelle
Les troubles du comportement moteur
Les troubles des conduites verbales
Les troubles de la mémoire
Les troubles des fonctions exécutives
Les troubles consécutifs à des lésions préfrontales:
Les troubles de la personnalité et de l’humeur: 2 grands versants (dichotomiques): noms, lésions, symptomes, etc
- pseudo-dépressif:
consécutif à des lésions de la région dorsolatérale,
patient manque d’initiative, se désintéresse de son entourage et de son environnement et est incapable de se projeter dans l’avenir.
Ce tableau clinique se différencie d’un réel état dépressif par l’absence d’anxiété et de douleur morale
2.euphorique,
lésions de la région orbito-frontale
patient présente une «socio-pathie acquise» avec une excitation intellectuelle et psychomotrice évoquant un état maniaque. Les conduites sont impulsives et puériles avec une tendance exagérée aux pitreries et aux calembours. Une désinhibition verbale conduit, dans certains cas, à des propos grivois. Sur le plan alimentaire, un comportement de gloutonnerie est observé parfois.
v,f: lésion préfrontal peut s’exprimer de facon différente chez chaque patient selon ces catégories (localisation, gravité))
v
Les troubles consécutifs à des lésions préfrontales:
Les troubles de l’exploration visuelle: lésions, caractérisé par, symptomes
lésion
cortex préfrontal dorsolatéral
se caractérisent par
une inattention aux stimulations extérieures
symptomes
Le patient peut présenter une réduction de l’exploration pouvant conduire à des phénomènes d’« aimantation » (ou agrippement) du regard.
aimantation: reste fixé sur quelque chose, ne peut s’en empecher de le regarder (donc distraite par cela)
Dans d’autres cas, le patient manifeste une distractibilité excessive et est attiré par tous les stimuli qui se présentent à lui.
Les troubles consécutifs à des lésions préfrontales:
Les troubles du comportement moteur: symptomes, Lors de la réalisation d’une séquence motrice complexe…
1
symptomes:
Une excitation motrice ou un ralentissement sont retrouvés
(pas trouble de bouger, mais bouge soit lent ou rapidement)
Des persévérations (ou répétitions anormales d’un comportement spécifique) apparaissent notamment dans des situations complexes où le patient doit inhiber des automatismes.
ex: si cogne 2 fois -> cogne 2 fois même si devrait pas et sait qu’il devrait pas
ex: si il voit caraffe d’eau et un vers d’eau, ne peut s’en empecher d’en prendre un (fait comprtement associé à stimulus)
2
Lors de la réalisation d’une séquence motrice complexe…
le patient utilise un programme plus élémentaire qui se répète de façon stéréotypée:
Les comportements d’utilisation désigne une tendance exagérée du patient à saisir et à utiliser les objets présentés devant lui.
Les comportements d’imitation désigne une tendance irrépréhensible du patient à imiter les gestes réalisés devant lui, malgré la consigne lui interdisant de le faire.
Les troubles consécutifs à des lésions préfrontales:
Les troubles des conduites verbales: 2 types: quoi et lésions
-latéralisation gauche
Logorrhée dans le cadre d’une excitation pseudo-maniaque dans le cas de lésions orbito-frontales
(logorrhée: une fois commencé, peut plus arreter de parler, dépend de l’atteinte)
Réduction du discours dans le cas de lésions dorsolatérales
La latéralisation gauche des lésions joue un rôle dans l’occurrence et la sévérité des troubles du langage observés dans les syndromes frontaux.
Les troubles consécutifs à des lésions préfrontales:
Les troubles de la mémoire: mémoires affectés et pk
- Des troubles de la mémoire à court terme (MCT)
- Baisse de l’empan et de l’effet de récence
2.Un déficit marqué au niveau de l’administrateur central de la mémoire de travail (MDT)
Les Troubles de la MCT et de la MDT peuvent être expliqués par des difficultés attentionnelles telle qu’une sensibilité accrue aux interférences.
3.Des troubles de la mémoire épisodique
Déficit dans les tâches de rappel libre et parfois de rappel indicé, contrastant avec des performances normales dans des tâches de reconnaissance.
(test mem épi: apprendre une liste de mot et faire le rappel plus tard
rappel libre
rappel indicé (indives: fleur)
Ce résultat est attribué à un défaut des stratégies de récupération
Le patient présente des difficultés à mettre en place des indices de récupération de l’information ainsi qu’à extraire des éléments pertinents du contexte.
(ils n’oublient pas le mot en soi, mais l’encodage et la récupération est difficile, stratégie pour aller chercher mot est affecté) 1. Encodage (MCT, exécutif, alteré) on le voit par l’absence de stratégies 2. Stockage (conservé) 3. Rappel (exécutif, alteré)
v, f: (MCT FAIT APPEL à fonctions exécutives, mais est seulement un empan de répétion, alors dès qu’il y a des opérations à faire, fait intervenir fcts exécutives)
v
différence avec amnésie et troubles de la mémoire épisodique à cause de lésion préfrontal
toutes les 3 étapes sont affectées dans amnésie VS seulement encodage et rappel. (stockage conservé)
Les troubles consécutifs à des lésions préfrontales:
Les troubles des fonctions exécutives: terme, fonctiones exécutives
Le terme de « syndrome dysexécutif» est maintenant adopté pour décrire des patients atteints de troubles des fonctions exécutives. Il a une place centrale dans le syndrome frontal.
1 L’intention d’agir (la volition)
Les patients peuvent présenter une apathie, un apragmatisme (incapacité à entreprendre des actions), des comportements d’errance et une restriction importante des actions, qui ne sont déclenchées que par des stimulations ou une limitation à des tâches routinières
(perte d’envie, d’objectif)
2 L’élaboration des plans (la planification)
−Les patients sont incapables d’anticipation et d’élaboration des différentes étapes de l’action, ils ne parviennent pas à choisir la stratégie la plus adaptée au contexte, ni à prendre des décisions lors d’activités nouvelles
(sous-étapes pour réalisées objectifs)
3 La réalisation de l’action projetée (l’action dirigée vers un but)
−Les patients peuvent présenter une dissociation entre les intentions et la mise en œuvre des actions nécessaires à la réalisation du but. L’action projetée est parfois commencée mais elle n’est pas menée à son terme, le plus souvent du fait des persévérations
4 Le contrôler l’efficacité de l’action réalisée (le rétrocontrôle)
−Le patient ne détecte pas ses erreurs et ne peut donc pas les corriger
L’évaluation des syndromes dysexécutifs
2 types d’examens complémentaires
1 La première est l’observation du patient dans ses conduites quotidiennes, documentée également par l’entretien avec les proches du malade(utilisation de questionnaires évaluant les changements de comportements ou de personnalités)
2 La seconde étape consiste à proposer, dans le cadre d’un examen neuropsychologique plus global, des tests d’évaluation des fonctions exécutives
L’évaluation des syndromes dysexécutifs:
tests d’évaluation des fonctions exécutives: enum
Le Wisconsin Card Sorting Test
La « tour de Londres »
Le test de Stroop
Le test de Hayling
Le Trail Making Test
L’évaluation des syndromes dysexécutifs:
tests d’évaluation des fonctions exécutives: Le Wisconsin Card Sorting Test
(capacité à changer de règles)
Le patient doit trouver successivement trois critères de classement de figures géométriques dessinées sur une série de cartes (forme, couleur, nombre). Lorsqu’il découvre un critère, le patient doit le maintenir durant six réponses consécutives, puis en trouver un autre et le maintenir à nouveau six fois. Les patients ont des difficultés à trouver un critère et surtout à en changer : ils ont tendance à persévérer sur le même critère
L’évaluation des syndromes dysexécutifs:
tests d’évaluation des fonctions exécutives:La « tour de Londres »
(placer boules dans l’ordre en déplacant 1 boule à la fois)
Test qui mesure les capacités d’anticipation, de planification et résolution de problèmes