Examen 2 (Cours 4) Flashcards
(70 cards)
C’est quoi les 3 rôles du système endocytique et de sécrétion ?
- Sécrétion de molécules;
- Transport de molécules vers divers organites et vers la membrane plasmique;
- Transport de molécules vers les lysosomes (compartiment acide qui permet la dégradation du matériel biologique).
Vrai ou Faux
Le réseau du trans-golgi est un centre de triage qui a plusieurs embranchements pour le destin des vésicules et leurs cargos.
Vrai
Donne les étapes du processus de transport vésiculaire et de sécrétion . (+ de 5 étapes)
- Fabrication des protéines : Les ribosomes sur le RE fabriquent des protéines, qui sont ensuite envoyées directement dans ou à travers la membrane du RE.
- Transport vers le Golgi : Les protéines fabriquées dans le RE sont emballées dans des vésicules qui se dirigent vers le cis-Golgi pour y être traitées.
o Certaines molécules doivent retourner au RE après leur passage dans le Golgi pour y être réutilisées ou réparées. - Circulation des protéines dans le Golgi : Les protéines restantes circulent d’une partie à l’autre du Golgi pour que chaque zone (du Golgi) ait ce dont elle a besoin.
o En même temps, le cis-Golgi se transforme progressivement en trans-Golgi, et ses fonctions évoluent pendant ce processus. - Transport des protéines après traitement dans le Golgi :
o Certaines protéines sont envoyées à la membrane cellulaire en continu et sont libérées sans signal spécifique (sécrétion constitutive).
o D’autres protéines sont envoyées à la membrane seulement après un signal spécifique, comme un message chimique (sécrétion régulée).
o Certaines protéines sont envoyées aux lysosomes pour y être dégradées. - Endocytose : En parallèle, la cellule capture des substances de l’extérieur par endocytose. Ces substances sont ensuite amenées à l’intérieur pour être traitées ou dégradées dans des vésicules.
COPII :
- C’est quoi COPII ?
- Quelle est la fonction principale du complexe COPII ?
- De quoi est composé le manteau COPII ? (6)
- Quel rôle joue Sar1 dans le transport antérograde ?
- COPII est un complexe protéique qui forme un manteau autour des vésicules, permettant leur transport du RE vers le cis-Golgi. (Vésicule former à partir du RE)
- Il permet le transport antérograde des vésicules du RE vers le cis-Golgi.
- De SEC23, SEC24, SEC13, SEC31, SEC16 et Sar1.
- C’est une GTPase qui initie le bourgeonnement des vésicules du RE.
COPI :
- C’est quoi COPI ?
- Quelle est la fonction principale du complexe COPI ?
- De quoi est formé le manteau COPI ?
- Quelle GTPase régule COPI et c’est quoi son rôle dans le transport rétrograde ?
- Un complexe protéique impliqué dans le transport du cis-Golgi vers le RE (transport rétrograde) ou vers le trans-Golgi.
- Il forme des vésicules pour ramener des protéines du Golgi vers le RE et pour le transport entre les citernes du Golgi.
- Il est formé de coatomères constitués de sept sous-unités
- Régulé par la GTPase ARF qui aide au bourgeonnement des vésicules.
Explique le processus de bourgeonnement vésiculaire (RE vers Cis-Golgi). (6 étapes)
- Sar1-GDP est la forme inactive de la GTPase Sar1.
- La GEF (Sec12) favorise l’échange de GDP pour GTP, activant ainsi Sar1 et le transformant en Sar1-GTP.
- Sar1-GTP s’ancre à la membrane du RE et recrute les protéines SEC23 et SEC24, formant le manteau COPII autour de la vésicule.
- Après le bourgeonnement, Sar1-GTP hydrolyse son GTP en GDP, libérant un phosphate inorganique (Pi) et devenant ainsi inactif (Sar1-GDP).
- Sar1-GDP et les protéines du manteau COPII se détachent, laissant la vésicule libre, sans manteau, dans le cytoplasme.
- La vésicule, maintenant nue, est prête à fusionner avec sa membrane cible, comme le cis-Golgi.
C’est quoi la première et la dernière étape du transport vésiculaire ? De plus, qu’arrive-t-il si on ne perd pas le manteau ?
- La première étape du transport vésiculaire est la formation du manteau (Bourgeonnement).
- La dernière étape du transport vésiculaire est la fusion de la vésicule avec la membrane cible.
- Si on ne perd pas le manteau, il n’y aura pas de fusion avec une membrane et les vésicules vont s’accumuler dans le cytoplasme.
Explique comment les vésicules fusionnent avec la membrane après la perte de manteau. (6 étapes)
- Rab-GTP est une protéine sur la vésicule qui aide à la guider vers la membrane cible.
- Rab-GTP se fixe à un Rab effecteur sur la membrane, ce qui permet à la vésicule de s’ancrer.
- Une fois la vésicule bien attachée, VAMP (v-SNARE) s’associe avec syntaxin et SNAP-25 (t-SNAREs) pour former un complexe SNARE.
- Le complexe SNARE rapproche les deux membranes jusqu’à ce qu’elles fusionnent, et le contenu de la vésicule est libéré.
- Après la fusion, Rab hydrolyse son GTP en GDP et se détache.
- Puis, NSF et alpha-SNAP démontent le complexe SNARE pour réutiliser les protéines.
Ça sert à quoi les SNAREs ?
o Permettent la fusion des vésicules avec la membrane cible.
o Une v-SNARE (sur la vésicule) s’associe à une t-SNARE (sur la membrane).
Ça sert à quoi les COP (coat proteins) ? (3)
Forment quoi ?
Déterminent quoi ?
Contient quoi ?
o Forment la couche extérieure de la vésicule.
o Déterminent le sens du transport (antérograde ou rétrograde).
o Chaque type contient plusieurs protéines.
Vrai ou Faux
Lorsqu’un manteau est perdu, il ne peut plus être réutilisé.
Faux, les manteaux perdus reviennent à leurs points de départ pour former une nouvelle vésicule.
Donne les directions de la clathrine et du complexe AP.
- Clathrine
o Direction :
* Du trans-Golgi vers les endosomes ou lysosomes
* De la membrane plasmique vers les endosomes (endocytose) - Complexe AP (Adaptine)
o Direction :
* Du trans-Golgi vers les endosomes (via clathrine)
* De la membrane plasmique vers les endosomes (endocytose)
Pas super important
La voie de cGAS-STING est une voie inflammatoire impliquée dans la détection de l’ADN. Explique le processus. (9 étapes)
- cGAS détecte l’ADN anormal (exogène ou endogène) dans le cytoplasme.
- cGAS catalyse la production de cGAMP (cyclic GMP-AMP) à partir de GTP et ATP.
- cGAMP se lie à STING (Stimulator of Interferon Genes) dans le réticulum endoplasmique (RE).
- STING est activé par cGAMP, subit un changement de conformation (à 90° ou à 180°) et se polymérise, ce qui permet son transport vers l’ERGIC (compartiment intermédiaire entre le RE et le Golgi).
- À partir de l’ERGIC, STING peut soit continuer son chemin vers le Golgi, soit initier la formation d’autophagosomes pour envoyer le tout aux lysosomes et éliminer l’ADN ou d’autres pathogènes intracellulaires.
- Lorsque STING atteint le Golgi, il subit une palmitoylation, ce qui est nécessaire pour recruter des kinases comme TBK1.
- TBK1 active la phosphorylation de IRF3, un facteur de transcription clé dans la réponse immunitaire.
- IRF3 phosphorylé migre dans le noyau, où il active la production de cytokines inflammatoires et de cytokines de type I, comme IFNβ (interféron bêta).
- Cette activation de IFNβ induit une réponse antivirale et immunitaire pour contrer l’infection.
C’est quoi le syndrome COPA (ou la maladie de COPA) ? Les patients présentent quoi (4) ?
C’est une mutation dans le gène de COPA, où la production d’interférons se fait de manière continue et excessive. En conséquence, le patient souffre de douleurs inflammatoires inutiles.
C’est décrit comme une maladie qui amène une dérégulation au niveau du système immunitaire et dont les patients présentent une inflammation chronique, des hémorragies alvéolaires, une pneumopathie interstitielle diffuse et des arthrites.
C’est quoi la luciférase ?
Un gène de luciférase est lié au promoteur de l’interféron. Lorsque ce promoteur est activé, la luciférase est produite, générant de la lumière mesurable.
Explique l’expérimentation qui démontre que les variants a-COP activent une réponse avec les interféron-1 qui est dépendante de STING. (Indique les résultats sans STING)
Les variants de a-COP sont introduits dans des cellules, certaines avec STING et d’autres sans STING.
SANS STING :
- Les variants de a-COP ne peuvent pas activer STING (car il n’est pas là), ce qui ne déclenche pas de réponse immunitaire et de production d’interféron.
- Le promoteur n’est donc pas activé par STING. La transcription de gènes d’interféron n’est donc pas initié.
- Sans le gène de luciférase lié au promoteur de l’interféron, ce dernier reste inactif et ne génère pas de lumière mesurable. Ainsi, sans STING, il y a peu ou pas de lumière, indiquant l’absence de réponse.
Résultats :
*Lorsque STING n’est pas activé, il n’y a pas de réponse immunitaire, le promoteur d’interféron n’est pas activé, et les interférons ne sont pas produits, ce qui se traduit par une faible émission de lumière de la luciférase.
Explique l’expérimentation qui démontre que les variants a-COP activent une réponse avec les interféron-1 qui est dépendante de STING. (Indique les résultats avec STING)
Les variants de a-COP sont introduits dans des cellules, certaines avec STING et d’autres sans STING.
AVEC STING:
- Les variants de a-COP activent STING, ce qui déclenche une réponse immunitaire et la production d’interféron.
- L’activation de STING active le promoteur de l’interféron, initiant la transcription de gènes d’interféron.
- Le gène de luciférase, lié au promoteur de l’interféron, est activé, produisant de la lumière mesurable. La lumière produite et émise est intense, montrant que la réponse interféron dépend de STING.
Résultats :
*Lorsque STING est activé, une réponse immunitaire se produit, le promoteur d’interféron est activé, et les interférons sont produits, ce qui est démontré par une intense émission de lumière de la luciférase.
Explique l’expérimentation qui démontre que les variants a-COP activent une réponse avec les interféron-1 qui est dépendante de STING. (Donne la conclusion)
Les variants a-COP activent une réponse avec les interféron-1 qui est dépendante de STING, car sans STING ils n’arrivent pas à activer de réponse.
Explique le processus utilisant la luciférase comme marqueur. (5 étapes)
- Un gène de luciférase est lié au promoteur de l’interféron.
- Lorsque STING est activé, il active le promoteur de l’interféron.
- Le promoteur activé entraîne la production de luciférase dans la cellule.
- La luciférase catalyse une réaction avec la luciférine, produisant de la lumière.
- L’intensité de la lumière émise est mesurée, indiquant l’activation du promoteur de l’interféron
Explique l’expérimentation qui démontre que la voie de signalisation de STING est activée en absence d’ADN stimulant avec les mutants de a-COP. (Déroulement et résultats)
Principe :
* Phospho-TBK1 (p-TBK1) est un marqueur de l’activation de STING.
* On exprime des variants de α-COP (mutants) dans des cellules avec ou sans STING.
* On mesure le niveau de p-TBK1 par Western blot.
* Si p-TBK1 ↑, cela signifie que STING est activé.
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Ce que montre le gel (résultats) :
1. Sans STING (Sting⁻/⁻) :
→ Peu ou pas de p-TBK1, même avec α-COP mutants.
→ STING est nécessaire à l’activation.
2. Avec STING (Sting⁻/⁻ + EGFP-STING) :
o α-COP mutants (surtout E241K, D243G)
→ Fort signal p-TBK1, même sans ADN
→ Donc : STING est activé sans ADN, uniquement par les mutants α-COP.
o α-COP WT ne cause pas cette activation anormale.
Explique l’expérimentation qui démontre que la voie de signalisation de STING est activée en absence d’ADN stimulant avec les mutants de a-COP. (Conclusion)
- Les mutants de α-COP activent STING sans ADN stimulant.
- Cela est démontré par l’augmentation de la phosphorylation de TBK1 (p-TBK1), qui n’apparaît que lorsque STING est présent.
Sans STING → pas d’ERGIC → pas de p-TBK1.
o En effet, lorsque STING recrute TBK1 et que ce dernier est phosphorylé, cela indique l’activation de STING, car TBK1 se dirige ensuite vers la plateforme de signalisation pour phosphoryler les facteurs de transcription de l’interféron, déclenchant ainsi la réponse antivirale. - Ainsi, la voie STING est anormalement activée par les mutants de α-COP, indépendamment de la présence d’ADN.
Pour montrer que les mutants des protéines COP activent des gènes de l’interféron et de l’inflammation, les chercheurs ont fait l’expérience suivante… (4 étapes + Résultat)
Utilise la quantification par RT-qPCR des gènes d’inflammation :
-
Ils expriment les mutants COP dans des cellules en culture.
→ Cela permet d’observer directement l’effet des protéines COP modifiées sur la cellule. -
Après un certain temps, ils extraient l’ARN des cellules.
→ L’ARN extrait reflète l’activité des gènes dans la cellule à ce moment précis, indiquant lesquels sont activés. -
Ils transforment l’ARN en ADNc (via rétrotranscription) pour pouvoir le mesurer.
→ Cette étape est nécessaire pour pouvoir mesurer l’expression des gènes, car la PCR se fait sur de l’ADN, pas de l’ARN. -
Ils réalisent une qPCR avec des amorces spécifiques des gènes inflammatoires et des gènes de l’interféron.
→ Cette étape permet de quantifier l’expression de ces gènes (augmentation ou non des ARNm). -
Résultat :
→ On observe une augmentation de l’expression de ces gènes chez les cellules exprimant les mutants COP,
→ Ce qui montre que ces mutants déclenchent une réponse inflammatoire et antivirale.
Expliquer en quoi la perte d’expression de SURF4 et l’expression des mutants de COPA ont un effet similaire sur l’activation de STING.
Lorsqu’il y a des mutants de COPA, STING et P-TBK1 restent localisés au Golgi
- Empêche le transport rétrograde des vésicules (du Golgi vers le RE)
- Lorsque l’expression de SURF4 est perdu, STING et P-TBK1 restent également localisés au Golgi
- Empêche également le transport rétrograde des vésicules (du Golgi vers le RE)
Conclusion :
La perte de SURF4 et l’expression des mutants de COPA (α-COP) ont en commun :
👉 Elles bloquent toutes les deux le transport rétrograde (du Golgi vers le RE).
👉 À cause de ça, STING reste bloqué au Golgi, au lieu de retourner au RE.
👉 Résultat : STING s’active tout seul, même sans ADN viral → activation de P-TBK1 → réponse immunitaire anormale.
Donc, SURF4 et COPA mutant provoquent la même activation anormale de STING, en perturbant le trafic cellulaire.
C’est quoi l’anémie de Fanconi (FA) ?
C’est un trouble génétique de réparation d’ADN qui peut mener à l’échec de moelle osseuse, à la leucémie, et/ou aux tumeurs solides (cancer).