Examen 2 - cours 7 Flashcards

1
Q

Quel est le but ultime de la rééducation neurologique?

A

Permettre à l’individu avec trouble du SNC d’atteindre un FONCTIONNEMENT OPTIMAL dans toutes les activités essentielles à son INDÉPENDANCE FNNLLE.

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2
Q

Comment se fait la rééducation neurologique dans la réalité clinique?

A
  • sous certaines CONTRAINTES de RESSOURCES humaines, financières, organisationnelles, etc qui influencent directement l’intervention
  • en fonction du POTENTIEL DE RÉCUPÉRATION du patient
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3
Q

Quel est le rôle du pht en rééducation neurologique?

A

être le «COACH» EXPERT afin de mettre en place un PROGRAMME DE RÉÉDUCATION OPTIMAL.

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4
Q

Que doit comprendre le pht qui fait de la rééducation neurologique? (4)

A

Compréhension:
1- de la BIOMÉCANIQUE des activités motrices
2- des caractéristiques biologiques des MUSCLES et du TISSU NERVEUX et de l’impact de leurs DÉFICIENCES sur le cntrl mtr
3- des principes de l’APPRENTISSAGE MOTEUR et de PLASTICITÉ CÉRÉBRALE
4- de l’impact de l’ENVIRONNEMENT et de la MOTIVATION sur l’apprentissage

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5
Q

Qu’en est-il de l’évolution des connaissances en lien avec les modèles (ou approches) de rééducation neurologiques?

A
  • chaque approche découle des connaissances en CONTRÔLE/APPRENTISSAGE MOTEUR (et donc des modèles théoriques spécifiques)
  • ces connaissances ont GRANDEMENT ÉVOLUÉ depuis les années 1950
  • chaque approche de rééducation a été construite à partir de l’état des CONNAISSANCES DE L’ÉPOQUE
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6
Q

Sur quoi une approche de rééducation s’appuie-t-elle?

A

Une approche de rééducation s’appuie sur des POSTULATS issus de la (des) THÉORIE(s) du CONTRÔLE MOTEUR qui lui sont associées.

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7
Q

Le clinicien, dans sa pratique, s’appuie-t-il sur les postulats issus des théories du contrôle moteur?

A

En pratique, le clinicien ne s’appuie pas tjrs sur les postulats. Il aura tendance à poser des actions de façon INTUITIVE, qui peuvent être ou non associées à des postulats ou des approches de rééducation spécifiques.

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8
Q

Quels sont les postulats du modèle des réflexes? (3) [modèle théorique du contrôle moteur]

A

1- Les informations sensorielles sont ESSENTIELLES au mvt.
2- Les entrées sensorielles CONTRÔLENT le mvt
2- le mvt est une SOMMATION de plsrs RÉFLEXES individuels

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9
Q

Quels sont les postulats du modèle hiérarchique ? (3) [modèle théorique du contrôle moteur]

A

1- Contrôle moteur organisé en 3 NIVEAUX de complexité:
haut (cortex), moyen (tronc cérébral), bas (moelle)
2- Le contrôle s’effectue TJRS DE HAUT EN BAS, chaque niveau contrôlant celui en-dessous (top-down control)
3- Réflexes des NIVEAUX INF = contrôle IMMATURE et normalement INHIBÉS par les niveaux supérieurs

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10
Q

Quels sont les 4 postulats du modèle des systèmes ?

[modèle théorique du contrôle moteur]

A

1- le cntrl du mvt se fait par le biais d’un SYST MÉCANIQUE avec sa MASSE et affecté par des FORCES EXTERNES (ex: gravité) et INTERNES (ex: inertie, position des membres, etc)
2- la COOPÉRATION entre différents systèmes permet le contrôle du mvt
3- le cntrl du mvt est complexifié par les NBRX DEGRÉS DE LIBERTÉ du corps
4- l’existence de SYNERGIE musculaires aux niveaux de contrôles inférieurs permet de SIMPLIFIER la commande motrice provenant des centres supérieurs

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11
Q

L’approche de rééducation neurofacilitatrice découle de quels modèles?

A
  • modèle des RÉFLEXES

- modèle HIÉRARCHIQUE

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12
Q

La rééducation musculaire découle de quels modèles de rééducation?

A

AUCUN

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13
Q

L’approche orientée vers la TÂCHE découle de quels modèles de rééducation?

A
  • modèle des RÉFLEXES
  • modèle HIÉRARCHIQUE
  • modèle des SYSTÈMES
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14
Q

D’où vient l’approche de rééducation musculaire?

A
  • Avant 1950
  • Après la 2e guerre mondiale, importante population de pts atteints de POLIOMYÉLITE ==> la rééducation neurologique a alors été orientée davantage vers des programmes de renforcement musculaire
  • Dévelppmnt de plsrs méthodes d’évaluation musculaire durant cette période.
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15
Q

Quand et pourquoi les approches neurofacilitatrices ont-elles vu le jour?

A
  • Années 1950-1960
  • L’approche de RÉÉDUCATION MUSCULAIRE qui s’était avérée efficace pour les problèmes de faiblesse musculaire associée à une perte de motoneurones n’apparaissait PLUS DU TOUT ADAPTÉE AUX AUTRES TROUBLES D’ORIGINES NEUROLOGIQUES.
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16
Q

Quel est le but des approches neurofacilitatrices?

A

RÉ-ENTRAINER le contrôle moteur par des techniques de FACILITATION et/ou d’INHIBITION des différents RÉFLEXES et PATRONS de mvts.

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17
Q

En quoi consiste les techniques de FACILITATION?

A

Techniques d’intervention dont l’objectif est d’AUGMENTER l’habileté du client à BOUGER DE MANIÈRE APPROPRIÉ , tel que jugé par le clinicien

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18
Q

Que sont les techniques d’INHIBITION? [approches neurofacilitatrices]

A

Techniques d’intervention dont l’objectif est de DIMINUER l’utilisation de PATRONS de mvts considérés ANORMAUX.

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19
Q

Quels sont les 5 postulats communs aux différentes approches neurofacilitatrices?

A

1- Le CERVEAU CONTRÔLE LE MVT et non les muscles.
2- On peut modifier ou faciliter les patrons de mvt par STIMULATION PROPRIOCEPTIVE.
3- Les centres SUPÉRIEURS COMMANDENT les centres INFÉRIEURS qui eux contrôlent les comportements primitifs et plus automatiques.
4- La récupération d’une lésion du SNC suit une séquence prévisible similaire à celle que SUIT le DÉVELOPPEMENT normal de l’ENFANT.
5- Tous les phénomènes liés à une lésion cérébrale ont une EXPLICATION de nature NEUROPHYSIOLOGIQUE.

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20
Q

Quelles sont les principales approches neurofacilitatrices? (5)

A
1- Bobath (thérapie neuro-développementale)
2- Brunnstrom
3- Kabat (PNF)
4- Rood
5- Ayres
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21
Q

Quelles sont les limites des approches neurofacilitatrices? (théorie vs réalité clinique)

A

En théorie ces approches assument que:
- les habiletés fnnlles vont AUTOMATIQUEMENT revenir lorsque les patrons de mvt anormaux sont inhibés et les patrons de mvts normaux sont facilités… (ce qui est faux…)

Désillusion en réalité clinique!

  • la pratique de ces mvts ne se TRANSFÈRE pas mystérieusement aux habiletés fnnlles
  • les interventions manquent de SIGNIFIANCE pour les cliniciens et les patients,
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22
Q

Postulat (1) des approches neurofacilitatrices: Le cerveau contrôle le mouvement et non les muscles.

1) Quelle est la composante commune entre les différentes approches?
2) Qu’est-ce qui diverge au niveau de la philosophie de tx?

A
  • La composante commune entre les différentes approches:
    On s’entend pour reconnaitre qu’une LÉSION du SNC va AFFECTER les PATRONS de mvts. (parce que le cerveau contrôle le mvt)
  • Divergence au niveau de la philosophie de tx:
  • -> certains veulent SUPPRIMER les patrons de mvts pathologiques (BOBATH)
  • -> d’autres UTILISENT les patrons de mvts pathologiques et les considèrent comme la 1RE ÉTAPE pour retrouver un patron de mvt normal (BRUNNSTROM, ROOD)
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23
Q

Postulat (2) des approches neurofacilitatrices: On peut modifier ou faciliter les patrons de mvt en appliquant la stimulation proprioceptive.

  • Principe sous-jacent.
  • Implications cliniques.
A
  • Principe sous-jacent : la stimulation sensorielle produirait des EFFETS À LONG TERME et faciliterait des CHANGEMENTS DU SNC.
  • Implications cliniques : le thérapeute provoque un mvt à partir d’un stimulus (extéroceptif ou proprioceptif). Ex : vibration musculaire, stimulation cutanée, …
24
Q

Postulat (3) des approches neurofacilitatrices: Les centres supérieurs commandent les centres inférieurs qui, eux, contrôlent les comportements primitifs et plus automatiques. (2)

A
  • Lésion du SNC = rupture des connexions entre les centres sup et inf –> les fns PRIMITIVES DOMINENT (réflexes et réactions)
  • Patrons ANORMAUX interprétés comme une CONSÉQUENCE d’un MANQUE D’INHIBITION des centres supérieurs (et non comme une compensation ou adaptation).
25
Q

Postulat (4) des approches neurofacilitatrices: La récupération d’une lésion du SNC suit une séquence prévisible similaire à celle qui suit le développement normal de l’enfant. (2)

A
  • La récupération est vue comme une encéphalisation (ou CORTICALISATION), les centres SUPÉRIEURS REPRENANT un CONTRÔLE GRADUEL des centres inférieurs.
  • Ce postulat a une très GRANDE INFLUENCE sur la structure des approches de traitement en neurologie et certaines méthodes d’évaluation.
26
Q

Postulat (5) des approches neurofacilitatrices: Tous les phénomènes liés à une lésion cérébrale ont une explication de nature neurophysiologique.

…. (which is not true si on la comprend en son sens exclusif)…

A

• Ce postulat ÉLIMINE donc les AUTRES FACTEURS pouvant contribuer aux incapacités motrices après une lésion neurologique : biomécanique, biologie musculaire (sciences du mvt), etc.
• Ex :
o La stabilisation proximale de la part du thérapeute qui améliore le contrôle du mvt distal est interprétée comme étant une facilitation neurophysiologique du patron de mvt normal (et non pas biomécanique par réduction des degrés de liberté).
o La spasticité : on doit normaliser le tonus musculaire anormal par des interventions (ex : étirement) plutôt que par port d’orthèses ou chx

27
Q

Qu’est-ce qu’une synergie anormale?

A

C’est un PATRON DE MVT qui réflète la difficulté à bouger une articulation sans générer simultanément des mvts non désirés à une autre articulation.

28
Q

En quoi consiste l’approche Bobath? (2)

A
  • Selon l’approche Bobath, les patients sont BLOQUÉS dans des SYNERGIES et PATRONS de mouvements STÉRÉOTYPÉS et ne peuvent faire de mvts isolés.
  • Le contrôle des centres supérieurs est impossible si le tonus est anormal : il faut normaliser le TONUS et inhiber les RÉFLEXES avant tout, en utilisant par exemple des POSITIONS D’INHIBITION.
29
Q

En quoi consiste l’approche Brunnstrom ?

A

Selon l’approche Brunnstrom, la rééducation doit :

  • Tenir compte du NIV DE RÉCUPÉRATION MOTRICE auquel le patient s’est arrêté ou a régressé.
  • Encourager les activités RÉFLEXES ET les MVTS CORRESPONDANT à ce NIV de récupération.
  • VISER l’atteinte d’un NIVEAU de contrôle (ou niv de récupération) SUPÉRIEUR (i.e. cortical)
30
Q

Qu’est-ce qui distingue l’approche Bobath de l’approche de Brunnstrom?

A

BRUNNSTROM ENCOURAGE les patrons de mvts anormaux et l’activité réflexe (qui sont considérés comme un stade normal dans le processus de récupération), BOBATH NON.

31
Q

Qu’est-ce qui constitue un élément essentiel de l’approche PNF ?

A

La STIMULATION SENSORIELLE (proprioceptive, cutanée, auditive, …) constitue un élément essentiel de l’approche PNF

32
Q

Quelle est l’essence de l’approche Kabat/PNF ?

A

L’utilisation de SCHÈMES DE MVT (diagonal, spiral) est préconisée; on applique une RÉSISTANCE lors de ces mvts et on donne une COMMANDE VERBALE spécifique en SYNCHROnisant ces types de stimulations sensorielles.

33
Q

En quoi consiste le stade 1 des stades de récupération de Brunnstrom?

A

Stade 1

  • PAS de mvt volontaire initié
  • PAS de résistance au mvt passif
  • ABSENCE ou HYPOACTIVITÉ des réflexes OT
  • ABSENCE de réaction associée
34
Q

En quoi consiste le stade 2 des stades de récupération de Brunnstrom?

A

Stade 2

  • INITIATION du mvt volontaire
  • présence de RÉACTIONS associées
  • début du DVLPPMNT de la spasticité
  • réponses positives des RÉFLEXES OT
35
Q

En quoi consiste le stade 3 des stades de récupération de Brunnstrom?

A

Stade 3

  • présence de SYNERGIES ANORMALES lors de mvts initiés volontairement
  • présence de SPASTICITÉ MARQUÉE
36
Q

En quoi consiste le stade 4 des stades de récupération de Brunnstrom?

A

Stade 4

  • la COMBINAISON de MVTS SIMPLES commencent à dévier des synergies
  • ATTÉNUATION de la SPASTICITÉ
37
Q

En quoi consiste le stade 5 des stades de récupération de Brunnstrom?

A

Stade 5

  • INDÉPENDANCE RELATIVE des synergies.
  • exécution de plsrs COMPOSANTES EN SYNERGIES OPPOSÉES lors d’un mm mvt.
  • DIM MARQUÉE de la SPASTICITÉ.
38
Q

En quoi consiste le stade 6 des stades de récupération de Brunnstrom?

A

Stade 6

  • présence de mvts ISOLÉS.
  • COORDINATION dans la limite normale, DISPARITION de la spasticité
39
Q

En quoi consiste le stade 7 des stades de récupération de Brunnstrom?

A

NORMAL

40
Q

Quels sont les BUTS de l’approche orientée vers la tâche ?

A
  • Optimiser les COMPOSANTES physiques SPÉCIFIQUES À une ACTION (flexibilité des tissus mous, contractilité musculaire, génération et timing de l’activation musculaire, endurance musculaire)
  • Améliorer le CONTRÔLE MOTEUR des segments du corps et l’habileté DANS LES AVQ.
41
Q

Quelle est l’IMPLICATION CLINIQUE de l’approche orientée vers la tâche? (En quoi consiste la thérapie?)

A

La thérapie consiste en un ENTRAÎNEMENT FONCTIONNEL pour améliorer l’AUTONOMIE (et non en des exercices thérapeutiques suivis de la pratique d’une activité).

42
Q

Quels sont les 4 POSTULATS de l’approche orientée vers la tâche ?

A

1- Chaque tâche comporte des EXIGENCES qui lui sont PROPRES sur le plan musculaire et des ajustements posturaux.
2- Chaque tâche est MODULÉE SELON L’ENVIRONNEMENT dans lequel elle est exécutée.
3- Le processus de récupération est basé sur les PROBLÈMES de CONTRÔLE MOTEUR (lien avec déficits décrits en termes de perte de force, de coordination motrice et de compensations secondaires). Donc : ré-apprentissage du contrôle du mvt.
4- Les INTERVENTIONS : le plus TÔT est le mieux.

43
Q

Quelles sont les LIMITES de l’approche orientée vers la tâche ?

A

En se concentrant sur la pratique de tâches fnnlles,

  • il y a PERTES DE PRÉCISION dans l’entrainement de mvts et
  • risque de développer des COMPENSATIONS.

On S’ÉLOIGNE donc de la RÉCUPÉRATION MOTRICE au profit de la récupération fnnlle = pas les mêmes processus de PLASTICITÉ cérébrale.

44
Q

Parle-moi du postulat 1a) de l’approche orientée vers la tâche: «Chaque tâche comporte des EXIGENCES qui lui sont PROPRES sur le PLAN MUSCULAIRE».

(Spécificité de l’entrainement)
(3 éléments de réponse)

A
  • Les EFFETS de l’entrainement découlant d’un exercice sont SPÉCIFIQUES à L’EXERCICE exécuté et aux MUSCLES impliqués.
  • Les CHANGEMENTS majeurs accompagnant le renforcement musculaire et l’exercice surviennent DANS LE CONTEXTE D’ENTRAÎNEMENT lui-même.
  • Les effets de l’exercice tendent à être spécifiques à la tâche et au contexte et le TRANSFERT des effets dans une autre tâche est MINIME. Les 2 tâches doivent avoir certaines COMPOSANTES SIMILAIRES
45
Q

Donne-moi un exemple de spécificité de l’entrainement.

méthodes, résultats, discussion

A

MÉTHODES:
- Extenseurs du genou entrainés chez 17 sujets sains pendant 12 semaines à soulever une charge quasi-maximale en chaine ouverte.

RÉSULTATS:

  • Forte Aug de la force soulevée en chaine ouverte (160-200%)
  • Faible Aug de la force isométrique d’extension du genou (3-20%)
  • Aucun effet sur le VO2 max ni sur la puissance de pédalage sur un vélo stationnaire.

DISCUSSION:

  • Augmentation de la force hautement spécifique à la tâche pratiquée.
  • TRANSFERT des effets dans d’autres tâches est MINIME, et seulement dans une tâche avec COMPOSANTES SIMILAIRES (extension du genou isométrique en chaine ouverte)
46
Q

Parle-moi du postulat 1b) de l’approche orientée vers la tâche: «Chaque tâche comporte des EXIGENCES qui lui sont PROPRES sur le plan des AJUSTEMENTS POSTURAUX».

A

Le TIMING d’activation des muscles posturaux dépend du CONTEXTE.

Debout, en se tenant à un objet fixe :

  • Perturbation EXTERNE de l’équilibre (ex : autobus freine subitement) = les muscles des bras s’activent en 1er en RÉACTION à la perturbation.
  • Perturbation INTERNE de l’équilibre (ex : on tire volontairement sur une poignée) = les muscles des jambes s’activent avant ceux du bras en ANTICIPATION de la perturbation.
47
Q

Compte tenu du postulat suivant: «Chaque tâche comporte des exigences qui lui sont propres sur le plan des ajustements posturaux», quels sont les muscles qui s’activent les 1ers ?

A

Les muscles qui s’activent les 1ers ne sont pas nécessairement des muscles des jambes ou du tronc, mais plutôt LES MUSCLES QUI PEUVENT LE MIEUX ASSURER LA STABILITÉ SELON LE CONTEXTE.

48
Q

Compte tenu du postulat suivant: «Chaque tâche comporte des exigences qui lui sont propres sur le plan des ajustements posturaux», qu’est-il important de faire en clinique?

A

En clinique, il est important de permettre au patient de PRATIQUER les ajustements posturaux propres aux DIFFÉRENTS CONTEXTES qui peuvent être rencontrés dans la VIE QUOTIDIENNE.
(regarder en haut = perturbation interne;
pht tire vers l’arrière subitement = perturbation externe)

49
Q

Postulat 2 de l’approche orientée vers la tâche: «Chaque tâche est modulée selon l’environnement dans lequel elle est exécutée.»

Qu’offre l’environnement de réadaptation?

A

Offre SÉCURITÉ, PROTECTION et BONS SOINS, mais n’est PAS REPRÉSENTATIF des environnements de la vie réelle.

50
Q

Postulat 2 de l’approche orientée vers la tâche: «Chaque tâche est modulée selon l’environnement dans lequel elle est exécutée.»

Qu’est-ce que l’environnement du patient influence?

A

L’environnement du patient influence son COMPORTEMENT !

Le comportement du patient est influencé par l’environnement : le patient est plus «indépendant» à la cafétéria qu’au département de physio, car exploration active d’un l’environnement plus stimulant et résolution des problèmes rencontrés.

51
Q

Postulat 2 de l’approche orientée vers la tâche: «Chaque tâche est modulée selon l’environnement dans lequel elle est exécutée.»

Comment les caractéristiques d’une tâche peuvent-elles être apprises?

A

Chaque tâche possède des CARACTÉRISTIQUES SPÉCIFIQUES influencées par L’ENVIRONNEMENT.

Ces caractéristiques ne peuvent être apprises que par une PRATIQUE extensive de la tâche elle-même DANS SON ENVIRONNEMENT SPÉCIFIQUE.

52
Q

Considérant le postulat 2 de l’approche orientée vers la tâche: «Chaque tâche est modulée selon l’environnement dans lequel elle est exécutée», que faut-il pour améliorer la performance au triathlon ?

A

L’amélioration de la performance au triathlon doit nécessairement inclure la PRATIQUE de la TÂCHE «natation» DANS L’ENVIRONNEMENT SPÉCIFIQUE au triathlon.

53
Q

D’après les postulas de l’approche orientée vers la tâche, quand doit-on commencer nos interventions?

A

Le PLUS TÔT est le mieux!

1re évaluation en pht dans les 24-48h suivant l’événement neuro!

54
Q

D’après les postulas de l’approche orientée vers la tâche, que doit-on faire avec un patient au lit ?

A
  • l’ASSEOIR le + tôt possible
  • susciter l’USAGE des MEMBRES ATTEINTS pour éviter la non-utilisation et le développement des compensations sous-optimales
  • ENSEIGNEMENT et MOTIVATION +++ pour la réadapt!
55
Q

Maintenant que je connais les différentes approches, que dois-je en conclure/retenir ?

A

NE PAS limiter sa pratique clinique à telle ou telle approche.

Utiliser plutôt
- son EXPÉRIENCE et
- les ÉVIDENCES SCIENTIFIQUES
pour offrir un TX AJUSTÉ À CHAQUE PATIENT.

56
Q

Parle-moi du postulat 3 de l’approche orientée vers la tâche: «Le processus de récupération est basé sur les PROBLÈMES de CONTRÔLE MOTEUR (lien avec déficits décrits en termes de perte de force, de coordination motrice et de compensations secondaires)».
Donc: ré-apprentissage du contrôle du mvt.

A

Contrairement aux approches neurofacilitatrices,

• Les PROBLÈMES MAJEURS ne sont pas les signes positifs
(= problèmes d’hyperactivation musculaire, ex : hyperréflexie, clonus, spasticité),
mais principalement les SIGNES NÉGATIFS
(= problèmes d’HYPOACTIVATION musculaire, ex : FAIBLESSE et incoordination musculaire).

  • Le processus de récupération ne suit pas nécessairement des stades prévisibles du développement de l’enfant, mais plutôt une AMÉLIORATION PROGRESSIVE de la capacité du SNC à contrôler les paramètres d’activation (et d’inactivation) musculaire (i.e. force et timing) nécessaires aux mvts.
  • Tous les DÉFICITS liés à une lésion cérébrale ne sont PAS nécessairement causés DIRECTEMENT PAR la LÉSION = il peut y avoir des CHANGEMENTS SECONDAIRES (ex : compensations, non utilisation d’un membre, etc.)