Examen abdo Flashcards

(31 cards)

1
Q

Quelle est l’importance de la démarche “AMPLE” dans l’anamnèse de la douleur abdominale et quels éléments clés recherchez-vous pour orienter vos diagnostics différentiels ?

A
  • ATCD médicaux, chirurgicaux et familiaux
  • Médications, allergies et habitudes de vie
  • Localisation, irradiation et qualité de la douleur
  • Chronologie, fréquence et facteurs déclenchants/soulageants
  • Impact fonctionnel (activités quotidiennes)
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2
Q

Quels red flags, à l’examen physique abdominal, doivent vous alerter sur une pathologie grave ?

A
  • Apparition chez des patients âgés (>60 ans)
  • Perte de poids inexpliquée ou anorexie
  • Masse abdominale palpable ou distension marquée
  • Saignements (hématémèse, méléna, rectorragie)
  • Symptômes nocturnes ou signes de choc (tachycardie, hypotension)
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3
Q

Face à une douleur épigastrique irradiant au dos, quelles hypothèses diagnostiques devez-vous envisager ?

A
  • Pancréatite aiguë
  • Ulcère peptique (gastrique ou duodénal)
  • Colique biliaire ou cholécystite
  • Spasme du sphincter d’Oddi
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4
Q

Quel est le rôle de l’auscultation et de la percussion dans l’examen abdominal et que signifie une diminution des bruits intestinaux ?

A
  • L’auscultation évalue le péristaltisme (normal : 5–35/min)
  • La percussion révèle le tympanisme (anses distendues) ou la matité (ascite, masse)
  • Une absence ou diminution des bruits suggère un iléus ou une occlusion
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5
Q

Chez une femme présentant une douleur abdominale haute et les 4F (female, forty, fatty, fertile), quelles pathologies biliaires évoquer ?

A

Colique biliaire
* Cholécystite
* Cholédocholithiase
* Cholangite (si ictère et fièvre)

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6
Q

Quels bilans sanguins essentiels demanderiez-vous en cas de suspicion de pancréatite aiguë ?

A
  • Dosage de la lipase (et amylase en complément)
  • FSC, électrolytes, bilan hépatique (AST, ALT, GGT, bilirubine)
  • Glycémie et CRP
  • Urée et créatinine (état hydrique et rénal)
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7
Q

Dans une suspicion de cholécystite ou colique biliaire, quels examens paracliniques recommanderiez-vous ?

A
  • Échographie abdominale pour détecter lithiases et dilatation du cholédoque
  • Bilan hépatique (anomalies cholestatiques légères)
  • FSC (hyperleucocytose)
  • Cholescintigraphie si besoin en cas de doute
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8
Q

Quels éléments permettent de distinguer cliniquement une gastro-entérite infectieuse d’une colite inflammatoire ?

A
  • Gastro-entérite : début aigu, diarrhée aqueuse, vomissements, contexte infectieux (voyage, exposition)
  • Colite inflammatoire : douleur abdominale chronique, diarrhée parfois sanglante, symptômes extra-intestinaux (arthrite, uvéite), perte de poids
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9
Q

Quels indices cliniques et examens vous orientent vers une diarrhée chronique d’origine malabsorptive ?

A

Selles volumineuses et graisseuses (stéatorrhée)
* Perte de poids et carences nutritionnelles
* Antécédents d’intolérance alimentaire (gluten, lactose)
* Bilan avec dosage de l’élastase fécale et tests de malabsorption

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10
Q

Quels signes de l’examen physique vous permettent de suspecter une occlusion intestinale ?

A
  • Distension abdominale importante
  • Absence ou diminution du péristaltisme
  • Présence de niveaux hydroaériques à la radiographie
  • Défense abdominale et signes de déshydratation
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11
Q

Quels éléments de l’examen physique et de l’anamnèse orientent vers une appendicite dans la douleur abdominale inférieure ?

A
  • Douleur localisée au point de McBurney
  • Signes associés : Rovsing, obturateur, défense abdominale
  • Fièvre modérée et leucocytose
  • Anamnèse d’apparition soudaine et aggravation avec le mouvement
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12
Q

Chez une femme en âge de procréer présentant une douleur abdominale basse, quelles hypothèses diagnostiques devez-vous envisager ?

A
  • Grossesse ectopique
  • Rupture ou torsion de kyste ovarien
  • Infections gynécologiques (PID)
  • Autres pathologies pelviennes (endométriose)
  • Importance de questionner sur les cycles menstruels, contraception, saignements
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13
Q

Quels éléments discriminants permettent d’orienter vers une dyspepsie fonctionnelle ?

A
  • Douleur épigastrique diffuse ou sensation de plénitude postprandiale
  • Absence de pathologie structurelle à l’examen
  • Symptômes conformes aux critères de Rome IV (présents depuis au moins 3 mois, début antérieur de 6 mois)
  • Réponse partielle aux mesures hygiéno-diététiques et IPP
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14
Q

Quels éléments cliniques et bilans vous aident à différencier une hépatite aiguë d’une cirrhose avancée ?

A
  • Hépatite aiguë : ictère, douleurs du quadrant supérieur droit, fièvre, élévation marquée des transaminases
  • Cirrhose : ascite, angiomes stellaires, splénomégalie, signes d’insuffisance hépatique (hypoalbuminémie, anomalies de coagulation)
  • Bilan hépatique complet et sérologies virales
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15
Q

Quels examens complémentaires recommanderiez-vous pour confirmer une suspicion de colique biliaire compliquée par cholangite ?

A
  • Échographie abdominale pour rechercher lithiases et dilatation du cholédoque
  • Bilan hépatique montrant anomalies cholestatiques (bili, GGT, PA)
  • FSC (hyperleucocytose)
  • Cholescintigraphie ou MRCP pour préciser la cause
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16
Q

Quels critères de Rome IV s’appliquent à la dyspepsie fonctionnelle et comment les intégrer dans votre démarche diagnostique ?

A
  • Présence d’au moins un symptôme : plénitude postprandiale, satiété précoce, douleur épigastrique ou brûlure
  • Absence de pathologie structurelle à l’endoscopie
  • Symptômes présents depuis au moins 3 mois avec début antérieur de 6 mois
  • Utilisation de ces critères pour exclure les causes organiques
17
Q

Quels éléments de l’anamnèse et de l’examen physique vous orientent vers un dépistage de l’infection à H. pylori dans un patient présentant une dyspepsie ?

A
  • Douleur épigastrique récurrente liée aux repas
  • Antécédents d’ulcère ou gastrite et réponse partielle aux IPP
  • Présence d’hématémèse ou méléna en cas de complication
  • Indication de tests non invasifs (Breath test, antigène fécal, sérologie)
18
Q

Quels éléments vous permettent de différencier, cliniquement, une diarrhée aiguë infectieuse d’une diarrhée chronique liée à une maladie inflammatoire de l’intestin ?

A
  • Diarrhée aiguë infectieuse : début brutal, selles aqueuses, fièvre, contexte d’exposition ou voyage
  • Diarrhée chronique (MII) : début insidieux, selles parfois sanglantes ou mucus, symptômes extra-intestinaux (arthrite, uvéite), perte de poids
  • Utilisation de cultures de selles et marqueurs inflammatoires en complément
19
Q

Quels éléments de l’examen de la dysurie, d’après les documents sur les éléments discriminants, permettent de différencier une cystite d’une prostatite ?

A
  • Cystite : prédominance chez la femme, brûlure à la miction, pollakiurie, urgence mictionnelle, absence de douleur prostatique
  • Prostatite : touche l’homme, douleur à l’examen prostatique, dysurie avec irradiation dans le bas-ventre ou le périnée
  • Autres indices : hématurie et anomalies spécifiques à l’examen physique
20
Q

Quels diagnostics envisager devant un tableau de nausées et vomissements, et quels indices cliniques vous aident à orienter votre réflexion ?

A
  • Hypothèse infectieuse : gastro-entérite (début aigu, contexte de voyage ou exposition)
  • Hypothèse métabolique : acidocétose diabétique (hyperglycémie, respiration de Kussmaul, déshydratation sévère)
  • Hypothèse vestibulaire : labyrinthite post-IVRS (vertiges associés)
  • Effets médicamenteux ou intoxication
  • Rechercher signes de déshydratation et altération de l’état mental
21
Q

Comment distinguer, à l’examen et aux bilans complémentaires, une dyspepsie fonctionnelle d’une dyspepsie organique (ulcéreuse ou gastrique) ?

A
  • Dyspepsie fonctionnelle : douleur diffuse, absence de pathologie structurelle, réponse partielle aux mesures hygiéno-diététiques et IPP
  • Dyspepsie ulcéreuse : douleur postprandiale typique, réveil nocturne, antécédents d’AINS ou H. pylori, confirmation par endoscopie
  • Bilan complémentaire : tests d’acidité, sérologie H. pylori, éventuellement imagerie/endoscopie
22
Q

Quels éléments spécifiques de l’anamnèse, selon le document d’Audrey Tremblay et le PPT examen clinique, sont considérés comme « questions payantes » pour orienter votre recherche dans une douleur abdominale ?

A
  • L’AMPLE complet : antécédents (médicaux, chirurgicaux, familiaux), médications, habitudes de vie
  • Relation avec les repas et modifications alimentaires
  • Symptômes associés (selles, vomissements, fièvre, dysphagie, etc.)
  • Impact fonctionnel et lien avec les facteurs déclenchants (stress, voyages, exposition alimentaire)
  • Questions sur la présence de signes systémiques (perte de poids, anémie)
23
Q

Quels red flags spécifiques, d’après le PPT examen clinique et le document d’Audrey Tremblay, doivent vous alerter sur une pathologie digestive grave ?

A
  • Dysphagie ou odynophagie progressive
  • Saignements digestifs (hématémèse, rectorragie, méléna)
  • Perte de poids inexpliquée et anorexie
  • Masse abdominale palpable ou ascite
  • Symptômes nocturnes et signes de choc (tachycardie, hypotension)
  • Ictère ou altération des bilans hépatiques
24
Q

Quels diagnostics différentiels majeurs devez-vous envisager devant une douleur abdominale haute et quels indices cliniques vous permettent de les distinguer ?

A
  • Ulcère peptique (douleur postprandiale, soulagement avec aliments/antiacides, réveil nocturne)
  • Pancréatite aiguë (douleur épigastrique en barre irradiant au dos, vomissements, élévation des enzymes pancréatiques)
  • Cholécystite/colique biliaire (douleur au quadrant supérieur droit, signe de Murphy, irradiation vers l’épaule, fièvre)
  • RGO (brûlure rétrosternale, régurgitation, association avec des symptômes atypiques comme la toux chronique)
25
Quels points de l’examen physique abdominal sont essentiels pour évaluer la présence d’ascite ou d’hépatomégalie, et comment ces signes orientent-ils vers une maladie hépatique ?
* Inspection : distension abdominale, présence de flancs défilés, caput medusae * Palpation : détection d’un foie ou d’une rate augmentés en volume * Percussion : matité diffuse suggérant la présence d’ascite * Ces signes, associés aux stigmates (angiomes stellaires, érythème palmaire) et aux bilans hépatiques anormaux, orientent vers une hépatopathie chronique (cirrhose, hépatite)
26
Comment l’anamnèse et l’examen physique vous aident-ils à orienter vers une maladie inflammatoire de l’intestin (MII) ?
Anamnèse : début insidieux, diarrhée chronique souvent avec sang ou mucus, douleurs abdominales récurrentes, perte de poids, symptômes extra-intestinaux (arthrite, uvéite) * Examen physique : sensibilité abdominale diffuse, signes de malabsorption, parfois présence de fistules ou d’abcès périanaux * Investigations complémentaires : marqueurs inflammatoires (CRP, VS), colonoscopie avec biopsies, dosage de vitamines et bilans nutritionnels
27
Au-delà de la cystite et de la prostatite, quels autres diagnostics différentiels devez-vous envisager dans l’évaluation de la dysurie, et quels indices cliniques ou anamnésiques vous aident à les distinguer ?
* Urétrite :   – Fréquemment chez les jeunes adultes   – Association à des relations sexuelles non protégées   – Présence d’écoulement urétral et brûlure à la miction * Pyélonéphrite :   – Dysurie accompagnée de douleurs lombaires, fièvre, et frissons   – Symptômes systémiques marqués * Urolithiase (calculs urinaires) :   – Douleur aiguë au flanc ou colique néphrétique, hématurie possible   – Dysurie présente, souvent avec irradiation de la douleur Infections vaginales (chez la femme) :   – Dysurie associée à un écoulement vaginal anormal, démangeaisons ou irritation   – Importance d’un examen gynécologique ciblé
28
Quels éléments cliniques et facteurs de risque doivent vous faire suspecter un cancer digestif (gastrique, colorectal, œsophagien) ?
Dysphagie progressive (cancer œsophagien) Perte de poids inexpliquée, anorexie Rectorragie, anémie ferriprive inexpliquée (cancer colorectal) Satiété précoce, masse épigastrique (cancer gastrique) ATCD familiaux de cancer digestif
29
Quels sont les signes cliniques et examens diagnostiques de la péritonite spontanée chez un patient cirrhotique ?
Douleur abdominale diffuse, défense abdominale, fièvre Altération de l’état général (encéphalopathie, hypotension) Ascite avec augmentation des leucocytes à la ponction (>250 PNN/mm³) Culture du liquide d’ascite positive
30
Quels signes cliniques et examens permettent d’orienter un diagnostic de malabsorption intestinale ?
Diarrhée chronique avec stéatorrhée (selles volumineuses, grasses, flottantes) Perte de poids, carences nutritionnelles (fer, B12, vitamines liposolubles) Etiologies fréquentes : maladie cœliaque, insuffisance pancréatique exocrine, intolérance au lactose Examens clés : dosage de l’élastase fécale (pancréatique), test au D-xylose (malabsorption intestinale), sérologie anti-transglutaminase (cœliaque)
31
Quels éléments de l’anamnèse, de l’examen physique et des examens complémentaires vous orientent vers un diagnostic de diverticulite ?
* Douleur abdominale localisée, typiquement au quadrant inférieur gauche * Fièvre et signes systémiques (leucocytose) * Défense abdominale et sensibilité à la palpation dans la région concernée * Contexte d’âge avancé et antécédents d’alimentation pauvre en fibres * Confirmation par imagerie : TDM abdominale montrant des diverticules, un épaississement pariétal et un stranding de la graisse péricolique