Système reproducteur Flashcards

(54 cards)

1
Q

Quels sont les objectifs généraux de l’examen clinique du système reproducteur chez l’homme ?

A
  • Recueillir une anamnèse détaillée (ATCD médicaux, sexuels et urinaires)
  • Réaliser un examen physique complet (inspection, palpation, examen digital rectal)
  • Identifier les red flags (douleurs aiguës, masses suspectes, symptômes systémiques)
  • Orienter vers des investigations complémentaires adaptées (analyses urinaires, bilans hormonaux, imagerie)
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2
Q

Quelles questions clés poseriez-vous à un patient présentant une dysfonction érectile ?

A
  • Présence ou absence d’érections nocturnes/matinales
  • Changements de libido et désir sexuel
  • Symptômes associés (fatigue, dépression, troubles de la concentration)
  • Antécédents médicaux (diabète, HTA, dyslipidémie)
  • Médications en cours pouvant influencer l’érection (ISRS, antihypertenseurs)
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3
Q

Comment distinguer une dysurie d’amorce d’une dysurie avec brûlure ?

A
  • Dysurie d’amorce : difficulté à initier la miction (souvent obstructive)
  • Dysurie avec brûlure : douleur ressentie pendant la miction (souvent inflammatoire/infectieuse)
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4
Q

Quels symptômes urinaires sont classés comme obstructifs et lesquels comme irritatifs, et comment cela oriente-t-il le diagnostic ?

A
  • Obstructifs : dysurie d’amorce, jet urinaire faible, nécessité de forcer pour uriner
  • Irritatifs : douleur sus-pubienne, pollakiurie, sensation de vessie non vidée
  • Ces distinctions aident à différencier une obstruction (ex. HBP, sténose) d’un processus irritatif (ex. infection ou vessie hyperactive)
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5
Q

Quelles sont les étapes clés de l’examen digital rectal pour évaluer la prostate ?

A
  • Inspection générale et préparation du patient
  • Palpation pour évaluer le volume, la consistance, la symétrie et la sensibilité
  • Recherche de nodules, de zones dures ou d’asymétries
  • Noter les douleurs (prostatite) et vérifier la présence d’un sillon prostatique
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6
Q

Quels éléments permettent de différencier une prostatite aiguë d’une HBP ou d’une néoplasie prostatique ?

A
  • Prostatite : douleur lors de l’examen, prostate chaude, symptômes irritatifs (pollakiurie, dysurie brûlante) et signes systémiques (fièvre)
  • HBP : augmentation du volume sans douleur aiguë, jet urinaire faible, difficulté à débuter la miction
  • Néoplasie : prostate dure et irrégulière, éventuellement asymétrique, sans douleur aiguë au début
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7
Q

Quels bilans complémentaires réaliser en cas de suspicion de prostatite ?

A
  • Analyse d’urine (recherche de leucocyturie et pathogènes)
  • Bilan inflammatoire (FSC, CRP)
  • Dépistage ITSS si facteurs de risque présents
  • Échographie transrectale en cas de suspicion d’abcès
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8
Q

Quels aspects normaux et anormaux recherchez-vous lors de l’examen du pénis et du scrotum ?

A
  • Inspection : intégrité de la peau, absence de lésions, symétrie
  • Palpation testiculaire : taille, consistance, mobilité, douleur
  • Recherche de signes de balanoposthite ou phimosis
  • Évaluation de la turgescence et du flux sanguin, notamment en cas de dysfonction érectile
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9
Q

Quelles techniques utilisez-vous pour évaluer l’apport sanguin du pénis dans le cadre d’une dysfonction érectile ?

A

Échographie Doppler pour mesurer le flux artériel
* Test de réponse à la stimulation (évaluation des érections spontanées)
* Corrélation avec les facteurs de risque vasculaires

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10
Q

Comment réaliser et interpréter le test du réflexe bulbocaverneux ?

A
  • Percuter le dos du pénis et observer la contraction du muscle bulbocaverneux
  • Une contraction normale indique une fonction nerveuse intacte (S2–S4)
  • Absence ou diminution du réflexe suggère une atteinte nerveuse locale ou périphérique
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11
Q

Quels sont les objectifs et techniques de base de l’examen clinique du sein chez la femme ?

A
  • Inspection : symétrie, peau, mamelons, écoulement
  • Palpation : évaluer la consistance, la mobilité, la taille et les limites des masses
  • Utiliser différentes positions (debout, allongée, bras levés)
  • Conseiller l’auto-examen régulier
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12
Q

Quelles caractéristiques à l’examen suggèrent qu’une masse mammaire est un adénofibrome bénin ?

A
  • Masse mobile, lisse, arrondie et non douloureuse
  • Taille souvent entre 1 et 2 cm (peut atteindre 5 cm)
  • Absence de modifications cutanées associées
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13
Q

Quels indices cliniques permettent de différencier un kyste mammaire d’une masse suspecte de cancer ?

A
  • Kyste : masse fluctuante, mobile, parfois douloureuse en fonction du cycle
  • Masse suspecte : dure, fixe, irrégulière, associée à des changements cutanés (peau d’orange)
  • Importance du contexte (âge, antécédents familiaux)
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14
Q

Quels red flags à l’examen clinique du sein doivent alerter sur une suspicion de cancer ?

A
  • Masse fixe et irrégulière
  • Signes cutanés (peau d’orange, rétraction cutanée)
  • Écoulement mamelonnaire anormal (sanglant ou spontanée)
  • Ganglions axillaires volumineux ou fixés
  • Asymétrie marquée
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15
Q

Quelles instructions donneriez-vous à une patiente pour l’auto-examen des seins ?

A
  • Réaliser l’auto-examen mensuellement, de préférence quelques jours après les menstruations
  • Inspection devant un miroir (vérifier symétrie et changements)
  • Palpation en effectuant des cercles couvrant toute la surface mammaire
  • Noter toute nouvelle masse ou modification et consulter en cas de doute
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16
Q

Quels critères vous incitent à recommander une mammographie en complément de l’examen clinique ?

A
  • Âge supérieur à 40 ans ou antécédents familiaux de cancer du sein
  • Masse suspecte ou changement récent à l’examen
  • Surveillance post-traitement ou évaluation de lésions indéterminées
  • Présence de symptômes associés (écoulement, modifications cutanées)
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17
Q

Quels éléments à l’examen pelvien permettent d’orienter vers un dépistage du cancer du col de l’utérus ?

A
  • Inspection visuelle du col et recherche de lésions
  • Réalisation d’un frottis cervical (Pap test)
  • Facteurs de risque (ITSS, antécédents de dysplasie)
  • Utilisation éventuelle de la colposcopie pour examen plus approfondi
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17
Q

Quels éléments de l’anamnèse et de l’examen pelvien orientent vers une pathologie gynécologique (douleur pelvienne, saignements anormaux) ?

A
  • Historique menstruel précis (durée, régularité, quantité)
  • Relation entre les symptômes et les cycles menstruels
  • Symptômes associés (dysménorrhée, dyspareunie, écoulements anormaux)
  • Examen pelvien ciblé (inspection, spéculum, toucher vaginal)
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18
Q

Différenciez ménorragie, métrorragie, oligoménorrhée, aménorrhée et hypoménorrhée à partir de l’anamnèse menstruelle.

A
  • Ménorragie : saignement abondant et prolongé
  • Métrorragie : spotting ou saignement irrégulier entre les règles
  • Oligoménorrhée : cycles irréguliers avec intervalles >35 jours
  • Aménorrhée : absence prolongée de menstruations
  • Hypoménorrhée : règles très légères ou peu abondantes
  • Importance d’une anamnèse détaillée (durée, quantité, régularité)
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19
Q

Quels examens complémentaires recommanderiez-vous en cas de saignements utérins anormaux ?

A
  • Cytologie cervicale et frottis (Pap test)
  • Échographie pelvienne ou hystéroscopie
  • Colposcopie avec biopsie si lésions suspectes
  • Dosage d’hormones en cas de suspicion d’adénomyose ou de dysfonction hormonale
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20
Q

Quels éléments recherchez-vous lors de l’examen du col de l’utérus et du vagin pour identifier une infection ou une lésion suspecte ?

A
  • Aspect du col (couleur, irrégularités, lésions)
  • Présence d’écoulements anormaux ou odorants
  • Sensibilité à la mobilisation du col
  • Indication d’inflammation ou de dysplasie
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21
Q

Comment intégrez-vous les antécédents sexuels dans l’évaluation des symptômes génitaux et urinaires ?

A
  • Interroger sur les pratiques sexuelles et l’utilisation de protection
  • Rechercher des antécédents d’ITSS ou de dysplasie cervicale
  • Orienter vers un dépistage par swabs et sérologies en cas de symptômes persistants
  • Corréler avec les symptômes urinaires ou vaginaux (dysurie, écoulements)
22
Q

Quels éléments de l’examen du périnée chez l’homme et la femme sont essentiels ?

A
  • Inspection pour détecter des lésions, rougeurs ou masses
  • Palpation pour évaluer la sensibilité et le tonus sphinctérien
  • Vérification de l’intégrité cutanée et tissulaire
  • Évaluation de signes neurologiques associés (tonus, réflexes)
23
Q

Quelles techniques spécifiques adoptez-vous pour l’examen testiculaire et que recherchez-vous ?

A
  • Inspection et palpation bilatérales, en position debout et allongée
  • Évaluation de la consistance, de la taille et de la symétrie
  • Recherche de masses, nodules ou sensibilité anormale
  • Utilisation d’une échographie scrotale si des anomalies sont détectées
24
Quels critères cliniques vous orientent vers une masse mammaire suspecte nécessitant une investigation complémentaire ?
* Masse fixe, dure et irrégulière * Signes cutanés associés (peau d’orange, rétraction) * Écoulement mamelonnaire anormal * Antécédents familiaux positifs * Indication d’échographie, mammographie et biopsie
25
Quels red flags à l’examen clinique du sein doivent vous alerter sur une suspicion de cancer ?
* Masse fixe et irrégulière * Changements cutanés (peau d’orange, rétraction, peau épaissie) * Écoulement mamelonnaire spontané, surtout s’il est sanglant * Ganglions axillaires volumineux ou fixés * Asymétrie marquée et évolution rapide
26
Quels éléments de l’examen pelvien et de l’anamnèse orientent vers un dépistage du cancer du col de l’utérus ?
* Antécédents d’ITSS et de dysplasie cervicale * Lésions visibles au spéculum * Réalisation d’un frottis cervical (Pap test) * Utilisation de la colposcopie si nécessaire
27
Quels examens complémentaires recommanderiez-vous pour des saignements utérins anormaux ?
Cytologie cervicale (Pap test) * Échographie pelvienne ou hystéroscopie * Colposcopie avec biopsie en cas de lésions suspectes * Bilan hormonal si suspicion d’un trouble endocrinien
28
Comment intégrer l’anamnèse ciblée, l’examen physique et les investigations complémentaires pour établir un diagnostic différentiel global dans le système reproducteur ?
* Recueillir des antécédents détaillés (médicaux, sexuels, gynécologiques, urinaires) * Réaliser un examen systématique adapté au sexe (testiculaire, prostate, seins, examen pelvien) * Identifier les red flags spécifiques (masses fixées, saignements anormaux, dysfonction érectile persistante) * Choisir les investigations complémentaires pertinentes (bilans hormonaux, imagerie, cytologie, swabs ITSS) * Corréler l’ensemble des données pour orienter vers le ou les diagnostics les plus probables
29
Quels éléments cliniques et paracliniques distinguent une dysfonction érectile d’origine vasculaire d’une origine psychologique ?
* Absence ou diminution des érections nocturnes/matinales suggère une origine organique * Facteurs de risque vasculaires (diabète, HTA, dyslipidémie) * Bilan hormonal (testostérone, FSH, LH) * Réponse aux traitements vasodilatateurs * Anamnèse psychosociale détaillée pour détecter stress, dépression
30
uelles informations à l’anamnèse et à l’examen physique orientent vers un hypogonadisme chez l’homme ?
* Baisse de libido et absence d’érections matinales * Fatigue, diminution de la masse musculaire et augmentation du volume mammaire * Testicules de petite taille * Bilan hormonal (testostérone totale et libre, FSH, LH)
31
Quels éléments spécifiques recherchez-vous lors de l’examen génital d’un homme diabétique pour évaluer une neuropathie affectant la fonction érectile ?
Test de sensibilité du périnée (à l’aide d’un coton-tige) * Évaluation du réflexe bulbocaverneux * Recherche de signes d’atrophie testiculaire * Corrélation avec d’autres symptômes neuropathiques (engourdissements, douleurs périphériques)
32
Quels sont les points essentiels de l’examen clinique du système reproducteur féminin (incluant seins et examen pelvien) ?
* Inspection et palpation des seins (symétrie, masses, écoulements) * Examen pelvien complet : inspection, spéculum, toucher vaginal * Évaluation du col, de l’utérus et des annexes * Recueil d’antécédents gynécologiques et menstruels détaillés
33
Quels éléments permettent de différencier une dysurie d’origine infectieuse (cystite) d’une dysurie liée à une vessie hyperactive chez la femme ?
* Cystite : douleur mictionnelle, brûlure, pollakiurie, urgence mictionnelle, parfois fièvre * Vessie hyperactive : sensation d’incomplétude vésicale, fréquence accrue sans douleur marquée * Recueil de l’histoire menstruelle et sexuelle pour orienter le diagnostic
34
Quels éléments de l’examen du pénis permettent de différencier une balanoposthite infectieuse d’une inflammation d’origine non infectieuse ?
* Présence d’œdème, érythème et exsudat purulent dans la région prépuce * Recherche d’antécédents d’infections ou de traumatismes récents * Réalisation d’un swab pour identifier l’agent infectieux * Différenciation par l’aspect des lésions (érosives vs eczémateuses)
35
Quelles techniques spécifiques utilisez-vous pour l’examen testiculaire et quelles anomalies recherchez-vous ?
* Inspection et palpation bilatérales en position debout et allongée * Évaluation de la consistance, taille, symétrie et douleur * Recherche de masses ou nodules suspects * Vérification du cordon spermatique (douleur, gonflement) * Utilisation d’une échographie scrotale en cas d’anomalie
36
Dans un homme présentant une dysurie, comment intégrez-vous l’anamnèse, l’examen physique et les investigations complémentaires pour établir un diagnostic différentiel ?
* Recueillir la qualité de la dysurie (d’amorce vs brûlante) et les symptômes associés * Examiner la prostate et l’appareil génital pour détecter signes d’infection, obstruction ou inflammation * Demander des analyses urinaires et un swab urétral * Évaluer les facteurs de risque (ITSS, antécédents urologiques)
37
Quels éléments de l’anamnèse et de l’examen du sein orientent vers une masse suspecte nécessitant une investigation complémentaire ?
* Évolution rapide ou modification de la masse (taille, consistance) * Présence d’écoulement mamelonnaire anormal * Signes cutanés associés (peau d’orange, rétraction) * Antécédents familiaux de cancer du sein * Indication d’échographie, mammographie et biopsie
38
Comment intégrez-vous l’anamnèse, l’examen physique et les investigations complémentaires pour établir un diagnostic différentiel global dans le système reproducteur ?
Recueil détaillé des antécédents médicaux, sexuels, gynécologiques et urinaires * Réalisation d’un examen systématique adapté au sexe (examen génital, pelvien, des seins) * Identification des red flags (masses fixes, saignements anormaux, dysfonction persistante) * Choix des investigations complémentaires pertinentes (bilans hormonaux, imagerie, cytologie, ITSS) * Corrélation de l’ensemble des données pour orienter vers le(s) diagnostic(s) le(s) plus probable(s)
39
Différenciez une dysurie d’amorce d’une dysurie accompagnée d’une sensation de brûlure.
* Dysurie d’amorce : difficulté à commencer la miction, suggérant une obstruction (ex. HBP, sténose urétrale) * Dysurie avec brûlure : douleur pendant la miction, souvent due à une inflammation ou infection
40
Quels symptômes urinaires sont considérés comme obstructifs et lesquels comme irritatifs, et comment orientent-ils le diagnostic ?
* Obstructifs : dysurie d’amorce, jet urinaire faible, nécessité de forcer pour uriner * Irritatifs : douleur sus-pubienne, pollakiurie, sensation de vessie non vidée * Orientent vers une obstruction (ex. HBP, néoplasie) versus une irritation (infection, vessie hyperactive)
41
Quels éléments permettent de distinguer une dysurie d’origine urinaire d’une dysurie liée à des infections vaginales chez la femme ?
* Rechercher des écoulements vaginaux anormaux et des symptômes locaux (prurit, irritation) * Anamnèse détaillée sur la qualité des symptômes urinaires * Examen génital complet pour détecter des lésions ou inflammations * Prélèvements microbiologiques (swab vaginal et analyse d’urine)
42
Une femme de 45 ans se présente avec des saignements intermenstruels irréguliers et une douleur pelvienne chronique. Quels diagnostics différentiels devez-vous envisager dans ce contexte ?
* Polypes endocervicaux ou endométriaux * Adénomyose * Fibromes utérins (néoplasie bénigne) * Néoplasie cervicale ou utérine (dès la ménopause ou avec des antécédents) * Dysfonction hormonale (déséquilibre menstruel, syndrome des ovaires polykystiques si associés à des cycles irréguliers)
43
Un homme de 55 ans se plaint de dysurie avec un jet urinaire faible et une douleur sus-pubienne. Quels diagnostics différentiels évoqueriez-vous pour ce tableau ?
* Hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) * Prostatite aiguë ou chronique (selon l’examen digital et la présence de fièvre ou de douleur) * Obstruction prostatique due à une néoplasie * Sténose urétrale (moins fréquente, à explorer si antécédents de traumatisme ou interventions)
44
Une femme de 32 ans détecte une masse mammaire mobile de 2 cm lors de son auto-examen, sans écoulement ni signe cutané associé. Quels diagnostics différentiels envisagez-vous pour cette masse ?
* Fibroadenome (tumeur bénigne fréquente chez les jeunes femmes) * Kyste mammaire (souvent fluctuant et cyclique) * Papillome intracanalaire (surtout s’il y a écoulement, même minime) * Évaluation pour exclusion d’un cancer du sein, bien que moins fréquent à cet âge
45
Un homme de 60 ans diabétique et hypertendu présente une dysfonction érectile avec absence d’érections nocturnes et diminution de la libido. Quels sont les principaux diagnostics différentiels à considérer ?
* Dysfonction érectile d’origine vasculaire (athérosclérose, problèmes de circulation pénienne) * Hypogonadisme (baisse de testostérone, confirmée par bilan hormonal) * Dysfonction érectile d’origine neuropathique (neuropathie diabétique affectant la conduction nerveuse) * Facteurs psychologiques ou médicamenteux (à explorer via une anamnèse détaillée)
46
Une femme de 45 ans présente des saignements intermenstruels irréguliers et une douleur pelvienne chronique. Quels diagnostics différentiels envisagez-vous ?
Polypes endocervicaux/endométriaux * Adénomyose * Fibromes utérins * Hyperplasie ou néoplasie endométriale * Troubles hormonaux (cycles anovulatoires)
47
Un homme de 55 ans présente une dysurie avec jet urinaire faible et douleur sus-pubienne. Quels diagnostics différentiels devez-vous envisager ?
* Hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) * Prostatite aiguë ou chronique * Obstruction prostatique liée à une néoplasie * Sténose urétrale (à explorer selon antécédents)
48
Une femme de 32 ans détecte une masse mammaire mobile de 2 cm lors de son auto-examen, sans écoulement ni signes cutanés. Quels diagnostics différentiels envisagez-vous ?
* Fibroadenome * Kyste mammaire * Papillome intracanalaire (si écoulement, même minime) * Exclure un cancer, bien que moins fréquent à cet âge
49
Un homme diabétique de 60 ans présente une dysfonction érectile avec absence d’érections nocturnes et baisse de libido. Quels sont les diagnostics différentiels à considérer ?
* Dysfonction érectile d’origine vasculaire (athérosclérose) * Hypogonadisme (à confirmer par bilan hormonal) * Dysfonction érectile d’origine neuropathique (neuropathie diabétique) * Facteurs psychologiques ou médicamenteux (à explorer dans l’anamnèse)
50
Quels sont les principaux red flags à rechercher lors de l’examen clinique d’une patiente présentant des saignements utérins anormaux ?
* Saignements intermenstruels ou post-coïtaux persistants * Masse utérine palpable ou irrégulière * Changements soudains du flux menstruel (abondance ou durée anormale) * Signes systémiques associés (anémie, perte de poids inexpliquée) * Dysménorrhée sévère ou dyspareunie inhabituelle
51
Quels éléments cliniques permettent de différencier une candidose vulvaire d’un lichen scléreux ?
* Candidose vulvaire : écoulement épais type "fromage cottage", prurit intense, récidivante, amélioration avec antifongiques * Lichen scléreux : plaques blanches, atrophiques et prurigineuses, peau fine et fragilisée, risque de transformation maligne * L’anamnèse (facteurs de risque, antécédents) et l’examen visuel détaillé sont essentiels
52
Quels examens complémentaires recommanderiez-vous pour une patiente suspectée d’hyperplasie ou de néoplasie de l’endomètre ?
* Échographie transvaginale pour mesurer l’épaisseur endométriale * Biopsie endométriale, notamment chez les femmes de plus de 40 ans ou avec facteurs de risque * Bilan hormonal (TSH, prolactine) si suspicion d’un trouble endocrinien * Colposcopie et éventuellement hystéroscopie si les résultats de la biopsie sont non concluants
53
Dans une patiente présentant des saignements vaginaux associés à des écoulements anormaux, quels éléments de l’examen et quels prélèvements orientent vers un diagnostic d’ITSS ?
* Recueillir des antécédents sexuels détaillés (nombre de partenaires, protection, antécédents d’ITSS) * Inspection génitale pour rechercher des lésions, rougeurs ou écoulements anormaux * Réaliser un examen pelvien complet (spéculum, toucher vaginal) * Effectuer des prélèvements microbiologiques (swab vaginal pour Chlamydia, Gonorrhée, et test VPH) * Corréler les résultats cliniques avec l’anamnèse pour confirmer le diagnostic