Examen neuro Flashcards

(47 cards)

1
Q

À la lumière d’une vignette présentant une céphalée sévère débutant subitement chez un patient de plus de 50 ans, quel examen neurologique complet réaliseriez-vous pour identifier les red flags (raideur de la nuque, signes neurologiques focaux) ?

Indiquez les éléments à rechercher et justifiez le recours à l’imagerie (TDM/IRM).

A

Réaliser un examen complet incluant :
* Évaluation de l’état mental (ex. score de Glasgow)
* Examen des paires crâniennes (vérification de la symétrie pupillaire, mouvements oculaires)
* Examen moteur (tonus, force, réflexes ostéo-tendineux)
* Examen sensitif
* Recherche d’une raideur de la nuque
Justifier le recours à un TDM ou IRM pour exclure une hémorragie intracrânienne ou un anévrisme, surtout en présence de red flags.

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2
Q

Pour une patiente présentant des vertiges positionnels associés à des nausées et une sensation de mouvement rotatoire, quelles manœuvres de provocation (ex. Dix-Hallpike, test de Romberg) et quels examens complémentaires proposeriez-vous pour confirmer un diagnostic de VPPB ?

Précisez les résultats attendus à l’examen et identifiez les red flags nécessitant une investigation plus poussée.

A

Effectuer la manœuvre de Dix-Hallpike pour provoquer le vertige et observer un nystagmus unidirectionnel.

Réaliser le test de Romberg pour évaluer l’équilibre et la stabilité.
Vérifier l’absence de déficits moteurs ou d’altération de la conscience.

Ces résultats, associés à une absence de red flags (par exemple, confusion ou déficits focaux), orientent vers un diagnostic de VPPB.

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3
Q

Dans une vignette décrivant un tremblement de repos unilatéral associé à de la bradykinésie et une rigidité, comment organiseriez-vous votre examen pour poser un diagnostic de maladie de Parkinson ?

Détaillez les tests à réaliser et les éléments clés à rechercher afin d’exclure d’autres étiologies.

A

Observer le tremblement de repos (noter une fréquence lente [4–6 Hz] et son caractère unilatéral).

Réaliser le test du « serment » en demandant au patient de tendre les bras et observer le tremblement.
Effectuer le test du doigt-nez pour évaluer la coordination.

Rechercher la bradykinésie et la rigidité lors de l’examen moteur.

Noter la réponse partielle au repos ou à la distraction (ex. amélioration avec l’alcool).

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4
Q

Face à un cas de paresthésie bilatérale en distribution « gant et chaussettes » chez un patient diabétique, quel examen neurologique ciblé et quels bilans paracliniques réaliseriez-vous pour localiser le foyer lésionnel et confirmer une polyneuropathie ?

Décrivez les tests sensoriels et moteurs à effectuer ainsi que les investigations complémentaires nécessaires.

A

Réaliser un examen sensoriel complet (tests du tact léger, vibration et proprioception) sur les extrémités.
Évaluer la force musculaire et les réflexes ostéo-tendineux (souvent diminués).
Proposer un électroneuromyogramme (EMG) et des bilans biologiques (glycémie, dosage des vitamines) pour confirmer la polyneuropathie diabétique.

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5
Q

Lorsqu’un patient présente des engourdissements intermittents, des troubles de la marche et une faiblesse partielle, décrivez votre approche systématique pour localiser le foyer lésionnel (hémisphère cérébral, tronc cérébral, moelle épinière).

Expliquez l’importance de l’anamnèse, de l’examen des dermatomes, des réflexes et des signes pyramidaux, ainsi que le rôle des examens paracliniques.

A

Procéder à une anamnèse détaillée pour identifier la répartition des symptômes.
Examiner les dermatomes et la distribution des paresthésies.
Évaluer les réflexes (recherche de l’hyperréflexie, signe de Babinski, clonus) et les signes pyramidaux.
Envisager des examens paracliniques comme l’IRM (cérébrale ou médullaire) et les potentiels évoqués pour localiser précisément le foyer lésionnel.

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6
Q

Dans une situation clinique de céphalée associée à une aura atypique (engourdissement facial précédant la douleur) et des signes déclenchés par la manœuvre de Valsava, comment distingueriez-vous une migraine avec aura d’une céphalée secondaire (suspect d’anévrisme saignant) ?

Justifiez l’importance d’un examen neurologique complet et identifiez les red flags orientant vers une investigation urgente.

A

Rechercher la présence d’une aura (par exemple, engourdissement facial) associée à la douleur.
Effectuer un examen neurologique complet (état mental, paires crâniennes, réflexes).
Identifier les red flags (céphalée nocturne, altération de la conscience) qui orienteraient vers une céphalée secondaire (anévrisme saignant).
Comparer l’évolution et la réversibilité des symptômes pour confirmer la nature primaire de la migraine.

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7
Q

Pour évaluer la probabilité d’une douleur neuropathique dans le cadre d’un syndrome douloureux, comment intégreriez-vous l’utilisation du questionnaire DN4 dans votre examen clinique ?
Décrivez les items évalués, le seuil de positivité et la pertinence de ce test dans votre démarche diagnostique.

A

Utiliser le questionnaire DN4 en interrogeant le patient sur des sensations de brûlure, de décharges électriques, de fourmillements ou d’engourdissements.
Réaliser un examen sensoriel pour détecter une hypoesthésie au tact ou à la piqûre.
Conclure à une douleur neuropathique si le score atteint ou dépasse 4/10.
Intégrer cet outil à l’anamnèse et à l’examen clinique pour affiner le diagnostic.

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8
Q

Un patient consulte pour un tremblement d’action qui s’intensifie à l’approche d’une cible (tremblement intentionnel). Quelle démarche diagnostique adopteriez-vous pour orienter vers une atteinte cérébelleuse, et quels tests spécifiques réaliseriez-vous ?

Indiquez les épreuves à réaliser et l’importance d’une imagerie cérébrale.

A

Demander au patient d’exécuter le test du doigt-nez et du talon-genou pour observer l’aggravation du tremblement lors de l’approche de la cible.
Rechercher la présence de dysmétrie et de tremblement d’intention.
Envisager une IRM cérébrale pour exclure une lésion cérébelleuse ou une pathologie démyélinisante.

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9
Q

Dans un contexte de vertiges accompagnés de troubles de l’équilibre et d’un nystagmus, comment distingueriez-vous un vertige d’origine centrale d’un vertige périphérique ?

Détaillez les différences en termes de début, de durée, de caractéristiques du nystagmus et des signes associés, ainsi que les examens complémentaires à envisager.

A

Analyser le début et la durée des vertiges (soudain vs. progressif).
Observer le type de nystagmus :
* Unidirectionnel et épuisable dans le vertige périphérique.
* Vertical ou rotatoire changeant de direction dans un vertige central.
Rechercher des signes associés (dysarthrie, ataxie, déficits moteurs) suggérant une origine centrale.
Proposer des examens complémentaires (IRM cérébrale) en cas de suspicion d’atteinte centrale.

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10
Q

Lors d’un examen neurologique complet chez un patient présentant engourdissements des extrémités, faiblesse musculaire et diminution des réflexes, quelle approche adopteriez-vous pour différencier une neuropathie périphérique d’une atteinte centrale (par exemple, une myélopathie dorsale) ?

Expliquez l’importance de la distribution des symptômes, l’évaluation des réflexes et le recours aux examens paracliniques pour guider le diagnostic.

A

Analyser la distribution des symptômes
* Une neuropathie périphérique se présente en « gant et chaussettes ».
* Une atteinte centrale montre un niveau sensitif défini sur le tronc.
Comparer les réflexes :
* Hyperréflexie et signes pyramidaux en faveur d’une myélopathie dorsale.
* Hypo ou aréflexie en neuropathie périphérique.
Proposer des examens paracliniques adaptés :
* IRM médullaire pour confirmer une atteinte centrale.
* Électroneuromyogramme pour une neuropathie périphérique.
Intégrer l’anamnèse et l’examen clinique pour guider le diagnostic.

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11
Q

Dans le cadre d’un patient présentant des troubles visuels (scotomes, diplopie) et des anomalies du champ visuel, quel examen ophtalmologique et quelles évaluations des nerfs crâniens effectueriez-vous pour localiser une atteinte centrale ou périphérique ?

A

Réaliser un examen du fond d’œil (ophtalmoscopie) pour rechercher un papilloedème.
* Évaluer l’acuité visuelle et les champs visuels (test de confrontation).
* Examiner les nerfs crâniens II, III, IV et VI pour déceler des anomalies de la motricité oculaire (nystagmus, diplopie).
* Vérifier la symétrie et la réactivité pupillaire.

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12
Q

Pour une patiente présentant des céphalées récurrentes en lien avec son cycle menstruel, comment différencieriez-vous une migraine sans aura d’une céphalée de tension à partir de l’anamnèse et de l’examen physique ?

A

Recueillir une anamnèse détaillée (durée, fréquence, relation avec le cycle menstruel, facteurs déclenchants).
* Identifier la présence d’auras (même atypiques) pour orienter vers une migraine.
* Évaluer l’intensité et le caractère pulsatile pour différencier d’une céphalée de tension (souvent plus diffuse et non pulsatile).

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13
Q

Face à un patient présentant une dysarthrie et une démarche ataxique, quels tests spécifiques de coordination et d’évaluation cérébelleuse (ex. doigt-nez, talon-genou) réaliseriez-vous pour confirmer une atteinte cérébelleuse ?

A

Réaliser le test du doigt-nez et du talon-genou pour évaluer la coordination.
* Observer la dysmétrie, la présence de tremblements d’intention.
* Vérifier les signes de dysarthrie et la précision des mouvements lors de tâches motrices fines.

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14
Q

Lorsqu’un patient se plaint de douleurs et paresthésies persistantes dans une région définie, comment intégreriez-vous l’évaluation clinique (anamnèse, examen sensoriel) avec l’utilisation d’outils comme le questionnaire DN4 ?

A

Utiliser le questionnaire DN4 pour évaluer la douleur neuropathique (items : brûlure, décharges électriques, hypoesthésie).
* Compléter par un examen sensoriel ciblé (tact, température, vibration).
* Associer l’anamnèse (localisation, qualité de la douleur) à l’examen clinique pour confirmer la présence d’un syndrome neuropathique.

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15
Q

Pour un patient âgé présentant une faiblesse musculaire proximale et des réflexes ostéo-tendineux vifs, quelle démarche adopteriez-vous pour exclure une myélopathie dorsale et quelles investigations paracliniques recommanderiez-vous ?

A

Examiner les réflexes ostéo-tendineux (recherche d’hyperréflexie).
* Rechercher des signes pyramides (signe de Babinski, clonus).
* Proposer une IRM médullaire pour visualiser une compression ou une inflammation de la moelle dorsale.

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16
Q

Dans le contexte d’une suspicion de polyneuropathie (distribution en « gant et chaussettes »), quels éléments cliniques et examens (tests sensoriels, EMG, bilans biologiques) utiliseriez-vous pour confirmer le diagnostic ?

A
  • Effectuer un examen sensoriel complet en notant la distribution (périphérique en « gant et chaussettes »).
  • Réaliser des tests de vibration et de proprioception.
  • Prescrire un électroneuromyogramme (EMG) et des bilans biologiques (glycémie, dosage de la vitamine B12) pour confirmer la polyneuropathie.
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17
Q

Pour un patient présentant des douleurs lombaires irradiant vers le membre inférieur, comment réaliseriez-vous l’examen clinique (signe de Lasègue, évaluation des myotomes et dermatomes) et quels examens paracliniques (IRM, TDM) proposeriez-vous ?

A

Réaliser le signe de Lasègue pour déclencher la douleur radiculaire.
* Évaluer les myotomes et dermatomes du membre inférieur.
* Recommander une IRM lombaire pour visualiser une hernie discale ou une compression nerveuse.

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18
Q

Lorsqu’un patient présente des troubles de l’équilibre et une démarche instable, quelle approche adopteriez-vous pour différencier une ataxie cérébelleuse d’une ataxie sensitive (par exemple, à l’aide du test de Romberg et de la proprioception) ?

A

Réaliser l’épreuve de Romberg pour évaluer l’innervation sensitive (proprioception).
* Comparer avec des tests de coordination cérébelleuse (doigt-nez, talon-genou).
* Observer la démarche et la stabilité en position debout, afin de distinguer une ataxie d’origine cérébelleuse d’une ataxie sensitive.

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19
Q

En cas de suspicion de syndrome du canal carpien, quelles manifestations cliniques spécifiques et tests (Tinel, Phalen, compression du nerf médian) effectueriez-vous pour confirmer le diagnostic ?

A
  • Rechercher des symptômes typiques : engourdissements et paresthésies dans la distribution du nerf médian.
  • Réaliser le test de Tinel (sensibilité à la percussion au niveau du poignet) et le test de Phalen (maintien de la flexion du poignet).
  • Compléter par une évaluation de la force des muscles de la main et, si nécessaire, un test de conduction nerveuse.
20
Q

Pour un patient présentant des tremblements posturaux qui s’exacerbent avec le stress, comment caractériseriez-vous leur fréquence, leur amplitude et leur distribution afin d’orienter le diagnostic (tremblement d’action vs tremblement de repos) ?

A
  • Observer le tremblement en position statique et lors d’un geste volontaire (ex. toucher le nez).
  • Mesurer la fréquence (en Hz) et l’amplitude visuelle.
  • Noter l’exacerbation liée au stress ou à l’émotion et évaluer la réponse à des manœuvres de distraction.
21
Q

Face à un tableau de dysautonomie (orthostatisme, troubles de la sudation, tachycardie), quels examens cliniques et paracliniques (bilan cardiaque, tests de la fonction autonome, dosage hormonal) réaliseriez-vous ?

A
  • Examiner les signes cliniques de dysautonomie (orthostatisme, troubles de la sudation, tachycardie ou bradycardie).
  • Réaliser des mesures de la tension artérielle en position couchée et debout.
  • Prescrire des examens paracliniques (ECG, bilan hormonal, tests de la fonction autonome).
22
Q

Pour un patient présentant une douleur cervicale unilatérale et une sensibilité à la palpation le long du trajet du nerf occipital, comment organiseriez-vous l’examen physique du cou pour confirmer une névralgie d’Arnold ?

A
  • Palper le trajet du nerf occipital pour détecter une douleur reproduite à la percussion.
  • Vérifier l’existence de douleurs irradiantes dans le cuir chevelu.
  • Intégrer l’anamnèse (début aigu, contexte traumatique ou postural) pour confirmer la névralgie d’Arnold.
23
Q

Dans une situation clinique évoquant un syndrome de la queue de cheval (engourdissements des membres inférieurs, troubles sphinctériens), quelles évaluations sensorielles et motrices effectueriez-vous et quels bilans paracliniques (IRM médullaire) recommanderiez-vous ?

A
  • Réaliser un examen sensitif et moteur des membres inférieurs (distribution, niveaux dermatomiques).
  • Tester les réflexes et rechercher une diminution ou une absence en dessous d’un certain niveau.
  • Recommander une IRM médullaire pour visualiser une compression ou une inflammation au niveau de la queue de cheval.
24
Q

Pour un patient présentant une paresthésie diffuse avec un niveau sensitif clairement défini sur le tronc, quelle démarche adopteriez-vous pour distinguer une myélopathie thoracique d’une polyneuropathie périphérique ?

A
  • Déterminer la présence d’un niveau sensitif défini (attendu dans une myélopathie thoracique) versus une distribution plus diffuse (typique d’une polyneuropathie).
  • Examiner les réflexes : hyperréflexie et signes pyramidaux en faveur d’une atteinte centrale.
  • Demander une IRM médullaire pour confirmer la localisation de la lésion.
25
Lorsqu’un patient présente des engourdissements intermittents associés à une faiblesse motrice, comment utiliseriez-vous l’examen des réflexes et les tests de conduction nerveuse pour confirmer une neuropathie périphérique focalisée ?
* Effectuer un examen réflexologique complet en comparant les ROT des deux côtés. * Réaliser des tests de conduction nerveuse pour détecter une atteinte focale du nerf périphérique. * Compléter par une anamnèse précise des symptômes (intermittence, localisation) et des bilans biologiques si nécessaire.
26
Dans un patient qui présente des étourdissements associés à des épisodes syncopaux, comment organiseriez-vous votre examen neurologique ciblé afin d’évaluer l’origine neurovasculaire et d’exclure une cause cardiaque ?
* Réaliser une anamnèse approfondie en précisant la durée, la fréquence, les circonstances et la récupération après les épisodes. * Effectuer une mesure de la pression artérielle en position couchée, assise et debout. * Rechercher des signes de dysfonctionnement de l’équilibre (test de Romberg, évaluation de la coordination globale). * Orienter vers des examens complémentaires (ECG, échocardiographie) si des éléments cardiaques sont suspectés, tout en évaluant l’intégrité des réflexes et la réponse motrice pour détecter d’éventuels signes neurologiques
27
Pour un patient présentant des étourdissements survenant en position debout et s’améliorant en position couchée, quelles mesures cliniques et examens paracliniques recommanderiez-vous pour rechercher une hypotension orthostatique d’origine neurogène ?
* Mesurer la tension artérielle et le pouls dans différentes positions (couché, assis, debout) afin d’identifier une chute significative en position debout. * Réaliser le test d’hypotension orthostatique en documentant les variations de la pression artérielle. * Évaluer la présence de symptômes associés (fatigue, étourdissements) et rechercher des signes de dysautonomie. * Compléter par un bilan biologique et, si nécessaire, des tests de la fonction autonome pour confirmer l’origine neurogène.
28
Face à une syncope inexpliquée, quelle démarche d’anamnèse et quels tests ciblés mettriez-vous en place afin de distinguer une syncope vasovagale d’une syncope d’origine cardiaque ou neurologique ?
* Recueillir une anamnèse détaillée en identifiant les déclencheurs (stress, douleur, position debout prolongée) et la durée des épisodes. * Rechercher des symptômes prodromiques (nausées, sueurs, pâleur) typiques d’une syncope vasovagale. * Réaliser des tests ciblés tels que la mesure de la pression artérielle et du pouls avant, pendant et après un test d’inclinaison (tilt-test) si nécessaire. * Orienter vers un ECG et, en cas de suspicion d’origine cardiaque, vers des examens cardiologiques plus poussés.
29
Chez un patient présentant des épisodes récurrents d’étourdissement sans syncope, quels tests de l’examen neurologique ciblé (en dehors de l’analyse des paires crâniennes) permettaient d’évaluer le contrôle de l’équilibre et l’intégrité du système autonome, et comment orienteriez-vous la prise en charge ?
* Effectuer une évaluation du contrôle de l’équilibre avec le test de Romberg et d’autres tests de coordination (par exemple, épreuve de marche en tandem). * Examiner les signes de dysfonctionnement autonome par la mesure de la pression artérielle en changement de position et l’observation de la sudation. * Demander une anamnèse axée sur la durée, la fréquence et les circonstances des étourdissements. * Orienter la prise en charge selon les résultats cliniques, en recommandant éventuellement un bilan autonome et, si nécessaire, une consultation spécialisée.
30
Dans une situation clinique évoquant une syncope avec une brève altération de la conscience, quelle démarche adopteriez-vous au niveau de l’examen neurologique ciblé et quels bilans complémentaires (ex. ECG, évaluation vasculaire) proposeriez-vous pour exclure une cause cardiaque et neurologique ?
* Réaliser un examen neurologique ciblé en évaluant l’état général, la vigilance et la coordination sans se focaliser sur les paires crâniennes. * Mesurer la tension artérielle et le pouls en situation de repos et de changement de posture. * Prescrire un ECG pour exclure une arythmie ou une cause cardiaque. * Envisager des examens vasculaires (ex. échographie) ou neurologiques (IRM) si les signes cliniques le suggèrent.
31
Dans un patient présentant un vertige aigu associé à des symptômes auditifs, quels diagnostics différentiels envisageriez-vous et quels éléments de l’examen clinique et paraclinique vous aideraient à distinguer un VPPB d’une labyrinthite ou d’un vertige d’origine centrale ?
* VPPB : Vertige bref (quelques secondes), déclenché par des changements de position, nystagmus unidirectionnel, absence d’audition altérée. * Labyrinthite/Vestibulopathie : Vertige prolongé (minutes à heures), souvent associé à une perte auditive ou acouphènes, nystagmus moins épuisable. * Vertige central : Possibilité de vertige associé à d’autres signes neurologiques (dysarthrie, ataxie, diplopie), nystagmus vertical ou multidirectionnel, non soulagé par la fixation oculaire. * Examens complémentaires : Manœuvre de Dix-Hallpike, test de Romberg, évaluation audiologique et imagerie (IRM) si suspicion d’atteinte centrale.
32
Face à un patient présentant une céphalée sévère avec red flags (céphalée en coup de tonnerre, raideur nucale, altération de l’état de conscience), quels diagnostics différentiels doivent être pris en compte et quels tests vous aideront à exclure une hémorragie sous-arachnoïdienne, une méningite ou un anévrisme ?
* Hémorragie sous-arachnoïdienne : Céphalée en « coup de tonnerre », raideur de la nuque, altération de l’état de conscience, présence de signes de pression intracrânienne. * Méningite : Céphalée accompagnée de fièvre, raideur nucale, signes de Kernig/Brudzinski positifs. * Anévrisme saignant : Céphalée intense avec aura de Valsava, possible perte de conscience ou focalisation neurologique. * Examens complémentaires : TDM urgent pour détecter une hémorragie, ponction lombaire (après imagerie), analyses biologiques (CRP, hémocultures) pour la méningite
33
Lorsqu’un patient se présente avec un tremblement, comment distingueriez-vous cliniquement une maladie de Parkinson d’un tremblement essentiel ? Quels éléments spécifiques de l’examen et de l’anamnèse orienteraient vers l’un ou l’autre diagnostic ?
* Maladie de Parkinson : Tremblement de repos unilatéral (4–6 Hz), bradykinésie, rigidité, amélioration partielle lors de l’initiation d’un mouvement, réponse partielle à la levodopa. * Tremblement essentiel : Tremblement postural ou d’action bilatéral, souvent amélioré par l’alcool, fréquence plus élevée (6–12 Hz), absence de bradykinésie ou de rigidité marquée. * Examens cliniques : Observation du tremblement en position de repos et lors d’un geste volontaire (ex. test du doigt-nez), interroger sur la réponse à l’alcool, examen du tonus musculaire.
34
Pour un patient présentant des paresthésies bilatérales en distribution « gant et chaussettes », quels diagnostics différentiels (diabétique, toxic, carentiel) devez-vous envisager et quelles investigations permettront de les différencier ?
* Neuropathie diabétique : Histoire de diabète, paresthésies progressives en débutant aux pieds, diminution des réflexes, confirmation par un bilan glycémique et électroneuromyogramme. * Neuropathie toxique : Exposition à des toxines (plomb, alcool, certains médicaments), bilan toxicologique, distribution souvent symétrique mais pouvant évoluer rapidement. * Déficit vitaminique (B12, D) : Histoire de malabsorption ou carence nutritionnelle, confirmation par dosage vitaminique, symptômes sensoriels associés. * Investigations : EMG, bilans sanguins (glycémie, dosage de vitamine B12, examen toxicologique).
35
Dans un contexte de syncope ou d’étourdissements avec perte transitoire de connaissance, quels sont les diagnostics différentiels (syncope vasovagale, syncope d’origine cardiaque, syncope neurogène) à considérer et quels éléments de l’anamnèse et quels examens complémentaires (ex. ECG, tilt-test) aideraient à les distinguer ?
* Syncope vasovagale : Souvent déclenchée par la douleur, le stress ou la chaleur, prodrome typique (nausées, sueurs, pâleur), récupération rapide, test d’inclinaison (tilt-test) positif. * Syncope d’origine cardiaque : Antécédents cardiaques, palpitations, anomalie à l’ECG (arythmie, bloc), éventuelle anamnèse d’angine ou d’insuffisance cardiaque. * Syncope neurogène : Parfois associée à des signes neurologiques transitoires, moins de prodrome, interrogation sur l’exposition à des facteurs neurologiques (ex. post-traumatique). * Examens complémentaires : ECG, tilt-test, échocardiographie, éventuellement monitoring holter et examens neurologiques ciblés.
36
Quels sont les red flags à rechercher chez un patient présentant une céphalée afin de suspecter une cause secondaire grave (par exemple, hémorragie, méningite ou anévrisme) ?
* Céphalée « en coup de tonnerre » ou très intense d’apparition soudaine. * Céphalée nocturne ou qui réveille le patient du sommeil. * Association de céphalée avec altération de l’état de conscience ou focalités neurologiques (par exemple, déficit moteur ou sensitif). * Raideur de la nuque, signe d’irritation méningée (Kernig, Brudzinski positifs). * Céphalée associée à des facteurs de risque (âge >50 ans, antécédents de cancer, immunodépression).
37
Dans le cadre d’un vertige, quels signes cliniques ou symptômes doivent vous alerter et vous orienter vers une atteinte d’origine centrale plutôt que périphérique ?
* Vertige accompagné de dysarthrie, ataxie ou autres déficits neurologiques. * Nystagmus vertical ou multidirectionnel (non typique d’un vertige périphérique). * Début soudain sans lien évident avec un changement de position. * Présence d’un trouble de la conscience ou de signes d’atteinte du tronc cérébral. * Association avec d’autres symptômes focaux (par exemple, diplopie ou faiblesse).
38
Lorsqu’un patient présente des paresthésies et une faiblesse musculaire, quels éléments cliniques (red flags) doivent vous faire suspecter une atteinte centrale (myélopathie ou syndrome pyramidal) plutôt qu’une neuropathie périphérique ?
* Faiblesse musculaire associée à une hyperréflexie, signe pyramidal (Babinski positif, clonus). * Présence d’un niveau sensitif défini sur le tronc (myélopathie). * Altération de la marche ou de la coordination globale (démarche instable, ataxie). * Association avec des signes d’hémisyndrome (déficit moteur/sensitif unilatéral). * Douleurs intenses localisées ou apparition brutale des symptômes.
39
Quels sont les red flags à rechercher dans l’évaluation d’un tremblement pour distinguer une maladie de Parkinson ou une autre pathologie neurodégénérative grave d’un tremblement essentiel bénin ?
* Tremblement de repos persistant, avec rigidité et bradykinésie marquées. * Tremblement asymétrique et non amélioré par des manœuvres d’attention ou l’alcool. * Signes d’atteinte extrapyramidale (diminution de l’animation faciale, micrographie). * Absence de tremblement d’action typique d’un tremblement essentiel. * Présence de dysautonomie ou d’autres signes neurodégénératifs (par exemple, instabilité posturale).*
40
Dans le contexte d’un épisode de syncope ou d’étourdissement, quels red flags cliniques doivent vous alerter sur la présence d’une cause potentiellement grave, qu’elle soit d’origine cardiaque ou neurologique ?
* Syncope ou étourdissement avec perte de connaissance ou altération de l’état mental. * Hypotension orthostatique importante mesurée lors du passage de la position couchée à debout. * Antécédents ou anomalies à l’ECG (arythmie, bloc cardiaque). * Présence de douleurs thoraciques, palpitations ou antécédents cardiaques. * Déclenchement en position debout prolongée associé à des signes de dysfonction autonome sévère.
41
Dans un cas de migraine, comment distinguer une migraine avec aura d’une migraine sans aura ? Décrivez les différences cliniques et les éléments de l’anamnèse permettant de différencier ces deux entités.
Migraine avec aura : * Présence d’un syndrome neurologique transitoire qui précède la céphalée (aura) durant 5 à 60 minutes. * Symptômes visuels fréquents (scintillements, zigzags, scotomes), pouvant être accompagnés de paresthésies ou d’aphasie. * L’aura se développe progressivement et se résorbe avant ou avec l’apparition de la céphalée. Migraine sans aura : * Céphalée survenant sans signes précurseurs neurologiques. * Présence d’une douleur souvent pulsatile, associée à des nausées, photophobie et phonophobie, sans perturbation visuelle ou sensorielle spécifique. * Plus fréquente que la migraine avec aura et peut présenter une intensité variable sans phase d’aura clairement identifiée. *Aura atypique : * Les symptômes ne correspondent pas strictement aux critères classiques définis (par l’ICHD) pour une aura migraineuse. * La présentation peut être hétérogène : manifestations visuelles, sensorielles ou même dysphasiques, parfois de courte ou de longue durée. * L’ordre d’apparition ou la répartition des symptômes peut être irrégulier ou incomplet. * Ces auras peuvent s’accompagner de symptômes inhabituels (ex. : symptômes auditifs, altération de la conscience, difficultés cognitives légères). * Nécessite une évaluation approfondie afin d’exclure d’autres causes neurologiques, notamment si associée à des red flags.
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Dans quelles circonstances, en tenant compte des red flags et des caractéristiques cliniques, demanderiez-vous une imagerie (TDM ou IRM) pour évaluer des céphalées ? Expliquez les éléments cliniques qui orientent vers un recours à l’imagerie.
Présence de red flags : * Céphalée « en coup de tonnerre » d'apparition soudaine. * Céphalée nocturne ou réveillant le patient du sommeil. * Altération de l’état de conscience ou signes neurologiques focaux (déficits moteurs ou sensitifs, par exemple). * Raideur de la nuque ou signes d’irritation méningée (Kernig, Brudzinski positifs). * Antécédents de cancer, immunodépression ou facteurs de risque élevés. Caractéristiques cliniques suspectes : * Céphalées atypiques ne répondant pas aux schémas habituels des céphalées primaires (migraine, céphalée de tension). * Présence d’aura atypique ou symptômes sensoriels inhabituels qui ne se résorbent pas dans la durée attendue. * Céphalées associées à des modifications cognitives ou une évolution progressive inquiétante. Patient âgé : * Patients de plus de 50 ans présentant une céphalée nouvelle ou changeante, même en l'absence de red flags flagrants, justifiant une exploration par imagerie. Persistance ou progression des symptômes : * Céphalées persistantes malgré une prise en charge initiale, ou évolution de la symptomatologie avec apparition de nouveaux signes.
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Dans un cas de perte auditive, comment interpréteriez-vous les résultats des tests de Rinné et de Weber afin de distinguer une surdité neurosensorielle d'une surdité de transmission ? Expliquez les critères cliniques et la démarche pour identifier la nature du déficit auditif
Test de Rinné : * Surdité de transmission :   – Conduction osseuse supérieure à la conduction aérienne (BC > AC ou Rinné négatif) dans l’oreille affectée. * Surdité neurosensorielle :   – Conduction aérienne toujours meilleure que la conduction osseuse (AC > BC, Rinné positif), même si l’audition est diminuée. Test de Weber : * Surdité de transmission :   – Le son se lateralise vers l’oreille atteinte, en raison d’une meilleure perception via la conduction osseuse. * Surdité neurosensorielle :   – Le son se lateralise vers l’oreille non atteinte (bonne oreille), car l’oreille atteinte perçoit moins.
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Chez un patient qui vient de présenter un rhume ou une otite (IVRS), quels diagnostics vestibulaires devez-vous envisager pour expliquer l’apparition de vertiges et quels éléments cliniques vous aideraient à poser ce diagnostic ?
Diagnostic à envisager : * Labyrinthite (ou vestibulite aiguë) déclenchée par l’infection virale. Éléments cliniques à rechercher : * Début subit de vertiges intenses, souvent accompagnés de nausées et de déséquilibre. * Nystagmus, qui peut être directionnel et qui n’est pas toujours présent, mais dont l’apparition lors des manœuvres de provocation (ex. Dix-Hallpike) soutient le diagnostic. * Absence de signes neurologiques focaux majeurs, ce qui oriente vers une atteinte de l’oreille interne plutôt qu’un trouble central. * Contexte récent d’IVRS, qui est fréquemment suivi d’une inflammation vestibulaire.
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Chez un patient présentant des symptômes de polyneuropathie, quels bilans sanguins essentiels devez-vous demander pour explorer une étiologie métabolique ou nutritive ?
* Dosage de la glycémie (et HbA1c) * Dosage de la vitamine B12 et des folates * Dosage de la TSH (pour dépister une hypothyroïdie) * Électrolytes et bilan rénal
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Pour un patient présentant une céphalée atypique pouvant être secondaire, quels bilans sanguins ne devez-vous pas omettre afin de rechercher une cause infectieuse ou inflammatoire ?
* Numération formule sanguine (NFS) * Protéine C réactive (CRP) et vitesse de sédimentation (VS) * Bilan hépatique et électrolytes (en fonction du contexte clinique)
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Quels éléments de l’anamnèse et de l’examen clinique vous permettent de suspecter qu’une céphalée accompagnée de nausées résulte d’une atteinte cérébrale (comme une commotion ou une encéphalite) plutôt que d’une migraine typique ?
* Antécédents de traumatisme, même léger (chute, whiplash) * Nausées intenses associées à des signes d’altération de l’état mental (confusion, somnolence) * Présence de céphalée atypique (douleur non pulsatile ou d’évolution différente de la migraine habituelle) * Examen neurologique anormal (déficits moteurs ou sensitifs, anomalies réflexes) * Nécessité d’investigations complémentaires (imagerie cérébrale, bilans inflammatoires) pour exclure une atteinte secondaire