Examen neuro Flashcards
(47 cards)
À la lumière d’une vignette présentant une céphalée sévère débutant subitement chez un patient de plus de 50 ans, quel examen neurologique complet réaliseriez-vous pour identifier les red flags (raideur de la nuque, signes neurologiques focaux) ?
Indiquez les éléments à rechercher et justifiez le recours à l’imagerie (TDM/IRM).
Réaliser un examen complet incluant :
* Évaluation de l’état mental (ex. score de Glasgow)
* Examen des paires crâniennes (vérification de la symétrie pupillaire, mouvements oculaires)
* Examen moteur (tonus, force, réflexes ostéo-tendineux)
* Examen sensitif
* Recherche d’une raideur de la nuque
Justifier le recours à un TDM ou IRM pour exclure une hémorragie intracrânienne ou un anévrisme, surtout en présence de red flags.
Pour une patiente présentant des vertiges positionnels associés à des nausées et une sensation de mouvement rotatoire, quelles manœuvres de provocation (ex. Dix-Hallpike, test de Romberg) et quels examens complémentaires proposeriez-vous pour confirmer un diagnostic de VPPB ?
Précisez les résultats attendus à l’examen et identifiez les red flags nécessitant une investigation plus poussée.
Effectuer la manœuvre de Dix-Hallpike pour provoquer le vertige et observer un nystagmus unidirectionnel.
Réaliser le test de Romberg pour évaluer l’équilibre et la stabilité.
Vérifier l’absence de déficits moteurs ou d’altération de la conscience.
Ces résultats, associés à une absence de red flags (par exemple, confusion ou déficits focaux), orientent vers un diagnostic de VPPB.
Dans une vignette décrivant un tremblement de repos unilatéral associé à de la bradykinésie et une rigidité, comment organiseriez-vous votre examen pour poser un diagnostic de maladie de Parkinson ?
Détaillez les tests à réaliser et les éléments clés à rechercher afin d’exclure d’autres étiologies.
Observer le tremblement de repos (noter une fréquence lente [4–6 Hz] et son caractère unilatéral).
Réaliser le test du « serment » en demandant au patient de tendre les bras et observer le tremblement.
Effectuer le test du doigt-nez pour évaluer la coordination.
Rechercher la bradykinésie et la rigidité lors de l’examen moteur.
Noter la réponse partielle au repos ou à la distraction (ex. amélioration avec l’alcool).
Face à un cas de paresthésie bilatérale en distribution « gant et chaussettes » chez un patient diabétique, quel examen neurologique ciblé et quels bilans paracliniques réaliseriez-vous pour localiser le foyer lésionnel et confirmer une polyneuropathie ?
Décrivez les tests sensoriels et moteurs à effectuer ainsi que les investigations complémentaires nécessaires.
Réaliser un examen sensoriel complet (tests du tact léger, vibration et proprioception) sur les extrémités.
Évaluer la force musculaire et les réflexes ostéo-tendineux (souvent diminués).
Proposer un électroneuromyogramme (EMG) et des bilans biologiques (glycémie, dosage des vitamines) pour confirmer la polyneuropathie diabétique.
Lorsqu’un patient présente des engourdissements intermittents, des troubles de la marche et une faiblesse partielle, décrivez votre approche systématique pour localiser le foyer lésionnel (hémisphère cérébral, tronc cérébral, moelle épinière).
Expliquez l’importance de l’anamnèse, de l’examen des dermatomes, des réflexes et des signes pyramidaux, ainsi que le rôle des examens paracliniques.
Procéder à une anamnèse détaillée pour identifier la répartition des symptômes.
Examiner les dermatomes et la distribution des paresthésies.
Évaluer les réflexes (recherche de l’hyperréflexie, signe de Babinski, clonus) et les signes pyramidaux.
Envisager des examens paracliniques comme l’IRM (cérébrale ou médullaire) et les potentiels évoqués pour localiser précisément le foyer lésionnel.
Dans une situation clinique de céphalée associée à une aura atypique (engourdissement facial précédant la douleur) et des signes déclenchés par la manœuvre de Valsava, comment distingueriez-vous une migraine avec aura d’une céphalée secondaire (suspect d’anévrisme saignant) ?
Justifiez l’importance d’un examen neurologique complet et identifiez les red flags orientant vers une investigation urgente.
Rechercher la présence d’une aura (par exemple, engourdissement facial) associée à la douleur.
Effectuer un examen neurologique complet (état mental, paires crâniennes, réflexes).
Identifier les red flags (céphalée nocturne, altération de la conscience) qui orienteraient vers une céphalée secondaire (anévrisme saignant).
Comparer l’évolution et la réversibilité des symptômes pour confirmer la nature primaire de la migraine.
Pour évaluer la probabilité d’une douleur neuropathique dans le cadre d’un syndrome douloureux, comment intégreriez-vous l’utilisation du questionnaire DN4 dans votre examen clinique ?
Décrivez les items évalués, le seuil de positivité et la pertinence de ce test dans votre démarche diagnostique.
Utiliser le questionnaire DN4 en interrogeant le patient sur des sensations de brûlure, de décharges électriques, de fourmillements ou d’engourdissements.
Réaliser un examen sensoriel pour détecter une hypoesthésie au tact ou à la piqûre.
Conclure à une douleur neuropathique si le score atteint ou dépasse 4/10.
Intégrer cet outil à l’anamnèse et à l’examen clinique pour affiner le diagnostic.
Un patient consulte pour un tremblement d’action qui s’intensifie à l’approche d’une cible (tremblement intentionnel). Quelle démarche diagnostique adopteriez-vous pour orienter vers une atteinte cérébelleuse, et quels tests spécifiques réaliseriez-vous ?
Indiquez les épreuves à réaliser et l’importance d’une imagerie cérébrale.
Demander au patient d’exécuter le test du doigt-nez et du talon-genou pour observer l’aggravation du tremblement lors de l’approche de la cible.
Rechercher la présence de dysmétrie et de tremblement d’intention.
Envisager une IRM cérébrale pour exclure une lésion cérébelleuse ou une pathologie démyélinisante.
Dans un contexte de vertiges accompagnés de troubles de l’équilibre et d’un nystagmus, comment distingueriez-vous un vertige d’origine centrale d’un vertige périphérique ?
Détaillez les différences en termes de début, de durée, de caractéristiques du nystagmus et des signes associés, ainsi que les examens complémentaires à envisager.
Analyser le début et la durée des vertiges (soudain vs. progressif).
Observer le type de nystagmus :
* Unidirectionnel et épuisable dans le vertige périphérique.
* Vertical ou rotatoire changeant de direction dans un vertige central.
Rechercher des signes associés (dysarthrie, ataxie, déficits moteurs) suggérant une origine centrale.
Proposer des examens complémentaires (IRM cérébrale) en cas de suspicion d’atteinte centrale.
Lors d’un examen neurologique complet chez un patient présentant engourdissements des extrémités, faiblesse musculaire et diminution des réflexes, quelle approche adopteriez-vous pour différencier une neuropathie périphérique d’une atteinte centrale (par exemple, une myélopathie dorsale) ?
Expliquez l’importance de la distribution des symptômes, l’évaluation des réflexes et le recours aux examens paracliniques pour guider le diagnostic.
Analyser la distribution des symptômes
* Une neuropathie périphérique se présente en « gant et chaussettes ».
* Une atteinte centrale montre un niveau sensitif défini sur le tronc.
Comparer les réflexes :
* Hyperréflexie et signes pyramidaux en faveur d’une myélopathie dorsale.
* Hypo ou aréflexie en neuropathie périphérique.
Proposer des examens paracliniques adaptés :
* IRM médullaire pour confirmer une atteinte centrale.
* Électroneuromyogramme pour une neuropathie périphérique.
Intégrer l’anamnèse et l’examen clinique pour guider le diagnostic.
Dans le cadre d’un patient présentant des troubles visuels (scotomes, diplopie) et des anomalies du champ visuel, quel examen ophtalmologique et quelles évaluations des nerfs crâniens effectueriez-vous pour localiser une atteinte centrale ou périphérique ?
Réaliser un examen du fond d’œil (ophtalmoscopie) pour rechercher un papilloedème.
* Évaluer l’acuité visuelle et les champs visuels (test de confrontation).
* Examiner les nerfs crâniens II, III, IV et VI pour déceler des anomalies de la motricité oculaire (nystagmus, diplopie).
* Vérifier la symétrie et la réactivité pupillaire.
Pour une patiente présentant des céphalées récurrentes en lien avec son cycle menstruel, comment différencieriez-vous une migraine sans aura d’une céphalée de tension à partir de l’anamnèse et de l’examen physique ?
Recueillir une anamnèse détaillée (durée, fréquence, relation avec le cycle menstruel, facteurs déclenchants).
* Identifier la présence d’auras (même atypiques) pour orienter vers une migraine.
* Évaluer l’intensité et le caractère pulsatile pour différencier d’une céphalée de tension (souvent plus diffuse et non pulsatile).
Face à un patient présentant une dysarthrie et une démarche ataxique, quels tests spécifiques de coordination et d’évaluation cérébelleuse (ex. doigt-nez, talon-genou) réaliseriez-vous pour confirmer une atteinte cérébelleuse ?
Réaliser le test du doigt-nez et du talon-genou pour évaluer la coordination.
* Observer la dysmétrie, la présence de tremblements d’intention.
* Vérifier les signes de dysarthrie et la précision des mouvements lors de tâches motrices fines.
Lorsqu’un patient se plaint de douleurs et paresthésies persistantes dans une région définie, comment intégreriez-vous l’évaluation clinique (anamnèse, examen sensoriel) avec l’utilisation d’outils comme le questionnaire DN4 ?
Utiliser le questionnaire DN4 pour évaluer la douleur neuropathique (items : brûlure, décharges électriques, hypoesthésie).
* Compléter par un examen sensoriel ciblé (tact, température, vibration).
* Associer l’anamnèse (localisation, qualité de la douleur) à l’examen clinique pour confirmer la présence d’un syndrome neuropathique.
Pour un patient âgé présentant une faiblesse musculaire proximale et des réflexes ostéo-tendineux vifs, quelle démarche adopteriez-vous pour exclure une myélopathie dorsale et quelles investigations paracliniques recommanderiez-vous ?
Examiner les réflexes ostéo-tendineux (recherche d’hyperréflexie).
* Rechercher des signes pyramides (signe de Babinski, clonus).
* Proposer une IRM médullaire pour visualiser une compression ou une inflammation de la moelle dorsale.
Dans le contexte d’une suspicion de polyneuropathie (distribution en « gant et chaussettes »), quels éléments cliniques et examens (tests sensoriels, EMG, bilans biologiques) utiliseriez-vous pour confirmer le diagnostic ?
- Effectuer un examen sensoriel complet en notant la distribution (périphérique en « gant et chaussettes »).
- Réaliser des tests de vibration et de proprioception.
- Prescrire un électroneuromyogramme (EMG) et des bilans biologiques (glycémie, dosage de la vitamine B12) pour confirmer la polyneuropathie.
Pour un patient présentant des douleurs lombaires irradiant vers le membre inférieur, comment réaliseriez-vous l’examen clinique (signe de Lasègue, évaluation des myotomes et dermatomes) et quels examens paracliniques (IRM, TDM) proposeriez-vous ?
Réaliser le signe de Lasègue pour déclencher la douleur radiculaire.
* Évaluer les myotomes et dermatomes du membre inférieur.
* Recommander une IRM lombaire pour visualiser une hernie discale ou une compression nerveuse.
Lorsqu’un patient présente des troubles de l’équilibre et une démarche instable, quelle approche adopteriez-vous pour différencier une ataxie cérébelleuse d’une ataxie sensitive (par exemple, à l’aide du test de Romberg et de la proprioception) ?
Réaliser l’épreuve de Romberg pour évaluer l’innervation sensitive (proprioception).
* Comparer avec des tests de coordination cérébelleuse (doigt-nez, talon-genou).
* Observer la démarche et la stabilité en position debout, afin de distinguer une ataxie d’origine cérébelleuse d’une ataxie sensitive.
En cas de suspicion de syndrome du canal carpien, quelles manifestations cliniques spécifiques et tests (Tinel, Phalen, compression du nerf médian) effectueriez-vous pour confirmer le diagnostic ?
- Rechercher des symptômes typiques : engourdissements et paresthésies dans la distribution du nerf médian.
- Réaliser le test de Tinel (sensibilité à la percussion au niveau du poignet) et le test de Phalen (maintien de la flexion du poignet).
- Compléter par une évaluation de la force des muscles de la main et, si nécessaire, un test de conduction nerveuse.
Pour un patient présentant des tremblements posturaux qui s’exacerbent avec le stress, comment caractériseriez-vous leur fréquence, leur amplitude et leur distribution afin d’orienter le diagnostic (tremblement d’action vs tremblement de repos) ?
- Observer le tremblement en position statique et lors d’un geste volontaire (ex. toucher le nez).
- Mesurer la fréquence (en Hz) et l’amplitude visuelle.
- Noter l’exacerbation liée au stress ou à l’émotion et évaluer la réponse à des manœuvres de distraction.
Face à un tableau de dysautonomie (orthostatisme, troubles de la sudation, tachycardie), quels examens cliniques et paracliniques (bilan cardiaque, tests de la fonction autonome, dosage hormonal) réaliseriez-vous ?
- Examiner les signes cliniques de dysautonomie (orthostatisme, troubles de la sudation, tachycardie ou bradycardie).
- Réaliser des mesures de la tension artérielle en position couchée et debout.
- Prescrire des examens paracliniques (ECG, bilan hormonal, tests de la fonction autonome).
Pour un patient présentant une douleur cervicale unilatérale et une sensibilité à la palpation le long du trajet du nerf occipital, comment organiseriez-vous l’examen physique du cou pour confirmer une névralgie d’Arnold ?
- Palper le trajet du nerf occipital pour détecter une douleur reproduite à la percussion.
- Vérifier l’existence de douleurs irradiantes dans le cuir chevelu.
- Intégrer l’anamnèse (début aigu, contexte traumatique ou postural) pour confirmer la névralgie d’Arnold.
Dans une situation clinique évoquant un syndrome de la queue de cheval (engourdissements des membres inférieurs, troubles sphinctériens), quelles évaluations sensorielles et motrices effectueriez-vous et quels bilans paracliniques (IRM médullaire) recommanderiez-vous ?
- Réaliser un examen sensitif et moteur des membres inférieurs (distribution, niveaux dermatomiques).
- Tester les réflexes et rechercher une diminution ou une absence en dessous d’un certain niveau.
- Recommander une IRM médullaire pour visualiser une compression ou une inflammation au niveau de la queue de cheval.
Pour un patient présentant une paresthésie diffuse avec un niveau sensitif clairement défini sur le tronc, quelle démarche adopteriez-vous pour distinguer une myélopathie thoracique d’une polyneuropathie périphérique ?
- Déterminer la présence d’un niveau sensitif défini (attendu dans une myélopathie thoracique) versus une distribution plus diffuse (typique d’une polyneuropathie).
- Examiner les réflexes : hyperréflexie et signes pyramidaux en faveur d’une atteinte centrale.
- Demander une IRM médullaire pour confirmer la localisation de la lésion.