Examen final 1613 Flashcards

1
Q

Pourquoi la toux serait-elle pire la nuit?

A

La position couchée provoque une accumulation de mucus ainsi qu’une inflammation dans les voies respiratoires, ce qui engendre le réflexe de la toux

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2
Q

Quelles sont les fonctions du système respiratoire?

A
  • Acheminement de l’air
  • Échanges gazeux d’oxygène et du dioxyde de carbone
  • Détection de odeurs par les récepteurs olfactifs des fosses nasales
  • Production sonore par les cordes vocales
  • Régulation de pH sanguin (O2, CO2 et H+)
  • Circulation du sang et de la lymphe par les variations de pression dans la cage thoracique
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3
Q

Qu’est-ce que la cyanose? Qu’est-ce que la présence de cyanose signifierait?

A

La cyanose est une apparence bleutée de la peau, notamment sur les lèvres ou sur le bout des doigts. Elle serait un signe d’hypoxémie, donc un taux d’oxygène plus faible dans le sang.

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4
Q

Pourquoi la toux peut provoquer de la douleur au niveau du thorax?

A

La toux engendre une contraction des muscles abdominaux et une activation des cordes vocales ainsi que l’irritation et l’inflammation des voies aériennes, ce qui peut causer de la douleur.

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5
Q

Quelles sont les étapes de la fièvre et comment celle-ci se déclenche-t-elle?

A

La fièvre, dont le nom scientifique est pyrexie, est déclenchée par une libération de pyrogènes dans le but d’inhiber la reproduction des virus et bactéries et d’augmenter le métabolisme corporel. Les pyrogènes stimulent l’hypothalamus qui libère la prostaglandine E2, ce qui hausse la valeur de température normale du corps. Dans le processus de pyrexie, il y a trois phases qui peuvent se répéter de façon cyclique :

  1. Apparition : Vasoconstriction des vaisseaux de la peau et frissons dans le but d’augmenter la chaleur
  2. Période d’état : Métabolisme accéléré. Fois et rate séquestrent zinc et fer pour ralentir la prolifération bactérienne
  3. Défervescence ou phase de crise : Retour à la température normale. Mécanisme de perte de chaleur (transpiration, vasodilatation). Importance de recommander une bonne hydratation
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6
Q

Quelle est la température normale du corps (sans fièvre) et la température pour faire de la fièvre? Quels sont les symptômes de la fièvre?

A

la température normale du corps est de 37 degrés. La fièvre serait une augmentation de la température normale d’au moins 1 degré, donc de 38 degrés.

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7
Q

Quels sont les risques et les avantages de la fièvre?

A
  • Avantages de la fièvre :
    o Inhibe la reproduction des bactéries et des virus
    o Favorise l’activité des interférons
    o Accroît l’activité de l’immunité adaptive
    o Accélère la réparation des tissus
    o Favorise l’augmentation du nombre de molécules d’adhésion cellulaire dans les nœuds lymphatiques
  • Risques d’une fièvre élevée :
    o Convulsions lorsque la température se maintient à plus de 38,9oC
    o Dommages irréversibles au cerveau lors d’une température à plus de 41,1oC
    o Mort à plus de 42,8oC
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8
Q

Comment faire l’évaluation du système respiratoire?

A
  1. PQRSTU, permet à l’infirmière de rassembler de façon systématique toutes les informations nécessaires concernant les symptômes du patient
  2. Coloration de la peau, ceci est un bon indice de l’état respiratoire du patient. L’infirmière doit rechercher les signes de cyanose qui indiquent une hypoxémie, donc un taux d’oxygène plus faible dans le sang.
  3. Symétrie thoracique, dans le but de déceler une obstruction au niveau de l’entrée d’air dans les poumons ou une compression de la cage thoracique
  4. Auscultation de la paroi thoracique, cycle complet d’inspiration et d’expiration à chaque point d’auscultation et évalue l’entrée d’air ainsi que la présence de bruits surajoutés. Par exemple., elle pourrait déceler la présence de sécrétions qui obstruent le passage de l’air dans les bronches pulmonaires.
  5. AMPLE, permet de faire une évaluation systématique et complète de l’histoire de santé du client
  6. Autres signes vitaux, éléments d’inspection, de palpation et d’auscultation
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9
Q

C’est quoi la toux? Qu’est-ce qui la provoque?

A

La toux est un réflexe naturel de défense du corps qui permet d’expulser des agents irritants ou du mucus des voies respiratoires. Des récepteurs, situés dans la muqueuse de la trachée et des bronches, réagissent à l’irritation et déclenchent des contractions des muscles de la respiration (i.e diaphragme, muscles intercostaux, etc.). La toux tente donc de libérer les voies respiratoires et d’expulser les mucosités et les sources d’agression. Elle peut être provoquée par une infection virale ou bactérienne ou d’autres maladies

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10
Q

C’est quoi l’essoufflement? Qu’est-ce qui le provoque?

A

Lorsque le système respiratoire est exposé à des irritants, il peut produire une quantité importante de mucus et provoquer une toux (productive). L’altération au niveau respiratoire/bronchique en présence d’irritants peut entraver l’efficacité des échanges gazeux alvéolaires, ce qui se manifeste par de l’essoufflement et si la situation se complique, un teint cyanosé (si apport insuffisant d’oxygène).

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11
Q

Comment se fait le transport des gaz dans le sang?

A

Transport de l’oxygène (O2) : La plus grande partie de l’O2 se lie au fer compris dans la molécule d’hémoglobine et devient de l’Oxyhémoglobine. (98%)
Moins de 2% de l’O2 se dissout dans le plasma.

Transport du dioxyde de carbone (CO2) : La plus grande partie du CO2 se convertit en ions bicarbonates (HCO3-) et est acheminé par le plasma (car CO2 + H20 = H2CO3 = HCO3- + H+).
23% du CO2 se lie à la globine de l’hémoglobine (Carbohémoglobine) et 7% se dissout directement dans le plasma sous forme de gaz.

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12
Q

Qu’est-ce que l’hyperventilation? quels sont les symptômes?

A

-Fréquence ou profondeur respiratoire supérieure aux besoins de l’organisme, qui peut être provoquée par l’anxiété, la panique, l’altitude ou induite de manière volontaire
-PO2 augmente et PCO2 diminue dans les alvéoles, ce qui fait augmenter les gradients de pression partielle de l’oxygène et du dioxyde de carbone entre les alvéoles et le sang, ce qui a pour effets :
-Gradient de la PCO2 étant plus importante, il y a plus de CO2 qui quitte le sang pour entrer dans les alvéoles, donc la PCO2 du sang descend en dessous des normales (hypocapnie)
-Puisque la PCO2 descend, les vaisseaux sanguins se contractent, surtout les vaisseaux cérébraux, ce qui se traduit par une baisse d’approvisionnement en oxygène du cerveau à cause de la vasoconstriction
-Symptômes comme faiblesse physique, étourdissements, évanouissements, engourdissements, picotements, crampes musculaires, tétanie

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13
Q

Qu’est-ce que l’hypoventilation?

A

-Respiration trop lente (bradypnée) ou trop superficielle (hypopnée) pour répondre aux besoins de l’organisme
-Causée par l’obstruction des voies aériennes, pneumonie, lésion du tronc cérébral, obésité ou autres facteurs qui entravent la ventilation ou les échanges gazeux
-Taux d’oxygène diminue dans les alvéoles et le dioxyde de carbone augmente
-Quantité d’oxygène qui diffuse des alvéoles vers le sang diminue et la PO2 du sang diminue (hypoxémie)
-Quantité de dioxyde de carbone qui passe du sang vers les alvéoles diminue, ce qui augmente la PCO2 du sang (hypercapnie)
-Diminution du taux d’oxygène dans le sang rend l’oxygénation des cellules insuffisantes et entrave à la respiration cellulaire aérobie (hypoxie)
-PCO2 élevée provoque une augmentation de H+ dans le sang, ce qui peut provoquer une acidose respiratoire
-Symptômes comme léthargie, somnolence, mal de tête, polycythémie, cyanose

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14
Q

Lors de l’évaluation de l’état respiratoire, quels sont les aspects de la respiration à considérer?

A

A: Auscultation
C: Cyanose
R: Respiration et remplissage capillaire
O: Oxygénation
B: Borg, battements des ailes du nez
A: Anxiété
T: Toux et tirage
E: Expectorations

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15
Q

Qu’est-ce que l’inflammation? Quelles sont les manifestations cliniques associées?

A

L’inflammation procure les substances essentielles à l’organisme pour se défendre contre les agents infectieux et évacuer les indésirables.
Manifestations cliniques associées:
Rougeur: En raison de l’augmentation du débit sanguin
Sensibilité/Douleur : Stimulation des récepteurs de la douleur en raison de la compression exercée par l’accumulation du liquide interstitiel et de l’irritation chimique provoquée par les kinines, les prostaglandines et les substances libérées par les microorganismes.
Chaleur: Augmentation du débit sanguin et de l’activité métabolique dans la région affectée
Oedème: Augmentation du liquide passant des capillaires à l’espace interstitiel suite à une hyperperméabilité des vaisseaux sanguins

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16
Q

Quel est le rôle d’un vaccin pour l’organisme?

A

Les vaccins visent à stimuler la production de lymphocytes B mémoire (principalement) par le système immunitaire. SI la personne est exposée au même antigène ultérieurement, la réponse secondaire sera alors immédiatement déclenchée. La personne ne sera alors même pas consciente d’avoir été en contact avec le microorganisme, car son corps y aura réagit de façon rapide et efficace.
Parfois la durée de vie des lymphocytes B mémoire peut aller sur toute la vie ou sur un certain laps de temps, ce qui nécessite des rappels de vaccination.
Fabrication des anticorps
Rôle des anticorps : neutralisation de l’antigène, immobilisation des bactéries, agglutination et précipitation des antigènes (donc plus facile pour les phagocytes), activation du complément, potentialisation de la phagocytose (pas nécessaire de savoir le différents types d’Ig [G, M, E, A, D])

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17
Q

Comment se propagent les infections?

A

Exige la présence d’un agent infectieux, un réservoir ou une source, une porte de sortie du réservoir, un mode de transmission, une porte d’entrée dans un hôte et un hôte réceptif

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18
Q

Comment prévenir la propagation des infections? (mesures de prévention)

A

-Collecter des données subjectives sur le patient
-Collecter des données objectives
-Bonne analyse et interprétation des données par l’infirmière pour une bonne planification d’interventions
-Pratiques de base en hospitalisation : asepsie, nettoyage, désinfection
-Précautions additionnelles pour les personnes porteuses d’agents pathogènes
-Vaccination
-Asepsie : absences de microorganismes pathogènes, technique propre et technique stérile (chirurgicale)
-Hygiène des mains
-Isolement et précautions additionnelles
-Limiter les déplacements de la personne
-Enseignement à la personne
-Surveillance clinique et évaluation des résultats

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19
Q

Comment se font les échanges gazeux de la respiration interne?

A

-Déplacement des gaz entre le sang et les cellules des tissus
-Passent par le liquide interstitiel entre le sang des capillaires systémiques et les cellules
-PO2 sang = 95 mm Hg et PO2 cellules = 40 mm Hg, donc O2 se dirige du sang vers les cellules jusqu’à ce que PO2 sang = 40 mm Hg (PO2 cellules est constante)
-PCO2 sang = 40 mm Hg et PCO2 cellules = 45 mm Hg, donc CO2 se déplace des cellules vers le sang, jusqu’à ce que PCO2 sang = 45 mm Hg (PCO2 cellules est constante)

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20
Q

Comment se font les échanges gazeux de la respiration externe?

A

-Déplacement des gaz entre les alvéoles et le sang
-PO2 alvéoles = 104 mm Hg et PO2 sang = 40 mm Hg, donc O2 se dirige des alvéoles vers le sang jusqu’à ce que PO2 sang = 104 mm Hg (PO2 alvéoles est constante)
-PCO2 alvéoles = 40 mm Hg et PCO2 sang = 45 mm Hg, donc CO2 se dirige du sang vers les alvéoles jusqu’à ce que PCO2 sang = 40 mm Hg (PCO2 alvéoles est constante)

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21
Q

Quels sont les deux types d’immunité et ce qui les différencie?

A

Immunité innée :
-Mécanismes de protection de l’organisme présents dès la naissance
-Englobe les barrières anatomiques et physiologiques (peau et muqueuses) qui bloquent l’entrée aux substances nocives ainsi que les défenses internes non spécifiques (barrières cellulaires et barrières chimiques)
-Inclut des réponses physiologiques comme l’inflammation et la fièvre

Immunité adaptative :
-Relève des lymphocytes T et lymphocytes B qui réagissent aux substances étrangères auxquelles l’organisme est exposé

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22
Q

Qu’est-ce qu’une infection nosocomiale?

A

-Infections causées par les soins de santé
-Liées aux procédures effractives, l’administration d’antibiotiques, à la présence d’organismes multirésistants et aux bris des mesures de prévention et de contrôle des infections
-Touchent 10% à 15% des personnes hospitalisées

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23
Q

Quels sont les deux types de flores du corps?

A

-Flore résidente : composée de microorganismes qui vivent et prolifèrent sur la peau en permanence, sans provoquer de maladies. Elle joue un rôle dans la protection contre les agents pathogènes externes

-Flore transitoire : composée de microorganismes qui se fixent sur la peau quand une personne a un contact avec une autre personne ou au contact d’objets touchés lors d’activités quotidiennes. Les bactéries peuvent ensuite être transmises, à moins qu’elles soient détruites par un lavage de main

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24
Q

Qu’est-ce que le réflexe de miction?

A

Le réflexe de miction est la partie involontaire du processus d’expulsion de l’urine. Il est sous le contrôle du système nerveux parasympathique. Le système nerveux somatique assure pour sa part, le contrôle volontaire de la miction en permettant le relâchement du sphincter urétral externe.

  1. Si le volume de la vessie dépasse environ, 200-300 ml, la vessie devient distendue et les barorécepteurs de la vessie sont stimulés.
  2. Ces barorécepteurs transmettent des influx nerveux par les neurones sensitifs viscéraux afin de stimuler le centre de la miction dans le pont.
  3. Le centre de la miction modifie les signes nerveux propagés le long de la moelle épinière et dans les nerfs splanchniques sacraux, qui sont des nerfs parasympathiques.
  4. La stimulation parasympathique déclenche la contraction du muscle détrusor et le relâchement du sphincter urétral interne.
  5. La sensation accompagnant le besoin d’uriner est acheminée au cortex cérébral par les axones sensitifs. Le cortex contrôle volontairement le relâchement du sphincter urétral externe, ce qui contrôle la miction.
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25
Q

En quoi consiste la régulation du débit de filtration glomérulaire?

A

Contrôle intrinsèque : mécanisme d’auto-régulation rénale (mécanismes myogéniques et tubuloglomérulaire) : Les reins possèdent une capacité intrinsèque à maintenir un DFG relativement constant malgré les variations de pression artérielle. Ce mécanisme est basé sur la régulation du diamètre des artérioles afférentes et efférentes qui contrôlent le flux sanguin vers et depuis les glomérules. En réponse à une augmentation de la pression artérielle, les artérioles afférentes se contractent pour réduire le flux sanguin, tandis que les artérioles efférentes se dilatent pour compenser. Cela permet de maintenir un flux sanguin adéquat dans les glomérules et donc un DFG stable. L’auto-régulation rénale maintient efficacement le débit de filtration glomérulaire lorsque la pression artérielle moyenne est située entre 80 et 180mmHg. Mécanismes myogènes : si TA augmente, vasoconstriction des artérioles afférentes pour garder DFG stable (et vice versa). Mécanismes tubuloglomérulaires : si augmentation importante de la quantité de filtrat [NaCl] détectée par le tubule, vasoconstriction des artérioles afférentes.

Contrôle extrinsèque : des mécanismes extrinsèques (nerveux et hormonal) : Le système nerveux sympathique joue un rôle dans la régulation du DFG en réponse à des processus physiologiques qui modifient le DFG afin de rétablir une PA normale lorsque celle-ci se situe en dehors des limites (PA inférieure à 80 ou supérieure à 180mmHg. L’activation du système sympathique entraîne une vasoconstriction des artérioles afférentes, réduisant ainsi le flux sanguin vers les glomérules et diminuant temporairement le DFG. Au niveau hormonal, l’aldostérone et l’angiotensine II sont des hormones qui influencent la régulation du DFG. L’angiotensine II provoque la vasoconstriction des artérioles afférentes, réduisant ainsi le DFG, tandis que l’aldostérone agit sur les tubules rénaux pour favoriser la réabsorption de sodium et d’eau, ce qui peut également affecter le DFG. De plus, les peptides natriurétiques jouent un rôle important dans la régulation du DFG en agissant sur les reins pour augmenter l’excrétion de sodium et d’eau, en favorisant la vasodilatation et en inhibant la rénine.

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26
Q

Comment faire l’évaluation du système urinaire?

A
  • AMPLE pour les antécédents d’infection urinaire ou problèmes de santé ainsi que la médication
  • Évaluation de la sensation de brûlure avec le PQRSTU
  • Histoire récente, par exemple si la personne a changé de produits d’hygiène ou des facteurs dans son environnement
  • Système urinaire complet : fréquence habituelle de miction, changements récents dans les habitudes urinaires, des douleurs ou gêne dans le bas de l’abdomen
  • Autres symptômes comme la fièvre, des frissons, des nausées, de la fatigue, etc.
  • Histoire sociale: Niveau d’hydratation, mode de vie, alimentation, son niveau d’activité physique, etc.
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27
Q

Quel enseignement faire à un patient ayant une infection urinaire?

A

L’enseignement devrait comprendre les signes de l’infection urinaire, les informations relatives à la pharmacothérapie, ainsi que des bonnes pratiques d’hygiène

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28
Q

Qu’est ce que l’infection urinaire et quels sont les symptômes?

A
  • Se produit lorsque des bactéries (E. coli) ou des champignons (les levures) pénètrent dans les voies urinaires et s’y multiplient
  • Les femmes sont plus sujettes aux infections urinaires parce que l’urètre féminin est plus court et se trouve près de l’anus
  • Les relations sexuelles et l’utilisation médicale d’une sonde urétrale accroissent les risques d’infections urinaires
  • Symptômes : Miction difficile et douloureuse (dysurie), mictions fréquentes, sensation inconfortable de pression dans la région pubienne, présence de pus ou de sang dans l’urine, urine trouble, odeur forte de l’urine et incontinence urinaire
  • Symptômes si l’infection se propage aux reins : Douleur vive au dos et au flanc, fièvre, nausées et vomissements
  • Diagnostiquée grâce à une analyse d’urine qui peut révéler la présence de leucocytes, de sang, de bactéries ou de champignons
  • Traitement d’antibiotiques requis pour les infections bactériennes
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29
Q

Pourquoi l’urine est trouble chez une personne ayant une infection urinaire?

A

Dans le contexte d’une infection urinaire, la présence d’urine trouble peut être expliquée par plusieurs facteurs liés à l’infection elle-même. Lors d’une infection urinaire, des bactéries pénètrent dans les voies urinaires. En conséquence, il peut y avoir des sédiments liés à la réaction inflammatoire dans l’urine. Ces éléments peuvent contribuer à la turbidité de l’urine .

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30
Q

Qu’est-ce que l’insuffisance rénale et quels sont les deux types?

A
  • Perte partielle ou complète de la fonction rénale, entraînant une incapacité d’éliminer les déchets métaboliques
    2 types :
    o Insuffisance rénale aiguë : se déclare subitement
    o Insuffisance rénale chronique : Lorsque cela dure trois mois ou plus
  • Augmentation du taux sanguin des déchets azotés est observée
  • IRC causée principalement par le diabète
  • Deux seuls traitements possibles sont la dialyse ou la greffe du rein
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31
Q

Que représentent les données de la pression artérielle? (ex: 130/75)

A

130 : Représente la pression systolique, qui est la pression lorsque les ventricules de contractent (systole ventriculaire). Premier bruit entendu lors de la prise de pression manuelle

75: Représente la pression diastolique, qui est la pression lorsque les ventricules se relâchent. Dernier bruit entendu lors de la prise de pression manuelle

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32
Q

Quelles sont les phases du cycle cardiaque?

A
  1. Systole auriculaire et fin du remplissage ventriculaire
  2. Début de la systole ventriculaire et la contraction isovolumétrique
  3. Fin de la systole ventriculaire et éjection ventriculaire
  4. Diastole ventriculaire et relâchement isovolumétrique (et remplissage des oreillettes)
  5. Diastole générale et début du remplissage ventriculaire
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33
Q

Qu’est-ce qu’un ECG normal?

A

Enregistrement de l’activité électrique du cœur à l’aide d’électrodes

Ondes :
- Onde P : Activité électrique qui débute au nœud sinusal, dépolarisation des oreillettes
- Complexe QRS : Activité électrique propre à la dépolarisation des ventricules et la repolarisation des oreillettes qui est masquée par la dépolarisation des ventricules
- Onde T : Activité électrique de la repolarisation des ventricules

Plateaux :
- Segment PQ : Plateau auriculaire, au moment où les myocytes des oreillettes se contractent
- Segment ST : Plateau ventriculaire, au moment où les myocytes des ventricules se contractent

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34
Q

Qu’est-ce que le débit cardiaque et sa formule?

A

-Correspond à la quantité de sang propulsé par un ventricule en une minute
- S’exprime en L/minute
- En fonction de la fréquence cardiaque (nombre de battements par minute) et le volume systolique (volume de sang éjecté durant la contraction)
- DC = VS x FC
- Habituellement autour de 5L/min

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35
Q

Pourquoi les femmes, bébés et enfants pourraient avoir une FC plus rapide qu’un homme adulte?

A

Car pour maintenir le DC d’environ 5L par minute, un coeur de plus petite taille qui aurait alors un volume systolique plus petit devra augmenter sa fréquence cardiaque
DC = FC x VS

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36
Q

Pourquoi les athlètes ont une FC plus basse?

A

L’athlète a un cœur plus puissant car il est plus gros, au fait que les myocytes cardiaques de la paroi cardiaque s’hypertrophient en réaction à la grande demande en énergie durant l’effort physique. Un cœur plus gros et plus fort augmente le volume d’éjection systolique, ce qui réduit la fréquence cardiaque au repos chez l’athlète pour maintenir le débit cardiaque
(DC = FC x VS)

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37
Q

Qu’est-ce qui fait varier la fréquence cardiaque?

A

o Agents chronotropes positifs : Accélèrent la fréquence cardiaque, relèvent du système nerveux sympathique et de certaines hormones
-Adrénaline et noradrénaline qui se lient au B
-Hormone thyroïdienne (thyroxine)
-Agents externes (caféine, drogue, médicament)

o Agents chronotropes négatifs : Ralentissent la fréquence cardiaque
-Acétylcholine
-Nerfs parasympathiques
-Médicaments bétabloquants

o Réflexe de Bainbridge : Barorécepteurs accélèrent la FC lorsque augmentation du retour veineux

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38
Q

Qu’est-ce qui fait varier le volume systolique?

A

o Retour veineux : Volume de sang qui revient au coeur par les veines caves et les veines pulmonaires
- Plus le volume télédiastolique est grand, plus la contraction sera forte

o Agents inotropes : Modifient la contractilité, soit la force de contraction selon l’étirement de myocytes cardiaques

o Agents inotropes positifs :
- Noradrénaline issue des axones des nerfs sympathiques, laquelle favorise la sécrétion de noradrénaline et d’adrénaline par les glandes surrénales
- Hormone thyroïdienne, qui accroit le nombre de récepteurs de l’adrénaline
- Quelques médicaments

o Agents inotropes négatifs : Diminuent la contractilité en diminuant les Ca2+ disponibles, inhibiteurs des canaux calciques
- Quelques médicaments
- hausse d’ions K+ ou H+

o Postcharge ventriculaire : Pression qui doit être dépassée pour que le sang soit éjecté des ventricules, donc influencé par la TA et la résistance vasculaire périphérique

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39
Q

Qu’est-ce qui influence la PA?

A
  • Résistance périphérique : Ampleur de la friction que subit l’écoulement du sang, qui s’oppose à l’écoulement du sang, et qui est due au contact du sang avec la paroi vasculaire
  • Débit cardiaque (voir ce qui influence le débit cardiaque, soit la FC et le VS)

o Influencée par la viscosité du sang et la longueur et la taille de la lumière du vaisseau sanguin (rayon)
- Viscosité du sang : Résistance d’un liquide à son propre écoulement, épaisseur du liquide
-Longueur du vaisseau sanguin : Plus le vaisseau sanguin est long, plus la résistance est grande, car plus grande est la friction que subit le sang au cours
-Rayon du vaisseau sanguin : Plus le rayon est grand, plus le sang s’écoule vite, et vice-versa (vasodilatation et vasoconstriction des artérioles)

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40
Q

Comment se fait le développement du jeune adulte?

A

-Changements d’ordre physique :
o Croissance physique termine autour de 20 ans
o Caractéristiques physiques changent à mesure que la personne approche de l’âge moyen (40 ans) : prise ou perte de poids, perte de cheveux et changement cutanés

  • Changements d’ordre cognitif :
    o Les expériences de vie et les expériences professionnelles aident à perfectionner les habiletés conceptuelles et motrices ainsi que son aptitude à régler des problèmes
  • Changements d’ordre psychosocial :
    o Situés principalement dans le style de vie et sur les plans de la carrière et de la sexualité
    o Habituellement, pendant la période de jeune adulte, les gens accordent plus d’importance aux activités professionnelles et sociales, et ils essayent d’améliorer leur statut socioéconomique
  • Développement sexuel :
    o La personne développe des comportements sexuels matures et établit une certaine intimité avec son partenaire
    o Certains vivent le célibat comme une étape facile ou difficile, dépendamment des personnes
    o Plusieurs personnes optent pour la vie de couple
    o Grossesse, majorité des couples continuent à avoir des relations sexuelles
    o Accouchement à un rôle sur la sexualité : rôle de mère et de père nouveau, redéfinition des rôles au sein du couple, modification de l’image corporelle
    o Arrivée d’une enfant peut changer toute la dynamique, ce qui peut causer une diminution des rapports sexuels
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41
Q

Quelles hormones ont un impact sur la PA et comment?

A
  • Angiotensine II a un grand impact sur l’augmentation de la PA : augmentation de la soif, qui augmente le volume sanguin donc la PA, provoque une vasoconstriction pour augmenter la PA
  • Aldostérone : favorise la réabsorption de l’ion sodium et de l’eau par les reins
  • Hormone antidiurétique : relâchée par la neurohypophyse dans la circulation en réaction à l’influx transmis par l’hypothalamus, ADH accroît la réabsorption d’eau dans les reins, réduisant ainsi son volume dans l’urine pour maintenir un plus grand volume sanguin (permet de maintenir la PA plus haute). Augmente également la soif pour augmenter le volume sanguin
  • FNA : Stimule la vasodilatation, ce qui diminue la résistance périphérique et ainsi la PA
  • Adrénaline et noradrénaline
42
Q

Quel est l’effet de l’effort physique sur le débit sanguin?

A
  • Durant un effort, le débit sanguin s’accroit, car la fréquence cardiaque et la puissance de la contraction augmentent en raison du fait que le sang se déplace des réservoirs veineux vers la circulation active
  • Pendant une activité métabolique intense, les tissus ont besoin d’être suffisamment irrigués pour répondre aux besoins énergétiques des cellules
  • La circulation dans les vaisseaux coronaires, dans les vaisseaux des muscles squelettiques et les vaisseaux cutanés augmente
  • La circulation vers les organes abdominaux et les reins diminue, ce qui ralenti alors la digestion et la production d’urine
43
Q

Comment faire l’évaluation du système cardiovasculaire?

A
  • PQRSTU : pour une douleur ou autre symptôme
  • AMPLE : Histoire de santé comme médicament, antécédents, etc.
  • Signes vitaux : Pouls et PA importants
  • Système vasculaire périphérique : Inspection, palpation, auscultation
  • Thorax : Inspection, palpation et auscultation
44
Q

Pourquoi le coeur bat plus vite lorsque nous sommes en situation de stress?

A

o Le stress stimule le système nerveux sympathique et le médulla surrénal, ce qui provoque la libération d’adrénaline et de noradrénaline, qui ont pour effet la mobilisation de l’organisme
o La circulation sanguine est alors détournée aux organes vitaux ayant besoin de plus d’oxygène, comme le cerveau
o La fréquence cardiaque augmente pour répondre à ce besoin accrus en oxygène

45
Q

Pourquoi la fréquence respiratoire augmente en situation de stress?

A

o Le stress stimule le système nerveux sympathique et le médulla surrénal, ce qui provoque la libération d’adrénaline et de noradrénaline, qui ont pour effet la mobilisation de l’organisme
o La circulation sanguine est alors détournée aux organes vitaux ayant besoin de plus d’oxygène, comme le cerveau
o La fréquence respiratoire augmente pour répondre à ce besoin accrus en oxygène

46
Q

Est-il possible de déterminer si une personne a un rythme sinusal en palpant le pouls?

A

Avoir un rythme sinusal est représenté par la conduction électrique dans le coeur. La palpation du pouls permet d’évaluer la fréquence cardiaque, mais elle ne donne pas d’information sur l’activité électrique du coeur. Toutefois, en palpant le pouls, vous pouvez détecter si le rithme est régulier (comme c’est le cas avec le rythme sinusal) où s’il est irrégulier (possible s’il y a une anomalie - arythmie).

47
Q

Pourquoi l’appétit diminue en situation de stress?

A

o Le stress stimule le système nerveux sympathique, ce qui diminue les activités du système nerveux parasympathique, comme la digestion, pour concentrer les efforts du corps à combattre le stresseur
o La circulation sanguine sera alors détournée vers les organes vitaux en grande demande d’oxygène, tels que l’encéphale et les muscles du cœur, ce qui cause la perte d’appétit

48
Q

Pourquoi nous avons les pieds et les mains froids en situation de stress?

A

o Comme les autres organes ont un plus grand besoin en oxygène, la circulation sanguine se concentre vers les organes en grandes demandes et diminue l’apport sanguin aux extrémités du corps, comme les mains et les pieds
o La diminution de circulation sanguine se fait ressentir par une froideur aux niveaux des pieds et des mains

49
Q

Comment faire l’évaluation du stress?

A

o Évaluation cognitive primaire : évaluer la réaction émotionnelle face au stresseur et les facteurs qui l’influencent (comme les valeurs, buts et croyances) afin de mieux comprendre la réponse de la personne
o Évaluation cognitive secondaire : Accompagner la personne dans l’utilisation des ressources qu’elle dispose afin de faire face au stresseur

50
Q

Quelles sont les fonctions du système digestif?

A
  • Ingestion : Introduction d’aliments solides et de liquides par la cavité orale
  • Motilité : Contraction et relâchement des muscles lisses et squelettiques permettant de mélanger et broyer la nourriture
  • Sécrétion : Production et libération de liquides qui comprennent des molécules facilitant la digestion
  • Digestion : Dégradation des aliments ingérés en plus petits morceaux
  • Absorption : Transport des molécules digérées, des électrolytes, des vitamines et de l’eau vers le sang ou la lymphe
  • Défécation : Expulsion des éléments non digestibles qui ne sont pas absorbés par l’organisme
51
Q

Quels sont les deux types de digestion?

A

o Digestion mécanique : Lorsque les aliments ingérés sont coupés et broyés sans que leur structure chimique soit modifiée
o Digestion chimique : Fait intervenir des enzymes digestives spécifiques pour briser les liaisons chimiques des grosses molécules pour en faire de plus petit plus facilement transportables

52
Q

Quelles sont les fonctions de la salive?

A
  • Humidifie et lubrifie la nourriture ingérée pour en faire le bol alimentaire
  • Amorce la dégradation chimique de l’amidon grâce à l’amylase salivaire
  • Constitue un milieu aqueux dans lequel les particules de nourriture sont dissoutes
  • Nettoie la cavité orale
  • Limite la croissance bactérienne dans la cavité orale grâce aux substances antibactériennes qu’elle contient
53
Q

Qu’est-ce que la déglutition et quelles sont les phases la décrivant?

A

Processus de propulsion assurant le passage des aliments de la cavité orale vers l’estomac.

3 phases :
o Phase orale : Phase volontaire qui suit immédiatement l’ingestion, est contrôlée par le cortex cérébral, la langue pousse le bol alimentaire vers le palais dur pour ensuite aller dans l’oropharynx

o Phase pharyngienne : Phase involontaire qui débute à l’arrivée du bol alimentaire dans l’oropharynx. Des mécanorécepteurs spécialisés sentent la présence du bol alimentaire et acheminent des signaux nerveux au centre de la déglutition, qui déclenchent les réactions suivantes :
- Élévation du palais mou et de l’uvule pour bloquer le passage entre l’oropharynx et le nasopharynx
- Élévation du larynx afin que l’épiglotte recouvre son ouverture, empêchant le bol alimentaire de pénétrer dans le larynx et la trachée
- Inhibition du centre respiratoire dans le bulbe rachidien afin d’empêcher qu’une inspiration se produise lors de la déglutition

o Phase œsophagienne : Phase involontaire qui correspond au passage du bol alimentaire dans l’œsophage, se produit en environ 5 à 8 secondes. Présence du bol alimentaire dans l’œsophage stimule les ondes péristaltiques pour amener le bol alimentaire vers l’estomac

54
Q

Quelle est la définition de la famille en soins?

A
  • Ensemble de rapports que la personne identifie à la famille ; réseau de personnes qui exercent une influence mutuelle sur leur vie, peu importe le lien biologique ou non
  • Différente perception de la famille pour chaque être humain
  • Ensemble de personnes liées par un attachement profond et que la personne soignée considère comme la famille
  • Chaque famille possède des caractéristiques différentes, une certaine structure et un fonctionnement différent
55
Q

Comment évaluer la structure et la communication familiale?

A
  • Génogramme : Permet d’illustrer les liens relationnels et tous les membres de la famille
  • Évaluer la dynamique familiale par :
    o Approche systémique : Tous ont un impact sur chacun
    o Aspects de la communication : Respect, clarté, capacité d’écoute, continuité, révélation de soi et capacité d’expression orale
56
Q

Quelles sont les types cellules qui participent aux sécrétions gastriques?

A

o Cellules à mucus superficielles : Tapissent la lumière de l’estomac, sécrètent continuellement une substance alcaline contenant la mucine, ce qui permet à l’estomac de résister à l’ulcération

o Cellules à mucus du collet : Sécrètent une mucine acide, qui contribue à maintenir les conditions acides créées et sécrétées par le HCl, sécrètent également du mucus qui possède des propriétés lubrifiantes

o Cellules pariétales : Sécrètent 2 substances importantes dans la lumière de l’estomac :
 Facteur intrinsèque : Vital pour l’estomac, est nécessaire à l’absorption de la vitamine B12 (baisse = anémie) et à la production d’érythrocytes sains
 Acide chloridrique : Maintien un pH acide dans l’estomac (1,5 à 2,5) et remplit plusieurs fonctions, comme convertir le pepsinogène en pepsine, détruit la plupart des microorganismes qui pénètrent dans l’estomac, contribue à la dégradation des parois cellulaires végétales et du tissu conjonctif animal et dénature les protéines en les dépliant

o Cellules principales : Cellules sécrétrices les plus nombreuses dans l’estomac, produisent des vésicules contenant le pepsinogène, et produisent la lipase gastrique, qui permet à 10 à 15% la digestion des lipides ingérées

o Cellules G : Cellules entéroendocrines, sécrètent la gastrine, qui stimule la motilité et les sécrétions dans l’estomac

57
Q

Quelles sont les phases de la régulation de la digestion?

A

o Phase céphalique : Concerne le réflexe céphalique, qui est déclenché par la pensée, l’odeur, la vue ou le goût de la nourriture. Les signaux nerveux sont transmis à l’hypothalamus, qui envoie alors ces signaux au bulbe rachidien. Celui-ci accroît la stimulation vagale de l’estomac, ce qui produit une augmentation de la force des contractions dans la paroi gastrique et de l’activité sécrétrice des cellules gastriques. Ce réflexe se manifeste par la sensation de gargouillements dans l’estomac ainsi que la salivation, et il prépare l’estomac à la digestion

o Phase gastrique : Activité qui se déroule une fois que le bol alimentaire entre dans l’estomac. Sa régulation est assurée à la fois par le système nerveux, grâce au réflexe gastrique, et par le système endocrinien, grâce à la libération de l’hormone gastrine. Il y a activation des barorécepteurs qui envoient des signaux au bulbe rachidien, pour ensuite activer une augmentation de la sécrétion gastrique et des contractions

o Phase intestinale : Comment au moment où le chyme atteint l’intestin grêle, phase contrôlée par le système nerveux qui déclenche le réflexe intestinal et le système endocrinien, qui libère la CCK (réduit la motilité) et la sécrétine (diminue l’activité sécrétrice de l’estomac). Le réflexe intestinal protège l’intestin grêle contre un excès de chyme.

58
Q

Pourquoi on a la salivation et des gargouillements lorsqu’on a faim?

A

Réflexe céphalique, qui est déclenché par la pensée, l’odeur, la vue ou le goût de la nourriture. Les signaux nerveux sont transmis à l’hypothalamus, qui envoie alors ces signaux au bulbe rachidien. Celui-ci accroît la stimulation vagale de l’estomac, ce qui produit une augmentation de la force des contractions dans la paroi gastrique et de l’activité sécrétrice des cellules gastriques. Ce réflexe se manifeste par la sensation de gargouillements dans l’estomac ainsi que la salivation, et il prépare l’estomac à la digestion

59
Q

Comment est la motilité de l’intestin grêle?

A

o Segmentation : Mouvement de va-et-vient qui permet d’écraser le chyme et d’en faciliter le mélange avec le suc intestinal, le suc pancréatique et la bile afin de favoriser la digestion chimique. Priorisée lors de l’entrée du chyme dans l’intestin grêle
o Péristaltisme : Permet de propulser le contenu de l’intestin grêle vers le gros intestin. Faites après la segmentation. Les contractions musculaires du péristaltisme sont déclenchées par la motiline (hormone)

60
Q

Comment est la motilité et la régulation du gros intestin?

A

o Mouvements péristaltiques : normalement lents et faibles
o Contractions haustrales : se produisent lorsqu’une haustration, en état de relâchement, se remplit de substances digérées ou de matière fécale. Ceci provoque des contractions réflexes de la musculeuse, qui accélèrent l’absorption de l’eau, des électrolytes et de certaines vitamines
o Mouvements de masse : contractions péristaltiques réflexes qui propulsent les matières fécales vers le rectum
o Réflexe gastrocolique : Réflexe causé par la distension de l’estomac, ce qui crée un mouvement de masse
o Réflexe de défécation : Présence de fèces dans le rectum déclenche le besoin de déféquer afin d’expulser les matières fécales hors de l’organisme. Ce stimulus déclenche des signaux nerveux qui sont transmis des récepteurs à la moelle épinière. La réaction parasympathique déclenche la contraction du rectum pour déplacer les fèces vers l’extérieur

61
Q

Comment se fait la digestion des glucides?

A
  • Digestion des glucides : Consiste en la dégradation de l’amidon en molécules de glucose et la dégradation des disaccharides en molécules de monosaccharides. S’effectue principalement dans la cavité orale et dans l’intestin grêle

o Dégradation des glucides dans la cavité orale : Dégradation de l’amidon débute à cet endroit par l’amylase salivaire, qui rompt les liaisons chimiques entre les molécules de glucose qui composent l’amidon, produisant ainsi des chaînes de glucose plus courtes et des molécules de maltose

o Dégradation des glucides dans l’intestin grêle :
 Le pancréas synthétise et sécrète l’amylase pancréatique dans l’intestin grêle par le conduit pancréatique. Cette enzyme poursuit la dégradation de l’amidon et sa dégradation en oligosaccharides, en maltose et en glucose simple. La digestion de l’amidon se termine par les enzymes qui brisent les dernières liaisons afin de former du glucose.
 La dégradation des autres disaccharides ingérés, comme le lactose et le sucrose, ont besoin d’une seule enzyme chaque (lactase et sucrase)

o Absorption des glucides : Le glucose, fructose et galactose dont des monosaccharides résultant de la digestion chimique qui sont ensuite absorbés dans la muqueuse de l’intestin grêle. Le sang veineux de l’intestin grêle est transporté par la veine porte hépatique vers le foie où le fructose et le galactose sont transformés en glucose. Par la suite, le foie peut :
 Envoyer le glucose dans le sang pour qu’il soit dirigé vers les cellules afin qu’elle puissent l’utiliser en production d’énergie
 Emmagasiner le glucose sous forme de glycogène
 Redistribuer le glucose dans le sang afin qu’il soit transporté dans les muscles squelettiques sous forme de glycogène
 Convertir le surplus de glucose en graisse pour qu’il soit entreposé en partie dans le foie, mais surtout dans le tissu adipeux

62
Q

Comment se fait la digestion des protéines?

A
  • Digestion des protéines : Permet de libérer des acides aminés en brisant les liaisons des protéines

o Dégradation des protéines dans l’estomac : La pepsine est l’enzyme qui débute l’hydrolyse des protéines dans l’intestin grêle, qui sont dégradées en fragments protéiques plus petits, les polypeptides

o Dégradation des protéines dans l’intestin grêle : le pH élevé de l’intestin grêle inhibe l’action de la pepsine, alors trois protéases qui poursuivent la dégradation des protéines sont synthétisées par le pancréas dans l’intestin grêle sous leur forme inactive (trypsinogène, chymotrypsinogène et procarboxypeptidase). Lorsque celles-ci atteignent l’intestin grêle, l’enzyme entérokinase active la transformation du trypsinogène en trypsine, qui active la transformation des autres enzymes. Ces enzymes participent à briser les liaisons des protéines

o Absorption des protéines : Les acides aminés libres sont absorbés par la muqueuse de l’intestin grêle et pénètrent dans le sang, pour ensuite être acheminé dans le foie par la veine porte hépatique. Le foie peut alors utiliser ces acides aminés pour la production de protéines hépatiques ou plasmatiques, ou il peut libérer les acides aminés dans le sang pour que les autres cellules les utilisent pour regénérer leurs protéines ou en produire de nouvelles. Dans certaines situations, elles peuvent être modifiées en glucose par néoglucogénèse

63
Q

Comment se fait la digestion des lipides?

A

o Dégradation des lipides dans l’estomac : la lipase linguale, produite et sécrétée par les glandes salivaires mais activée seulement rendue dans l’estomac (pour son pH), dégrade partiellement (environ 30%) les triglycérides en diglycérides majoritairement et en monoglycérides dans l’estomac avec la lipase gastrique

o Dégradation des lipides dans l’intestin grêle : Digestion effectuée par la lipase pancréatique qui est libérée dans le duodénum. Celle-ci dégrade chaque triglycéride en monoglycéride et en deux acides gras libres. Les triglycérides ne sont pas hydrosolubles, donc comme elles ne peuvent pas se dissoudre dans le liquide, elles forment de grosses gouttelettes de lipides. Ainsi, pour que la lipase pancréatique puisse digérer efficacement les graisses, les grosses gouttelettes doivent être fragmentées en plus petites pour augmenter leur surface de contact, processus qui s’appelle émulsification des graisses, qui se produit sous l’action des sels biliaires.

o Absorption des lipides : Les micelles contiennent les triglycérides dégradés, le cholestérol et d’autre lipides ainsi que des vitamines liposolubles. Elle transportent les lipides aux cellules absorbantes, mais les sels biliaires restent dans la lumière intestinale. Dans les cellules absorbées, les acides gras sont de nouveau attachés aux monoglycérides ou diglycérides pour reformer des triglycérides. Les lipides sont alors enrobés par des protéines pour former un chylomicron, qui entrent dans le sang et transportent les lipides vers le foie et d’autres tissus

64
Q

Comment se fait l’absorption de l’eau?

A

Environ 9L d’eau entre dans l’intestin grêle par jour, et celui-ci en absorbe 8L quotidiennement et le gros intestin 0,9L d’eau, et seulement 0,1L est éliminé avec les fèces. Lors de son absorption, l’eau traverse l’épithélium et se dirige vers les capillaires sanguins par osmose. Le sang transporte l’eau à travers l’organisme. Un équilibre se crée entre la rétention d’eau dans le sang et son déplacement vers le liquide interstitiel et les cellules

65
Q

Comment se fait l’absorption des électrolytes?

A

L’intestin grêle assure l’absorption de presque la totalité des électrolytes qui y entrent et se fait selon un gradient de concentration. La concentration sanguine en électrolytes est contrôlée par les reins, qui excrètent le plus d’électrolytes. Le fer est le seul électrolyte dont l’absorption est contrôlée. Le foie sécrète une hormone, l’hepcidine, lorsque le niveau de fer sanguin augmente. L’hepcidine diminue la quantité de protéines de transport du fer pour diminuer l’absorption du fer

66
Q

Comment se fait l’absorption des vitamines?

A

Les vitamines liposolubles sont absorbées avec les lipides à partir de la lumière de l’intestin grêle sous forme de micelles, alors que les vitamines hydrosolubles sont absorbées par différents mécanismes de transport membranaire, notamment le transport actif. La vitamine B12, étant plus grosse, est transportée par endocytose à récepteur et nécessite la présence du facteur intrinsèque

67
Q

C’est quoi un glucide, des exemples de glucides et quelles sont leurs fonctions?

A

Composés de monomères de sucres simples, les monosaccharides. Les glucides peuvent également être des disaccharides (2) et des polysaccharides (3 ou plus).
o Lactose, disaccharide formé de glucose et de galactose
o Sucrose, disaccharide formé de glucose et de fructose
o Maltose, disaccharide composé de 2 molécules de glucose
o Amidon et fibres alimentaires sont des polysaccharides plus complexes

o Fonctions des glucides :
 Fournissent de l’énergie nécessaire à la vie par la dégradation du glucose
 Servent de réserve d’énergie à moyen terme grâce au glycogène emmagasiné dans le foie et dans les muscles squelettiques

68
Q

C’est quoi les catégories de lipides et leurs fonctions?

A

Constituent un groupe de molécules hydrophobes

o Triglycérides : Assurent le stockage de molécules énergétiques dans les tissus adipeux, servent d’isolation contre les pertes de chaleur et protègent des coups. Composés d’une molécule de glycérol et trois acides gras

o Phospholipides : Constituent la majeure partie des membranes cellulaires

o Stéroïdes : précurseurs des hormones stéroïdiennes, de la vitamine D et des sels biliaires, et ils entrent dans la composition des membranes cellulaires animales

o Eicosanoïdes : Agissent comme des hormones locales pour réguler diverses fonctions comme la coagulation, l’inflammation ou la contraction musculaire

o Lipoprotéines : Transportent les acides gras et le cholestérol dans le sang

69
Q

C’est quoi les protéines et leurs fonctions?

A

Polymères composés d’acides aminés

o Fonctions des protéines :
 Servent de catalyseurs dans plusieurs réactions
 Contribuent aux défenses immunitaires
 Constituent des moyens de transport
 Sont des composants structuraux de l’organisme
 Induisent le mouvement
 Contribuent à la régulation
 Permettent l’entreposage

70
Q

Que sont les vitamines et leurs fonctions?

A

o Vitamines hydrosolubles : Vitamines du groupe B et C, facilement absorbées à partir du tube digestif par le sang car elles peuvent se dissoudre dans l’eau

o Vitamines liposolubles : Vitamines A, D, E et K, se dissolvent dans les graisses et absorbées en même temps que les lipides dans les micelles formées dans le tube digestif

o Fonctions :
 Agissent à titre de coenzymes dans les réactions chimiques
 Participent à la synthèse des tissus conjonctifs
 Font partie du pigment visuel de l’œil
 Contribuent à l’absorption du calcium, et par conséquent, à la formation des os

71
Q

Que sont les minéraux et leurs fonctions?

A

o Fer : se trouve dans l’hémoglobine des érythrocytes, où il se lie à l’oxygène, ainsi que dans les mitochondries, où il participe à la respiration cellulaire
o Calcium : Nécessaire à la formation et au maintien des os et des dents, à la coagulation sanguine, à la contraction musculaire et l’exocytose des neurotransmetteurs dans la fente synaptique
o Sodium et potassium : Assurent le maintien du potentiel de repos membranaire et jouent un rôle dans le maintien de l’équilibre hydrique de l’organisme
o Iode : Joue un rôle dans la production de thyroxine
o Zinc : contribue à la synthèse des protéines et à la cicatrisation des plaies
o Phosphore : Formation des os et des dents, régulation du pH dans le corps
o Etc.

72
Q

Quelles sont les fonctions de l’eau?

A

Solvant biologique de la vie, compose les deux tiers de l’organisme
o Fonctions de l’eau :
 Est essentielle à la vie
 Fournit un milieu liquide pour les réactions du métabolisme
 Est un composant majeur des tissus
 Permet le transport des molécules
 Aide au maintien de la température corporelle

73
Q

Qu’est-ce que l’état postprandial? Combien de temps dure-t-il durant une journée?

A
  • Regroupe les étapes de l’ingestion, de la digestion et de l’absorption
  • Commence au début du repas et se poursuit jusqu’à 3 à 4 heures après la fin du repas
  • Pour 3 repas par jour, l’organisme est environ 12 heures en état postprandial
74
Q

Quelle est la principale hormone sécrétée lors de l’état postprandial et comment elle agit sur le corps?

A
  • L’insuline est la principale hormone sécrétée par le pancréas lors de l’état postprandial, et sa sécrétion est déclenchée par l’augmentation du taux de glucose ou d’acides aminés dans le sang. Elle provoque les effets suivants :
    o Stimule la production d’énergie par l’oxydation du glucose
    o Favorise la glycogénèse dans les cellules musculaires squelettiques et dans le foie tout en inhibant la glycogénolyse et la néoglucogénèse hépatique
    o Augmente l’activité de la lipoprotéine lipase, ce qui permet l’hydrolyse des triglycérides circulants et la libération d’acides gras
    o Augmente la lipogenèse hépatique en favorisant la synthèse d’acides gras à partir des glucides
    o Favorise l’entrée des acides aminés ainsi que la synthèse des protéines dans la majorité des cellules
    o Par conséquent, elle entraine une réduction de la concentration sanguine en molécules productrices d’énergie
75
Q

Qu’est-ce que l’état de jeûne?

A
  • Survient généralement 4 heures après les repas
  • Correspond à la période entre les repas, lorsque le tube digestif est vide de nutriments absorbables été que le corps puise dans les réserves de nutriments pour produire l’énergie qui lui est nécessaire
  • L’organisme est environ 12 heures par jour en état de jeûne
76
Q

Quelle est la principale hormone sécrétée lors de l’état de jeûne?

A
  • Le glucagon est la principale hormone sécrétée par le pancréas lors de l’état de jeûne et a les effets suivants :
    o Favorise la glycogénolyse et la néoglucogénèse dans les cellules hépatiques tout en inhibant la glycogénèse, ce qui permet au foie de libérer du glucose dans la circulation sanguine, qui pourra être utilisé par les cellules pour produire de l’énergie
    o Favorise la glycogénolyse dans les cellules musculaires squelettiques, qui est ensuite oxydé directement pour être utilisé comme énergie, puisque ces cellules ne sont pas en mesure de libérer le glucose dans le sang
    o Augmente la lipolyse au niveau du tissu adipeux et du foie tout en inhibant la lipogenèse, ce qui favorise la libération d’acide gras et de glycérol dans le sang, molécules qui pourront ensuite être utilisées comme énergie
77
Q

Quelles recommandations alimentaires peut-on donner à quelqu’un?

A
  • Équilibre énergétique
  • Consommer des aliments avec peu d’impacts environnementaux
  • Consommer des aliments de valeur nutritives :
    o Grains entiers
    o Fruits et légumes
    o Aliments protéinés d’origine animale et végétale
  • Cuisiner plus souvent
  • Savourez les aliments
  • Prendre des repas en bonne compagnie
  • Boire de l’eau comme boisson principale
  • Limiter les aliments transformés
78
Q

Quels sont les signes survenant après l’ingestion d’aliments?

A

o Le passage du bol alimentaire vers l’estomac augmente le volume gastrique, ce qui entraîne une distension des parois de celui-ci. Des récepteurs sentant le changement de volume et de pression sont alors activés et envoient les premiers signes de satiété à l’hypothalamus par l’intermédiaire du nerf vague et du bulbe rachidien
o L’arrivée du chyme dans l’intestin grêle entraîne la sécrétion de peptides tels que la CCK, une hormone ralentissant la vidange gastrique. Ces peptides envoient des signaux de satiété à l’hypothalamus par l’intermédiaire du nerf vague et du bulbe rachidien

79
Q

Quels sont les signes survenant après l’absorption de nutriments?

A

o L’absorption des nutriments provoque une augmentation de la glycémie et de la concentration plasmatique en acides aminés ainsi qu’en acides gras, ce qui génère des signaux de satiété
o Augmentation de la température corporelle
o À l’inverse, une baisse de la glycémie et de la température corporelle sont des signes de la faim

80
Q

Quels sont les autres signes de la faim et de la satiété?

A

o La ghréline, une hormone qui stimule l’appétit, est produite par l’estomac à la suite d’un jeûne de quelques heures
o La leptine est une hormone de satiété sécrétée afin d’aviser le cerveau de l’état des réserves de graisses dans l’organisme
o La dopamine et la sérotonine sont deux neurorécepteurs qui ont des effets sur la satiété et la faim. La sérotonine induit la satiété, alors que la dopamine peut stimuler ou inhiber l’appétit selon la région hypothalamique impliquée et le type de récepteur avec lequel elle interagit

81
Q

Comment faire l’évaluation du système digestif?

A
  1. Données subjectives :
    - PQRSTU
    - AMPLE
    - Questions sur les habitudes alimentaires, les pertes d’appétit, nausées et vomissements, modification des selles et fréquence de celles-ci, etc.
  2. Données objectives :
    - Inspection et palpation de la bouche
    - Inspection, palpation, percussion et auscultation de l’abdomen
82
Q

Quelles sont les fonctions du foie?

A
  • Le foie remplit les fonctions suivantes :
    o Formation des protéines plasmatiques
    o Transformation de la bilirubine indirecte en bilirubine directe
    o Formation et libération de la bile dans l’intestin grêle en vue de l’émulsification des graisses
    o Détoxification de l’alcool et de certains médicaments transformation des hormones stéroïdiennes ou thyroïdiennes pour favoriser leur élimination ou activation
    o Stockage de certaines vitamines ou de minéraux
    o Phagocytose des vieilles cellules sanguines et des bactéries
    o Synthèse et élimination du cholestérol
    o Nombreux rôles dans le métabolisme des nutriments
83
Q

Quelles sont les phases du métabolisme?

A

Catabolisme: Phase où on détruit les grosses molécules pour former de plus petites molécules. Processus qui produit de l’énergie

Anabolisme: Phase où on forme des molécules à partir de plus petites molécules. Processus qui requiert de l’énergie

84
Q

Comment se fait le transport des lipides?

A

o Lipoprotéines : Lipides entouré de protéines pour permettre le transport
o Transport du foie vers les tissus : Lipoprotéines de très basse densité (VLDL) et lipoprotéines de basse densité (LDL)
o Transport des tissus vers le foie : Lipoprotéines de haute densité (HDL), elles rapportent l’excédent de lipides vers le foie pour leur élimination

85
Q

Quelles sont les fonctions du système nerveux?

A
  • Sensibilité : Le système nerveux reçoit l’information sensorielle (stimulus) par des récepteurs
  • Intégration : Le système nerveux central intègre l’information qu’il reçoit
  • Motricité : L’encéphale et la moelle épinière communiquent leurs décisions par des influx moteurs qu’ils envoient aux effecteurs
  • Homéostasie : Le système nerveux contribue au maintien de l’homéostasie en stimulant et en inhibant les autres systèmes de l’organisme
  • Activités mentales : mémoire, pensée, apprentissage
86
Q

Quelle est la différence entre le SNC et le SNP?

A

Système nerveux central :
- Constitué de l’encéphale et de la moelle épinière
- Centre de régulation et d’intégration du système nerveux

Système nerveux périphérique :
- Constitué des récepteurs sensoriels, des nerfs et des ganglions
- Voie de communication reliant l’organisme au SNC

87
Q

C’est quoi un réflexe et quelles sont les étapes de l’arc réflexe? (par exemple pour une coupure au doigt avec un bout de papier)

A

Les réflexes constituent le système de défense de base du système nerveux. Ils sont involontaires et fonctionnent en dehors du contrôle conscient, permettant ainsi une réaction rapide aux situations potentiellement douloureuses ou dangereuses. Les cinq étapes du réflexe sont : 1) l’action d’un stimulus (coupure au doigt avec un bout de papier) sur un récepteur; 2) la transmission de l’information sous la forme d’un influx nerveux par un neurone sensitif vers le SNC; 3) la gestion de l’information par l’intégration et le traitement de l’influx nerveux par les interneurones; 4) la transmission de la réponse par la propagation de l’influx nerveux par un neurone moteur; 5) la réponse de l’effecteur (retrait du doigt rapidement)

Donc dans ce cas ici, la personne coupe son doigt avec un bout de papier, ce qui stimule les récepteurs sensoriels, produisant un influx nerveux. Le signal est transmis le long du nerf jusqu’à la moelle épinière. Au niveau de la moelle épinière, le signal est transmis par le nerf sensitif au nerf moteur. Le nerf moteur envoie un signal au doigt, ce qui entraine le retrait du doigt rapidement

88
Q

Quelles sont les différences entre les voies sensitives et les voies motrices?

A
  • Voie sensitive : Véhicule l’information sensorielle des récepteurs qui captent les stimulus et le transmet au SNC. Comprend deux types d’axones :
    o Axones sensitifs somatiques : Véhiculent les stimulus des récepteurs situés dans la peau, les organes des sens, les muscles squelettiques et les articulations
    o Axones sensitifs viscéraux : Captent les stimulus perçus inconsciemment, comme dans les vaisseaux sanguins et les organes internes
  • Voie motrice : Suscite une réponse motrice du SNC et la transmet aux effecteurs, régit les tissus musculaires et les glandes. Comprend deux parties :
    o Système nerveux somatique : entraine une réponse motrice du SNC et la transmet aux muscles squelettiques
    o Système nerveux autonome : Innerve et régit les muscles cardiaques, les muscles lisses et les glandes sans que l’organisme en soit conscient
89
Q

Quelle est la différence entre le SN autonome et SN somatique?

A
  • Système nerveux autonome :
    o Réseau complexe de nerfs qui régit les mouvements involontaires de l’organisme
    o Régularise le mouvement des organes et le fonctionnement des structures internes
  • Système nerveux somatique :
    o Gère les activités qui sont perçues ou maîtrisées consciemment
90
Q

Quelle est la différence entre le SN sympathique et SN parasympathique?

A
  • SN sympathique :
    o Actif dans les situations de stress, permet l’adaptation au stress
    o Réponse de lutte ou de fuite
    o Dépense d’énergie
    o Contribution à l’homéostasie
    o Majoritairement composé de neurones qui libèrent l’adrénaline et la noradrénaline (par la médulla surrénal) pour prolonger les effets sympathiques
    o Augmente la FC, la PA, la fréquence respiratoire et la sudation
    o Dilatation des pupilles
    o Réduction de la motilité et de la digestion ainsi que de l’élimination
  • SN parasympathique :
    o Actif dans les situations des repos
    o Maintien de l’homéostasie
    o Conservation de l’énergie
    o Neurones cholinergiques qui libèrent l’acétylcholine
    o Permet à la FC et à la respiration de revenir à la normale, aux pupilles de rétrécir et au métabolisme de ralentir afin de garder de l’énergie
    o Participe à la digestion et l’élimination (filtration par les reins)
91
Q

Qu’est-ce que le processus de nociception?

A
  • Représente l’activité chimio électrique de récepteurs et de fibres nerveuses provoquée par un stimulus potentiellement dangereux pour l’organisme
  • 4 étapes de la nociception :
    o Transduction : Déclenchée lorsqu’un stimulus entraîne un dommage tissulaire dans l’organisme. Ces tissus libèrent alors différentes substances chimiques (neurotransmetteurs), comme la substance P, l’histamine, la sérotonine et autres qui stimulent les récepteurs nociceptifs, des terminaisons nerveuses spécialisées qui permettent de détecter les stimulus nociceptifs, puis un potentiel d’action est créé afin d’amorcer la transmission du message nociceptif
    o Transmission : Les message nociceptif est transmis par des fibres nerveuses de la périphérie jusqu’à la corne dorsale de la moelle épinière, puis de celle-ci jusqu’au cerveau. Il y a deux types de fibres nerveuses afférentes de la douleur :
     Fibre A-delta : myélinisées et de diamètre intermédiaire, donc elles transmettent rapidement le signal nociceptif, intervient dans la transmission de sensations de douleur aiguë bien localisée
     Fibre C : Amyélinisées et de faible diamètre, donc elles transmettent le signal moins rapidement, intervient dans la transmission de sensations de douleur diffuse, sourde et persistance
    o Perception : Le message nociceptif passe par le thalamus pour atteindre les régions corticales du cerveau comme une expérience de la douleur. La personne a donc conscience de la sensation douloureuse. Le système limbique et le cortex frontal sont associés à la dimension émotionnelle de la douleur, alors que le cortex somesthésique permet à la personne de décrire la douleur. Le cortex moteur est impliqué dans l’expression des indicateurs comportementaux associés à la présence de douleur
    o Modulation : Correspond aux mécanismes de contrôle du message nociceptif. Le corps utilise des mécanismes pour atténuer la douleur en inhibant son processus à différents endroits. Il s’agit des mécanismes spinaux, qui créent une analgésie localisée, les contrôles inhibiteurs descendants, qui entraînent des effets diffus ou locaux selon la condition
92
Q

Comment est le vieillissement du SN autonome?

A
  • Se caractérise par une hyperactivité sympathique et par une réduction de la réponse aux stimulations en raison d’une diminution de la sensibilité des récepteurs adrénergiques
  • Une hypotension orthostatique est souvent observée chez les personnes âgées en raison de l’efficacité amoindrie des récepteurs et du ralentissement des centres nerveux régulateurs
  • Baisse du fonctionnement général parasympathique entraîne la diminution des fonctions digestives, notamment la réduction des sécrétions gastriques et de la motilité. Le temps de transit intestinal est donc augmenté chez la personne âgée
  • Les glandes lacrymales sécrètent moins de liquide, ce qui peut causer des infections oculaires
  • Dysfonctions érectiles chez les hommes
  • Désensibilisation des osmorécepteurs de l’hypothalamus réduit les signaux de la soif
93
Q

Comment faire l’évaluation du système nerveux?

A

Données subjectives :
- PQRSTU pour le symptôme
- AMPLE

Données objectives :
- Évaluation de l’état mental : l’apparence générale et le comportement (activité motrice, position corporelle, habillement et propreté, expressions faciales et langage approprié ou non) ainsi que la fonction cognitive qui s’évalue en trois sphères (l’orientation dans le temps, dans le lieu et en lien avec les personnes). De plus, il faut noter l’humeur et l’affect (agitation, colère, dépression, euphorie)
- État de conscience : Observation de certaines caractéristiques, comme la somnolence, le niveau d’alerte, irritabilité, etc.
- Échelle de coma de Glasgow : Mesure de la capacité neurologique. Évalue l’ouverture des yeux, la réponse verbale et la réponse motrice
- Réaction pupillaire (PERRLA) : Pupille égales, rondes et réactives à la lumière et accommodation
- Fonctions motrices : Évaluation de la force, le tonus, la coordination
-Examen des nerfs

94
Q

Quels sont les types de douleur?

A
  • Selon la durée :
    o Aiguë : Jusqu’à 30 jours, constitue un mécanisme d’autoprotection de l’organisme
    o Chronique : Persiste au-delà de trois à six mois, peut être caractérisée en cancéreuse ou non cancéreuse
  • Selon l’origine de la douleur :
    o Nociceptive : D’origine somatique (peau, muscles, articulations et os) ou viscérale (organes internes comme estomac, cœur, foie, pancréas, intestins et reins). On décrit souvent cette douleur comme étant sourde, profonde, constrictive ou crampiforme
    o Neurogène : Lésion primaire ou dysfonction du SNP ou SNC, se fait sentir comme une brûlure, une décharge électrique, un coup de couteau
95
Q

Comment faire l’évaluation de la douleur?

A

À l’aide du PQRSTU

96
Q

Comment faire l’évaluation de la douleur chez l’ainée?

A
  • Les personnes âgées ont de la difficulté à utiliser une échelle numérique de douleur, il faudrait prioriser une échelle verticale et numérique, comme un thermomètre ou des images pour faciliter la personne à représenter sa douleur
  • PACSLAC-F : lorsque la personne ne peut pas détailler sa douleur
  • PAINAD : Score de 0 à 2 pour l’expression faciale, la vocalisation négative, respiration indépendante de la vocalisation, langage corporel et capacité à être réconforté
97
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de la douleur?

A
  • Signes physiologiques : Augmentation de la PA, du rythme cardiaque, dilatation pupillaire, etc.
  • Faciès : Grimaces, crispations du visage, pâleur ou rougeur, pincement des lèvres, froncement des sourcils
  • Comportements verbaux : Cris, gémissements, difficultés d’élocution, hausse du ton, etc.
  • Comportements non verbaux : Agitation ou immobilité, pleurs, larmes, frottage du site douloureux, changement de position au toucher, etc.
  • Paramètres cliniques : Fièvre, fatigue, trouble de l’appétit, constipation, nausées et vomissements, etc.
98
Q

Quels sont les défis chez les personnes âgées?

A
  • Faire face au vieillissement (ressentent des préjugés envers eux, remettent en question leurs capacités à s’adapter aux changements)
  • Perte de revenus
  • Déclin des capacités et dépendance fonctionnelle
  • Maladie et mort des proches (conjoint)
  • Déménagement et risques d’isolement
99
Q

Quels sont les aspects positifs de la vieillesse?

A
  • Choisir ses occupations quotidiennes
  • Mieux-être
  • Longévité accrue et meilleure santé
100
Q

Quels sont les signes AINÉES? Pour qui devons-nous les faire?

A

A: Autonomie
I: intégrité de la peau
N: nutrition et hydratation
E: élimination
E: état cognitif
S: Sommeil

*75 ans et +, en raison de la vulnérabilité physiologique
*65 ans et + considérées comme plus fragile en raison du perte de capacités physiques

101
Q

Comment réaliser le dépistage des risques de chute?

A
  • Antécédents de chutes antérieures : Il est important de connaître les antécédents de chutes, car une chute antérieure est un facteur de risque majeur pour les chutes futures. Si des chutes préalables ont eu lieu, cela indique un risque accru et nécessite une attention particulière pour prévenir de nouvelles chutes.
  • Évaluation de la mobilité et de l’équilibre : Une évaluation de la mobilité et de l’équilibre est essentielle. Des tests simples comme le test Timed Up and Go, test de la marche type talon orteil ou test de la marche sur 6 m peuvent aider à déterminer la capacité à se déplacer en toute sécurité. Les problèmes d’équilibre ou de mobilité peuvent augmenter le risque de chute, surtout s’ils sont combinés à des pertes de mémoire.
  • Évaluation de la médication : Certains médicaments peuvent entraîner des effets secondaires tels que des étourdissements, une baisse de la tension artérielle ou une confusion, pouvant contribuer au risque de chute. Il est important de passer en revue les médicaments que le patient prend actuellement pour identifier d’éventuels médicaments à risque et pour ajuster les traitements si nécessaire.
  • Évaluation des antécédents médicaux comme un problème de vision, d’hypotension orthostatique, de troubles neurologiques, etc. peuvent également contribuer à des risques de chute.
  • Évaluation environnementale : L’évaluation de l’environnement dans lequel le patient évolue au quotidien est cruciale. Cela inclut l’examen de la maison pour identifier les obstacles potentiels, les tapis glissants, les fils électriques au sol, etc. La configuration de l’environnement peut grandement influencer le risque de chute et des ajustements peuvent être faits pour minimiser ce risque.