Examen final 1904 Flashcards

Bad bitches only

1
Q

Atelier A

Quelles sont les 9 intentions visées de la communication?

A

o Permettre l’expression des pensées et des sentiments afin d’accompagner la personne dans ses expériences
o Promouvoir la prise en charge de ses propres choix
o Réduire les sources de stress
o Favoriser la compréhension et la prise de compte de la signification de l’expérience de santé de la personne et la famille
o Promouvoir un changement afin d’augmenter le mieux-être
o Rehausser le sentiment de compétence de la personne et de la famille
o Contribuer à la mise en place d’un contexte propice à la prise de conscience des croyances, des émotions, des forces, des difficultés, des patterns de communication et de comportements, afin de mobiliser les stratégies d’adaptation
o Favoriser l’espoir
o Favoriser la communication entre les membres de la famille

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2
Q

APSIC 1

C’est quoi une MPOC

A
  • Maladie pulmonaire obstructive chronique
  • Est incurable, mais maîtrisable
  • Caractérisée par une obstruction chronique du passage de l’air dans les poumons qui est partiellement réversible
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3
Q

APSIC 1

Par quoi la MPOC peut-elle être contrôlée ?

A
  • Oxygénothérapie
  • Pompes
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4
Q

APSIC 1

Quelles sont les deux sortes de pompes utilisées pour traiter une MPOC?

A

Corticostéroïdes et bronchodilatateurs
(voir deck médicaments sur les pompes)

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5
Q

APSIC 1

Avec une MPOC, quel paramètre est important à surveiller? Quelles sont les limites?

A

SpO2
Entre 88 à 92%

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6
Q

APSIC 1

Quels sont les deux types de MPOC?

A

Bronchite chronique et emphysème

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7
Q

APSIC 1

C’est quoi le type bronchite de la MPOC?

A

MPOC caractérisée par la présence d’une toux productive chronique (3 mois) et survient au cours de deux années consécutives au cours duquel les autres causes de la toux ont été écartées

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8
Q

APSIC 1

C’est quoi le type emphysème de la MPOC?

A

Élargissement anormal des bronchioles terminales, accompagnée d’une destruction des parois alvéolaires. Seulement 10% des personnes ont un emphysème pur

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9
Q

APSIC 1

Quelle est la cause principale de la MPOC et pourquoi?

A
  • Le tabagisme est la principale cause de la MPOC :
    o La fumée provoque une hyperplasie des cellules, notamment des cellules caliciformes, ce qui provoque une accumulation de mucus. Elle provoque aussi une réduction du diamètre des voies respiratoires et rend l’expulsion des sécrétions plus difficiles
    o Tabagisme réduit l’activité ciliaire et peut entraîner une perte des cils vibratiles
    o Provoque une dilatation des voies respiratoires et une destruction des parois alvéolaires
    o Les noyaux de plusieurs cellules grossissent et deviennent atypiques, ce qui est considéré comme un état précancéreux
    o Le tabagisme passif (exposition des non-fumeurs à la fumée) peut aussi diminuer les fonctions pulmonaires
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10
Q

APSIC 1

Quelles sont les causes de la MPOC autre que le tabagisme?

A

o Exposition aux produits chimiques et à la poussière
o Pollution atmosphérique
o Infection
o Hérédité
o Déficit alpha antitrypsine (AAT)
o Vieillissement, qui entraîne des changements prévisibles dans la structure des poumons, la cage thoracique et les muscles respiratoires

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11
Q

APSIC 1

La MPOC de type emphysème entraîne un phénomène, de quoi s’agit-il? Qu’entraîne-t’il?

A

Stimulus hypoxique:
- Certains dérèglements respiratoires détériorent la capacité d’évacuation du CO2 de l’organisme
- La PO2 du sang devient alors le principal déclencheur respiratoire
- Lorsque le niveau de CO2 dans le sang devient élevé et le reste sur une longue période, les chimiorécepteurs deviennent moins sensibles à la PCO2
- Dans cette situation, une PO2 moins élevée que la normale serait suffisante pour stimuler le centre respiratoire
- Ceci rend l’administration de l’oxygène risquée, puisque cela augmenterait la PO2 et entraverait la capacité respiratoire autonome
- On cherche une saturation de 88% à 92% chez les patients MPOC

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12
Q

APSIC 1

La MPOC de type emphysème est causée par quoi?

A

Perte d’élasticité des tissus pulmonaires, ce qui entraîne une destruction des alvéoles et une dilatation et fusion des alvéoles

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13
Q

APSIC 1

Par quoi est défini la MPOC?

A

o Obstruction des voies respiratoires causée par sécrétion excessive de mucus, œdème de la muqueuse ou un bronchospasme
o Limitation du passage de l’air irréversible dans les poumons, est causée par l’élasticité des poumons
o Cellules inflammatoires, comme les neutrophiles, lymphocytes et macrophages
o Le stress oxydatif
o Anomalies liées aux échanges gazeux qui produisent l’hypoxémie et l’hypercapnie
o Cachexie fréquente, la MPOC a des effets néfastes systémiques, la personne peut ressentir des faiblesses dans les membres supérieurs et inférieurs et intolérance à l’exercice

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14
Q

APSIC 1

Lors d’un diagnostic d’une MPOC, qu’elle technique de respiration recommande-t’on et pourquoi?

A

Respiration lèvres pincées, car elle permet d’être moins essoufflé, elle facilite les échanges et permet une plus longue expiration. Elle permet une respiration plus lente, ce qui permet l’expiration d’une plus grande quantité d’air, réduisant la quantité d’air emprisonné, améliorant la qualité de la respiration.

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15
Q

APSIC 1

Quelles sont les manifestations cliniques de la MPOC?

A

o Dyspnée est la principale manifestation clinique de la MPOC, causée par une accumulation de mucus dans le bronches et l’emprisonnement de l’air dans les alvéoles. Elle est généralement progressive, apparait à l’effort et est présente quotidiennement. Chez les stades plus développés, il peut avoir la dyspnée au repos
o Toux productive (expectorations)
o Thorax rond, causé par un volume d’air résiduel élevé, ce qui crée une rétention d’air dans les poumons à cause de l’expiration d’air passive plus difficile
o À cause de la rétention d’air, il y a un aplatissement du diaphragme, alors le patient utilise souvent les muscles accessoires et intercostaux lors de la respiration
o Respiration sifflante qui peut provenir de la région laryngée et oppression thoracique qui peut être perçue comme une contraction musculaire
o Souvent une perte de poids ou anorexie, car la personne a une grande demande métabolique à cause de sa respiration laborieuse qui prend beaucoup d’énergie
o Une fatigue résultant de la forte demande énergétique, peut affecter les activités de la vie quotidienne
o Phase expiratoire prolongée et diminution des bruits respiratoires à l’auscultation ainsi que des ronchi décelables aux bases
o Pincement des lèvres afin de faciliter l’inspiration
o Hypoxémie (SPO2 inférieure à 88%)
o Teint rouge à cause de la polyglobulie (production accrue de globules rouges pour contrer l’hypoxémie) ou teint bleu à cause de la cyanose

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16
Q

APSIC 1

Quels sont les examens cliniques pour détecter la MPOC?

A

o Anamnèse
o Examens physiques du système respiratoire
o Saturométrie et autres signes vitaux
o Radiographie pulmonaire
o Scan thoracique
o Test de marche de 6 minutes
o Évaluer l’IMC du patient
o Tests de la fonction respiratoire

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17
Q

APSIC 1

Quels sont les processus thérapeutiques pour aider avec la MPOC?

A

o Abandon du tabac
o Bronchodilatateurs (ex: salbutamo, glycopirronyum)
o Enseignement au client et au proche aidant
o Corticostéroïdes (ex:flovent)
o Techniques de dégagement des voies respiratoires
o Exercices et rééducation respiratoire

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18
Q

APSIC 1

Qu’est-ce que l’exploration fonctionnelle pulmonaire?

A
  • Comprend une série de mesures des volumes et des capacités pulmonaires réalisées grâce à un spiromètre
  • La spirométrie permet de déterminer l’efficacité des mouvements des poumons et de la paroi thoracique
  • L’information fournie par l’exploration fonctionnelle pulmonaire comprend la vitesse d’écoulement de l’air ainsi que les volumes et capacités pulmonaires
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19
Q

APSIC 1

Quels résultats à la spirométrie peuvent donner un diagnostic de MPOC?

A
  • Un faible rapport VEMS/CVF indique une affection obstructive
  • Une valeur est généralement anormale si elle est inférieure à 80% de la valeur prévue pour cette personne selon son âge, son sexe et sa taille
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20
Q

APSIC 1

Quelles sont les thérapies de remplacement de la nicotine?

A
  • Timbres (habitrol ou nicoderm)
  • Gommes (nicorette ou thrive)
  • Pastilles
  • Inhalateur (nicorette)
  • Vaporisateur buccal
  • Varénicline (champix)
  • Chlorhydrate de Bupropion (Zyban)
  • L’infirmière autorisée à prescrire peut prescrire tous les traitements sauf Varénicline et Bupropion
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21
Q

APSIC 1

Pourquoi le vieillisement est un facteur de la MPOC?

A

Le vieillissement entraine des modifications anatomiques comme:
- Déshydratation disques
- Calcification muscles intercostaux

Ces modifications réduisent le volume de la cage thoracique, réduisant la capacité pulmonaire, ce qui amplifie les symptomes de la MPOC

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22
Q

Atelier B

Quelles sont les particularités de l’infirmière auxiliaire lors de la préparation de médicaments?

A
  • Elle prépare la médication pour les voies autres que la voie intraveineuse
  • Elle collabore avec l’infirmière à l’évaluation de la personne en surveillant les signes et symptômes ressentis par celle-ci à la suite de l’administration du médicament
  • Elle prépare, administre et enregistre la médication
  • Elle peut débuter un médicament PRN ou une ordonnance collective seulement après l’évaluation clinique de la personne par l’infirmière
  • Elle mentionne tout changement dans la condition clinique de la personne en lien avec les effets secondaires afin que l’infirmière procède à l’évaluation clinique complète
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23
Q

Atelier B

Quelles sont les particularités du rapport de déclaration incident-accident?

A
  • L’infirmière a l’obligation légale et déontologique de déclarer tout incident ou accident lié à sa pratique, y compris les erreurs de médicament
  • Dès qu’elle constate une erreur, l’infirmière doit réaliser une série d’interventions afin de s’assurer de la sécurité et la surveillance de la personne, et remplir le rapport de déclaration lorsque celle-ci est hors de danger
  • Une fois remplie, le rapport permet aux dirigeants de connaître les erreurs commises et de s’assurer qu’elles soient évitées à l’avenir
  • L’infirmière qui se rend compte de l’erreur doit remplir le rapport si l’infirmière l’ayant commis n’est plus en poste
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24
Q

Atelier B?

Quels sont les effets des médicaments anticholinergiques?

A
  • Bouche sèche
  • Constipation
  • Vision floue
  • Difficulté à uriner
  • Perte d’équilibre et chute
  • Somnolence
  • Confusion
  • Délire
  • Battements de coeur accélérés
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25
Q

APSIC 2

Qu’est ce qu’un trouble neurocognitif?

A
  • Syndrome insidieux et progressif caractérisé par des déficits multiples, notamment trouble de la mémoire, trouble du langage ou trouble touchant la capacité d’abstraction, le jugement ou le raisonnement
  • Ces déficits constituent un déclin par comparaison avec les capacités antérieures et compromettent les activités de la vie quotidienne
  • Prévalence de 7% chez les Canadiens de 65 ans et plus
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26
Q

APSIC 2

Comment les TNC affectent la personne atteinte?

A
  • Perturbe le fonctionnement cognitif, le comportement, l’humeur, l’autonomie fonctionnelle et la qualité de vie de la personne atteinte
  • La personne peut oublier des mots et ne plus reconnaître certains objets et leur fonction (agnosie)
  • Désorientation spatiale, la personne cherche souvent son chemin ce qui est une source d’anxiété
  • Plus de difficultés sensorielles, donc difficultés à indiquer la soif, la faim, les malaises ou douleur
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27
Q

APSIC 2

Quels sont les facteurs de risque des TNC?

A
  • Facteurs prédisposants :
    o Âge (vieillesse) – Personnes de 75 ans et plus sont plus à risque
    o Faible niveau de scolarité
    o Perte d’audition
    o Facteurs génétiques
    o Habitudes de vie (manque d’activité physique)
    o Facteurs vasculaires
    o Traumatismes crâniens
  • Facteurs précipitants :
    o Anticholinergiques
    o Polluants atmosphériques, métaux lourds, pesticides, etc.
    o Déficit en vitamine D
    o Champs électriques et magnétiques
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28
Q

APSIC 2

Quels sont les facteurs protecteurs contre les TNC?

A

o Bonne santé cardiovasculaire
o Régime alimentaire méditerranéen
o Non-fumeur
o Bon réseau social
o Participation à des activités sociales
o Pratique régulière d’activité physique

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29
Q

APSIC 2

Quelles sont les manifestations cliniques d’un TNCM?

A

o Problèmes cognitifs, comme trouble de la mémoire, aphasie (trouble du langage), apraxie (incapacité d’effectuer une activité motrice), agnosie (incapacité de reconnaitre ou d’identifier des objets ou des personnes), troubles touchant les capacités de jugement et de raisonnement, troubles du comportement, altération au niveau émotionnel, etc.
o La capacité de retenir de l’information est généralement altérée
o Difficulté à exprimer sa pensée avec des mots

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30
Q

APSIC 2

Qu’est ce que l’échelle de détérioration globale?

A

Échelle qui décrit l’évolution progressive d’un TNCM et les stades successifs du déclin des facultés cognitives (Stade 1 (meilleur) à 7 (pire) selon le résultat au MEEM)

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31
Q

APSIC 2

Quels sont les 4 types de TNCM les plus communs?

A

o Alzheimer
o TNCM à corps de Lewy
o Type frontotemporal
o Vasculaire

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32
Q

APSIC 2

Quel est le rôle de l’infirmière en cas de personne atteinte de TNCM?

A
  • Promotion de la dignité humaine
  • Satisfaction des besoins de base et des besoins complexes, y compris la sécurité
  • Surveillance clinique de l’état de santé
  • Communication
  • Gestion optimale des SCPD
  • Prévention de la détérioration précipitée des capacités cognitives
  • Accompagnement des proches
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33
Q

APSIC 2

Comment détecter un TNCM?

A
  1. Élimination des autres diagnostics
  2. PQRSTU par rapport à mémoire, langage, organisation de la pensée, fonctions exécutives et comportements
  3. Test cognitif de dépistage, comme test de l’horloge ou test de la fluence verbale
  4. Autres tests, comme le Mini-Cog, les 5 mots de Dubois, le MEEM, le MoCA et le MEEMS
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34
Q

APSIC 2

Qu’est-ce que le TNCM de type Alzheimer?

A
  • Début insidieux et graduel
  • Symptômes comme perte de mémoire, plus particulièrement altération de la mémoire à court terme au début de la maladie et plus tard la mémoire à long terme
  • Beaucoup de difficulté à acquérir de nouvelles informations
  • Difficulté à récupérer de la vieille information dans sa mémoire
  • Entraîne une désorientation dans le temps et l’espace
  • Aux stades modérés, le jugement s’altère également
  • Le niveau de conscience n’est pas touché
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35
Q

APSIC 2

Qu’est-ce que le TNCM de type vasculaire?

A
  • Altération du fonctionnement cognitif due à des lésions cérébrovasculaires de nature ischémique ou hémorragique
  • Cause des troubles cognitifs très différents, car peut toucher différentes parties du cerveau
  • Varie énormément d’une personne à l’autre
  • Apparait soudainement et évolue par paliers ou de manière progressive
  • Il est possible de noter une récupération
  • Principales causes : l’AVC massif et multiples infarctus cérébraux
  • Risque de chute dès le début de la maladie
  • Souvent des troubles du traitement de l’information et des fonctions exécutives
  • Pas vraiment de trouble de la mémoire aux premiers stades
  • Pas d’atteinte au niveau de conscience
  • Idées délirantes plutôt occasionnelles
  • Dépression très fréquente
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36
Q

APSIC 2

Qu’est-ce que le test de l’horloge?

A

Demander à la personne de tracer les chiffres d’une horloge à l’intérieur d’un cercle déjà dessiné en 2 minutes
Résultat : 1 point si erreur dans les 3 premiers quadrants et 4 points en cas d’erreur dans le 4e quadrant
3 points et moins = état normal
4 points et plus = problème cognitif

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37
Q

APSIC 2

Qu’est-ce que le test de fluence verbale?

A

Demander à l’aîné de nommer le plus de nom d’animaux en 1 minute
Résultat: 15 animaux et plus = état normal
Moins de 15 animaux = problème cognitif

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38
Q

APSIC 2

Quels sont les agents anti-Alzheimer?

A
  • Rivastigmine :
    o Traitement symptomatique de la démence légère à modérée apparue au moins 2 ans après un diagnostic initial de maladie de Parkinson idiopathique, une fois écartées les autres causes de démence
    o Effets thérapeutiques : Diminution ou stabilisation des symptômes associés à la maladie d’Alzheimer (ne modifie pas l’évolution de la maladie)
    o Début d’action inconnu, pic d’action de plusieurs semaines et durée de 6 semaines
    o Effets secondaires : Céphalée, diarrhées, nausées, anorexie, vomissements, ulcère gastroduodénal
    o Dose : un timbre de 4,6 mg DIE jusqu’à 13,3mg DIE
  • Donépézil :
    o Traitement symptomatique de la démence de type Alzheimer d’intensité légère, modérée et grave
    o Effets thérapeutiques : Diminution ou stabilisation des symptômes associés à la maladie d’Alzheimer (ne modifie pas l’évolution de la maladie)
    o Début d’action inconnu, pic d’action de plusieurs semaines et durée de 6 semaines
    o Effets secondaires : Céphalée, diarrhées, nausées, anorexie, vomissements, ulcère gastroduodénal
    o Dose : 5 à 10mg DIE PO
  • Autres :
    o Galantamine
    o Mémantine
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39
Q

APSIC 2

Quelles sont les étapes du processus de décision pour l’utilisation de la contention physique?

A

o Évaluation initiale et continue de la situation : Manifestations cliniques et comportements de la personne et les facteurs étiologiques potentiels (environnementaux, physiques, psychosociaux, physiologiques)
o Jugement clinique : État de santé de la personne et niveau de sévérité du problème
o Choix des interventions infirmières : mesures de remplacement de la contention ou contention en dernier recours, avantages et désavantages pour chacune des interventions
o Planification de soins : choix du type de contention, durée maximale établie, obtention du consentement libre et éclairé
o Évaluation des interventions : mesures de remplacement ou contention utilisée, établissement d’une documentation

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40
Q

APSIC 2

Quels sont les trois mesures de contrôle?

A
  • Contention : Mesure de contrôle qui consiste à empêcher ou à limiter la liberté de mouvement d’une personne en utilisant la force humaine, un moyen mécanique ou en la privant d’un moyen qu’elle utilise pour pallier un handicap
  • Isolement : Mesure de contrôle qui consiste à confiner une personne dans un lieu, pour un temps déterminé, d’où elle ne peut sortir librement
  • Substance chimique : Mesure de contrôle qui consiste à limiter la capacité d’action d’une personne en lui administrant un médicament
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41
Q

APSIC 2

Quelles sont les mesures alternatives aux mesures de contention?

A
  • Bracelet magnétique (anti-fugue)
  • Interventions centrées sur la personne :
    o Orientation : donner des repères temporels, spatiaux et humains à la personne
    o Audition ou vision : port de lunette ou aide visuelle, techniques de communication
    o Mobilité : promouvoir l’activité physique, favoriser la marche, minimiser les éléments limitant la mobilisation
    o Volume hydrique : Repérer les signes de déshydratation
    o Sommeil : mettre en place des interventions pour favoriser le sommeil
    o Médication : Réviser la médication et consulter un pharmacien au besoin
    o Soins médicaux : Surveiller SV, les résultats de laboratoire
    o Surveillance
    o Communication avec le patient
    o Préparation aux soins
    o Douleur
    o Confort
    o Être à l’écoute des besoins de base
  • Interventions centrées sur l’environnement :
    o Stimulation : Doser la stimulation
    o Famille : l’encourager à être présente
    o Intervenants : être à l’écoute et avoir une attitude calme et positive
    o Activités thérapeutiques
    o Autres consultations : psychiatrie, gériatrie ou psychologie
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42
Q

APSIC 2

Qu’est-ce qu’un milieu de vie de qualité?

A
  • Sur trois aspects :
    o Qualité de vie des résidents
    o Qualité du milieu de vie
    o Qualité des soins et services
  • Milieu qui permet de se sentir comme à la maison
  • Milieu qui adopte une gestion participative
  • Milieu qui peut compter sur du personnel compétent, engagé et reconnu
  • Milieu qui prête attention aux transitions vécues par le résident
  • Milieu qui s’engage dans un processus d’amélioration continue de la qualité
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43
Q

APSIC 2

Qu’est-ce que le deuil blanc?

A
  • Le deuil blanc est le type de deuil que l’on ressent lorsqu’une personne atteinte d’un trouble cognitif n’a plus la même présence mentale ou affective que par le passé, bien qu’elle soit toujours présente sur le plan physique
  • Le deuil blanc crée de la confusion dans les relations et empêche d’aller de l’avant
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44
Q

APSIC 2

Qu’est-ce que l’état confusionnel aigu? (délirium)

A
  • Perturbation du cerveau dont l’explication physiopathologique reste encore incomprise
  • 4 caractéristiques :
    o Altération de l’état de conscience s’accompagnant d’une incapacité de soutenir l’information
    o Rapidité de son apparition, en quelques heures ou quelques jours et la fluctuation de son état en 24 heures
    o Atteinte d’au moins une autre fonction cognitive, comme la mémoire, le langage, l’orientation ou la perception
    o Les causes du problème
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45
Q

APSIC 2

Quels sont les facteurs prédisposants et précipitants du délirium?

A
  • Facteurs prédisposants :
    o Vieillissement normal
    o Maladies, comme l’Alzheimer et les autres TNCM
  • Facteurs précipitants :
    o Médicaments, particulièrement les médicaments aux effets anticholinergiques
    o Syndrome d’immobilisation
    o Utilisation des mesures de contention
    o Malnutrition
    o Ajout récent de 3 médicaments
    o Utilisation d’une sonde urinaire
    o Examens médicaux et radiologiques
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46
Q

APSIC 2

Quelles sont les manifestations cliniques du délirium?

A

o Altération du niveau de conscience
o Inattention
o Installation rapide et fluctuation de ces symptômes
o État léthargique
o Troubles de la perception comme hallucinations et illusions accompagnées ou non d’idées délirantes
o Perturbation du cycle du sommeil

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47
Q

APSIC 2

Quels sont les types de délirium?

A

o Hyperactif : combativité, agitation et irritabilité, s’accompagne parfois d’hallucinations
o Hypoactif : réponse lente et imprécise aux stimuli de l’environnement et par un ralentissement psychomoteur, s’accompagne souvent de retrait et d’apathie, déplacement plus lent et regard fixé
o Mixte : alternation entre état hyperactif et hypoactif au cours de la journée

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48
Q

APSIC 2

Comment détecter le délirium?

A

o Examen de l’état mental à toutes les fois qu’il y a un changement dans l’autonomie, l’état mental ou le comportement de l’ainé
o PQRSTU pour décrire les changements de l’état mental
o 4AT pour déterminer avec précision le délirium
o CAM

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49
Q

APSIC 2

Quel outil est utilisé pour détecter le délirium sans croire que ce sont uniquement les signes du vieillissement?

A

RADAR : Permet de faire un premier repérage des signes du délirium
Le patient était-il somnolent?
Le patient avait-il de la difficulté à suivre les consignes?
Les mouvements du patient étaient-ils au ralenti?

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50
Q

APSIC 2

Quelles sont des interventions curatives du délirium?

A

o Optimisation sensorielle
o Optimisation environnementale et organisationnelle
o Soutien cognitif
o Interventions thérapeutiques précoces

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51
Q

APSIC 2

Quels sont les tests de dépistage initial de la perte d’autonomie?

A

ISAR, PRISMA-7 et SHERPA

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52
Q

APSIC 2

Quel est le test pour l’évaluation de l’autonomie et la mobilité?

A

SMAF

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53
Q

APSIC 2

Quels sont les signes d’épuisement des proches?

A
  • Déni face à la maladie et à ses effets sur la personne atteinte
  • Colère envers la personne ou eux-mêmes
  • Isolement social
  • Anxiété face à l’avenir
  • Dépression
  • Épuisement
  • Insomnie
  • Réactions émotives
  • Manque de concentration
  • Problèmes de santé
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54
Q

Atelier C

Quels sont les types de comportements réactifs?

A

3 types :
o Vocaux : Cris, répétitions, etc.
o Physiques (agressifs) : Frapper, pousser, etc.
o Déambulation

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55
Q

Atelier C

Quels sont les causes des comportements réactifs?

A

Plusieurs causes comme :
- Besoins physiques, sociaux ou affectifs
- Douleur
- Sous ou sur-stimulation
- Expérience difficile

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56
Q

Atelier C

C’est quoi l’approche basée sur la relation?

A

Approche qui reconnaît la réciprocité dans la relation entretenue entre les professionnels, les proches et les personnes âgées vivant avec un TNC, ce qui permet de maximiser les bénéfices tirés par chacun et de mieux comprendre l’expérience de chacun

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57
Q

Atelier C

Quels sont les 4 éléments clés de l’approche basée sur la relation?

A
  1. Valoriser et respecter les personnes avec un TNC et celles qui en prennent soin et reconnaître que chaque personne est interconnectée aux autres dans un contexte socioculturel spécifique, ce qui façonne leurs expériences
  2. Traiter les personnes avec un TNC, les proches et les soignants comme des individus ayant des besoins uniques
  3. Créer un environnement social positif dans lequel la personne avec un TNC, ses proches et ses soignants peuvent vivre un certain bien-être à travers des soins qui permettent le développement de relations. Des relations de qualité sont réciproques et s’appuient sur un équilibre d’indépendance, de dépendance et d’interdépendance
  4. Voir le monde à partir de la perspective de la personne âgée, de ses proches et de ses soignants afin de les comprendre en croyant que chacun d’eux partage des aspirations communes
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58
Q

Atelier C

Quels sont les sentiments valorisés dans l’approche centré sur la relation?

A

o Sécurité : chacun doit se sentir en sécurité dans les relations
o Appartenance : chacun doit sentir qu’il fait partie d’un groupe
o Continuité : chacun doit vivre des liens et de la cohérence dans ses relations
o Utilité : chacun doit avoir des buts personnels qui sont valorisés
o Accomplissement : chacun doit pouvoir progresser vers ces buts souhaités
o Importance : chacun doit sentir qu’il importe aux autres

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59
Q

Atelier C

Comment appliquer l’approche centrée sur les relations?

A
  • Adopter un langage cohérent :
    o Ne pas utiliser les mots « démence » et « dément » face à ces personnes (considérés comme stigmatisant face aux personnes vivant avec un TNC)
    o Attention aux mots utilisés pour parler des comportements des personnes vivant avec un TNC
    o Permet d’accroitre l’humanisme de nos actions et paroles
  • Identifier le sens des comportements réactifs et personnaliser les actions :
    o Savoir que les comportements sont influencés par des caractéristiques uniques chez chaque personne
    o Les comportements sont fortement influencés par ce qui se trouve dans l’environnement de la personne
  • Amorcer un partenariat de soins entre la personne âgée, les proches et les soignants :
    o L’implication consiste à demander l’avis des proches sur les sens des comportements réactifs identifiés et ce qui pourrait les diminuer
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60
Q

Atelier C

Quelles seraient les interventions préventives et curatives d’un état confusionnel?

A
  1. Soutien cognitif:
    * Orienter régulièrement la personne sur l’heure (mois/année), où nous sommes, qui on est et notre rôle, de même que la raison d’hospitalisation
    * Introduire des activités stimulant les fonctions cognitives, comme la réminiscence
  2. Optimisation sensorielle:
    * Assurer que la personne a ses lunettes et ses appareils auditifs et utiliser adéquatement
    * Utiliser les techniques de communication appropriées (verbal, écrit ou images) pour compenser des problèmes de communication et des moyens techniques tels des amplificateurs vocaux
    * Vérifier la présence de bouchon de cire dans les oreilles et les éliminer le cas échéant
  3. Optimisation environnementale et organisationnelle
    * Éviter changement de chambre ou de département
    * Installer une horloge, un calendrier et l’horaire de la journée, bien à la vue de la personne
    * Réduire les bruits ou mettre des bouchons d’oreille la nuit et de la musique le jour
    * Organiser l’environnement pour bien distinguer le jour et la nuit et permettre un meilleur sommeil la nuit : diminuer lumière la nuit, éviter les bruits, mettre des bouchons dans les oreilles au besoin, ouvrir les rideaux et les lumières, si besoin le jour
    * Organiser les soins pour éviter de déranger pendant la nuit (regrouper les soins au coucher et au lever), et pour faciliter le sommeil (massage, musique douce…)
    * Encourager les proches aidants à visiter et les informer sur les interventions qui peuvent aider la personne (rassurer, orienter, stimuler, utiliser des activités appréciées par personne), les inviter à observer les comportements
    * Éviter les mesures de contrôle.

4: Interventions thérapeutiques précoces
* Encourager la mobilisation précoce, un horaire et un plan de mobilisation.
* Sortez la personne du lit dès que possible et l’asseoir au fauteuil
* Assurer une alimentation et hydratation adéquate
* Assurer la gestion de la douleur de façon systématique et optimale
* Réviser la médication et utiliser judicieusement les benzodiazépines, les anticholinergiques et les opiacés
* Éviter l’hypoxie et assurer une saturation optimale selon l’état de la personne
* Détecter rapidement les infections et les traiter
* Éviter la constipation et les fécalomes
* Éliminer rapidement tout cathéter non nécessaire
* Détecter les personnes susceptibles d’une dépendance à l’alcool, d’un médicament ou d’une autre substance

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61
Q

Atelier C

Quels facteurs influencent les besoins d’une personne vivant avec un TNCM?

A

o Facteurs contextuels : neurologiques, cognitifs, état de santé de la personne et facteurs démographiques et historiques
o Facteurs proximaux : personnels, environnement physique et environnement social
o Symptômes comportementaux et psychologiques de la démence : fréquence et durée

62
Q

Atelier C

Quels sont les principaux symptômes psychologiques découlant d’un TNCM?

A

o Dépression
o Anxiété
o Idées délirantes
o Hallucinations
o Apathie
o Illusions

63
Q

Atelier C

Quel évaluation infirmière doit être faite lors de la détection du problème (SCPD) ?

A
  • Histoire de vie
  • Évaluation de l’approche des soignants
  • Recadrage
  • Description des symptômes et comportements
  • Examen clinique
  • Selon le cas, avoir recours à une grille d’observation clinique
64
Q

Atelier C

Quelles sont les échelles de mesure pour les symptômes comportementaux et psychologiques des TNCM?

A

o Inventaire d’agitation de Cohen-Mansfield (réalisé par infirmière) : Recense les symptômes comportementaux, permet d’évaluer la fréquence de 29 comportements sur 2 semaines selon une échelle
o Inventaire neuropsychiatrique : Recense les symptômes psychologiques, s’intéresse à 12 symptômes selon leur fréquence, leur gravité et leur retentissement

65
Q

Atelier C

En quoi consiste le programme de prévention des SPCD?

A
  • Améliorer les connaissances théoriques
  • Modifier les perceptions des symptômes chez les soignants
  • Doter les soignants d’une démarche systématique
  • Établir le profil des SPCD : bien connaitre ceux-ci afin de bien les reconnaitre
  • Dépister les aînés atteints de TNCM à risque de SPCD
  • Gestion optimale d’un SPCD dès son apparition
66
Q

Atelier C

Quelle approche doit être privilégiée lors des soins?

A

o Créer un bon contact visuel
o Adopter un rythme qui permet à la personne de suivre les consignes et de répondre aux demandes
o Vouvoyer
o Expliquer les interventions qui seront faites et préciser les sensations qui vont en découler
o Éviter l’infantilisation
o Demander la permission pour entrer dans la chambre
o Avoir une attitude calme et souriante
o Éviter d’envahir l’espace personnel
o Ne pas confronter l’aîné
o Féliciter et encourager
o Écoute active adaptée
o Demander la permission avant d’effectuer une intervention

67
Q

Atelier C

Quelles seraient des interventions non-pharmacologiques au SCPD?

A
  • Interventions sensorielles
  • Activités structurées
  • Activités physiques
  • Contacts sociaux
  • Approche environnementale
  • Approche comportementale

Comme :
 Interaction en face à face
 Massage des mains
 Écoute de musique
 Visionnement de vidéo de la famille
 Pliage de serviettes
 Marche à l’extérieur
 Arrangement de fleurs
 Boire ou manger
 Activités de groupe
 Coloriage ou peinture

68
Q

Atelier C

Intervention pharmacologique pour les SCPD?

A

Antipsychotiques : seulement en dernier recours, doit tenter sevrage après 3 mois

69
Q

APSIC 3

Quels sont les facteurs de risques de l’HTA primaire?

A

âge, alcool, tabagisme, diabète, taux élevé de lipides sériques, forte consommation de sel, sexe, hérédité, syndrome métabolique, obésité, sédentarité, statu socioéconomique et stress répété

70
Q

APSIC 3

Quelles sont les causes de HTA secondaire?

A

cirrhose
coarctation de l’aorte
troubles endocriniens
médicaments
troubles neurologiques
grossesse
maladie rénale
apnée du sommeil
drogue

71
Q

APSIC 3

Comment se manifeste l’urgence hypertensive?

A

augmentation de la pression
céphalées graves
nausées
vomissements
crises d’épilepsie
confusion
coma

72
Q

APSIC 3

Quelle est la différence entre HTA primaire et secondaire?

A

Primaire: sans causes déterminées
secondaire: avec causes déterminées

73
Q

APSIC 3

Quels sont les traitements thérapeutiques non pharmacologiques?

A

Modification des habitudes de vie:
-perte de poids
-régime DASH
-diminution de l’apport sodique
-consommation modérée d’alcool
-activité physique
-arrête du tabagisme

74
Q

APSIC 3

Quel est l’effet du sodium sur le système urinaire et la pression?

A

La rétention de sodium provoque une augmentation de la réabsorption d’eau, ce qui augmente le liquide extracellulaire. Le retour veineux est augmenté, ce qui fait augmenter le volume d’éjection systolique. Bref, puisque D.C. augmente, P.A. augmente aussi.

75
Q

APSIC 3

Quelles sont les valeurs limites de la TA?

A

140/90 mm Hg par le médecin
135/85 MPAD et 130/80 MAPA

76
Q

APSIC 3

Pourquoi les personnes agées de plus de 60 ans sont plus a risque de faire de l’HTA?

A

En raison de la perte d’élasticité des grandes artères en raison de l’athérosclérose

77
Q

APSIC 3

Pourquoi les personnes vivants du stress sont plus à risque de faire de l’HTA?

A

Une augmentation de la stimulation du SNS augmente la vasoconstriction, la F.C. et la libération de rénine. Un taux élevé de rénine active le SRAA, ce qui fait augmenter la pression.

78
Q

APSIC 3

Quelles sont les manifestations cliniques de l’HTA?

A

Sont très rares, mais lorsqu’ils surviennent:
o Fatigue
o Diminution de la tolérance à l’activité physique
o Étourdissements
o Palpitations
o Douleur thoracique
o Dyspnée

79
Q

APSIC 3

Quels sont les examens paracliniques à faire pour détecter l’HTA?

A

Glucose sanguin
Cholestérol total
LDL
HDL
Triglycérides

80
Q

APSIC 3

Qu’est-ce que la coronaropathie?

A
  • Maladie cardiovasculaire qui touche les artères qui irriguent le cœur
  • Les personnes atteintes peuvent ne présenter aucun symptôme ou des douleurs thoraciques typiques
  • Type d’affection des vaisseaux sanguins relié à l’athérosclérose
  • Maladie évolutive qui prend de nombreuses années à s’installer
81
Q

APSIC 3

Qu’est-ce que l’athérosclérose?

A
  • Débute par des dépôts de gras dans le sang qui durcissent avec le temps (plaques d’athéromes)
  • Principale cause de coronaropathie
  • Se caractérise par un dépôt de lipide sur la paroi interne des vaisseaux sanguins
  • Les plaques d’athéromes bloquent les vaisseaux sanguins qui alimentent le cœur en oxygène
  • peut entrainer une ischémie ou un infarctus du myocarde
82
Q

APSIC 4

Quelles sont les normes en matière de barrière linguistique et quelles seraient des solutions?

A

o Respect du patient comme personne unique
o Respect du droit du patient à l’autonomie
o Respect du droit de l’intimité du patient
o Responsabilité de son jugement, de sa compétence et de sa propre action
o Responsabilité de promouvoir l’action de mieux répondre aux besoins des patients, des familles et groupes
- Nécessite des solutions, comme un interprète (informel = famille ou amis, formel = qualifié) à distance ou sur place ou bien des outils validés de communication, comme des solutions informatiques

83
Q

APSIC 4

Qu’est-ce que le diabète de type 2?

A
  • Principale anomalie : Insulinorésistance, diminution de la production d’insuline
  • Apparait généralement graduellement : hyperglycémie peut prendre des années avant de montrer des signes et symptômes, et elle est souvent perçue dans les analyses de laboratoire en premier
  • Peut mener à un coma hyperosmolaire si la glycémie est trop élevée
  • Apparait habituellement vers l’âge de 40 ans
  • Représente 90% des cas de diabète
  • Symptômes insidieux, parfois non reconnaissables pendant des années
84
Q

APSIC 4

Quelles sont les complications aigues du diabète de type 2?

A

1) Acidocétose diabétique: causé par manque important d’insuline. Peut entrainer plusieurs manifestations cliniques comme une déshydratation et une cétose (parce que les lipides sont dégradés en cétones comme source énergétique à la place du glucose!)

2) Syndrome hyperglycémique hyperosmolaire: lorsque la production d’insuline est suffisante pour prévenir l’acidocétose, mais pas assez pour prévenir une hyperglycémie sévère. A beaucoup de manifestations cliniques neurologiques (somnolence, coma, aphasie, hémiparésie…)

85
Q

APSIC 4

Quelles sont les complications chroniques du diabète de tpe 2?

A

1) Angiopathie: lésion de vaisseaux sanguins à cause de complications macro et microvasculaires.

2) Rétinopathie diabétique: altération de la rétine, donc occlusion partielle de la vue

3) Néphropathie: altération des vaisseaux sanguins qui irriguent les glomérules

4) Neuropathie: altération des nerfs qui peut entrainer une perte de sensation, des sensations anormales, de la douleur et une paresthétie (sensations désagréables mais pas douloureuses)

86
Q

APSIC 4

Quels sont les facteurs de risque du diabète de type 2?

A

1)Obésité
2) manque d’exercice physique
3) génétique
4) âge (+ de 40 ans souvent)
5) Sédentarité
6) HTA
7) Mauvaise alimentation

87
Q

APSIC 4

Quelles sont les manifestations cliniques du diabète de type 2?

A

Fatigue
Infections à répétition
Infections vaginales à levure ou à candida récidivantes
Troubles de vision
Ralentissement de guérison des plaies

88
Q

APSIC 4

Quels sont les symptômes d’hyperglycémie?

A

1) polyurie (augmentation volume urinaire, à ne pas confondre avec pollakiurie qui est des mictions fréquentes). Donc diruèse supérieure à 3 litres par jour.
2) polydipsie (sensation de soif exagérée)
3) polyphagie (sensation de faim exagérée)
4) faiblesse
5) léthargie (sommeil profond et prolongé)
6) malaise
7) vision trouble
8) céphalées

89
Q

APSIC 4

Quels sont les symptômes d’hypoglycémie?

A

1) glycémie inférieure a 3.9
2) peau moite + froide
3) engourdissement doigt, orteils et autour de la bouche
4) battements cardiaques rapides
5) changements émotifs
6) céphalées et étroudissements
7) nervosité
8) tremblements
9) évanouissements
10) démarche instable
11) trouble de l’élocution
12) faim impérieuse
13) changement vision
14) coma
15) convulsion épileptique

90
Q

APSIC 4

Le syndrome métabolique englobe quoi?

A

Ensemble de facteurs de risques favarisant l’apparition de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2.

Il est caractérisé par un tour de taille important, une hypertension, une glycémie à jeun anormale ou une résistance à l’insuline et une dyslipédime.

91
Q

APSIC 5

Quelles sont les évaluations et interventions qu’on doit faire en phase aiguë d’un AVC ischémique?

A

1) Heure apparition des symptômes
2) Maintien perméabilité des voies respiratoires (peut être difficile pour le patient en raison d’un état de conscience réduit + absence réflexe pharyngé) ET de la circulation
3) Maintenir oxygénation (peut nécéssiter oxygénothérapie)
4) Maitien bonne PA (peut nécéssiter médicaments)
5) Bonne hydratation + noter diurèse
6) Favoriser bon enlignement tête et cou
7) Surveiller hyperthermie
8) Évaluation neurologique initiale + surveillance des signes de déterioration neurologique
9) Test dysphagie avant alimentation
10) Pharmacothérapie (voir carte sur la pharamcothérapie des avc ischémique!)

AUSSI, il est suggéré de bâtir une équipe interdisciplinaire pour prendre en charge la patient

92
Q

APSIC 4

Quelles sont les interventions pour le diabète?

A

1) enseignement sur la maladie
-évaluer le niveau de connaissance actuel du patient
-discuter avec le patients des changements qu’il devrait apporter dans ses habitudes de vie
- expliquer au patient ce qu’il doit faire pour atténuer ses symptomes
- reférer le patient à un groupe de soutien pour qu’il reçoive de l’aide et une éducation soutenue

2) Enseignement sur la thérapie nutritionnelle
- diriger le patient vers une nutritionniste
-tenter de répondre aux besoins particulier du patient en matière d’alimentation

3) Enseignement sur activité physique
- informer le patient des bienfaits
- aider le patient à intégrer des exercices dans son quotidien

4) Enseignement sur maitrise de l’hyperglycémie
-surveiller les signes et symptomes
- prévoir les situations où le besoin en insuline sera plus important

5) Enseignement soins de pieds
- importance de vérifier intérieur des souliers
- éviter sources potentielles de blessures aux pieds
- recommander d’aller voir un podiatre lors d’une infection fongique, un ongle incarné…

6) Maitrise de l’hypoglycémie
-surveiller signes et symptomes
- déterminer si patients est capable de reconnaitres les signes et symptomes
- expliquer au patient qu’il doit toujours avoir avec lui une source de glucides simples
- expliquer qu’il devra se procurer un bracelet qui indique qu’il est diabétique

7) soins du système circulatoire, insuffisance artérielle
- rappeler au patient de s’hydrater afin de réduire la viscosité sanguine
- inviter patient à faire exercice pour stimuler circulation périphérique
- expliquer au patient les facteurs pouvant nuires à la circulation, soit tabagisme, port de vêtements trop serrés, température trop froide et croisement des jambes et pieds

93
Q

APSIC 5

Quelles sont les 2 phases d’un AVC

A

1) Phase hyperaiguë/aigüe: la phase hyperaiguë est les 24 heures qui suivent l’AVC et la phase aigue correspond aux jours 1 à 7, mais le manuel ne fait pas de distinction :)

2) Phase de réadaptation: Jours 8 à 90 post AVC

94
Q

APSIC 4

Quels sont les 4 tests qui permettent de confirmer le diagnostic du diabète?

A

1) glycémie à jeun supérieure ou égale à 7 mmol/L
2) glycémie aléatoire supérieure ou égale à 11 mmol/L
3) glycémie après injection de 75g de glucose supérieure ou égale a 11 mmol/L
4) mesure de l’hémoglobine glyquée (HbA1c) pour déterminer la quantité de glucose qui est fixé à la molécule d’hémoglobine

95
Q

APSIC 5

Quels sont les 2 types d’AVC? Expliquez en quoi ils consistent.

A

1) AVC ischémique: Occlusion partielle ou complète d’une artère qui crée une insuffisance du flux sanguin.

2) AVC hémorragique: Saignement dans tissu cérébral, espace sous-rachidien ou ventricules dépendant du type

MAIS!! Les AVC ont tous la même cause, soit que les cellules nerveuses de l’encéphale sont privées d’O2 pendant un certain laps de temmps

96
Q

APSIC 5

Quelles sont les évaluations et interventions qu’on doit faire en phase de réadaptation d’un AVC?

A

1) Soutien et ensignement à la famille
2) Encourager participation active du patient
3) Mise en contact avec CLSC
4) Porposer exercices (équilibre et mobilité)
5) Encourager mobilisation
6) Surveiller nutrition
7) Surveiller fonction éliminatoire (favoriser la bassine à la culotte d’incontinence)
8) Maintenir environnement calme (réduction stimuli)

97
Q

APSIC 5

En quoi consiste la pharamcothérapie d’u AVC ischémique?

A

1) Thrombolyse: peut s’effectuer dans un délai maximal de 4,5 heures après l’apparition des signes de l’AVC. Nécéssite une évaluation qui comprend: TDM sans contraste + analyses sanguines pour détecter trouble de coagulation + antécédants.
Comment ca marche? Rétablit la circulation par un effet fibrinolytique qui provoque la lyse du caillot, rétablissant la circulation
MAIS, très invasif… nécéssite plusieurs cathéters, des sondes, un thermomètre rectal (lol) et un glucomètre

2) Administration antiplaquettaires/anticoagulants: une fois que le patient est stable, pour prévenir la formation d’autres caillots.

98
Q

APSIC 5

Quels sont les 3 types d’AVC ischémique? Expliquez en quoi ils consistent.

A

1) AVC ischémique embolique: Des plaques de l’endocarde se détachent , migrent vers la circulation cérébrale et s’y logent

2) AVC ischémique lacunaire: Occlusion d’une petite artère perforante qui a pour origine une plus grosse artère

3) AVC ischémique thrombotique: Occlusion progressive d’un vaisseau sanguin cérébral par la présence d’athéorosclérose (accumulation de dépôts graisseux formant une plaque).
Ce type d’AVC est le+ fréquent. Il a des facteurs accélérants comme l’HTA ou le diabète (accélèrent l’apparition d’athéosclérose)

99
Q

APSIC 5

Donnez des exemples de traitement préventif d’un AVC

A

1) Promotion de la santé:
- alimentation saine
- contrôle du poids
- activité physique régulière
- abandon tabagisme
- consommation limitée alcool
- examens médicaux périodiques

2) Pharmacothérapie:
- pour les personnes ayant subi un AIT, habituellement traitement antiplaquettaire

3) Traitement chirurgical possible pour victimes AIT (pas important jpense)

100
Q

APSIC 5

Quels sont les 2 types d’AVC hémorragiques? Expliquez en quoi ils consistent.

A

1) AVC résultant d’une hémorragie intracérébrale: Provoqué par un saignement dans l’encéphale causé par la rupture d’un vaisseau. Le sang forme alors un caillot, ce qui diminue la perfusion sanguine de certainez régions du cerveau. Cela cause une ischémie suivi d’un infractus des cellules nerveuses de l’encéphale.

2) AVC résultant d’une hémorragie sous-arachnoïdienne: Provoqué par un saignement dans l’espace où circule le liquide cérébrospinal. Habituellement, il survient lorsqu’il y a rupture d’un anévrisme cérébral (anévrisme=dilatation localisée dans un vaisseau sanguin). Il n’y a aucun signe avant-coureur de la rupture d’un anévrisme. Sinon, les autres causes sont un trauma ou l’abus de drogues. Ce type d’AVC est souvent accompagné d’un vasospasme et des nouveaux saignements.

101
Q

APSIC 5

Nommez des manifestations cliniques d’un AVC

A

1) Fonction motrice:
Apparition de plusieurs déficits moteurs à cause de la destruction des neurone moteurs de la voie pyramidale.
Exemples:
- Déterioration de la mobilité
- Déterioration de la fonction respiratoire
- Déterioration de la déglutition
- Déterioration de l’élocution
- Déterioration du réflexe pharyngé
- Déterioration de la capacité à s’occuper de soi même
- Akinésie (incapacité d’exécuter certains mouvements)
- Altération réflexes
- Réduction tonus musculaire
- Hyporéflexie (diminution réflexes) qui évolue en hyperréflexie (exagération des réflexes)

2) Communication:
L’hémishpère gauche est le principal siège du langage chez la plupart des personnes (exepté certains gauchers):
- Aphasie (perte totale de la compréhension ou incapacité totale de communiquer)
- Dysphasie (capacité réduite de communiquer)
- Dysarthrie (mauvaise maitrise des muscles de la parole)

3) Affect:
- Difficulté à maitriser leurs émotions
- Réactions émotives exagérées et imprévisibles
- Dépression
- Frustration à cause de problèmes de mobilité/communication

4) Fonction cognitive:
Dépend beaucoup du côté affecté!
Côté gauche:
- Prend bcp de précautions et sont conscients de leur incapacité
- Diminution fonctions intellectuelles (calcul + raisonnement)
Côté droit:
- Bcp d’impulsivité
- Diminution créativité

5) Proprioception
Attention, la perception est plus suceptible d’être altérée par un AVC survenant du côté droit.
- Percpetion éronée de soi-même et de la maladie
- Héminégligence (incapacité totale ou partielle à percevoir des infos d’un hémishphère en raison de lésion cérébrale dans l’hémisphère opposé).
- Hémianopsie (perte de la vision sur la même moitié du champ visuel dans les DEUX yeux)
- Difficulté à s’orienter dans espace
- Agnosie (incapacité de recconaitre un objet)
- Apraxie (incapacité d’exécuter une suite de mouvements appris)

6) Fonction d’élimination
Sont souvent temporaires!
- Perte de sensation de plénitude de la vessie
- Pollakiurie (envie fréquente d’uriner)
- Impériosité de la miction
- Incontinence
- Constipation (à cause faiblesse muscles, immobilisation, réponse réduite réflexe exonérateur)
- Incapacité d’exprimer l’envie d’éliminer

102
Q

APSIC 5

Quelles ressources on peux donner aux proches d’une victime d’AVC?

A

1) Enseignement sur signes d’AVC
Avec acronyme VITE (Visage, Incapacité, Trouble parole, Extrême urgence)
- Trouble vision
- Trouble élocution
- Confusion
- Engourdissement

2) Enseignement communication avec personne atteinte d’aphasie
- utilisation de gestes
- débit plus lent
- questions et propos simples
- prioriser questions fermées
- exprimer 1 idée à la fois
- donner du temps pour traiter l’information
- s’assurer que la personne voit notre visage
- volume et ton normal

3) Aborder changements dans dynamique familiale
- changement de responsabilités
- bonnes habitudes alimentaires (grains entiers, fruits/légumes, bon apport hydrique) et peut-être l’utilisation de dispositifs d’aide à l’alimentation (poignées spéciales, ustensils adaptés, tasse avec anse)
- exercice physique + programmes d’exercice

4) Proposition ressources
- Soutien téléphonique (comme Info-Aidant)
- CLSC local (mise en contact)
- Notre écoute et disponibilité

103
Q

APSIC 5

C’est quoi la différence entre l’hémiplégie et l’hémiparésie?

A

1) Hémiplégie: paralysie totale (1 côté)
2) Hémiparésie: paralysie partielle

mais, toujours du côté opposé de l’hémisphère touché!

104
Q

APSIC 5

C’est quoi les facteurs de risque de l’AVC?

A

Réversibles:
1) HTA
2) Maladies cardiaques
3) Tabagisme
4) Obésité
5) Manque activité physique
6) Haut cholestérol
7) Syndrome métabolique
8) Mauvaise alimentation
9) Diabète

Irréversibles:
1) Sexe
2) Âge
3) Ethnie
4) Hérédité
5) ATCD familiaux

105
Q

APSIC 5

C’est quoi une ischémie cérébrale transitoire (ICT)? C’est quoi les symptômes?

A

Défintion: Obstruction TRANSITOIRE du sang aux cellules cérébrales qui cause un épisode de dysfonctionnement neurologique dont les symptômes sont temporaires, puisqu’il y a aucune destruction des cellules cérébrales.

Symptômes: Dépendent du vaisseau impliqué!
Si système carotidien:
- Perte de vision
- Engourdissement
- Incapcité de parler
- Hémiparésie

Si système vertébrobasilaire:
- Vission assombrie
- Dysphagie
- Vertiges
- Acouphène

Habituellement, c’est un précurseur de l’AVC ischémique, donc important d’aller à l’urgence.

106
Q

Atelier D

Quelles sont les principales causes du déclin de l’autonomie chez les personnes âgées?

A

o Maladie aiguë ou maladie débilitante
o Problèmes :
 Sensoriels ou neurologiques
 Musculosquelettiques
 Cardio-pulmonaire
 Psychiques
 Iatrogéniques
o Attitude des soignants « maternage » ou faire soi-même pour gagner du temps
o Solutés, sondes, drains ou autres rendant la mobilisation très difficile
o Effets secondaires de la médication
o Environnement non adapté

107
Q

Atelier D

Quelles sont les manifestations cliniques de la perte d’autonomie?

A

o Incapacités à réaliser les activités suivantes (AVQ):
 S’hydrater et s’alimenter
 Se laver et prendre sa douche ou son bain
 S’habiller et se déshabiller
 Assurer son hygiène buccodentaire
 Soigner son apparence

108
Q

Atelier D

Quelles évaluations cliniques doit-on faire chez un aîné en perte d’autonomie?

A
  • Éléments physiques :
    o Degré d’autonomie dans les AVQ avant l’hospitalisation et après l’hospitalisation
    o Limitations fonctionnelles aux membres supérieurs susceptibles d’entraver l’exécution des AVQ
    o Équilibre et posture en position assise
    o Endurance à la réalisation de chaque AVQ :
     Dyspnée, sudation, fatigue, épuisement, douleur, etc.
     Augmentation de la fréquence respiratoire et cardiaque
     Augmentation de la pression artérielle ou hypotension orthostatique
    o Si douleur ou inconfort à l’immobilisation, procéder à l’évaluation avec PQRSTU
  • Éléments psychosociaux et habitudes de vie :
    o Habitudes liées à l’hygiène corporelle :
    o Habitudes liées à l’hygiène buccodentaire :
    o Habitudes vestimentaires de la personne :
    o Intérêt et motivation de la personne à effectuer ses soins personnels
  • Éléments environnementaux et matériel adapté :
    o Nécessité d’aides techniques courantes pour la réalisation des AVQ
109
Q

Atelier D

Quelles sont les interventions prioritaires face à la perte d’autonomie chez les personnes âgées?

A
  • Éléments physiques :
    o Participation aux AVQ :
     S’assurer du port des lunettes et des prothèses auditives, s’il y a lieu
     Placer tous les objets, produits et vêtements à portée de la main pour faciliter la réalisation de l’activité par la personne elle-même dès qu’elle en est capable
     Installer la personne en position assise pour réaliser toutes ses AVQ ou lui demander de s’asseoir d’elle-même dès qu’elle en a la capacité fonctionnelle
     Préparer le matériel nécessaire et inciter la personne à initier l’activité dès qu’elle en est capable
     Laisser à la personne le temps nécessaire pour réaliser l’activité à son rythme
     Respecter l’intimité de la personne pendant les soins d’hygiène
     Fractionner les AVQ selon la tolérance de la personne
     Laisser la personne initier l’activité et lui fournir l’aide nécessaire par la suite
     Montrer à se servir des aides techniques fournies pour faciliter la réalisation de l’AVQ
     Encourager la personne à choisir ses vêtements
     Inciter la personne à recommencer à porter ses vêtements usuels
  • Éléments psychosociaux :
    o Interventions pour compenser les déficits cognitifs :
     Commencer la conversation en appelant la personne par son nom et en se nommant
     Adopter un ton de voix doux et rassurant
     Utiliser des gestes, des mimiques et des démonstrations pour se faire comprendre
     Donner une consigne à la fois et attendre la réaction de la personne
     Employer des termes simples et concrets, parler lentement et prononcer les mots clairement
     Laisser le temps à la personne d’exécuter la consigne avant d’en donner une autre
     Limiter la conversation à l’activité en cours (ex. : se laver) pour optimiser l’attention de la personne
     Si la personne ne répond pas, éviter de hausser la voix, ce qui risque d’être interprété comme de l’agressivité par la personne agitée
     Encadrer, structurer l’activité en cours pour tenir compte de tout déficit cognitif
     Diminuer les stimuli de l’environnement (télé, autres conversations dans la chambre, musique, etc.) de manière à favoriser la concentration sur l’activité en cours
    o Habitudes de vie :
     Demander aux proches de fournir les articles usuels de la personne (produits d’hygiène, vêtements habituels, vêtements adaptés facilitant l’habillage et assurant le confort, etc.)
     Tenter de respecter les habitudes de vie de la personne pour la réalisation des AVQ (heure, fréquence, etc.), surtout si elle y participe activement
  • Éléments environnementaux et matériel adapté :
    o Environnement sécuritaire :
     Éclairage suffisant pour l’hygiène au lavabo
     Garder la chambre bien rangée et les corridors désencombrés
     Appliquer les freins sur le fauteuil roulant avant les soins d’hygiène ou l’habillage ou demander à la personne de le faire si elle en a la capacité
     S’assurer que les planchers sont secs pour effectuer les transferts et éviter les chutes
     Ajuster la hauteur du lit et, s’il y a lieu, la tête de lit, selon les besoins de la personne
    o Environnement respectueux de la personne :
     Assurer l’intimité de la personne : tirer les rideaux, découvrir les parties du corps au fur et à mesure, etc.
     Couvrir la personne en tout temps avec la blouse d’hôpital lors des soins (très aidant auprès des personnes avec atteintes cognitives), etc.
    o Matériel adapté courant pour effectuer les AVQ :
     Fournir, au besoin, les aides techniques adaptées courantes : assiette à rebord, ustensile à gros manche, verre à dégagement nasal, chausse-pied, ventouse à savon, ventouse à brosse à dents, etc.
110
Q

Atelier D

Quelles sont les principales causes du syndrome d’immobilisation?

A

o Maladie aiguë ou décompensation d’une maladie chronique avec alitement : neurologique, musculosquelettique, cardio-pulmonaire, endocrinienne, psychiatrique, etc.
o Maladie systémique grave (cancer métastatique)
o Problèmes iatrogéniques
 Attitudes des soignants et des proches : « maternage » ou « faire à la place pour gagner du temps »
 Prescription de repos complet au lit
 Solutés, sondes, drains ou autres rendant la mobilisation très difficile
 Effets secondaires de la médication
 Environnement physique non adapté

111
Q

Atelier D

Quelles sont les manifestations cliniques du syndrome d’immobilisation?

A

o Incapacités à :
 Se mobiliser dans le lit
 Se lever et se tenir debout en équilibre
 Effectuer ses transferts
 Marcher à l’intérieur ou à l’extérieur, circuler en fauteuil roulant

112
Q

Atelier D

Quelles sont les évaluations à effectuer lors du syndrome d’immobilisation?

A
  • Éléments physiques:
    o Niveau d’indépendance de la personne avant et depuis l’hospitalisation pour :
     Se mobiliser au lit
     Effectuer ses transferts
     Circuler avec une aide technique ou fauteuil roulant
     Marcher sur une courte distance
     Marcher sur longue distance
    o Limitations fonctionnelles aux membres inférieurs qui pourraient entraver les mouvements de la marche
    o Problème d’équilibre, de vertiges, d’étourdissements observés lorsque la personne se mobilise
    o Endurance à la marche :
     Fréquence des déplacements, durée et distance parcourue
     Présence de symptômes comme la dyspnée, sudation ou fatigue
     Augmentation de la fréquence respiratoire ou cardiaque
     Augmentation de la pression artérielle
    o Caractéristiques de la démarche de la personne
    o Douleur ou inconfort à la mobilisation à l’aide du PQRSTU
  • Éléments psychosociaux et habitudes de vie :
    o Activités physiques pratiquées avant l’hospitalisation
    o Éléments psychosociaux pouvant avoir un impact sur la mobilisation
    o Connaissances et croyances de la personne et des proches concernant les bienfaits de la mobilisation précoce
  • Éléments environnementaux et matériel adapté :
    o Qualité de l’environnement
    o Nécessité d’une aide technique pour se mobiliser
113
Q

Atelier D

Quelles sont les interventions prioritaires lors du syndrome d’immobilisation?

A
  • Éléments physiques :
    o Prévention du syndrome d’immobilisation :
     Mobiliser la personne dès que possible
     Réduire l’utilisation des cathéters, sondes, drains dès que possible pour faciliter la mobilité
     Allonger les tubulures d’O2 pour la personne sur compresseur non portatif
     Réduire l’emploi des contentions physiques
     Assurer une bonne posture lorsque la personne est au lit et au fauteuil
     Faire participer la personne à ses soins ou aux changements de position
     Planifier des exercices passifs des membres pour la personne alitée
     Introduire les exercices dans les AVQ
     Lever la personne dès que possible pour aller aux toilettes et pour la prise des repas
     Planifier l’ensemble des soins et traitements de manière à mobiliser la personne toutes les 2 heures
    o Entrainement à la marche :
     Établir un horaire de marche graduelle, selon la tolérance
     Encourager les proches à participer à l’entraînement à la marche de la personne
     Introduire l’entraînement à la marche à travers des activités significatives telles que se rendre aux toilettes, au fauteuil pour les repas, au salon avec les visiteurs, etc.
     Superviser l’utilisation adéquate des aides techniques à la marche
     Encourager les efforts et souligner les progrès, si minimes soient-ils
    o Augmentation de l’endurance à la marche :
     Augmenter progressivement les activités tout en respectant la tolérance de la personne
     Alterner les périodes de repos (sieste de 30 minutes l’avant-midi et l’après-midi) et de mobilisation pour les AVQ
     Fractionner la marche en fonction de l’endurance de la personne en lui permettant de se reposer quelques minutes au cours de l’activité
     Insister sur la contribution d’une bonne alimentation à l’endurance à l’exercice
     Privilégier l’entraînement à la marche le matin, soit lorsque la personne âgée est moins fatiguée
     Ne pas sous-estimer l’effort exigé par certaines procédures d’investigation
    o Soulagement de la douleur :
     Offrir les analgésiques prescrits en PRN 30 minutes avant la mobilisation
     Planifier les soins et les activités de mobilisation en tenant compte des périodes de soulagement de la douleur
     Expliquer à la personne chaque étape avant la mobilisation ou le transfert pour diminuer la peur d’avoir mal
     Expliquer les effets attendus des analgésiques prescrits
     Conseiller à la personne d’amorcer les mesures de soulagement de la douleur avant que la douleur ne devienne trop importante
    o Identification d’hypotension orthostatique :
     Chez tous les patients : mesurer la tension artérielle et la fréquence cardiaque selon la technique de soins : après un décubitus dorsal de 15 minutes et debout à 1 minute et 3 minutes
  • Éléments psychosociaux :
    o Motivation, capacité d’apprentissage et expression des émotions (encourager la personne)
    o Transfert des connaissances à la personne et à ses proches concernant les bienfaits multi systémiques de la mobilisation précoce
  • Éléments environnementaux et matériel adapté :
    o Environnement favorisant le repos et le sommeil réparateur
    o Environnement sécuritaire pour les déplacements
    o Aides techniques pour se mobiliser et se transférer
114
Q

Atelier D

Qu’est-ce qu’une plaie de pression et quels sont les types?

A
  • Lésion de la peau et des tissus sous-jacents qui survient lorsque des tissus mous sont comprimés entre un os et une surface externe pendant une période prolongée (en moyenne ≥ 2 heures) et est causée par une pression combinée à la friction ou au cisaillement
  • Stades :
    o Stade 1 : Un érythème non blanchissable de peau intacte sans contusion. Dans le cas d’une peau à la pigmentation foncée, il peut se présenter avec des régions plus foncées que la peau environnante. La peau peut être plus chaude ou plus froide, la consistance des tissus peut être ferme et/ou douloureuse
    o Stade 2 : Perte partielle de l’épaisseur cutanée impliquant l’épiderme, le derme ou les deux. Peut se présenter sous forme d’une cloque remplie de sérum, intacte ou ouverte ou d’une escarre peu profonde, humide ou sèche
    o Stade 3 : Perte totale de l’épaisseur cutanée. Une graisse sous-cutanée peut être visible. L’os, le tendon ou le muscle n’est pas visible ou palpable. Les dommages tissulaires peuvent être présents sur certaines parties du lit de la plaie
    o Stade 4 : Perte totale de l’épaisseur cutanée. L’os, le tendon ou le muscle exposé est visible ou palpable. Le dommage tissulaire peut être présent sur certaines parties du lit de la plaie
115
Q

Atelier D

Quels sont les facteurs de risque des plaies de pression?

A

o Le grand âge
o Maladies
o État nutritionnel
o Problèmes de santé causant de l’immobilité
o Altération du niveau de collaboration : coma, apathie, dépression, confusion, effet secondaire de la médication
o Incontinence urinaire, fécale ou mixte
o Positionnement au lit ou manipulations physiques inadéquates entraînant : pression, friction ou cisaillement cutanés

116
Q

Atelier D

Quelles sont les évaluations cliniques à faire en cas de plaie de pression?

A
  • Éléments physiques :
    o Évaluation du niveau de risque de plaie de pression à l’aide de l’échelle de Braden :
     Unité de soins intensifs : q 24 h
     Autres unités de soins : q 48 h
    o Inspection des sites anatomiques les plus souvent associés aux plaies de pression
     Sacrum, talons
     Ischions, malléoles, trochanters
     Genoux, coudes, omoplates, occiput
    o Évaluation de l’apport nutritionnel et hydrique de la personne avant
    o Niveau d’autonomie à la mobilité
  • Éléments psychosociaux et habitudes de vie :
    o Connaissances de la personne et des proches concernant la prévention des plaies de pression
    o Éléments psychosociaux pouvant avoir un impact sur la personne :
     Degré de motivation pour mettre en place les mesures préventives et capacité cognitive à faire de nouveaux apprentissages
  • Éléments environnementaux :
    o Obstacles environnementaux pouvant avoir un impact sur le développement d’une plaie de pression :
     Surface de contact du lit ou du fauteuil
     Positionnement au lit et au fauteuil inadéquat entraînant de la pression
     Manipulations inadéquates
     Usage de contentions physiques sans réévaluation quotidienne
     Risques de blessure (plaie) liés à l’usage des multiples cathéters
117
Q

Atelier D

Quelles évaluations sont importantes lors d’une plaie de pression?

A
  • Éléments physiques :
    o Déterminer les facteurs de risque actuels et les antécédents médicaux
    o Procéder à l’examen physique en inspectant la peau et les téguments (MEASERB)
    o Appliquer les mesures pour réduire la pression ou la friction
    o Vérifier les effets de la médication
  • Éléments psychosociaux ou habitudes de vie :
    o Vérifier s’il y a présence d’éléments dépressifs ou altération de la vigilance chez la personne
    o S’assurer qu’il n’y a pas de détérioration de l’état nutritionnel et hydrique, faire intervenir au besoin la nutritionniste
  • Éléments environnementaux :
    o Revoir les surfaces de positionnement au lit ou au fauteuil
118
Q

Atelier D

Quelles sont les interventions prioritaires en cas d’une plaie de pression?

A
  • Éléments physiques :
    o Surveillance clinique et traitement
     Suivre régulièrement le niveau de risque des plaies (échelle de Braden)
     Vérifier q 8 h les sites anatomiques suivants : sacrum, ischions et trochanters, talons et malléoles
     Examiner q 24 h les sites anatomiques suivants : genoux, coudes, omoplates
     Surveiller l’état de la peau et des téguments tous les jours
    o Mobilisation et réduction de la pression
    o Réduction de la friction et du cisaillement
    o Favoriser une bonne nutrition et hydratation
    o Humidité et soins d’incontinence :
     Laver la peau au savon doux dès que souillée, rincer à l’eau tiède, bien assécher
     Garder la literie propre, sans humidité Utiliser des
     Employer lorsque nécessaire : culottes d’incontinence respectant la taille de la personne.
  • Éléments psychosociaux et habitudes de vie :
    o Encourager la personne à changer de position, inciter les proches à faire bouger la personne
    o Donner les renseignements pertinents sur la prévention des plaies (nutrition, hydratation, mobilité, continence, humidité cutanée)
  • Éléments environnementaux et matériel adapté :
    o Fournir des aides techniques au besoin
    o Surfaces d’appui ou thérapeutiques
119
Q

Atelier D

Qu’est-ce que l’échelle de Braden et quels critères elle évalue?

A

Pour évaluer les risques de plaie de pression
Critères:
o Perception sensorielle
o Humidité de la peau
o Activité
o Mobilité
o Nutrition
o Friction et cisaillement

120
Q

Atelier D

Quels sont les facteurs de risque de la dénutrition chez les personnes âgées?

A

o Changements physiologiques associés au vieillissement
o Agression physiologique aiguë
o Troubles de la santé mentale ou cognitive (démence, dépression, delirium, etc.)
o Anorexie/perte d’appétit
o Effets secondaires des médicaments
o Difficultés fonctionnelles et dépendance à la prise alimentaire
o Mauvaise santé dentaire et buccale
o Troubles de la mastication et/ou de la déglutition
o Troubles gastro-intestinaux
o Facteurs organisationnels

121
Q

Atelier D

Quels sont les signes et symptômes de la dénutrition chez les personnes âgées?

A

o Poids insuffisant, cachexie, perte de poids involontaire avant ou en cours d’hospitalisation
o Asthénie, pâleur, fatigabilité, manque d’endurance, apathie, parfois irritabilité
o Mobilité réduite, tendance à garder le lit ou le fauteuil, diminution de la force musculaire et des capacités fonctionnelles
o Œdème périphérique avec ou sans évidence d’insuffisance cardiaque
o Plaies qui tardent à guérir, susceptibilité aux infections
o Hypoalbuminémie, anémie, lymphopénie

122
Q

Atelier D

Quelles évaluations doivent être fait en cas de dénutrition?

A
  • Éléments physiques :
    o Apparence générale et IMC (poids et taille)
    o Assistance pour s’alimenter et/ou pour boire
    o Cavité buccale et déglutition
    o Surveillance de la consommation alimentaire
  • Éléments psychosociaux et habitudes de vie :
    o Habitudes alimentaires
    o Atteinte cognitive ou de l’humeur, désordre neurologique
  • Éléments environnementaux :
    o Service alimentaire présent
    o Unité de soin
123
Q

Atelier D

Quelles sont les interventions prioritaires en cas de dénutrition?

A
  • Éléments physiques :
    o Diriger le patient en nutrition clinique pour une évaluation complète
    o Offrir de l’assistance pour s’alimenter et/ou boire
    o S’assurer du bien-être de la cavité buccale et de la déglutition
    o Surveillance de la consommation alimentaire
  • Éléments psychosociaux et habitudes de vie :
    o Offrir de l’enseignement sur les bonnes habitudes alimentaires (pas de diète trop stricte)
    o Atteinte cognitive ou de l’humeur :
     Aider le patient à verbaliser ce qui le perturbe
     S’assurer que les troubles cognitifs, du comportement et de l’humeur sont pris en charge
     Encourager le patient à s’alimenter en lui expliquant le rôle d’un bon état nutritionnel dans l’évolution favorable de sa condition physique
  • Éléments environnementaux :
    o Service alimentaire :
     Faire en sorte qu’un repas soit offert au patient lorsqu’il doit en sauter un en raison d’un examen clinique ou paraclinique
     S’assurer que les proches qui désirent apporter des repas ou des collations ont accès à des installations
     Encourager les proches à apporter au patient des repas correspondant à ses préférences alimentaires
    o S’assurer d’avoir à porter de mains des aliments ou boissons sur l’unité
    o Encourager le patient à manger autour d’une table lorsque les installations le permettent
124
Q

Atelier D

Quels sont les facteurs de risque de la déshydratation chez les personnes âgées?

A

o Changements physiologiques associés au vieillissement
 Diminution du volume total d’eau corporelle associée à une réduction de la masse maigre
 Baisse de la sensation de soif
 Diminution de la capacité des reins à concentrer l’urine
o Manque d’apport sur le plan de la consommation totale en eau dont la cause est biologique ou environnementale et qui ne suffit pas à équilibrer les besoins et les pertes pathophysiologiques
o Pertes excessives d’eau dont la cause peut être de nature : extra-rénale ou rénale

125
Q

Atelier D

Quels sont les signes et symptômes de la déshydratation chez les personnes âgées?

A

o Sensation de soif, maux de tête, perte de poids et constipation
o Oligurie, urine foncée et malodorante, diurèse < 800 ml/24 h
o Sécheresse des muqueuses buccales, hyposalivation (dysphagie secondaire possible), perte de la turgescence de la peau
o Altération de l’état de conscience, somnolence, léthargie, asthénie
o Diminution de la tension artérielle, hypotension orthostatique, augmentation de la fréquence cardiaque
o Augmentation de l’osmolalité sérique et de la natrémie

126
Q

Atelier D

Quels sont les examens cliniques en cas de déshydratation?

A
  • Éléments physiques :
    o Assistance pour boire et/ou s’alimenter
    o Cavité buccale et déglutition
    o Surveillance de la consommation hydrique et alimentaire
    o Administration de la médication
    o Considérations particulières
  • Éléments psychosociaux et habitudes de vie :
    o Restriction liquidienne volontaire ou non
    o Atteinte cognitive ou de l’humeur
  • Éléments environnementaux :
    o Service alimentaire
    o Unité de soins
127
Q

Atelier D

Quelles sont les interventions prioritaires en cas de déshydratation?

A
  • Éléments physiques :
    o Offrir de l’assistance pour boire et/ou s’alimenter
    o S’assurer du bien-être de la cavité buccale et de la déglutition
    o Surveillance de la consommation alimentaire
    o Offrir les médicaments avec un plus grand volume d’eau
  • Éléments psychosociaux ou habitudes de vie :
    o Enseignement sur la restriction liquidienne
    o Atteinte cognitive ou de l’humeur :
     Aider le patient à verbaliser ce qui le perturbe
     S’assurer que les troubles cognitifs, du comportement et de l’humeur sont pris en charge
     Encourager le patient à s’alimenter en lui expliquant le rôle d’un bon état nutritionnel dans l’évolution favorable de sa condition physique
  • Éléments environnementaux :
    o Service alimentaire :
     Faire en sorte qu’un repas soit offert au patient lorsqu’il doit et sauter un en raison d’un examen clinique ou paraclinique
     S’assurer que les proches qui désirent apporter des repas ou des collations ont accès à des installations
     Encourager les proches à apporter au patient des repas correspondant à ses préférences alimentaires
    o S’assurer d’avoir à porter de mains des aliments ou boissons sur l’unité
    o Encourager le patient à manger autour d’une table lorsque les installations le permettent
128
Q

Atelier D

Quels sont les signes et symptômes de la constipation et du fécalome?

A

o Selles dures et sèches, souvent en forme de billes ; sensation de pression anorectale; accumulation de selles dans le rectum
o Effort physique pour évacuer les selles, douleur à la défécation, hémorroïdes
o Perte d’appétit, nausées ou vomissements, fausses diarrhées ou incontinence fécale
o Douleur ou crampes abdominales, distension abdominale, rétention ou incontinence urinaire
o Troubles neurocomportementaux, agitation, delirium
o Hypotension, choc vagal, désordre hydroélectrolytique, rectorragies jusqu’au syndrome occlusif compliqué

129
Q

Atelier D

Quels sont les examens à faire en cas de constipation et fécalome?

A
  • Éléments physiques :
    o Profil d’élimination intestinale (fréquence des selles, mode habituel, etc.)
    o Autonomie fonctionnelle de la personne pour les AVQ
    o Surveillance de la consommation alimentaire et le volume hydrique
  • Éléments psychosociaux et habitudes de vie :
    o Activité physique
    o Habitudes alimentaires
    o Consommation de laxatifs
    o Consommation de certains médicaments
    o Atteinte cognitive ou de l’humeur
  • Éléments environnementaux :
    o Éléments de l’environnement pouvant influencer l’élimination intestinale
130
Q

Atelier D

Quelles sont les interventions prioritaires en cas de constipation et fécalome?

A
  • Éléments physiques :
    o Faciliter l’élimination intestinale et détecter la constipation :
     Établir un horaire régulier d’élimination qui repose sur les habitudes de vie de la personne
     Encourager l’élimination intestinale 20 à 30 minutes après les repas
     Procurer l’aide nécessaire à la personne pour qu’elle puisse aller à la toilette
    o Encourager le maintien de l’autonomie fonctionnelle et la mobilité physique
  • Éléments psychosociaux et habitudes de vie :
    o Enseignement sur les bonnes habitudes alimentaires
    o Favoriser l’activité physique
    o Aviser le médecin en cas d’effets secondaires d’un médicament
    o Permettre l’expression de émotions de la personne
  • Éléments environnementaux :
    o Favoriser un environnement sécuritaire qui facilite les déplacements à la toilette
131
Q

Atelier D

Quels sont les facteurs de risque de l’incontinence urinaire?

A

o Maladie dégénérative chronique
o Accident vasculaire cérébral, diabète
o Delirium, altération des fonctions cognitives (TNC)
o Consommation importante d’irritants de la vessie (caféine, alcool, chocolat, thé, cola)
o Diminution de la mobilité physique
o Faiblesse du plancher pelvien, plusieurs grossesses, obésité morbide
o Constipation
o Chirurgie liée à la fonction urinaire
o Effets de certains médicaments
o Obstacles environnementaux

132
Q

Atelier D

Quelles sont les évaluations cliniques en cas d’incontinence urinaire?

A
  • Éléments physiques :
    o Dresser le profil d’élimination urinaire
    o Déterminer le degré d’autonomie pour utiliser la toilette
    o Vérifier si les déplacements sont sécuritaires lorsque la personne se rend aux toilettes
    o Établir le profil d’hydratation de la personne
    o Vérifier la présence d’incontinence urinaire fonctionnelle
    o Évaluer la médication
    o Vérifier la possibilité d’infection urinaire
  • Éléments psychosociaux et habitudes de vie :
    o Vérifier les éléments pouvant avoir un impact sur l’incontinence urinaire
  • Éléments environnementaux :
    o Vérifier les éléments pouvant avoir un impact sur l’incontinence urinaire
133
Q

Atelier D

Quelles sont les interventions prioritaires en cas d’incontinence urinaire?

A
  • Éléments physiques :
    o Procure de l’assistance à la personne pour aller à la toilette
    o Bonnes habitudes d’hydratation
    o Réduire les risques d’infection urinaire
    o Ajuster la médication au besoin (appeler médecin)
  • Éléments psychosociaux et habitudes de vie :
    o Permettre l’expression des émotions
  • Éléments environnementaux :
    o Environnement sécuritaire qui facilite les déplacements aux toilettes
134
Q

Atelier D

Quels sont les facteurs de risque de l’insomnie?

A

o Facteurs environnementaux
o Habitudes de vie (se coucher tard, etc.)
o Médicaments
o Problèmes de santé physique
o Problèmes de santé mentale ou psychologique

135
Q

Atelier D

Quelles sont les manifestations cliniques de l’insomnie?

A

o Retard à l’endormissement, réveils fréquents pendant la nuit, réveil prématuré
o Sensation de fatigue au réveil, fatigue, somnolence diurne, léthargie durant la journée
o Ronflements, réveils la nuit avec sensation d’étouffer, apnées, activités motrices ou verbales durant le sommeil, chutes du lit
o Irritabilité, humeur dépressive, anxiété extrême, baisse de l’attention
o Hypersensibilité au froid, à l’inconfort physique et à la douleur
o Quantité totale de sommeil réduite/24 heures

136
Q

Atelier D

Quels sont les examens à faire en cas d’insomnie?

A
  • Éléments physiques :
    o Besoins de sommeil et de repos de la personne (comblés ou non)
    o Continence nocturne
    o Présence et soulagement de la douleur
    o État de la respiration lors du sommeil
    o Tonus et état général lors du sommeil
    o Usage de somnifère ou d’autres médicaments
  • Éléments psychosociaux et habitudes de vie :
    o Habitudes d’hydratation et d’alimentation
    o Éléments psychologiques ayant un impact sur le sommeil et le repos
  • Éléments environnementaux :
    o Installation
    o Milieu ambiant
137
Q

Atelier D

Quelles sont les interventions prioritaires en cas d’insomnie?

A
  • Éléments physiques :
    o En cas de douleur :
     Soulager la douleur par des médicaments à plus longue durée d’action pour la nuit
     Offrir un analgésique PRN 30 minutes avant de se coucher, de manière à réduire au maximum la douleur et faciliter l’endormissement
     Tenter de regrouper les soins, les traitements et la médication, de manière à permettre à la personne de dormir avec le minimum d’interruptions
  • Éléments psychosociaux et habitudes de vie :
    o Enseignement sur les principes d’hygiène favorisant le sommeil
    o Habitudes d’hydratation et d’alimentation (pas manger avant de dormir)
    o Permettre l’expression des émotions de la personne
  • Éléments environnementaux :
    o Fournir du confort
    o Pas d’éclairage la nuit
    o Réduire le bruit
138
Q

Atelier D

C’est quoi les signes AINÉES

A

Utilisé pour améliorer la qualité de l’évaluation de la condition de santé de l’ainé. Ils permettent d’identifier les facteurs de risque du déclin fonctionnel

A: Autonomie et mobilité (inclut risque de chute)
I: Intégrité de la peau
N: Nutrition et hydratation
É: Élimination
E: État cognitif, communication et comportement
S: Sommeil

139
Q

GG2

Ce matin, vous visitez pour la première fois Monsieur Arman qui habite avec son conjoint, Monsieur Mehr. C’est un couple que votre collègue, qui est maintenant à la retraite, suivait depuis quelques mois, c’est-à-dire depuis le diagnostic de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) chez Monsieur Arman. Dans le rapport que votre collègue vous a remis, vous notez les informations suivantes :
* Âgé de 56 ans
* Immigration au Canada depuis près de 30 ans
* Dans sa vingtaine, a exercé comme mineur dans l’industrie minière
* Consommation de tabac depuis qu’il exerce comme comptable, « habitude sociale »
* Adoption d’une petite fille, Soheila, dans leur trentaine (âgée de 25 ans aujourd’hui)
* Exacerbation de la MPOC : hospitalisation nécessaire

Lorsque Monsieur Mehr vous accueille à la porte du logement, vous entrez et pouvez entendre Monsieur Arman tousser dans une autre pièce. Pendant votre entretien, vous apprenez que Monsieur Arman est de retour au domicile depuis trois jours : cela faisait plus d’une semaine qu’il était hospitalisé. « On a vraiment eu peur » vous relatent les deux hommes. Monsieur Arman vous annonce : « je voulais absolument être présent pour la collation des grades de Soheila qui est dans deux jours ». Monsieur Arman se remet à tousser vigoureusement pendant qu’il vous parle et se dirige vers sa chambre pour prendre une dose de salbutamol (Ventolin®) à laquelle il a droit au besoin. Pendant ce temps, Monsieur Mehr se confie à vous : « c’est pas de même qu’on avait vu l’avenir lui et moi… Même s’il est mieux depuis qu’il est revenu de l’hôpital, c’est comme s’il n’était pas au même “niveau” qu’avant. Des fois, la nuit, il tousse tellement que j’ai réellement peur qu’il meure à côté de moi. C’est vraiment épeurant de voir quelqu’un qu’on aime avoir de la misère à respirer “de même” ». La voix enrouée, il ajoute : « en plus de ça, à cet âge-là, Soheila ne devrait pas à avoir à aider son père autant pour des activités de tous les jours, c’est pas le cours normal d’une vie ça ».
  • Que répondez vous? (verbatim)
  • Aussi, justifiez le verbatim en lien avec les données ET nos intentions de communication
A

1) Validation des émotions: Je vois que vous êtes inquiets et sachez que c’est totalement légitime dans une situation comme celle-là.

2) Rassurer: Les difficultés respiratoires de votre conjoint sont peut-être apeurantes, mais elles ne veulent pas nécessairement dire qu’il va en mourir. Permettez moi de souligner qu’il va déjà un peu mieux puisqu’il est sorti de l’hôpital ya pas longtemps.

3) Explications: Lorsque sa respiration devient trop difficile et qu’il doit se rendre à l’hopitâl, ça fait en sorte qu’il revient à la maison dans un meilleur état, mais pas à 100% comme avant. C’est très typique de sa maladie, puisque la MPOC évolue par palliers.

4) Soulignement des forces: Vous possédez des liens très forts, ce qui constitue un de vos meilleurs atouts pour accompagner votre mari.

5) Solutions: Toutefois, je comprend que vous trouvez injuste que Soheila doive aider son père autant, mais je pense que vous devriez accepter son aide si elle a envie de s’investir. Vous en faites beaucoup et une alliance entre vous trois pourrait s’avérer bénéfique. Vous vivez un grand moment d’adaptation, mais n’oubliez pas que vous ne serez jamais seul et de ne jamais hésiter à demander de l,aide si vous en sentez le besoin!

Nos intentions de communication sont:
1) Légitimer et reconnaître les émotions de Monsieur Mehr, puisqu’il est inquiet par rapport à la MPOC de son mari (craint qu’il meurt dans son sommeil en raison d’une dyspnée)

2) Déconstruire ses croyances, puisqu’il croit que son mari va mourrir

3) Favoriser la compréhension, car Monsieur Mehr se demande pourquoi Monsieur Arman n’est plus comme avant même s’il va mieux. Ainsi, il faut lui expliquer que la maladie évolue par palliers

4) Soulignement de forces, car ils sont très présents l’un pour l’autre. Il faut lui rappeler qu’il s’agit d’une force

5) Remettre en question ses propres croyances, car Monsieur Mehr semble croire qu’il n’est pas correct pour leur fille de s’impliquer. On peux lui faire voir la situation sous un nouvel angle.

140
Q

GG2

Vous êtes infirmière clinicienne ou infirmier clinicien sur une unité de médecine et l’une de vos cinq patients est Madame Kunto. Cette dernière a 86 ans, est atteinte d’hypertension artérielle et elle a un trouble de la vision qui l’empêche de bien cerner les objets qui sont devant elle. Vous avez ces mêmes cinq patients depuis quatre jours alors vous les connaissez bien. Vous êtes arrivée ou arrivé un peu plus tôt sur l’unité (6 h 50) et, comme vous connaissez bien vos patients, vous commencez à préparer leurs médicaments. Pour Madame Kunto, vous devez préparer les médicaments suivants qu’elle doit prendre à 7 h 30 :
* Amlodipine (Norvasc®) 2,5 mg PO DIE
* Pantoprazole (Pantoloc®) 40 mg PO DIE
* Hydrochlorothiazide (Hydrodiuril®) 12,5 mg PO DIE

Vous visitez Madame Kunto qui est déjà au fauteuil et l’informez des médicaments que vous lui administrez. Celle-ci les regarde rapidement et les prend en vous souriant. Vous retournez au poste infirmier pour préparer les médicaments de vos autres patients et votre collègue infirmière qui travaille cette nuit, Miranda, vous demande : « as-tu vu la feuille d’administration des médicaments (FADM) de Madame Kunto » ? Vous n’aviez pas encore consigné les médicaments administrés, mais vous la lui remettez puisque c’est théoriquement encore sa patiente jusqu’à 7 h 30. Miranda vous dit : « super, merci ! Hey, tu vas être contente ou content, comme Madame Kunto doit aller pour une angiographie assez tôt ce matin, j’ai déjà administré les médicaments qu’elle doit prendre à 7 h 30, t’auras ça de moins à faire aujourd’hui ».

Quelles sont 3 interventions/évaluations qu’on pourrait faire et pourquoi?

A

1) Mise en place d’une surveillance de la PA q 15 mins
Pourquoi? Madame Kunto a reçu une double dose de 2 médicaments avec des effets antihypertenseurs (Amlodipine et Hydrochlorothiazide). Donc, il y a risque d’hypotension. En plus de ça, on ne sait pas à quelle heure la première dose a été administrée

2) Aviser le médecin de l’erreur de médicament
Pourquoi? Il y a un risque réel. Le médecin doit être mis au courant pour apporter les mesures correctives nécessaires

3) Remplir le rapport d’incident UNE FOIS LA PATIENTE STABLE
Pourquoi? Un rapport doit être rempli dès que l’erreur soit constatée ET la pateinte stable

141
Q

GG2

Vous êtes stagiaire sur l’unité de médecine et vous accompagnez Madame Goldwater, 69 ans, qui est hospitalisée depuis hier en provenance de l’urgence pour une exacerbation aiguë de sa maladie pulmonaire obstructive chronique (EAMPOC). Elle est aussi connue avec des antécédents d’hypertension artérielle (HTA). Il est 8 h 30 et vous vous dirigez vers sa chambre pour réaliser une évaluation en vue d’administrer des médicaments. Madame Goldwater est présentement couchée au lit et les signes vitaux mesurés sont les suivants :
* Fréquence cardiaque : 98 batt./min (rythme régulier)
* Pression artérielle : 145/92 mmHg
* Fréquence respiratoire : 26 resp./min (superficielle)
* Saturation en oxygène : 92 % avec 1 l/min d’oxygène par lunette nasale
* Température : 38,2 °C (buccale)

Pendant que vous mesurez la pression artérielle, Madame Goldwater vous dit à quel point sa respiration « est difficile ». Vous décidez donc d’ausculter ses poumons et votre évaluation révèle des ronchi bilatéraux entendus surtout au niveau des bronches. Les murmures vésiculaires sont aussi diminués. Madame Goldwater présente une toux vigoureuse et productive. Elle vous demande s’il serait possible d’avoir une deuxième couverture et ajoute : « il fait dont bien froid ici, est-ce que le chauffage est allumé » ? Les médicaments à administrer sont les suivants :
* Glycopyrronium (Seebri®) en Breezhaler 50 µg par inhalation DIE (8 h 30)
* Périndopril (Coversyl®) 4 mg PO BID (8 h 30 et 20 h 30)
* Atorvastatine (Lipitor®) 40 mg PO DIE HS (20 h)
* Salbutamol (Ventolin®) 200 µg par inhalation q 4-6 h PRN (dernière dose reçue aujourd’hui à 1 h)

Quelle est votre hypothèse sur le phénomène qui se produit chez Madame Goldwater? Justifiez.

A

Madame Goldwater fait une infection pulmonaire
Pourquoi?

  • Fièvre (38,2 degrés)
  • Ronchi bilatéraux (présence de mucus)
  • Frissons
  • Diminution murmures vésiculaires
  • Toux

Tout ces signes et symptômes suggèrent une MPOC surinfectée.

142
Q

GG2

Vous êtes stagiaire sur l’unité de médecine et vous accompagnez Madame Goldwater, 69 ans, qui est hospitalisée depuis hier en provenance de l’urgence pour une exacerbation aiguë de sa maladie pulmonaire obstructive chronique (EAMPOC). Elle est aussi connue avec des antécédents d’hypertension artérielle (HTA). Il est 8 h 30 et vous vous dirigez vers sa chambre pour réaliser une évaluation en vue d’administrer des médicaments. Madame Goldwater est présentement couchée au lit et les signes vitaux mesurés sont les suivants :
* Fréquence cardiaque : 98 batt./min (rythme régulier)
* Pression artérielle : 145/92 mmHg
* Fréquence respiratoire : 26 resp./min (superficielle)
* Saturation en oxygène : 92 % avec 1 l/min d’oxygène par lunette nasale
* Température : 38,2 °C (buccale)

Pendant que vous mesurez la pression artérielle, Madame Goldwater vous dit à quel point sa respiration « est difficile ». Vous décidez donc d’ausculter ses poumons et votre évaluation révèle des ronchi bilatéraux entendus surtout au niveau des bronches. Les murmures vésiculaires sont aussi diminués. Madame Goldwater présente une toux vigoureuse et productive. Elle vous demande s’il serait possible d’avoir une deuxième couverture et ajoute : « il fait dont bien froid ici, est-ce que le chauffage est allumé » ? Les médicaments à administrer sont les suivants :
* Glycopyrronium (Seebri®) en Breezhaler 50 µg par inhalation DIE (8 h 30)
* Périndopril (Coversyl®) 4 mg PO BID (8 h 30 et 20 h 30)
* Atorvastatine (Lipitor®) 40 mg PO DIE HS (20 h)
* Salbutamol (Ventolin®) 200 µg par inhalation q 4-6 h PRN (dernière dose reçue aujourd’hui à 1 h)

Nommez 3 évaluations/interventions que vous pourriez réaliser auprès de la patiente et justifiez.

A

1) Réaliser avec elle des exercices respiratoires à lèvres pincées.
Pourquoi? Cette technique vise à réduire les symptômes de la dyspnée. Elle demande d’inspirer lentement, ce qui permet de faire sortir plus d’air dans les poumons et diminuer la quantité d,air emprisonnée.

2) Administer une dose de Salbutamol
Pourquoi? La patiente est dyspnéique, a une respiration superficielle et est tachypnéique (26 respi/min). Le salbutamol est un bronchodilatateur à effet rapide, c’est un médicament utilisé en cas d’urgence. Il va soulager les symptômes de la patiente.

3) Installer la patiente en position Fowler
Pourquoi? Elle est présentement couchée et cette position ne favorise pas l’expansion pulmonaire. Une position plus haute augmenterait l’amplitude respiratoire et pourrait contribuer à soulager sa dyspnée.

4) Évaluation de l’utilisation des muscles accessoires
Pourquoi? Une correction de ce mouvement pourrait contribuer à soulager certains de ses symptômes

5) Révaluation de la PA
Pourquoi? Il est 8h30 et on devrait techniquement administrer le Périndropil à la patiente. Lorsqu’on a pris la PA, elle était couchée, ce qui peux fausser des résultats. On devrait la reprendre quand elle est debout pour avoir une meilleure mesure.

143
Q

GG2

Le lendemain, vous apprenez au rapport interservice que Madame Goldwater a eu une « mauvaise nuit ». L’infirmière de nuit vous explique que Madame Goldwater retirait sa lunette nasale constamment et « jouait » avec la tubulure : « c’est comme si elle ne comprenait plus à quoi sa lunette nasale servait et pourquoi il fallait la garder, même si je lui répétais ». Elle vous apprend que le médecin a fait l’ordonnance suivante : ceftriaxone (Rocephin®) 1 g IV DIE. De ce fait, elle a eu à lui installer un dispositif d’accès veineux périphérique (DAVP) court : « c’était tellement difficile de lui trouver une veine, imagine, elle l’a arraché pas rien qu’une fois, mais bien à deux reprises », vous dit-elle. Elle vous raconte qu’afin d’éviter d’utiliser des mesures de contrôle, elle a camouflé le DAVP court de Madame Goldwater sous un bandage élastique. Elle termine son rapport en vous faisant la mention suivante : « en tout cas, elle n’est vraiment pas comme la nuit d’avant, elle m’a même dit à deux reprises qu’elle voulait “retourner chez elle” ».

Quelle est votre hypothèse sur ce qui se passe chez Madame Goldwater?

Aussi, nommez 3 évaluations/interventions pertinentes à réaliser auprès de la patiente. Justifiez.

A

Hypothèse: Elle fait un délirium hyperactif.

Évaluation/interventions:
1) Évaluation de la présence d’un délirium avec l’outil RADAR
Pourquoi? Va nous aider à confirmer l’hypothèse et guider la suite des interventions

2) Évaluation de la présence d’un globe vésical
Pourquoi? Lors du délirium, il se peut qu’il y ait rétention urinaire, qu’on évalurait avec la présence d’un globe vésical (btw guys la madame avait pas mis les réponses, ca cest mon interprétation lol)

3) Évaluation de la distension abdominale par la palpation
Pourquoi? Les antibiotiques qu’elle prend peuvent avoir des effets secondaires sur le système gastro-intestinal. AUSSI, lors du delirium, le patient peut ne pas ressentir l’envie d’éliminer/les capacités de l’exprimer.
(encore une fois jsp yavais pas les réponses ;( )

144
Q

GG3

Une patiente est agitée lorsque sa fille quitte son chevet. Elle croit qu’elle l’a abandonné et n’arrive pas à la joindre. Vous avez parlé à la fille avant son départ et elle vous mentionne qu’elle irait à la maison prendre sa douche et revenir voir sa mère.
En verbatim, qu’est-ce qu’on devrait dire à la patiente?

A

1) Reflet des sentiments: Madame, je vois que vous êtes anxieuse face au départ de votre fille
2) Rassurer: Je tiens à vous précis qu’elle est seulement retournée à la maison pour se reposer un peu et prendre sa douche, elle reviendra plus tard au courant de la journée.
3) Répondre aux préoccupations: Si vous n’arrivez pas à la joindre, c’est sûrement parce qu’elle est occupée ou bien dans la douche. Elle ne vous a pas abandonné, sachez que votre fille tient énormément à vous.
4) Proposer solution: En l’attendant, on pourrait aller faire une activité ensemble, vous verrez, elle sera de retour en un rien de temps. Je suis là pour vous jusqu’à ce qu’elle revienne.

AUSSI, on aurait pu lui proposer de l’appeler ensemble! :)

145
Q

GG3

Un patient se présente dans un GMF accompagné de ses deux filles. Il s’est récemment fait diagnostiqué un diabète de type II. Il est très confus, boit beaucoup plus d’eau qu’à l’habitude et urine «sans cesse». Sa glycémie est à 26. Une docteure à essayé de lui faire l’enseignement, mais monsieur n’a pas l’air de bien comprendre le français.

Quelles sont 3 évaluations/interventions qu’on peux faire et pourquoi? (Justification)

A

1) Tenter de nouveau l’enseignement à l’aide d’images, des signes, des pancartes, des vidéos. Effectuer des démonstrations et utiliser l’aide de ses filles. Faire des démonstrations.
Pourquoi? L’enseignement lui permettra de mieux contrôler sa glycémie et prévenir d’autres hospitalisations. Ça nous permettra aussi de renforcer la relation thérapeutique et d’améliorer notre communication.

2) Faire appel à un interprète pour s’assurer que Monsieur comprend bien l’enseignement.
Pourquoi? Le patient n’a pas l’air de bien comprendre les renseignements donnés. Un interprète lui permettra de mieux assimiler l’enseignement, lui permettant de mieux contrôler son diabète et d’éviter d’autres crises.

3) Faire l’évaluation de sa prise de médicaments
Pourquoi? Voir si le patient comprend bien les paramètres de sa médication. Sinon, lui faire l’enseignement. Une mauvaise prise de médicaments pourraient contribuer à cet été de crise et d’instabilité.

4) Évaluer ses habitudes alimentaires. Pour ce faire, on pourrait utiliser le guide alimentaire diabétique traduit dans sa langue.
Pourquoi? Cela permettra d’équilibrer son diabète et de corriger toute habitude qui aurait pu nuire à cet équilibre, réduisant les risques de crises futures et lui permettant une meilleure qualité de vie.

146
Q

GG3

Nous sommes infirmière dans un CHSLD. On soigne Madame Bienvenue qui est là depuis 1 semaine pour TNCM fronto-temporal avec des antécédents de HTA, hypercholestérolémie, AVC. Depuis qu’on soigne Madame Bienvenue, sa fille est présente tous les jours de la semaine, de 7h à 21h. À la maison, elle s’occupait de l’hygiène/alimentation/mobilisation de sa mère. En rentrant aujourd’hui, on voit Martine qui a l’air très fatiguée, à les larmes aux yeux et a une expression de tristesse/colère. Elle semble plus négligée qu’à l’habitude. Son chandail est taché de gruau et elle s’exclame: «Là maman ça va faire! On joue pas avec la nourriture, combien de fois il va falloir que jte dise! J’essaye de t’aider pis toi tu pense juste à ma garrocher de la bouffe!»

Quelle est notre hypothèse sur le phénomène qui se produit chez sa fille? Justifiez.

A

Hypothèse: Épuisement du proche aidant.
Pourquoi? Elle est présente toute la journée et toute la semaine, ce qui ne lui laisse pas beaucoup de temps pour elle. L’état de santé de sa mère est pour elle une source de stress. Elle ne semble pas beaucoup dormir et semble plus négligée que d’habitude. Cela contribue à l’hypothèse de manque de sommeil et de l’épuisement mental. Elle semble très émotive, supportant le fait qu’elle est épuisée et qu’elle a besoin de support.

147
Q

GG3

Nous sommes infirmière dans un CHSLD. On soigne Madame Bienvenue qui est là depuis 1 semaine pour TNCM fronto-temporal avec des antécédents de HTA, hypercholestérolémie, AVC. Depuis qu’on soigne Madame Bienvenue, sa fille (Martine) est présente tous les jours de la semaine, de 7h à 21h. À la maison, elle s’occupait de l’hygiène/alimentation/mobilisation de sa mère. En rentrant aujourd’hui, on voit Martine qui a l’air très fatiguée, à les larmes aux yeux et a une expression de tristesse/colère. Elle semble plus négligée qu’à l’habitude. Son chandail est taché de gruau et elle s’exclame: «Là maman ça va faire! On joue pas avec la nourriture, combien de fois il va falloir que jte dise! J’essaye de t’aider pis toi tu pense juste à ma garrocher de la bouffe!»

Que répondez vous à sa fille?

A
  • Madame Martine, est ce que je pourrais vous demander de me suivre en dehors de la chambre, j’aimerais vous parler.
  • Je vois votre découragement et votre frustration et sachez que ce sont des émotions tout à fait légitimes dans des situations comme la vôtre, mais rappelez-vous que votre mère n’agit pas de la sorte de son plein gré, son comportement est due à sa maladie
  • Je vois que vous vous dévouez énormément à votre mère et je suis sure que vôtre mère pense la même chose que moi
  • Cependant, je crois qu’en essayant de nous aider et de vous occuper de votre mère, vous êtes en train de vous épuiser à la tâche. Je ne dis pas que vous n’êtes pas compétente, au contraire! Je pense seulement que c’est le temps de prendre un peu de temps pour vous.
  • Toute l’équipe et moi sommes là pour vous aide par vous et votre mère et nous travaillons tous ensemble pour lui offrir la meilleure qualité de soins possibles
  • Savez vous qu’il existe plein de groupes de soutien pour les proches aidants comme vous qui traversent des situations similaires? Seriez-vous intéressée à ce que nous vous mettons en contact avec eux?
  • Sinon, nous sommes et seront toujours là pour vous soutenir. Laissez nous vous enlever un peu de poids de sur les épaules. Vous méritez amplement un peu de repos.
  • N’oubliez pas que nous formons une équipe.
148
Q

GG3

Vous êtes infirmière clinicienne ou infirmier clinicien sur une unité de soins chirurgicaux et il est présentement 7 h 30 : vous recevez le rapport interservices de votre collègue infirmière, Zola, qui travaillait cette nuit. Zola vous présente Monsieur Wangari, âgé de 86 ans, qui a été admis sur l’unité hier soir vers 23 h 15 : « l’infirmière d’hier n’a pas eu le temps de faire l’évaluation initiale. De ce que j’ai compris, le patient aurait dû aller sur l’unité de gériatrie, mais aucun lit n’était disponible alors nous l’avons temporairement admis ici. Monsieur Wangari a la maladie d’Alzheimer depuis plusieurs années, il a besoin de surveillance pour s’alimenter et doit être stimulé pour l’hygiène. Il habite avec sa fille qui aurait apparemment insisté auprès de l’infirmière de l’urgence pour dire qu’il était continent ». Votre collègue poursuit en vous précisant que la nuit « s’est bien passée », mais que Monsieur Wangari avait sonné la cloche d’appel à de nombreuses reprises pour aller à la salle de bain : « c’était vraiment occupé avec les autres patients cette nuit, on ne fournissait plus à un moment donné », vous raconte-t-elle. Zola quitte l’unité et vous faites un tour de vos patients et vous remarquez que Linette, votre collègue préposée aux bénéficiaires, sort de la chambre de Monsieur Wangari avec une culotte d’incontinence souillée à la main. Elle vous dit : « j’y ai remis une culotte propre, mais y’a une rougeur au siège, veux-tu que j’y mette un peu de Proshield® (protecteur cutané) » ?

En fonction des données, quelles sont 3 interventions/évaluations qu’on pourrait faire et pourquoi? (Justification)

A

1) Évaluation de l’autonomie/alimentation à l’aide des signes AÎNÉES
Pourquoi? Cela va nous aider à dresser un portrait du patient et d’adapter notre approche en fonction des besoins de celui-ci. Ça va nous permettre de mieux connaître ses besoins et ainsi mieux intervenir.

2) Évaluer la pertinence de la culotte d’incontinence
Pourquoi? Ne jamais oublier que la culotte d’incontinente est une mesure qu’on prend uniquement si le patient en a vraiment besoin! On veux maximiser l’autonomie et le pouvoir d’agir du patient. Pour ce faire, on pourrait notamment utiliser les signes AÎNÉES (Élimination). En évita pont l’installation précoce d’une culotte d’incontinence, on favorise l’autonomie et surtout la mobilisation, qui pourrait contribuer à la réduction de risque de plaies de pression.

3) Évaluer la plaie avec MEASERB
Pourquoi? Il est important de faire l’évaluation des paramètres de la plaie. Cela va permettre un suivi d’évolution de la plaie, optimisant le processus de guérison.

149
Q

GG3

Vous êtes infirmière clinicienne ou infirmier clinicien sur une unité de médecine interne et vous soignez Madame Ayishah, une femme âgée de 79 ans qui est hospitalisée à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC) sylvien gauche ischémique d’origine thromboembolique. Elle a des antécédents d’hypertension artérielle, de diabète de type 2 et d’hypercholestérolémie. Depuis son AVC, Madame Ayishah présente une hémiplégie droite ainsi qu’une héminégligence du même côté. Heureusement, son fils unique qui est ingénieur en génie du bâtiment, Samir, est souvent au chevet pour aider sa mère lors des repas et pour la soutenir dans cette expérience de santé difficile. À votre arrivée vers 15 h 30, vous remarquez une affiche sur la porte de l’unité avec la mention suivante : unité en éclosion d’infections causées par le Clostridioides difficile (C. difficile). Même si Madame Ayishah n’avait pas eu de diarrhées, elle a été mise en isolement préventif. Après avoir reçu le rapport interservice, vous visitez Madame Ayishah et Samir est déjà présent, portant l’équipement de protection individuelle. Après quelques évaluations réalisées auprès de Madame Ayishah, Samir vous demande : « là tantôt quand je vais retourner à la maison, c’est tu possible de me dire où je peux acheter des jaquettes “spéciales” d’isolement comme celles que vous avez ici ? C’est pour protéger mon conjoint et mes deux enfants à la maison étant donné que j’ai été en contact avec ma mère ».

Que répondez vous au fils de Madame Ayishah? (Verbatim)

A

1) Validation des émotions: Monsieur Samir, je vois que vous voulez protéger votre famille et que vous craignez l’infection qui circule.
2) Rassurer/explications: Cependant, sachez que votre mère n’est qu’en isolement préventif, ne voulant pas nécessairement dire qu’elle a la bactérie. De plus, le premier symptôme d’une infection à la bactérie C.difficile est de la diarrhée, ce que votre mère ne présente pas, donc soyez rassuré. Cette bactérie est une infection nosocomiale, ce qui veux dire qu’elle s’attrape surtout dans un hôpital et non dans un milieu de vie
3) Recommandation: Par contre, il sera très important de jeter la jaquette en prenant soin de ne pas y toucher, puisque la bactérie se transmet par contact d’objets et de personnes contaminés. Venez, je vais vous montrer comment bien enlever tout ça. Aussi, il reste tout aussi important de bien se laver les mains.

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Q

GG3

Vous êtes infirmière clinicienne ou infirmier clinicien sur une unité de réadaptation fonctionnelle intensive et vous soignez Monsieur Mariona, un homme âgé de 74 ans. Celui-ci est atteint de diabète de type 2, d’hypertension artérielle et a récemment été victime d’un accident vasculaire cérébral sylvien droit. Ses médicaments usuels sont les suivants :
* Metformine (Glucophage®) 500 mg PO TID
* Glyburide (DiaBeta®) 5 mg PO BID
* Périndopril (Coversyl®) 4 mg PO DIE
* Rivaroxaban (Xarelto®) 20 mg PO DIE (au souper) – suspendre 48 heures avant la coloscopie
* Métoprolol (Lopressor®) 75 mg PO BID
* Atorvastatine (Lipitor®) 10 mg PO DIE HS

Lydia, une candidate à l’exercice de la profession infirmière (CEPI) qui travaillait cette nuit, vous a mentionné au rapport interservices de ce matin qu’elle avait transféré Monsieur Mariona à un hôpital adjacent pour une coloscopie (examen diagnostique permettant de visualiser l’intérieur du colon). Elle vous raconte qu’elle s’était bien assurée que le patient demeure à jeun (NPO) selon le nombre d’heures requises avant cet examen. Le nouveau résident de garde avait par ailleurs represcrit les médicaments usuels, sauf le rivaroxaban (Xarelto®) qu’il avait suspendu, et Lydia vous informe donc qu’elle les a administrés juste avant que le patient quitte pour l’hôpital, soit vers 7 h 15 ce matin. Il est présentement 9 h 30 et Monsieur Mariona revient sur l’unité. Dans les notes de l’infirmière de l’hôpital, vous pouvez lire : « examen bien toléré, patient un peu difficile à réveiller par la suite, mais rythme respiratoire à 14 et saturation en oxygène à 98 % à l’air ambiant ». La préposée aux bénéficiaires qui a accompagné Monsieur Mariona dans le transport entre l’hôpital et l’unité vous dit : « ça s’est fait comme un charme ! Pas un mot pendant le trajet, je pense qu’il est vraiment “brûlé” de sa journée d’hier ». Vous saluez Monsieur Mariona, mais celui-ci ouvre à peine les yeux. En plaçant le sphygmomanomètre pour évaluer sa pression artérielle, vous constatez que son bras est moite. Les signes vitaux évalués sont les suivants : *	Pression artérielle de 131/82 mmHg *	Fréquence cardiaque à 106/min (rythme régulier) *	Fréquence respiratoire à 12/min *	Saturation en oxygène à 95 % à l’air ambiant *	Température buccale à 36,9 °C

Quelle est votre hypothèse sur le phénomène qui se produit chez Monsieur Mariona? Pourquoi?

A

La patient est en hypoglycémie.
Pourquoi? Il est à jeun, il n’a donc pas mangé depuis un moment. De plus, on lui a administré le Metformine (Glucophage) et le Glyburide (DiaBeta), deux médicaments qui stimulent la production d’insuline par le pancréas. Ainsi, l’administration d’insuline chez un patient à jeun correspond à un risque d’important d’abaissement de la glycémie en dessous des taux normaux (hypoglycémie). Cela est confirmé par des signes d’hypoglycémie chez Monsieur Mariona, comme de la somnolence, une peau moite et une FC élevée.

151
Q

GG3

Vous êtes infirmière clinicienne ou infirmier clinicien sur une unité de réadaptation fonctionnelle intensive et vous soignez Monsieur Mariona, un homme âgé de 74 ans. Celui-ci est atteint de diabète de type 2, d’hypertension artérielle et a récemment été victime d’un accident vasculaire cérébral sylvien droit. Ses médicaments usuels sont les suivants :
* Metformine (Glucophage®) 500 mg PO TID
* Glyburide (DiaBeta®) 5 mg PO BID
* Périndopril (Coversyl®) 4 mg PO DIE
* Rivaroxaban (Xarelto®) 20 mg PO DIE (au souper) – suspendre 48 heures avant la coloscopie
* Métoprolol (Lopressor®) 75 mg PO BID
* Atorvastatine (Lipitor®) 10 mg PO DIE HS

Lydia, une candidate à l’exercice de la profession infirmière (CEPI) qui travaillait cette nuit, vous a mentionné au rapport interservices de ce matin qu’elle avait transféré Monsieur Mariona à un hôpital adjacent pour une coloscopie (examen diagnostique permettant de visualiser l’intérieur du colon). Elle vous raconte qu’elle s’était bien assurée que le patient demeure à jeun (NPO) selon le nombre d’heures requises avant cet examen. Le nouveau résident de garde avait par ailleurs represcrit les médicaments usuels, sauf le rivaroxaban (Xarelto®) qu’il avait suspendu, et Lydia vous informe donc qu’elle les a administrés juste avant que le patient quitte pour l’hôpital, soit vers 7 h 15 ce matin. Il est présentement 9 h 30 et Monsieur Mariona revient sur l’unité. Dans les notes de l’infirmière de l’hôpital, vous pouvez lire : « examen bien toléré, patient un peu difficile à réveiller par la suite, mais rythme respiratoire à 14 et saturation en oxygène à 98 % à l’air ambiant ». La préposée aux bénéficiaires qui a accompagné Monsieur Mariona dans le transport entre l’hôpital et l’unité vous dit : « ça s’est fait comme un charme ! Pas un mot pendant le trajet, je pense qu’il est vraiment “brûlé” de sa journée d’hier ». Vous saluez Monsieur Mariona, mais celui-ci ouvre à peine les yeux. En plaçant le sphygmomanomètre pour évaluer sa pression artérielle, vous constatez que son bras est moite. Les signes vitaux évalués sont les suivants : *	Pression artérielle de 131/82 mmHg *	Fréquence cardiaque à 106/min (rythme régulier) *	Fréquence respiratoire à 12/min *	Saturation en oxygène à 95 % à l’air ambiant *	Température buccale à 36,9 °C

Quelles sont 3 interventions/évaluations qu’on pourrait faire et pourquoi?

A

1) Prendre la glycémie STAT
Pourquoi? Il est important de prendre la glycémie capillaire de Monsieur pour confirmer qu’il est en hypoglycémie et savoir s’il se situe vers les limites de la normalité ou bien en hypoglycémie grave. Cela va guider la suite de notre prise en charge.

2) Donner du glucose simple (jus, friandises)
Pourquoi? Il faut remonter le taux de glucose sanguin de Monsieur pour équilibrer sa glycémie, soit jusqu’à l’atteinte d’un taux de 4 mmol.

3) Réévaluation de la glycémie
Pourquoi? Pour vérifier l’efficacité des interventions et voir si sa glycémie est dans les normales.

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Q

Valeurs normales des signes vitaux

A

Température:
Buccale: 36,0 à 37,5
Fièvre gériatrique: température rectale/buccale est supérieure ou égal à 37,8
Pouls: 50 à 95 battements/min
Respiration: 10 à 20 respirations/min
PA: Systolique inférieure à 120 ( jusqu’à 90) et diastolique inférieure à 80 ( jusqu’à 60). Une systolique entre 120 et 139 et une diastolique entre 80 et 89 suggère une pré hypertension. Plus que 140 (systolique) et 90 (diastolique) = hypertension.
Sp02: Entre 95 et 100%
Glycémie:
Diabétique: 4 à 7 à jeun, 5 à 10 2h après le début du repas
Non diabétique: 4 à 6 à jeun, 5 à 8 après le début d’un repas