FEU OU EXPLOSION DANS LES TUNNELS ROUTIERS DE GRANDE LONGUEUR Flashcards

1
Q

Pour ce qui la concerne, la Brigade défend

A

une cinquantaine de tunnels d’une longueur supérieure ou égale à 300 m, qui représentent près de 60 km de voies routières et/ou autoroutières.

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2
Q

Voies souterraines ou simples couvertures

acoustiques, les tunnels routiers se caractérisent par une grande diversité au niveau :

A

► du génie civil (monotubes / bitubes,
unidirectionnels / bidirectionnels, faible longueur à plusieurs kilomètres, résistance au feu, etc.)
► de l’exploitation : centre d’exploitation et de surveillance (CES) ou poste de contrôle tunnels et trafic (PCTT), etc.
► des équipements de sécurité, issues de secours (IS), principe de désenfumage, niveau de résistance au feu
► du volume de trafic

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3
Q

Un tunnel répondant aux exigences de la circulaire interministérielle n° 2006-20

A

du 29 mars 2006

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4
Q

Ensemble des dispositifs techniques et de sécurité d’un tunnel

A

► un système de détection automatique d’incident qui propose un scénario de mise en sécurité à l’opérateur sécurité trafic (OST)
► des dispositifs physiques d’interruption du trafic en entrées de tunnel à commande manuelle ou automatique depuis le CES
► des IS (issues vers l’extérieur) tous les 200 m protégées par une porte CF (qui peut avoir été condamnée de l’intérieur par un verrou fusible en raison de la proximité du sinistre), disposant ou pas de communication avec le CES
► des niches de sécurité (extincteur, hydrant, prise de CS ou CH, réseau d’appel d’urgence, volume sans sortie vers l’extérieur) tous les 200 m
► des postes d’appels d’urgence (PAU) placés dans les niches de sécurité et dans les aménagements pour l’évacuation et la protection des usagers, permettant une communication avec le CES
► des poteaux d’incendie ou des colonnes humides sous 6 bars, débit simultané de 120 m3/h, placés de préférence dans les niches incendies tous les 200 m,
permettant une alimentation directe des établissements d’attaque sans besoin d’engin-pompe
► des colonnes sèches (voire en eau morte sans pression) à alimenter depuis la surface et/ou les têtes
► des systèmes de ventilation/désenfumage, commandés depuis le CES
► des intercommunications entre tubes permettant des transferts de victime/matériel ou une attaque protégée, voire un passage d’engins
► des systèmes de surveillance du trafic (vidéo), de la qualité de l’air, des niches et IS
► des dispositifs de récupération des eaux souillées/pollutions

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5
Q

LE DEBIT DE DESENFUMAGE NORMALISE D’UN TUNNEL

A

110 M3/SECONDE

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6
Q

les tunnels routiers de plus de 300 m

doivent systématiquement faire

A

l’objet d’un triptyque
ÉTARÉ, établi sur la base des données figurant dans les plans d’intervention et de sécurité (PIS) que l’exploitant est en mesure de fournir.

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7
Q

Les principes fondamentaux d’une intervention dans un tunnel consistent à mener simultanément :

A

► les opérations de sauvetage et d’évacuation du public resté dans les véhicules ou présent dans le tunnel
► les opérations d’extinction en établissant
directement au plus vite sur les poteaux d’incendie alimentés (lorsqu’ils existent) les moyens hydrauliques les plus puissants possibles

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8
Q

Ces actions sont complétées par :

A

► des reconnaissances dans l’ensemble de l’ouvrage
(niches, IS et escaliers qui les desservent…)
► la prise en compte du public extrait du tunnel (demande de centre d’accueil des impliqués le cas
échéant) en coordination avec la police
► une maîtrise permanente des liaisons internes et externes
► un contact permanent avec le CES afin de maîtriser
les installations et moyens techniques propres à chaque tunnel

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9
Q

Toutes ces opérations sont menées en considérant en permanence :

A

► les tunnels comme des zones d’exclusion
► la stabilité au feu de l’ouvrage au regard de la nature du sinistre, en mesure de commander un retrait des intervenants et/ou une reconnaissance ou une évacuation du niveau supérieur

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10
Q

L’intervention en tunnel repose sur :

A

► un détachement préconstitué permettant d’effectuer les premières étapes de la marche générale des opérations (MGO)
► des principes d’engagement pour chacun des premiers engins
► un poste de commandement avancé (PCA) situé au plus près du sinistre, soit au niveau d’une IS, soit à l’entrée du tunnel
► un poste de commandement principal (PCP) situé en retrait

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11
Q

ALERTE DES SECOURS
L’identification de toutes les IS et accès de secours permet de définir un point d’accès pour chaque engin sélectionné :
Les adresses de référence sont :

A

► l’IS située immédiatement en amont du sinistre (ou à défaut l’accès le plus proche desservant le sens de circulation sinistré s’il n’y a pas d’IS)
► l’accès le plus proche desservant le sens non sinistré
► l’IS située immédiatement en aval du sinistre (ou à défaut l’accès le plus proche desservant le débouché du sens de circulation sinistré)
► le centre d’exploitation et de surveillance (CES)

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12
Q

L’engagement depuis l’extérieur par les issues est la règle générale. En l’absence d’une telle possibilité, l’engagement des engins dans le tube sinistré doit s’effectuer avec précaution et sur ordre du COS

A

observés : qualité du désenfumage, nombre et types de véhicule en cause.
Les engins BSPP ne sont pas équipés pour intervenir dans un espace enfumé, tout le personnel ne disposant pas d’ARI. Le souci du chemin de repli doit être constant.

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13
Q

Ainsi, l’engagement type des moyens est le suivant :

► 1ER ENGIN

A

► 1ER ENGIN (EP Cgi ou EP et VL CdG) dénommé par la suite engin AMONT s’engage par l’IS située immédiatement en amont du sinistre, ou, si le tunnel
ne dispose pas d’IS, par la voie qui correspond au sens de circulation présumé du sinistre
► MGO guide les premières actions du COS. Il demande les renforts nécessaires et renseigne le commandement. L’accès par lequel s’engage l’engin AMONT est appelé « accès principal» pour l’intervention. C’est à partir de là que s’organise et monte en puissance la chaîne de commandement

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14
Q

► 2E ENGIN

A

dénommé par la suite engin SOUTIEN),
après reconnaissance du tube non sinistré dans le cas des tunnels bitubes, se présente, à la tête de tube, dans le sens de circulation. Il ne s’engage dans le tube que sur ordre du COS, en complément de l’engin AMONT ;

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15
Q

► 3E ENGIN

A

(dénommé par la suite engin AVAL)
s’engage côté AVAL par l’IS située immédiatement en aval du sinistre, ou, si le tunnel ne dispose pas d’IS, et sur ordre du COS, par le débouché du sens de circulation présumé du sinistre. Le risque de voir surgir un véhicule ne pouvant être totalement écarté, il pénètre dans le tunnel avec la plus grande vigilance ;

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16
Q

► le 1ER OGC

A

► le 1ER OGC se rend à l’accès principal, recueille les premiers renseignements auprès des différents chefs d’agrès et prend les mesures qui s’imposent. Il établit immédiatement les liaisons avec l’officier situé au CES afin d’obtenir toutes les informations disponibles

17
Q

► SECOND OGC

A

► SECOND OGC se rend au CES et prend le rôle d’officier de liaison. À ce titre il doit :
• entrer en contact, par radio, au plus tôt avec le COS afin de lui transmettre immédiatement les éventuels
renseignements urgents. Les PAU peuvent constituer une solution de communication de secours entre le tunnel, le CES et l’OGC le cas échéant
• assurer le relais pour la mise en œuvre de toutes les mesures techniques décidées par le COS et mises en œuvre avant l’arrivée des SP (désenfumage mécanique par exemple)
• recueillir les informations essentielles grâce aux équipements de surveillance (nature du sinistre et nombre de véhicules impliqués, présence ou non d’usagers réfugiés, vérification de l’abaissement des
barrières de sécurité, localisation des issues de secours et ouvertures réalisées ou non, etc.). Deux systèmes de caméras se côtoient au CES : la vidéo et la DAI permettent une visualisation en direct de l’intervention
et des images enregistrées si nécessaire
• transmettre les éventuelles possibilités d’accès identifiées par le CES au COS ainsi que les informations extérieures parvenant au CES (autres PC sécurité) ;
• transmettre au CES l’autorisation de rétablissement de circulation du COS ;
► En l’absence de CES, cet officier se rend à l’accès principal et se met à disposition du COS

18
Q

► MEA et VSAV

A

► MEA et VSAV se rendent à l’accès principal, à disposition du COS
Autres engins : sauf ordre contraire, tous les renforts se rendent à l’accès principal (issue amont ou entrée du tunnel).

19
Q

Cas particulier
Pour les tunnels bitubes et dans le cas où la localisation du sinistre ne correspond pas à l’adresse de départ mais se situe dans l’autre sens de circulation :

A

► les rôles des engins AMONT et SOUTIEN sont inversés

► le COS redirige l’engin AVAL conformément à l’engagement précédemment décrit

20
Q

Les engins de renforcement se rendent :

A

► soit en ZDI, définie à l’avance ou précisée par le COS

► soit à l’accès principal dans les autres cas