Herpesviridae (APE) Flashcards

(77 cards)

1
Q

Nommer les virus qui appartiennent à la famille des Herpesviridae

A
  • Herpes simplex virus type 1 et 2
  • Virus varicella-zoster
  • Virus Epstein-Barr
  • Cytomégalovirus
  • HHV-6
  • HHV-7
  • HHV-8
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Q

Quelle est la caractéristique commune à tous les virus de la famille Herpesviridae ?

A

Peuvent tous causer une infection latente

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3
Q

Décrire la structure des Herpesviridae

A
  • Virus ADN enveloppé
  • Dans l’espace entre l’enveloppe et la capside (tégument), il y a des protéines et des enzymes qui aident à initer la réplication
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4
Q

Décrire la réplication des Herpesviridae

A
  • Initiée par l’interaction des glycoprotéines virales avec le récepteur cellulaire : tropisme très précis
  • Protéines spike facilitent la fusion enveloppe-membrane cellulaire = nucléocapside se retrouve dans le noyau
  • Transcription et réplication : l’ADN polymérase d’origine virale réplique le génome viral (cible de plusieurs antiviraux)
  • Enzymes scavengers procurent des substrats de nucléotides pour la polymérase = facilite la réplication dans des cellules pas en croissance (ex. neurones)
  • Procapsides vides sont assemblées dans le noyau, puis sont remplies d’ADN. Passent dans le ER, acquièrent les protéines du tégument puis sortent de la cellule par endocytose ou lyse cellulaire
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5
Q

Nommer le virus faisant partie de la famille Herpesviridae pour lequel on a un vaccin

A

Varicella-zoster virus (VZV)

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6
Q

Nommer les virus faisant partie de la famille Herpesviridae pour lesquels ont a un traitement antiviral

A
  • VZV
  • HSV
  • CMV
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7
Q

Décrire la transmission du virus herpes simplex (1 et 2)

A
  • Transmission par contact rapproché ou par gouttelettes
  • Virus est dans liquide d’ampoules, salive et sécrétions vaginales
  • Peut se produire durant toute la vie (même en latence)
  • HSV-1 : baiser ou partage d’item contaminé par la salive
  • HSV-2 : surtout par contact sexuel (ou auto-innoculation) ou transmission verticale à la naissance
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8
Q

Quel est le temps d’incubation de herpes simplex 1 et 2 ?

A

Environ 5 jours

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9
Q

Quel est le réservoir de VHS-1 et VHS-2

A

Humain seulement

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10
Q

Qui sont les personnes à risque de VHS-1 et VHS-2 ?

A
  • Enfants (VHS-1)
  • Personnes actives sexuellement (HSV-2)
  • Médecin, infirmier.e ou dentiste : risque d’infection a/n doigts
  • Bébé ou personne immunocompromise peuvent mourir de l’infection
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11
Q

Vrai ou faux ? L’herpes est assez rare au Québec

A

Faux, très commun (10% des Canadiens auraient herpes oral)

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12
Q

Décrire la pathogenèse de HSV (1 ou 2)

A
  • Infection a/n cellules mucoépithéliales = cause la maladie au site de l’infection
  • Transport rétrograde le long des neurones qui innervent la muqueuse, cause l’infection latente
  • Les LT CD8 et IFN-gamma sont importants pour maintenir le virus en latence
  • Au moment de la réactivation, la réplication virale est déclenchée. Le virus descend le long du neurone cause des lésions au site inital de l’infection
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13
Q

Où retrouve-t-on l’infection latente de HSV oral ? Génital ?

A
  • Si HSV a/n oral, infection latente est dans le ganglion trigéminal
  • Si HSV a/n génital, infection latente est dans le ganglion sacral
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14
Q

Nommer des moyens par lesquels HSV-1 et HSV-2 échappent aux défenses immunitaires de l’hôte

A
  • Bloque l’inhibition de réplication virale normalement mise en place par IFN
  • Code pour une protéine qui bouche le canal TAP = pas de liaison de peptides au RE, ce qui bloque les associations avec les CMH-I et donc prévient la reconnaissance par les LT CD8
  • Échappe à la neutralisation par transmission cellule-cellule direct et par formation de syncitium + en se cachant dans les neurones (latence)
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15
Q

Décrire l’évolution naturelle de l’infection aigue de VHS

A
  • Signes locaux : douleur, démangeaisons et dysurie durent environ 14 jours.
  • Signes systémiques :
  • Malaise, fièvre, adénopathie et mal de tête dure environ 7 jours
  • Lésions passent d’un vésicule à ulcère à croûte, puis guérison
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16
Q

Décrire l’évolution naturelle de l’infection récurrente à HSV

A
  • Prodrome peut préceder les récurrence
  • J0 : symptômes locaux qui durent environ 4 jours et lésions qui durent environ 10 jours, puis guérison
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17
Q

Quels sont les manifestations cliniques de l’herpes oral ?

A
  • Manifestation classique = vésicule sur une base érythémateuse, puis progression vers ulcère et croûte
  • Vésicules sont généralement sur le bord de la lèvre, mais peuvent être distribués partout a/n de la bouche
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18
Q

Donner des signes et symptômes de l’herpes

A
  • Herpes oral
  • Herpes génital
  • Pharyngite
  • Kératite hépatique ; pratiquement toujours limitée à un seul oeil
  • Herpes whitlow : doigt
  • Herps gladiatorum : corps
  • Eczéma herpétique
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19
Q

Quels sont les manifestations cliniques de l’herpes génital?

A
  • Homme : lésions sur le gland ou le corps du pénis, parfois dans l’urètre
  • Femme : lésions a/n vulve, vagin, col, aire périanale ou cuisse interne + démangeaisons et écoulement vaginal
  • Possiblité de proctite si sexe anal
  • Infection primaire peut être accompagnée de fièvre, malaise et myagie (virémie)
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20
Q

Vrai ou faux ? Les manifestations cliniques d’une récurrence d’herpes sont moins sévères

A

Vrai !
- Plus court et moins sévères

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21
Q

Qu’est-ce que l’encéphalite herpétique ?

A

Causée par HSV-1, lésions limitées à un des lobes temporal.
- Globules rouges dans le LCR, convulsions, anomalies neurologiques focales, etc.
- Grande mortalité/morbidité

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22
Q

Décrire les manifestations cliniques de l’herpes chez le nouveau-né

A

Bébé apparaît comme étant septique avec des lésions vésiculaires présentes ou non. HSV dissémine a/n foie, poumons et SNC
- Dissémination a/n SNC = mort ou retard mental sévère

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23
Q

Distinguer, pour l’herpès initial VS la récurrence, cette caractéristique :
- Lésions anogénitales (emplacement)

A
  • Épisode initial : Bilatéral, assez diffus
  • Récurrence : unilatéral, moins nombreuses ou répandues
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24
Q

Distinguer, pour l’herpès initial VS la récurrence, cette caractéristique :
- Symptômes systémiques (fréquence)

A
  • Initial : fréquents
  • Récurrence : Peu/pas présent
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25
Distinguer, pour l'herpès initial VS la récurrence, cette caractéristique : - Adénopathie inguinale (fréquence)
- Initial : fréquent - Récurrence : peu fréquent
26
Distinguer, pour l'herpès initial VS la récurrence, cette caractéristique : - Prodrome (fréquence)
- Initial : possible - Récurrence : fréquent
27
Distinguer, pour l'herpès initial VS la récurrence, cette caractéristique : - Durée moyenne des symptômes sans traitement
- Initial : 15-20 jours - Récurrence : 9-15 jours
28
Nommer les principales maladies causées par HSV-1
- Encéphalite - Kératoconjonctivite - Herpès oral (gingivostomatite, amygdalite, herpès labial) - Pharyngite - Oesophagite - Trachéobronchite - Herpes gladiatorum (corps) - Herpès génital - Herpès whitlow (doigt)
29
Nommer les principales maladies causées par HSV-2
- Méningite - Encéphalite - Herpès oral - Pharyngite - Herpès génital - Herpès périanal
30
Comment diagnostique-t-on l'herpes au Québec ?
- Si lésion cutanée : frotter la lésion avec écouvillon, puis l'envoyer au labo pour PCR/TAAN - Si suspicion d'encéphalite, on fait le TAAN sur une ponction de LCR
31
Nommer les facteurs qui peuvent déclencher une récurrence d'herpes
- UVB - Fièvre - Stress émotionnel - Stress physique (irritation) - Menstruations - Aliments (épicés, acides, allergies) - Immunosuppression (stress, chimiothérapie, etc)
32
Définir "épisode initial primaire"
Infection initiale chez une personne séronégative VHS-1 et VHS-2
33
Définir "épisode initial non-primaire"
Infection initiale par VHS-1 chez la personne qui a des Ig contre VHS-2 (ou l'inverse)
34
Définir "récurrence"
Réactivation virale, si l'épisode viral a été peu ou pas symptomatique
35
Pourquoi la sérologie n'est-elle pas recommandée pour l'herpes ?
- Pas recommandée pour le dépistage de personnes asymptomatiques - Utilité diagnostique limitée, car spécificité faible et donc possibilité de faux positif. De plus, un résultat positif à la sérologie ne permet pas de confirmer un diagnostic d'herpes génital (pourrait être buccal)
36
Nommer les 3 antiviraux utilisés contre l'herpes au Québec
- **Valacyclovir** - Acyclovir - Famciclovir (ne pas donner à la femme enceinte)
37
Comparer les avantages et inconvénients du traitement épisodique vs suppressif pour l'herpes génital
**Traitement épisodique** - Diminue la durée des épisodes ainsi que la période d'excrétion virale. Pas besoin de prendre des comprimés tout les jours - Inconvénients : besoin de prendre le traitement tôt si on ressent un prodrome, besoin de trainer les médicaments avec soi **Traitement suppressif** - Diminue de 70-80% la fréquence des récurrence, diminue la période d'excrétion virale et le risque de transmission (si bonne observance).
38
Quels sont les indications pour utiliser le traitement épisodique contre l'herpes ? Le traitement suppressif ?
- Épisodique : si récurrences sont peu fréquentes ou si les lésions sont peu symptomatiques - Suppressif : si réccurences fréquentes OU lésions importantes OU diminution de la qualité de vie OU on veut diminuer le risque de transmission ## Footnote Lorsqu'une récurrence survient sur le traitement suppressif, on switch au traitement épisodique temporairement, puis on reprend le traitement suppressif une fois la récurrence terminée
39
À quoi sert le counseling sur l'herpes (qu'est-ce qu'on veut diminuer) ?
On veut diminuer : - Stigmatisation - Incompréhension - Préoccupation - Transmission
40
Sur quels aspects veut-on éduquer le patient lors du counseling sur l'herpes ?
- Prévalence élevée - Symptômes - Chronicité de la maladie - Éventualité des récurrences - Excrétion virale asymptomatique - Différences VHS-1 et VHS-2 - Facteurs de risque - Méthodes de prévention - Importance de la divulgation au partenaire - Augmentation du risque d'acquisition et de transmission VIH - Mode de transmission de la maladie - Herpès néonatal - Dépistage - Limites de la sérologie spécifique de type - Options de traitement - Possibilité de cesser ou changer de traitement - Importance de prendre l'antiviral tel que prescrit si traitement suppressif
41
Décrire l'épidémiologie du virus varicella-zoster (transmission, incubation, contagiosité, réservoir et incidence au Qc)
- Transmission par voie aérienne et par contact - Incubation 10 jours - Contagiosité +++, avant et pendant les symptômes - Réservoir : humain - Incidence au Qc : assez grande, pas d'incidence saisonnière
42
Qui sont les personnes à risque pour VZV ?
- Enfants 5-9 ans - Ados/adultes sont plus à risque d'avoir la maladie plus sévère (pneumonie) - Immunocompromis à risque de maladie mortelle (pneumonie, encéphalite, varicelle disséminée) - Personne âgées et immunocomprises à risque de zona
43
Décrire la pathogenèse de VZV
- Infection primaire commence dans les amygdales et la muqueuse des voies respiratoires (inhalation du virus). Le virus se rend par la lymphe aux cellules du système réticulo-endothélial = virémie primaire - Le virus est transporté partout dans le corps et vers la peau = virémie secondaire - Infection des LT qui adhèrent à la peau et transfèrent le virus aux cellules épithéliales - Le virus se réplique dans les poumons = source de contagion - VZV devient latent dans le ganglion dorsal de la moelle épinière, le ganglion d'un nerf cranien ou autre ganglion nerveux après l'infection primaire : peut être réactivé chez les personnes âgées ou immunosupprimées (zona)
44
Décrire la pathogenèse du zona
Le virus latent dans le ganglion nerveux se réplique suite à une diminution du système immunitaire (âge, immunosuppression). Il est ensuite relâché le long du neurone pour aller infecter la peau = rash tout le long d'un dermatome - Ce phénomène peut endommager le nerf, ce qui cause la douleur intense (neuralgie)
45
Décrire l'évolution naturelle de l'infection à VZV
- J0 : infection de la muqueuse des voies respiratoires supérieures - J4-J6 : Virus se réplique dans les ganglions régionaux, 1ère virémie - Réplication du virus dans les organes - J11-J13 : 2ième virémie - J11 : début de la période contagieuse, dure jusqu'au jour 17 - Symptômes débutent au J14 (fièvre puis rash) | Chez les enfants, plus cort et moins sévère que chez les adultes
46
Nommer les manifestations cliniques de la varicelle
- Fièvre - Rash maculopapulaire, deviennent des vésicules sur érythème. La vésicule devient ensuite une pustule et commence à croûter. - Rash peut être partout sur le corps, mais plus prévalent sur le tronc et la tête - Les lésions démangent ++ = risque de surinfection bactérienne si on gratte - Lésions des muqueuses a/n bouche, conjonctive et vagin
47
Quelle est la complication de la varicelle chez l'adulte ?
Pneumonie virale (20-30%) : résulte de l'inflammation au site d'infection primaire. Peut être fatale
48
Nommer les manifestations cliniques du zona
- Douleur sévère dans le territoire cutané du nerf, précède l'apparition des lésions qui ressemblent à celle dans la varicelle - Rash est limité au dermatome (un ou deux collés) - Plus souvent a/n de la tête ou des dermatomes thoraciques
49
Nommer la principale complication du zona
Neuralgie postherpétique : syndrome de douleur chronique qui peut persister durant des mois ou des années (30% des patients)
50
Quelle est la méthode diagnostique de labo au Québec pour le zona ?
TAAN
51
Décrire l'utilité de la sérologie pour VZV
- Est utilisée pour savoir si on est immun au non - Taux d'Ig générallement bas, donc besoin de tests sensibles - Augmentation de Ig dans le zona
52
Nommer les trois antiviraux recommandés pour traiter le zona
- Acyclovir - Valacyclovir - Famciclovir
53
Décrire la vaccination contre la varicelle
Vaccin vivant atténué administré en deux doses (12 et 18 mois) : Vaccin RRO-Var
54
Décrire la vaccination contre le zona
Vaccin inactivé, donné en deux doses à 1 mois d'intervalle - Approuvé pour les 50 ans et plus, mais gratuit pour 70 ans et plus et immunodéprimés - Permet de booster le système immunitaire et la réponse antivirale pour diminuer les chances d'un onset de zona
55
Comment se transmet le virus EBV ?
- Transmission par **salive** : contact oral proche **(maladie du baiser)** ou par partage d'objets
56
Combien de temps dure l'incubation de EBV ?
Plusieurs semaines (jusqu'à 2 mois)
57
Qui sont les personnes à risque pour EBV ?
- Ados et adultes sont à risque de mononucléose infectieuse - Immunocompromis à risque de maladie néoplasique mortelle
58
Vrai ou faux ? EBV est très peu prévalent
Faux, on estime que séroprévalence est de plus de 70% chez les adultes de plus de 30 ans
59
Décrire la pathogenèse de EBV
- EBV infecte les lymphocytes B et cellules épithéliales dans l'oropharynx (ex. amygdales) = virus dans la salive, peut être transmis - Les protéines de EBV remplacent les facteurs cellulaires qui activent normalement la croissance des LB - Prolifération du virus limitée par les LT qui sont activés via CPA du LB = lymphocytes atypiques. **C'est la réponse du système immunitaire qui est grandement responsable des symptômes de la mononucléose** - Présence d'anticorps hétérophiles dans le sang (important pour le diagnostic)
60
Quelles sont les manifestations cliniques de la mononucléose infectieuse ?
Triade classique de : **lymphadénopathie, (hépato)splénomégalie et pharyngite exsudante**, accompagnée de fièvre, malaise et fatigue intense - Rash pourrait apparaître si administration d'ampicilline
61
Quelles sont les complications neurologiques qui peuvent être causées par EBV (mononucléose) ?
- Syndrome de Guillain-Barré - Méningoencéphalite
62
Vrai ou faux ? Les enfants sont plus à risque d'une infection sévère à EBV
Faux, chez les enfants, l'infection est souvent subclinique
63
Décrire l'évolution clinique de EBV/mononucléose
- Fièvre survient en premier, dure 2 semaines - Malaise, fatigue, virus dans la salive pendant environ 3 semaines - Lymphadénopathie et hépatosplénomégalie après environ 20 jours - Pharyngite pendant 10 jours (j4 à j14)
64
C'est quoi un lymphocyte atypique ?
Lymphocyte activé par un LB infecté par EBV : - Plus basophile et le cytoplasme comporte plus de vacuoles - Noyau est ovale ou lobulé - Marge de la cellule semble édentée par les globules rouges à côté
65
Nommer d'autres micro-organismes (autre que EBV) qui peuvent causer des symptômes semblables à la mononucléose
- CMV - HHV-6 - Toxoplasma gondii - VIH On ne verra pas d'anticorps hétérophiles avec ces m-o
66
Comparer les avantages et inconvénients du Monotest et de la sérologie spécifique
**Monotest** - Recherche d'anticorps hétérophiles - Très spécifique à EBV - Détectés à la fin du premier mois - Excellente indication pour les adultes, mais pas fiable pour les bébés/enfants **Sérologie** - Recherche de Ac EBV-VCA IgM - C'est la méthode la plus fiable pour confirmer le diagnostic de mononucléose Si une personne a l'anticorps anti-EBNA, alors elle a eu une infection précédente
67
Nommer les trois cancers associés à EBV
- Lymphome de Burkitt endémique - Lymphome de Hodgkin - Carcinome nasopharyngé
68
Décrire la transmission du cytomégalovirus
- Contact avec les liquides corporels (sang, salive, sperme, urine, lait maternel) - Transmission orale ou sexuelle - Transmission in utero, à la naissance ou durant l'allaitement - Transmission par transfusion sanguine ou greffe
69
Qui sont les personnes à risque de CMV ?
- Personnes sexuellement actives - Récipiendaire de sang/organe - Grands brûlés - Personne immunocompromise + Foetus à risque de malformations congénitales
70
Décrire l'incidence du CMV au Québec
C'est l'infection congénitale la plus fréquente au Qc (1% des bébés)
71
Décrire la pathogenèse du CMV
- CMV très associé aux cellules et est donc transmis partout dans le corps à l'intérieur des cellules infectées (surtout lymphocytes/leucocytes) - Devient latent dans les **cellules progénitrices hématopoiétiques** de la moelle osseuse et les monocytes - Réactivation du virus latent si immunosuppression et possiblement stimulation allogénique (transplantation) = se réplique dans les épithéliums de conduits et est excrété dans tous les liquides biologiques
72
Nommer des mécanismes par lesquels CMV parvient à échapper au système immunitaire
- Prévient l'expression de CMH-I (donc pas de présentation aux CD8) - Interfère avec l'expression de CMH-II - Protéine virale bloque l'attaque des cellules NK sur les cellules infectées - Code pour un analogue de IL-10 qui inhibe les LT TH1
72
Décrire les manifestations cliniques du CMV chez l'hôte normal
- Plupart des infections sont asymptomatiques - Symptômes = syndrome mononucléé sans Ac hétérophiles
73
Décrire les manifestations cliniques du CMV chez l'hôte immunosupprimé
- Pneumonie - Rétinite - Colite - Oesophagite - Encéphalite - Hépatite, néphrite
74
Décrire les manifestations cliniques du CMV en cas d'infection congénitale
- Surdité - Cécité - Retard psychomoteur - Petite taille - Thrombocytopénie - Microcéphalie - Calcifications intra-cérébrales - Ictère - Hépatosplénomégalie - Érythème
74
Décrire le rôle de la sérologie dans le diagnostic de CMV chez l'hôte normal
Sérologie est un excellent marqueur pour l'infection primaire au CMV (Ac CMV IgM)
75
Pourquoi la sérologie n'est pas recommandée chez les patients atteints de SIDA
- IgM anti-CMV peuvent aussi de développer durant la réactivation donc pas un indicateur fiable d'une infection primaire - On va donc utiliser TAAN ou histologie