III- 10 Risques sanitaires liés aux caractéristiques physico-chimiques et microbiologiques des eaux. Flashcards

1
Q

Contamination bactérienne, virale ou parasitaire des eaux

A

L’eau occupe une place très importante pour l’être humain par ses usages multiples. Elle peut être destinée
- à la consommation humaine
- à un usage sanitaire
- à un usage médical
- à un usage technique
De nombreux microorganismes peuvent être véhiculés ou se développer dans l’eau, de ce fait, les risque sanitaires liés à l’utilisation de l’eau sont d’abord es risques microbiologique, plus rarement chimiques.

CONTAMINATIO BACTERIENNE
- Le bactéries susceptibles de contaminer l'eau sont souvent d'origine fécale humaine ou animale
- Les germes d'origine sont essentiellement : 
     •  E. coli entéropathogènes
     •  Campylobacter jejune
     •  Salmonella sp
     •  Shigella sp
     •  Aeromonas hydrophila
     •  Vibrio cholera
...

CONTAMINATION VIRALE
Les virus généralement absorbé sur des particules colloïdes, des objets en suspension dans l’eau.
Ce sont des virus résistants qui ne sont âs activés par un séjour prolongé dans l’eau ; il s’agit donc essentiellement de virus non enveloppés.
Exception faite des papilloma virus, ils sont tous excrétés dans les selles.
les principaux virus rencontrés sont :
• picornaviridae : poliovirus, coxsackie virus, virus de l’hépatite A
• reoviridae : reovirus et rotavirus
• adenovius
• parvovirus
• papillomavirus

CONTAMINATION PARASITAIRE ET FONGIQUE
La contamination parasitaire concerne surtout les régions tropicales où l’eau sera le vecteur de très nombreux parasites, qu’ils s’agisse d’amibes, d’helminthes, ou de filaires…; Le rôle de l’eau dans le cycle de ces parasites découle de leur biologie.
Dans nos régions, l’eau peut être contaminée par
• des protozoaires comme les Giardia sp,
• les amibes type Entamoeba
• les coccidies type Cry^tosporidium
Plus spécifiquement, des parasites pourront contaminer l’eau à l’hôpital : ce sera la cas notamment des
• pneumocystis, susceptibles d’induire des pathologies majeures chez les immunodéprimés.
• lesleures comme Candida sp ou les dermatophytes peuvent être véhiculés par l’eau

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2
Q

Modes de contamination et principes infections d’origine hydrique

A

Les modes de contamination sont liés aux différents usages de l’eau

  • eaux alimentaires
  • eaux thérapeutiques (thermales et hospitalières : brûlés, hémodialyse, bloc opératoire)
  • eaux de loisirs (baignades)

✯ INFECTIONS DIGESTIVES
Contamination par ingestion
- soit de façon directe avec l’eau de boisson
- soit de façon indirecte avec les aliments ou les mollusques

On parle dans ces différents cas de transmission pro-fécale
- le syndrome observés peuvent être :
• dysenterie (Shigella sp, Entamoeba histolytic)
• typhoïde et parathyphoïde (Salmonella sp)
• gastro-entérites
- bactériennes : E. coli, Campylobater jejuni, …
- parasitaire : Giardia, Cryptosporidium
- virale : Enterovirus, rotavirus, reovirus

INFECTIONS CUTANEO-MUQUEUSES
La contamination s’effectue par contact avec l’eau à ‘occasion de baignades avec ou de l’eau et la boue lors de cures thermales. il peut aussi y avoir contamination de l’eau destinée au lavage des brûlés à l’hopitalou au lavage des lentilles. Les infections peuvent être
→ bactériennes
• granulome : Mycobacterium sp
• suppuration : Pseudomonas sp, Staphylococcus sp, Streptocoques de groupe A

→ virales :
• verrues : Papillomavirus
• conjonctivites : Adénovirus

→ fongiques :
• dermatomycoses : Dermatophytes
• candidose : candida

→ Parasitaire
• dermatites

INFECTIONS RESPIARTOIRES
L’eau est vectrice d’infections respiratoire sous forme d’aérosols qui sont inhalés et qui se déposent au niveau de l’arbre respiratoire.
La contamination est possible lors de cures thermales, à l’hôpital ou dans les hôtels via le réseau d’eau.

On pourra retrouver :
• pneumopathie bactériennes : Legionella sp, Pseudomonas, sp, Mycobacterium sp
• Infection ORL virales : dénovirus, reovirus
• Mycoses pulmonaires : Aspergillus, Actinomycetes thermophiles

AUTRES TYPES D’INFECTIONS

  • méningé-encéphalites
  • infections urinaires
  • infection articulaires
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3
Q

L’eau de distribution publique

A

→ L’eau destinée à la consommation humaine

  • eau levée à la consommation à l’exclusion des eaux minérales naturelles
  • eaux utilisées dans les entreprises alimentaires (fabrication, traitement, conservation, mise sr le marché de produits ou substances consommés âr l’homme) pouvant affecter la salubrité de la denrée alimentaire finale.
  • glace alimentare d’origine hydrique
→ Qualité de l'eau destinée à la consommation humaine
     •  Paramètres organoleptiques
- coloration(claire)
- turbidimètre
- odeur, saveur
     •  Paramètres physico-chimiques
- température < 25°C
- pH : 6,5-9
substances diverses: chlorures, sulfates, magnésium, sodium, potassium
- résidus secs
 •  Paramètres concernant de siubstaces indésirables
  • nitrates, nitrites, ammonium
  • teneur en hydrogène sulfuré, en phénol
  • concentration en hydrocarbure• Paramètres concernant de ssusbstajces toxiques
    Arsenic, cadmium, cyanure, mercure, nickel, plomb• Paramètres microbiologiques
    → dénombrements des germes totuax
  • 37°C : < 10 germes/mL d’eau
  • 22°C : < 100 germes/mL d’eau

→ Absence d’agnets pathogènes

  • absence de salmonelles dans 5L d’eau prélevée
  • absence de staphylocoques pathogènes dans 100 mL d’eau prélevée
  • absence d’entérovirus dans un volume ramené à 10L d’eau prélevée

→ Absence de germes indicateurs de contamination

  • Absence de coliformes totaux dans 100 ml dans 95% des prélèvements
  • Absence de filiformes et de streptocoques fécaux dans 100 mL d’eau prélevée
  • < 2 spores de Clostriduim sulfite-réducteurs dans 20 mL prélevée
  • Absence de bactériophages fécaux dans 50 mL d’eau prélevée

IMPORTANT
☞ Les indicateurs de contamination fécale sont :
- filiformes fécaux (E. coli)
- Streptocoques fécaux (Streptocoques du groupe D ou entérocolites)
- Batériophages fécaux (risque viral)

☞ Les indicateurs de l’efficacité du traitement sont

  • le dénombrement de germes fécaux
  • les anaérobies sulfite-réducteurs (Clostridium perfringens)
  • Streptoccoques fécaux
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4
Q

L’eau chaude sanitaire

A

Cette eau est utilisée pour la toilette dans la vie courante et à l’hôpital, pour le lavage des mains…
les micro-organismes tehrmophiles (40-45°C) prolifèrent dans des ballons de stockage, les canalisations, et dans les équipements périphériques comme les robinets, Les mélangeurs et les pommeaux de douche.

Les robinets ou les douches provoquent lors de leur utilisation des aérosols d’eau contaminée. L’inhalation de ces gouttelettes peut être à l’origine d’infections pulmonaires chez des sujets fragilisés.

Les bactéries responsables sont :

  • Legionella sp dont Legioelle pneunophila
  • Mycobactéries atypiques
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5
Q

Les eaux à l’hôpital

A

Il faut distinguer “pharmaceutiques” des eaux produites localement, au sein de l’hôpital, par n traitement antimicrobien pour leur procurer une qualité microbiologique supérieure à celle des eaux de distribution.

 •  Les eaux pharmaceutiques : eaux stériles conditionnées   "est stérile une eau caractérisée par l'absence de tout micro-organisme et conditionnée en flacon hermétiquement fermé". La stérilisation se fait par chaleur humide : 120°C pendant 20 mins. Le contrôle de stérilité est réalisé selon la Pharmacopée :  - culture sur gélose non sélective : 7 jours à 30°C-35°C pour les bactéries, 7 jours à 20-25°C pour les champignons - la contamination max admise en endotoxines (test LAL) est 0,25 UI/mL 

 •  eau microbiologiquement traitée Au niveau de l'hôpital, il existe une contamination des installations périphériques liées soit à une colonisation endogène par des germes hydriques, soit pas un rapport exogène de germes hospitaliers.On retrouve :  - des bacilles gras négatif (Pseudomonas, Aeromonas, Acinetobacter, Entérobactéries) - bactéries gras + (Staphylocoques, Bacilles, Clostridium) - bactéries types Légionella sp et des mycobactéries

Le traitement anti microbien de l’eau du réseau vise à éliminer les microorganismes pathogènes opportunistes à réservoir hydrique er eaux contaminants les points d’eau périphériques. Les eaux microbiologiquement traitées sont utilisées essentiellement :

  • pour le patient dont les barrières cutanée-muqueuses sont altérées
  • pour le patient immunodéprimé dans le lavage des plaies profondes
  • pour la balnéothérapie des brûlés
  • pour le rinçage du matériel destiné à entrer en contact avec les muqueuses
  • pour le lavage chirurgical des mains

Une eau microbiologiquement traitée :

  • ne devrait pas refermer plus de 10 colonies microbiennes/ 100 mL d’eau u après 72 h de culture à 22°C
  • devrait être exempte de microorganisme opportunistes représentés par Pseudomonas aeruginosa dans 100 mL d’eau.

Il existe divers systèmes reproduction d’eau traitée :

  • système de microfiltration
  • les lampes UV
  • les javellisateur
  • les bouilleurs• L’eau pour hémodialyse
    L’eau de ville n’est pas utilisable directement de par sa composition, elle devra donc subir un traitement avant utilisation. Ce traitement consistera essentiellement en un passage dans un osmoseur. Ce traitement est à la fois efficace à l’égard des substances minérales, mais aussi à l’égard des bactéries, et permet d’obtenir une eau non stérile mais débarrassée d’une proportion importante d’éléments microbiens.• L’eau des piscines médicales
    Les micorogansmes peuvent être apportés par les baigneurs, le personnel soignant, les matériels utilisés pour les patients et l’eau d’alimentation des bassins qui peut renfermer des microorganismes potentiellement pathogènes comme les Pseudomonas, les Legionella, les amibes libres et les mycobactéries atypiques.• Les moyens de prévention des infections d’origine hydrique
    → Optimisation de la conception des circuits de distribution
    Il conviendra de prévenir toute stagnation, toute communication entre les eaux potables et les autres
    → Entretien des réseaux.
    Il comprendra non seulement les tuyaux, mais aussi les joints, les filtres, les vannes, et tout particulièrement au niveau des climatiseurs ,des fontaines réfrigérantes.
    → Rationalisation de la qualité de l’eau utilisée
    Ne pas confondre les eaux simplement adoucies, potables ou médicales, avec l’eau décontaminée ou l’eau stérile
    → Contrôle régulier de la qualité de l’eau
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6
Q

Contamination physico-chimique des eaux

A
  • activité humaine : industrielle ou agricole produit des substances polluantes : pollution organique (d’origine animale), chimiques, biologiques, radioactives ou acides.
  • polluants émis dans l’atmosphère, évacués dans eau usées ou épandus sur les sols, sous forme de gaz, de substances
    → véhicule privilégié de la pollution
  • capable de dissoudre quantités de substances

2 grandes formes de pollution
• pollutions ponctuelles : souvent relativement immédiates ,qui provient de sources bien identifiées et peuvent être traitées par des stations d’épuration
• solution diffuses : épandage de pesticides et d’engrais sur les terres agricoles, qui concernent l’ensemble d’un bassin versant, mettent plus de temps à atteindre les milieux aquatiques et ne peuvent être traités qu’à a source en diminuant l’usage des substances responsables

Ces solutions peuvent être permanentes, périodiques ou encore accidentelles.

Selon les experts du Conseil mondial de l’eau, dans un rapport élaboré pour le 2e Forum mondial de l’eau, deux des principaux fleuves mondiaux peuvent être qualifiés de sains : Amazone et Congo.

Nappes hérétiques: les polluants peuvent mettre du temps à les atteindre mais y demeurer des dizaines d’années si la circulation de l’eau est lente. Effet difficilement réversible.

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7
Q

Pollution par les pesticides

A
  • à l’origine d’une pollution diffuse• organochlorés : hydrocarbures chlorés
  • ex : DDT
  • très stables chimiquement
  • interdite dans de nombreux pays mais encore employés dans certains pays tropicaux• organophosphorés
  • composés de synthèse qui se dégradent assez rapidement dans environnement
  • effet neurologiques sur les vertébrés• pyréthroïdes
  • insecticides de synthèse très toxiques pour les organismes aquatiques• carbamates
  • très toxiques
  • insecticides et fongicides• phytosanitaires
  • famille des triazines ou des fongicides
  • plus de la moitié du tonnage annuel des pesticides utilisés en France
  • nitrates dans les eaux continentales à cause de l’agriculture
  • très solubles dan l’eau : cause majeure d pollution des grands réservoirs d’eau souterraine du globe
    ↪ traitement spécifique pou être consommée
  • nitrates consommés par les plantes, les microorganismes
  • libération dans le temps des nitrates + lenteur de la progression l’eau d’infiltration dans les sols
  • effets toxiques sur la santé humaine : modification de l’équilibre biologique des milieux aquatiques en provoquant des phénomènes d’eutrophisation voire dystrophisation
  • en France, les phosphates rejetés dans l’environnement provient, de sources agricoles (engrais et industrielles, de déjections humaines et de détergents ou lessives phosphates
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8
Q

Pollution métallique

A
  • due à différents métaux aluminium, arsenic chrome, cobalt, cuivre, manganèse) ou encore à des métaux lourds comme le cadmium, le mercure ou le plomb, pas toxiques qu elles précédents.
    • rejets d’usines, notamment de tanneries (cadmium, chrome), de papeteries, d’usines de fabrication de chlore et ‘usine métallurgiques
    • des épandages sur les sols agricoles d’oligo-éléments ou de boues résiduelle de stations d’épuration
    • de l’utilisation de certains fongicides (mercure)
    • des retombées des poussières atmosphériques émises lors de l’incinération de déchets (mercure) ou de la combustion d’essence automobile
    • du ruissellement des eaux de pluie sur les toitures et les routes.

MERCURE

  • composé très stable, se concentre dans les organismes vivats
  • bloque certains sites actifs comportant des atomes de soufre, comme celui de la vitamine B12
  • dangereux pour le cerveau où il s’accumule

PLOMB

  • effet inhibiteur de certains enzymes qui provoque des troubles cérébraux et des retards mentaux chez les jeunes enfants
  • pollution par le plomb provient surtout des additifs anti-détonanatrs de l’essence.
  • rejetés dans l’atmosphère, ceux-ci retombent et se concentrent de part et d’autres des routes →passage dans eau / herbe
  • l’usage d’essence sans plomb s’est beaucoup développé ces dernières années
  • pas la solution idéals : augmentation d’autres polluants (monoxyde de carbone)
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9
Q

Pollution radioactive

A
  • grandes précautions
  • radioactivité induite dans l’environnement par les rejets actuels est très inférieures à la radioactivité naturelle due aux rayonnements cosmiques et à la radioactivité de l’écorce terrestre

L’utilisation de l’eau comme liquide de refroidissement
- L’eau est notamment utilisée comme refroidisseur dans les centrales thermiques et nucléaire. Elle est pompée dans les cours d’eau ou le milieu marin côtier, auquel elle est ensuite restituée au sortir à une température plus élevée de 4 à 5°C. Elle réchauffe à leur tour les eaux dans lesquelles elle est est déversée, ce qui peut perturber la vie aquatique, animale ou végétale, notamment en modifiant les rythmes physiologiques des espèces.

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10
Q

L’eau acide

A
  • depuis 1950 : acidifications eaux de pluie
  • pollution de l’air par des gaz (dioxine de soufre et oxydes d’azote et des particules, issus de différentes activités industrielle, de la combustion de produits fossiles riches en soufre, de la circulation automobile et de l’élevage industriel.
    → ces gaz se dissolvent dans la vapeur d’eau de l’atmosphère et sont oxydés en acides (notamment sulfurique et nitrique) qui acidifient les précipitations
  • ces pluies acides endommagent les forêts et empoisonnent les sols, lacs et rivières

Dans un premier temps, si le pouvoir tampon des eaux qui reçoivent ces pluies est suffisant, les carbonates et les bicarbonates qu’elles renferment neutralisant l’apport acide sans que leur acidité naturelle ne varie.
Mais si les apports acides sont trop importantes, ou que leur pouvoir tampon est trop faible, leur acidité peu t augmenter brutalement.
Lorsqu’elles est suffisante (pH < 5), l’acidification des eaux met en solution des sels d’aluminium contenus dans les silicates comme les argiles et dont la solubilité croit rapidement ave l’acidité du milieu (ph > 6, l’aluminium ne sera plu soluble dans l’eau).
Or, très toxiques, ces sels perturbent la photosynthèse des végétaux et la biologie des organismes aquatiques.
D’autres métaux toxiques, comme le cadmium et le plomb, jusque là bloqués dans les sédiments, sont également libérés.

Si l’acidité augmente encore (pH < 4), les vertébrés et la plupart des intervertébrales et de micro-organismes sont détruits. Seules quelques algues et quelques bactéries survivent.

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