IMA_S8_Affections pulmonaires Flashcards

1
Q

définir l’atélectasie

A

collapsus des alvéoles pulmonaires provoquant une diminution de volume du lobe impliqué, ce qui augmente l’opacité.

Pas un comblement des alvéoles, ni une pathologie isolée.

Soit conséquence d’un problème technique soit autre affection pleurale bronchique. Ne pas la confondre avec une consolidation pulmonaire (vraie lésion impliquant un remplissage des alvéoles par des cellules ou du liquide). Cela peut être un phénomène passif, dû à une compression, une résorption, secondaire à des adhérences ou à de la fibrose

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2
Q

Causes possibles atelectasie

A
  • decubitus prolongé
  • obstruction de la lumière d’une bronche
    -épanchement pleural/pneumothorax
  • masse externe compressive
  • atélectasie du lobe moyen (asthme)
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3
Q

Comment minimiser le risque d’atelectasie qd on fait une rx ?

A

Dans la mesure du possible, il vaut mieux faire les radios avec un animal vigile pour voir les lésions, car on a moins de risques d’atélectasie

et faire rx before couchage animal bc pas cap de faire différence entre atelectasie et broncho-pneumonie ou de la fibrose

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4
Q

quels sont les signes rx d’une atelectasie due à un décubitus ?

A
  • diminution du volume du lobe pulmonaire associée à une augmentation de son opacité (interstitielle à alvéolaire) proportionnelle au niveau d’aération
  • déplacement des structures médiastinales adjacentes (« shift médiastinal ») vers le lobe atélectasié, comme la
    silhouette cardiaque. Si un hémithorax entier est déplacé, on parle d’asymétrie du thorax.
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5
Q

qd on fait une rx de profil, dans quel hémithorax détecte-t-on des lésions ?

A

quand on fait une radio de profil, on détecte des lésions dans l’hémithorax non déclive, d’où l’importance de faire les deux profils ! Dans l’idéal, on fait 3 incidences : 2 vues latérales et une de face.

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6
Q

l’atelectasie est-elle tjrs réversible ?

A

oui
(peu pertinent de réaliser une radio des poumons en post-chir).

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7
Q

Dxd affections pulmonaires à dominante alvéolaire

A
  • Œdème cardiogénique ou non cardiogénique,
  • Contusions et hémorragies pulmonaires,
  • Pneumonies (bactérienne, allergique, par aspiration, secondaire à un corps étranger),
  • Tumeurs,
  • Syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA),
  • Torsion de lobe (rare),
  • Thromboembolie pulmonaire (TEP, encore plus rare)
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8
Q

déf œdème et influence formation

A

déplacement du sérum d’un compartiment à un autre (vasculaire à interstitiel par exemple) sous 4 influences majeures : la pression hydrostatique des capillaires pulmonaires, la pression des canaux lymphatiques (qui drainent aussi le milieu interstitiel), la pression oncotique (appel d’eau par les protéines sériques et interstitielles) et la perméabilité vasculaire (l’étanchéité des parois vasculaires). On retrouve deux types d’œdème pulmonaire : cardiogénique et non cardiogénique.

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9
Q

cause et fqce œdème pulmonaire cardiogénique chez C.D:

A

très fréquent (chez les carnivores domestiques), et est secondaire à une augmentation de la pression hydrostatique dans le territoire veineux pulmonaire. Une surcharge en fluide peut résulter en une congestion veineuse avec transsudation et développement d’œdème.

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10
Q

causes les + fqtes d’œdème pulmonaire cardiogénique

A

Acquises : insuffisance cardiaque gauche secondaire aux maladies valvulaires dégénératives ou aux
cardiomyopathies dilatées chez le chien et aux cardiomyopathies félines chez le chat ;
*

Congénitales : shunt cardiaque gauche-droit (persistance du canal artériel, communication interventriculaire).

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11
Q

Quels sont les signes rx d’un œdème pulmonaire cardiogénique chez le CN ?

A
  • congestion pulmonaire surtt veineuse
  • augmentation de l’opacité en région péri hilaire/dans les lobes caudaux
  • au début, opacification péri-bronchique voire intersticielle , alvéolaire lobe caudaux qui s’étend si aggravation
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12
Q

quelle évolution en imagerie si aggravation œdème pulmonaire cardiogénique ?

A

les lésions deviennent alvéolaires et impliquent alors les lobes caudaux, de façon relativement symétrique (parfois le lobe droit est plus impliqué que le gauche). On peut également retrouver des anomalies cardiaques associées.

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13
Q

consqces mise en place tx, quel tx ?

A

ésolution rapide de l’opacification alvéolaire en passant par une opacification interstitielle et une réduction de la taille des vaisseaux

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14
Q

lésions assos à œdème pulmonaire cardiogénique

A

o cardiomégalie et anomalies cardiaques
o Une congestion veineuse
o Une éventuelle hypertension pulmonaire

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15
Q

lien cardiopathie et poumon ?

A

Cardiopathie acquise du chien => œdème des lobes caudaux.

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16
Q

signes rx œdème pulmonaire cardiogénique CT

A
  • Des plages d’opacité péribronchique à alvéolaire multifocales sans localisation privilégiée, pas de prédilection
    pour la région périhilaire, localisation crânioventrale et/ou caudoventrale fréquente.
  • Opacification mixte : interstitielle, alvéolaire (80% cas environ), souvent bronchique.
  • Les lésions diffuses ou multifocales sont réparties aléatoirement.
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17
Q

principales lésions assos à œdème pulmonaire cardiogénique CT

A

o Une cardiomégalie et anomalies cardiaques
o Une congestion veineuse seulement chez un tier des chats o Une hypertension pulmonaire chez la moitié des chats
o Un épanchement pleural

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18
Q

fréquence œdème pulmonaire non cardiogénique chez C.D ?

A

peu fqts chez CN, rares chez CT

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19
Q

ss catégories œdème pulmonaire non cardiogénique

A
  • L’œdème pulmonaire neurogénique et choc électrique : dû à des traumatismes crâniens ou des convulsions,
  • La diminution de la pression interstitielle,
  • Les effets toxiques directs de certaines substances sur l’épithélium alvéolaire et l’endothélium capillaire.
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20
Q

conditions observation œdème pulmonaire neurogénique

A
  • Généralement suite à des convulsions : stimulation brutale et excessive du système alpha-adrénergique qui entraine
    une vasoconstriction généralisée et sévère de la circulation systémique, puis une augmentation brutale et sévère de la
    pression hydrostatique capillaire=> aboutit à des lésions de l’endothélium capillaire pulmonaire.
  • Lors d’un choc électrique (ex : chiot qui a mordu un fil électrique).
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21
Q

signes Rx de l’œdème pulmonaire neurogénique ?

A
  • Des plages d’opacification pulmonaire de type interstitielle à alvéolaire
  • Des lésions symétriques le plus fréquemment localisées en région centrale des lobes caudaux
  • Des structures cardiovasculaires normales (permet de faire la différence avec un œdème cardiogénique)
  • La disparition rapide des lésions
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22
Q

contexte diminution pression intersticielle

A

obstruction des voies respiratoires supérieures ou à une noyade. Il s’agit d’une séquelle d’une paralysie laryngée ou d’une autre cause d’obstruction laryngée (collapsus, tumeur, œdème du larynx), qui provoque une lutte à l’inspiration et génère une importante pression négative intra pleurale. Cette cause est très souvent retrouvée chez les brachycéphales.

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23
Q

signes rx diminution pression intersticielle

A
  • Des plages d’opacification pulmonaire de type interstitielle à alvéolaire.
  • Des lésions symétriques (bilatérales) le plus fréquemment localisées en région centrale des lobes caudaux.
  • Déformation « en dedans » des muscles intercostaux et du manubrium sternal : dilatation de la trachée intrathoracique, champs pulmonaires de petite taille même en fin d’inspiration.

L’animal tente, en vain, d’augmenter le volume de son champ pulmonaire.

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24
Q

particularité des lésions liées à œdème pulmonaire

A

lésions apparaissent en quelques heures et se résolvent aussi en quelques heures après traitement. C’est la seule lésion qui évolue de cette façon.

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25
Q

Principales causes d’hémorragies pulmonaires ?

A
  • Un traumatisme thoracique le plus fréquemment (chat parachutiste, AVP …)
  • Une angiostrongylose (hémorragies dues à la présence de parasites)
  • Une coagulopathie (rodenticides)
  • Une CIVD
  • Une tumeur
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26
Q

signes Rx origine traumatique hémorragie pulmonaires:

A
  • Non spécifiques,
  • Une contusion pulmonaire = hémorragie + œdème,
  • Une opacification alvéolaire ou mixte : interstitielle confluente en plages alvéolaires à contours flous,
  • Une distribution aléatoire et asymétrique des lésions,
  • Les signes associés sont : fractures de côtes, pneumothorax, épanchement pleural. Il faut être vigilant en cas de structures osseuses touchées autour du thorax pour ne pas manipuler ou faire bouger un animal déjà fracturé et aggraver la situation.
27
Q

signes Rx secondaires à troubles de la coag (svt intox):

A
  • Plages diffuses d’opacification pulmonaire de type interstitielle/alvéolaire : la répartition est aléatoire, diffuse et
    asymétrique.
  • Associées à des épanchements cavitaires : un épanchement abdominal avec perte de contraste dans l’abdomen,
    un épanchement médiastinal avec élargissement du médiastin et/ou un épanchement pleural.
  • Réduction généralisée du diamètre trachéal, causée par une hémorragie de la muqueuse ou de la couche
    sous-muqueuse : signe pathognomonique de l’intoxication. Cela mime une hypoplasie trachéale. * Résolution des signes radiographiques 1 à 5 jours après le début du traitement.
28
Q

caractés Rx angiostrongylose

A

touche généralement les jeunes chiens et entraine une opacification bronchique et interstitielle. On observe également des plages alvéolaires aux contours mal délimités
et de distribution périphérique. Les lésions sont d’allure
nodulaire, avec un épanchement pleural minime et parfois
accompagnées de modifications peu marquées des structures cardiovasculaire.

individu jeune présentant une opacification généralisée sévère, ainsi qu’un patron bronchique doit faire penser à une angiostrongylose.

29
Q

définition pneumonie

A

inflammation du parenchyme pulmonaire dont les causes peuvent être variées et la localisation dépend du type de lésion.

signes Rx divers en fonction de leur cause et de la localisation préférentielle des lésions histos : bronchopneumonie infectieuse, pneumonie par aspiration, pneumonie secondaire à un corps étranger, pneumonie interstitielle.

Touche principalement les chiens vivant en groupe.

30
Q

à quels agents sont dues les bronchopneumos infectieuses ? Lesquels sont à l’origine du tableau rx ?

A

contamination aérifère à cause d’agents viraux ou bactériens. Les virus sont les facteurs déclenchant d’une surinfection bactérienne qui est à l’origine du tableau radiographique observé au moment de la consultation.

31
Q

signes Rx des bronchopneumonies infectieuses

A
  • Parfois très discrets au début de l’affection
  • Une augmentation d’opacité de type alvéolaire mal circonscrite (aspect « en mosaïque »)
  • Des plaques qui deviennent confluentes avec une consolidation lobaire
  • Des bronchogrammes aériques fréquents
  • Une distribution asymétrique des lésions
  • Avec une localisation préférentielle crânio-ventrale, et en périphérie des lobes pulmonaires (parties ventrales des lobes
    crâniaux et moyens) comme la bronchopneumonie par fausse déglutition.
  • Un certain degré d’opacification bronchique est également présent quand ça se propage au reste du poumon
  • Un épanchement pleural lorsqu’une pleurésie s’installe
32
Q

déf bronchopneumonie par fausse dég

A

aspiration unique ou répétée de matériel étranger (liquide ou particules) dans les voies respiratoires et accumulation de pus dans les alvéoles
S.C apparaissent environ 2h après
Signes rx en 12 à 36 h
mais résolution clinique +rapide que la partie rx

33
Q

partie poumon affectée préférentiellement qd pneumo par fausse deg et répartition lésions

A

partie ventrale (déclive) du poumon, notamment le lobe moyen droit et les lobes crâniaux (droit puis gauche) donc on aura souvent une opacité alvéolaire superposée au cœur. La répartition des lésions est asymétrique.

34
Q

patron à retenir pour pneumo par fausse deg

A

patron ALVEOLAIRE ASYMETRIQUE VENTRAL

35
Q

vue la + évocatrice et signes rx neumo fausse deg

A

signes radiographiques sont plus évocateurs sur la vue de face que sur les vues de profil :
* Opacification alvéolaire asymétrique
* Bronchogrammes aériques
* Déplacement de la silhouette cardiaque vers la gauche
* Augmentation du volume pulmonaire

36
Q

délai apparition/disparition signes rx fausse deg

A

lésions de pneumonie apparaissent en quelques heures à quelques jours, contre quelques minutes pour celles par aspiration. Toutes ces lésions disparaissent en quelques jours/semaines.

37
Q

pneumonies secondaires aux C.E bronchiques

A

généralement invisibles sur les clichés radiographiques car les corps étrangers sont radio-transparents pour la plupart. Ce sont les conséquences que l’on peut observer. Le scanner présente donc plus d’intérêt ici.
Il s’agit d’une cause potentielle de pneumonie focale ou lobaire (par exemple avec les épillets).

38
Q

quelles sont les affections pulmonaires à dominante interstitielle ?

A

l’œdème interstitiel, la pneumonie interstitielle, la fibrose, les intoxications aux herbicides, l’infiltration tumorale (lymphome, carcinome bronchoalvéolaire, hémangiosarcome) et les minéralisations de l’interstitium (hyperadénocorticisme).

39
Q

déf pneumo interstitielle

A

réponse à une agression pulmonaire, localisée préférentiellement à l’interstitium qui est le tissu de soutien et parenchyme. On y trouve un infiltrat de cellules inflammatoires dans la paroi des alvéoles, épargnant les voies aériennes. Elle peut avoir une origine virale (maladie de Carré mais c’est très peu fréquent grâce à la vaccination) ou bactérienne (surinfection, surtout avec maladie de Carré), par inhalation, à cause de produits toxiques sanguins ou de produits du métabolisme.

40
Q

signes rx pneumo interstitielle

A
  • En phase aiguë : une opacification pulmonaire mixte, interstitielle avec des plages alvéolaires,
  • En phase chronique :
    o Une opacification interstitielle diffuse non structurée ou finement structurée (réticulaire ou réticulonodulaire)
    o Une répartition des lésions généralisées et homogène
    o Une atteinte principalement des lobes caudaux avec une répartition caudodorsale ou péri-bronchique pouvant
    indiquer un agent toxique inhalé
41
Q

déf et signes rx fibrose interstitielle

A

stade terminal de différentes affections pulmonaires chroniques, peu importe leur origine (infectieuse, inflammatoire ou idiopathique).
Signes radiographiques : opacification interstitielle non structurée ou finement structurée, et une réduction du volume pulmonaire. Avec la fibrose, le poumon peut moins facilement s’étendre. On a alors peu de changements entre les clichés inspiratoires et expiratoires.

42
Q

déf Fibrose interstitielle idiopathique

A

correspond à la fibrose progressive idiopathique (pas d’agent causal déterminé) de l’interstitium conduisant à un épaississement de ce dernier. On la retrouve principalement chez les chiens âgés et notamment chez les races terriers (Westie en tête de liste puis Yorkshire, Cairn terrier et Bull terrier). Elle est assez rare chez le chat. Il s’agit d’une maladie chronique évolutive ; il faut bien prendre en compte l’âge et la race de l’animal. Aucun agent causal n’a été identifié.
Elle provoque une intolérance progressive à l’exercice, une toux et une dyspnée.

43
Q

signes rx Fibrose interstitielle idiopathique

A
  • Une opacification interstitielle diffuse associée à une diminution du champ pulmonaire
  • Une cardiomégalie droite à cause de l’hypertension pulmonaire secondaire à la fibrose
  • Une hépatomégalie d’origine indéterminée
  • Un collapsus trachéal souvent associé mais on ne sait pas pourquoi
44
Q

sur quoi se baser pour faire dx fibrose interstitielle idiopathique ?

A

signes radiographiques étant peu spécifiques, il est important de se baser sur l’âge et la race du chien dans la suspicion diagnostique (diagnostic par exclusion). Le scanner permet un diagnostic de certitude, la biopsie pulmonaire aussi mais c’est un acte très invasif qui ne se fait pas.

45
Q

étiologies possibles de l’infiltration interstitielle tumorale

A
  • Un lymphome multicentrique, trouvé davantage chez le chien que chez le chat,
  • Des métastases alvéolaires septales (carcinome mammaire anaplasique),
  • Un carcinome bronchoalvéolaire,
  • Un hémangiosarcome (il présente généralement une forme miliaire).
46
Q

contexte tumeurs primitives poumon CN

A
47
Q

contexte tumeurs primitives poumon CT

A

rares chez les animaux en comparaison avec l’Homme.
Les carcinomes bronchogéniques sont les plus fréquents.
L’âge moyen des chiens atteints est 10 ans. Typiquement, la tumeur primitive forme un nodule unique ou une masse bien circonscrite souvent cavitaire (tendance à se nécroser en son centre).
La masse est de taille centimétrique contrairement au nodule. Elle est principalement localisée dans les lobes caudaux. On peut retrouver des métastases dans les poumons ou les nœuds lymphatiques trachéo-bronchiques. Un petit nodule unique a autant de chance d’être une métastase qu’une tumeur primitive. Plus la taille du nodule augmente, plus la probabilité qu’il s’agisse d’un processus tumoral primitif est importante (le scanner est le seul moyen de déterminer s’il est primitif).

48
Q

quelle est la tumeur pulmonaire la + fqte chez le CT ?

A

l’adénocarcinome, il a pour origine les cellules glandulaires bronchiques et est le plus souvent localisé en périphérie des poumons

49
Q

quelle est la tumeur pulmonaire la + fqte chez le CN ?

A

le carcinome bronchoalvéolaire (85% des cas), qui a pour origine les cellules épithéliales de la surface des bronches. Il prendtypiquement naissance au niveau des bronches les plus larges donc on le retrouve principalement en région péri-hilaire avec un déplacement de la trachée ou des bronches (effet de masse)

50
Q

particularités tumeurs pulmos CT

A
  • Ils font beaucoup de carcinomes broncho-alvéolaires.
  • On observe plus fréquemment que chez le chien une minéralisation centrale des
    tumeurs pulmonaires primitives.
  • Les doigts sont un site de prédilection de métastases des tumeurs pulmonaires primitives (on parle de « syndrome
    doigt/poumon ») donc le motif de consultation sera une boiterie. On observe une lésion très agressive au niveau des
    doigts qui doit nous pousser à faire une radiographie des poumons.
  • Les métastases sont souvent mal définies, avec une opacification millaire (hémangiosarcome).
51
Q

présentation Rx tumeurs diffuses poumon

A

opacification interstitielle ou péribronchique avec +/- de plages alvéolaires.

52
Q

aspect métastases et importance Rx

A

le plus souvent sous la forme de nodules/masses multiples. La radiographie a une faible sensibilité de détection car on ne détecte que les nodules supérieurs à 4-7 mm et on passe de la 3D à la 2D d’où l’importance des deux vues latérales (les plus importantes) et de la vue de face (mais aussi du scanner). Il n’est pas rare qu’un nodule identifié sur une incidence latérale ne soit pas visible sur la vue dorso-ventrale/ventro-dorsale à cause de la superposition de la silhouette cardiaque et du diaphragme. Il faut faire attention à ne pas le confondre avec une structure extra-thoracique : un téton ou une masse cutanée, d’où l’importance de l’examen de l’animal, notamment la palpation.

53
Q

aspect métastases

A
  • En cas de tumeurs mésenchymateuses :
    o Dissémination par voie sanguine
    o Métastases peu nombreuses et assez denses (sauf hémangiosarcome : plein de points dans le parenchyme).
  • En cas de tumeurs épithéliales (type carcinome) :
    o Dissémination préférentiellement par voie lymphatique
    o Nodules pulmonaires nombreux, petits, aux contours moins nets o Ostéosarcome, dont les tumeurs sont les plus délimitées
54
Q

apparences métastases - fqtes

A
  • Nodules mal définis, particulièrement chez le chat où l’on retrouve plus souvent l’opacité milliaire.
  • Opacification interstitielle non structurée (lymphome +++), d’origine miliaire ou micronodulaire.
  • Plages de consolidations pulmonaires : la lésion primitive peut être un carcinome pulmonaire mais ce sont surtout des
    sarcomes histiocytaires.
  • Opacification miliaire : multiples métastases de 2 à 3 mm de diamètre disséminées dans le parenchyme pulmonaire
    que l’on voit car elles sont très nombreuses
55
Q

dxd masse (CHANG)

A

Quand on a une masse, on fait le diagnostic différentiel en pensant CHANG :
* Cyste = kyste
* Hématome
* Abcès
* Néoplasie
* Granulome (rare dans le parenchyme pulmonaire)

56
Q

déf granulomes

A

ares. Leur contour est flou en phase active et bien délimité si la lésion est organisée ou en cours de résolution. Les granulomes sont secondaires à un corps étranger et forment un nodule unique, sans adénopathie trachéobronchique. Un granulome éosinophilique (que l’on peut retrouver lors de pneumonie allergique) est constitué de nodules multiples de 2 à 10cm avec +/- une opacification péri-bronchique et interstitielle. Un granulome peut être cavitaire ou minéralisé (histoplasmose) et être associé à une adénopathie trachéobronchique en cas d’origine infectieuse.

57
Q

déf abcès pulmo

A

ares chez les carnivores domestiques mais fréquents chez les chevaux. C’est une lésion possiblement cavitaire (bactéries produisant du gaz, communication avec les voies aériennes). On a une paroi épaisse, une surface luminale irrégulière. Le tissu pulmonaire environnant est normal ou consolidé. Ils peuvent être la cause de pneumothorax secondaire.

58
Q

déf hématome pulmo

A

nodule liquidien bien délimité d’opacification tissulaire, possiblement cavitaire associé à d’autres lésions comme un pneumothorax ou des contusions pulmonaires. On le suspecte notamment lors de traumatismes,AVP, parachutiste… Il peut provoquer un hémothorax dans de rares cas.

disparition en 48 à 72h, pas le cas si tumeur !

59
Q

causes diminution diffuse opacité (hyperclarté pulmo diffuse)

A
  • L’hypovolémie : hémorragie, déshydratation, maladie d’Addison ;
  • Hyperinflation pulmonaire : un spasme au niveau des bronchioles garde l’air dans les poumons, il y a donc augmentation
    du volume (asthme félin, bronchite neutrophilique) ;
  • L’emphysème : rupture alvéolaire ou bronchique, maladie congénitale, très rare (l’air reste piégé du fait de la réduction
    du parenchyme).
  • Syndrome de rétention aérique : l’air peut pénétrer le poumon mais ne peut plus en sortir.
60
Q

signes Rx hypovol ???

A
  • Poumons particulièrement transparents (donc plus noir) et volume pulmonaire normal
  • Réduction de la taille du cœur, des vaisseaux pulmonaires et de la veine cave caudale donc on a moins d’opacité
    liquidienne dans le thorax
61
Q

signes rx hyperinflation pulmonaire

A
  • Transparence exagérée du parenchyme pulmonaire
  • Augmentation marquée du volume pulmonaire (diaphragme
    anormalement aplati et refoulé caudalement)
    ð Asthme du chat
62
Q

déf et lésions hypercalrté focale

A

lésions +/- circulaires, radiotransparentes (car on voit des triades bronchiques qui la traversent donc ce n’est pas une masse), délimitées par une paroi radio-opaque (on observe comme des alvéoles géantes).
L’origine est le plus souvent traumatique et rarement congénitale.

deux types de lésions : (les caractéristiques décrites ici sont spécifiques à la radio)
* Les bulles ou pneumatocèles qui correspondent à des lésions pulmonaires : congénitales ou traumatiques.Cela peut saigner et causer un hématome ou rester et ne jamais se résorber. Contrairement à de l’emphysème, l’architecture interne des bulles n’est pas conservée.
o Lésion sphérique
o Paroi fine ou absente
* Les blebs qui correspondent à des lésions sous-pleurales (entre la plèvre et le poumon), en périphérie du champ
pulmonaire : dans la plèvre, si ça se rompt c’est une urgence grave. On ne peut cependant pas fairede différence visuellement entre un bleb et une bulle périphérique.
o Paroi fine ou absente
o Lésion ovoïde

63
Q

risques hyperclarté ??

A
64
Q

déf lésions pulmos cavitaires (et dxd)

A

structure radiotransparente délimitée par une paroi + /- épaisse et +/- irrégulière. Le tissu pulmonaire en périphérie est normal.
Diagnostic différentiel :
* Tumeur (primitive type carcinome ou métastatique)
* Abcès ou granulome
* Lésions d’infarctus
* Pneumonie lipidique chez le chat