immuno 5 Flashcards
(37 cards)
L’écosystème buccal
tout baigne dans le fluide buccal majoritairement produit par les glandes salivaires. Ce fluide buccal est un mélange de la production des glandes salivaires et du fluide gingival provenant du sillon gingivo-dentaire.
L’exclusionimmune
- ensemble des mécanismes qui vont contrôler les interactions entre les tissus muqueux et la flore colonisant cette muqueuse.
- permettent le contrôle du microbiote au niveau de l’ensemble des muqueuses.
- contrôler la flore périphérique et d’éviter l’invasion microbienne des tissus.
facteur non spe phy et chimique
- L’épithélium de recouvrement (rôle de barrière ++) :
- La salive :
facteur non spe phy et chi
epithelium recouvrement
- L’épithélium de recouvrement (rôle de barrière ++) : desquamation cellulaire empêchant l’adhésion des bactéries aux muqueuses car celles-ci sont sur les couches cellulaires superficielles qui sont renouvelées en permanence par ce phénomène de desquamation.
facteur non spe phy et chi
salive
- La salive : lubrification des surfaces, agglutination des bactéries, rôle de clairance, effet de chasse salivaire qui entraine les bactéries hors de la cavité buccale (élimination).
Lesfacteursanti-microbiens
- Les lysozymes :
- Les peroxydases :
- Les lactoferrines :
- Les peptides antimicrobiens :
Lesfacteursanti-microbiens
lyso
dégradent les peptidoglycanes de la paroi bactérienne par clivage (surtout GRAM + qui possèdent une paroi cellulaire riche en peptidoglycanes et plus épaisse que GRAM -).
Lesfacteursanti-microbiens
pero
interfèrent dans le métabolisme oxygéné en favorisant la production de dérivés oxygénés (EROS) toxiques pour les bactéries.
Lesfacteursanti-microbiens
lacto
: interfèrent dans le métabolisme du fer en bloquant la croissance des bactéries utilisant le fer pour leur développement.
Lesfacteursanti-microbiens
peptide anti micro
Les défensines :
- Les histatines :
Lesfacteursanti-microbiens
peptide anti micro defensines
Les défensines : activent les mécanismes d’élimination des bactéries. Il existe 2 types de défensines : défensines leucocytaires (retrouvées dans les tissus) possédant un rôle opsonisant (favorise la phagocytose des bactéries) et les défensines sécrétoires (produits par les glandes exocrine) possédant des propriétés bactériolytiques
Lesfacteursanti-microbiens
histadine
- Les histatines : propriétés bactériolytiques
Caractéristiques structurales de l’immunoglobuline A sécrétoire
- toujours sous formes polymériques, le plus souvent dimériques (2 molécules identiques l’une à l’autre) associés les uns aux autres par une chaine de jonction covalente (chaine J).
- Les IgAs se distingue des autres IgA par la présence d’une protéine appelée composant sécrétoire est ajouté secondairement à la chaine J des IgAs.
- on retrouvera, dans le cas d’un dimère, 4 sites de reconnaissances identiques.
Lesdifférentessous-classesd’IgA
rappel quest ce qui peut varier
La variabilité des immunoglobulines dépend de la partie constante de leurs chaines lourdes. 1 chaine lourde IgA = 4 domaines dont 1 variable et 3 constants (CH1, CH2, CH3)
Iga variabilite isotypique
: les IgA1 et les IgA2. Cette variabilité est une variabilité isotypique,
- différence de structure au niveau de leur partie charnière : situé dans la partie constante des chaines lourdes, cette région charnière est une région linéaire de 26 acides aminés qui n’est pas repliée en domaines.
- En revanche chez IgA2, cette région charnière ne contient plus que 13 acides aminés
varia isoty csq
Cette différence de structure a des répercussions importantes. En effet, certaines protéases bactériennes (enzymes) sont capables de couper les immunoglobulines au niveau de cette région charnière, ce qui libérera des fragments monomériques qui n’auront plus de pouvoir agglutinant. Cependant, les IgA2s ne possèdent pas de site de clivage (déletion des 13 aa de la région charnière) et sont donc résistantes aux protéases bactériennes
difference proportion iga
On retrouve également une différence dans les proportions en IgA1 et IgA2 retrouvées dans le sang et dans la salive : au niveau du sérum, les IgA1 sont majoritaires tandis que dans les sécrétions comme la salive, les IgA1 sont certes majoritaires mais la proportion d’IgA2 est plus importante.
variabilite allo IgA
Enfin il existe une variabilité allotypique des IgA2 : à savoir des IgA2m1 ou IgA2m2. Cette variabilité étant allotypique, nous n’exprimons pas tous les mêmes IgA2.
Dans le cas des IgA2m1, une modification des acides aminés au niveau de leur domaine constant au niveau du CH1 e leur permet pas la formation du pont disulfure entre les chaînes lourdes et légères. En revanche, il se formera un pont disulfure entre les deux chaînes légères. Cette variabilité n’a pas d’impact particulier sur la stabilité de la structure moléculaire de l’IgA2m1.
tissus lymph tractus aero-dig
niveau intestinal
La cavité buccale contient des antigènes qui vont aller stimuler des tissus lymphoïdes associés au tractus aéro- digestif avec l’anneau de Waldeyer et au niveau intestinal avec les plaques de Peyer
- Ce sont ces organes qui vont pouvoir être stimulés et qui vont pouvoir produire des IgA qui finiront dans la cavité buccale.
’anneau de Waldeyer
L’anneau de Waldeyer va protéger tout le carrefour aéro-digestif et regroupe :
* Les tonsilles nasales ou végétation
* Les tonsilles tubaires au niveau des trompes d’Eustache
* Les tonsilles palatines ou amygdales situées des deux côtés
* Les tonsilles linguales situés sur la partie postérieure de la langue
Ce qui est commun entre les plaques de Peyer et les tonsilles palatines :
On observe un épithélium de recouvrement. L’amas lymphoïde est une partie sous-épithéliale. Dans cette partie lymphoïde on observe une régionalisation : on distingue la présence de follicules (LB en majorité) et de zones parafolliculaires (LT en majorité).
stratification plaque peyer
Les plaques de Peyer sont situées sur la paroi intestinale dans l’intestin grêle. L’épithélium au niveau des plaques de Peyer est monostratifié (une seule assise cellulaire). Certaines cellules spécialisées au niveau des plaques, appelés les cellules M, captureront l’antigène dans la lumière intestinale ou transféreront cet antigène jusqu’au follicule lymphoïde.
stratification amygdale
Au niveau des amygdales/tonsilles palatines, l’épithélium est pluristratifié. Les amygdales, à l’inverse des plaques de Peyer, ont une anatomie extrêmement cryptique, ce qui peut entrainer une rétention passive de micro-organismes et donc une accumulation antigénique au niveau des cryptes.
glande lymph secon
reseau lymph
il n’y a pas de réseau lymphatique afférent: l’antigène passera par une voie trans-épithéliale : c’est l’épithélium qui va servir à capturer l’antigène. En revanche, il y aura un réseau lymphatique efférent.