Introduction Flashcards
Pourquoi parle-t-on du trouble borderline ?
Les travaux récent on montré que les critères de borderline sont aussi un niveau de psychopathologie plus général. Si on comprends bien borderline, on comprends la psychopathologie. Ça donne un bon repère. Un étalon de sévérité. La fragilité dans les gens normales peuvent ressembler au borderline. De bien le comprendre peut nous aider beaucoup pour ça aussi.
Quel est la signification du nom du trouble borderline ou état limite ?
Elle est à la «limite» de plusieurs entités psychopathologiques :
- Controverse autour de l’étiologie, plusieurs hypothèses.
- Comorbidité importante (concomitance, cooccurrence)
Caractérisé par des relations interpersonnelles marquées par la dépendance, une instabilité émotionnelle et de l’impulsivité
Associé à une organisation mentale spécifique
Différente formulation, DSM va en parler comme le borderline, mais limite est la personnalité limite, mais l’état limite n’est pas la même chose. Complexe.
Le DSM-5 n’est plus un système multiaxial, mais on va en parler un peu. Le DSM-5 TR, donc la version révisé ne vois plus le multiaxial.
Il est a la limite de plusieurs entité, ce qui nous pousse à se demander ça vient d’ou.
Qu’est-ce que la description du DSM-5 du TPB ?
Mode général d’instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects avec une impulsivité marquée, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:
- Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
- Mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l’alternance entre des positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation
- Perturbation de l’identité: instabilité marquée et persistante de l’image ou de la notion de soi
- Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (ex. dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie)
- Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d’automutilations
- Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (ex. dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus que quelques jours)
- Sentiments chroniques de vide
- Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (ex. fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)
- Survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères
Pourquoi borderline et pourquoi pas «personnalité émotionnelle-ment labile» (comme dans la CIM-10)? ?
À noter que c’est le seul trouble du DSM dont le dénominateur ne dit rien de la pathologie qu’elle tente de décrire.
Le terme est lié à l’histoire du concept
Réfère à une limite, dans 2 sens du terme:
- une condition qui s’apparente à une autre, bien établie (ex. forme atténuée de schizophrénie)
- une condition qui occupe une région floue entre deux niveaux de fonctionnement mental difficilement différentiables (ex. entre névrose et psychose)
Une génération de clinicien vont avoir utilisé se terme pour parler de la limite de ce qui décrirait une autre condition, mais à la limite, pas tout à fait, ou entre deux problèmes qu’on connait.
Qu’est-ce que les grecs disent sur la santé mentale ?
Hippocrate (460-377 av. J.-C.)
On a identifié des troubles comme la manie, l’épilepsie, la démence, la paranoïa, l’hystérie et la dépression sévère (mélancolie)
On ne s’intéressait pas encore aux troubles de la personnalité
On abordait quelque chose qui y ressemblait en parlant du tempérament, associé aux humeurs ou 4 fluides corporels:
- le sang (cœur) – joyeux;
- la bile noire (rate) – dépressif;
- la bile jaune (foie) – colérique;
- la lymphe (cerveau) – calme/froid
Soit,
Folie
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Normalité
Que dit l’Egypte ancienne sur la santé mentale ?
En égypte ancienne, on parle déjà de psychopathologie, mais pour parler de plus gros enjeu comme des épisodes maniaque, mélancolie, etc. On les connais les bruyante depuis longtemps. Exemple de folie. Soit tu es normal, ou tu es fou.
Que dit-on de la santé mentale au 19e siècle ?
Grâce à Emil Kraepelin (1865-1926), la démence précoce (schizophrénie) et la maniaco-dépression étaient différenciées et acceptées
Un patient était soit aliéné (psychotique) ou normal
La personnalité criminelle ne pouvait pas être considérée comme normale (Lombroso, 1870)
On commence alors à penser que des individus (ex. criminels) peuvent se situer entre la psychose et la normalité
Définit deux grandes entités, soit la démence précoce (Il y a rien à faire, perd la réalité) et la maniaco-dépression (l’humeur fait déliré).
La personnalité criminelle ne sont pas des gens fou, mais il ne sont pas normaux.
Soit,
Psychose (Démence précoce ou maniaco-dépression)
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Criminalité
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Normalité
Que dit-on de la santé mentale au 20e siècle ?
La schizophrénie, selon Eugen Bleuler (1857-1939), devient une catégorie diagnostique populaire (vers 1911), englobante et floue (4 «A»: ambivalence, pensée autistique, émoussement de l’affect, relâchement des associations), jusqu’à la définition de critères précis en 1972
Les individus pas suffisamment malades étaient considérés comme étant des schizophrènes borderline (formes atténuées de schizophrénie)
Il fait juste changer le terme démence précoce pour schizophrénie. Il la décrit.
Les gens rencontrer en clinique qui nétait pas assez pour un ou l’autre sont considéré comme à la limite.
Donc,
Schizophrénie / Maniaco-dépression
Schizophrénie borderline
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Normalité
Que dit-on de la santé mentale dans la psychanalyse ?
Avec Freud, on définit des formes non psychotiques de maladie mentale (névroses avec symptômes) ainsi que des troubles du caractère (personnalité): névrose hystérique, névrose obsessionnelle-compulsive, etc.
La psychopathologie est séparée en: névrose, psychose et perversion; la psychose est vue comme intraitable
En psychiatrie, le traitement de la névrose devient le modèle du traitement de la maladie mentale (cure psychanalytique, divan, etc.)
On s’aperçoit que bien des patients réagissent mal à la cure
Que fait la psychanalyse pour borderline ?
Freud, dans son travail, voyait des gens qui sont pas bien, mais pas psychotique. Il les décrits comme névrotique. Il défini les symptômes selon les axes et parle de caractères. Quand on parle de caractère, ce serait un trait de personnalité.
Conflit inconscient avec les mêmes enjeux pour les deux. Névrose axe 1 ou 2, une névrose avec symptômes ou une de caractère.
Il parle aussi de perversion, quelque chose de psychotique là dedans.
Traite les gens par l’analyse. Modèle qui était considéré pour la névrose. Il ne pouvaient pas analyser la psychose, seulement la névrose. Parle de refoulement et de transfert. Se sent avec son thérapeute comme s’il était similaire
Ça ne marche pas avec ceux qui ne peuvent pas faire la régression. Le névrotique peux avoir du recule, le borderline ne peut pas. C’est cette méthode qui a différencier les fonctionnements internes de la psychose et de la névrose.
Névrose utilisé dans le sens de la maladie avec symptôme. Symptôme d’un fonctionnement inconscient. Freud dit qu’il y a une maladie avec symptôme qui est la névrose et une sans symptôme qui est le trouble du caractère. (symptôme = axe 1, trouble du caractère = axe 2)
Quel est la première version du concept de borderline ?
En 1919, un psychanalyste (L. Pierce Clark) introduit la notion de «borderland» pour décrire une condition toute proche de la névrose ou de la psychose. Il proposait une approche thérapeutique modifiée (de l’analyse) pour leur traitement
Le terme borderline a été utilisé la première fois en 1921 par un analyste, Thomas Vernor Moore, qui y voyait une «forme fruste» de la dépression psychotique en mettant en évidence l’importance de facteurs héréditaires (forme proche ou atténuée de trouble bipolaire)
Dans les années 20, le terme de «schizophrénie borderline» a été popularisé
Beaucoup de patients qui réagissaient mal à l’analyse étaient considérés comme présentant un trouble situé entre la névrose et la psychose, ou comme une forme atténuée de schizophrénie
Donc,
Psychose
Schizophrénie / Maniaco-dépression,
Schizophrénie borderline
Tr. Bipolaire borderline
Dépression psychotique borderline
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Névrose
Comment est née officiellement pour la première fois la TPB ?
C’est Adolph Stern (1938) qui a mis le terme de borderline «sur la map». Il a parlé:
- du narcissisme de certains patients, qui idéalisaient et dévalorisaient l’analyste
- de leur difficulté à gérer le stress par l’expression d’hémorragie psychique
- de leur hypersensibilité à la critique
- de leur propension à extérioriser les conflits (blâmer les autres)
Le terme est essentiellement utilisé dans les sphères psychanalytiques
Première formulation précise du TPB, autre que «pas psychotique» ou «pas névrotique». Il parle d’un trouble borderline qui ressemble à celui que l’on connaît aujourd’hui.
Choc, les psychanalystes ont été plus intéressé.
Soit,
Psychose
Schizophrénie / Maniaco-dépression
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Trouble borderline
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Névrose
Quelle sont les contributions de Helene Deutsch, Schmideberg, Robert Knight et John Frosch au niveau de l’historique du trouble ?
- Helene Deutsch (1942) et la personnalité «comme si»
- Schmideberg (1947) parle de patients borderlines, fonctionnant à un niveau intermédiaire entre la névrose et la psychose, stables dans leur instabilité, problèmes d’humeur et de comportement, vies chaotiques
- selon Robert Knight (1953), les borderlines forment un groupe dans le continuum entre la névrose et la psychose
- John Frosch (1954) a mis l’accent sur le trouble impulsif et il a suggéré de remplacer le terme borderline par caractère psychotique: il a parlé du problème de l’expérience de la réalité problématique, même si l’épreuve de réalité est bonne
Qu’est ce que “l’organisation borderline de la personnalité” ?
Otto Kernberg (1967) distingue trois organisations de la personnalité: névrotique, borderline et psychotique
L’organisation borderline comporte deux caractéristiques importantes: une bonne épreuve de la réalité, pour se distinguer de l’organisation psychotique, et une identité diffuse, pour se distinguer de l’organisation névrotique
Il met l’accent sur l’utilisation du mécanisme de défense de clivage, qui scinde les représentations de soi et des autres en deux extrêmes (bon-mauvais)
Même si la formulation de Kernberg s’applique à des niveaux d’organisation de la personnalité, elle renvoie davantage à des niveaux d’organisation mentale, dont la personnalité n’est qu’une manifestation
On parle alors de :
Organisation psychotique
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Organisation borderline
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Organisation névrotique
Que dit-on du syndrome borderline de Roy Grinker ?
Roy Grinker – psychiatre – (1900-1993) a formulé l’idée d’un syndrome borderline (1968), qui mêlait des éléments de personnalité et une définition du niveau de fonctionnement
Il divisait le domaine borderline en 4 champs:
- la frange psychotique,
- le syndrome central (acting de la colère, dépression, identité branlante, investissement vacillant des autres),
- le type as-if,
- la frange névrotique (dépression anaclitique, anxiété, caractère névrotique/narcissique)
Son équipe (de Chicago) a souligné l’importance de l’affect de colère comme seul ou principal affect