La parole qui masque les sentiments profonds (par déni ou par orgueil), et la parole qui trahit ces sentiments Flashcards
(8 cards)
Quel est le plan du I de cet axe ?
I. La parole masque les sentiments
a) Par le déni
b) Par orgueil
Quel est le plan du II de cet axe ?
II. La parole trahit les sentiments
a) Perdican
b) Camille
Quels sont les exemples du I-a) ?
Au point de vue de Perdican
I. La parole masque les sentiments
a) Par le déni
Perdican :
- « Je ne t’aime pas : je ne suis pas au désespoir » (III, 2) → il nie ses sentiments.
- « Allons, Rosette, viens que je t’emmène à mon père » (III, 7) → il fuit la douleur en se tournant vers Rosette.
Quels sont les exemples du I-a) ?
Au point de vue de Camille
I. La parole masque les sentiments
a) Par le déni
Camille :
- « Je suis bien aise que mon refus vous soit indifférent » (II, 1) → elle fait semblant d’être détachée.
- « Est-ce qu’il l’épouserait tout de bon ? » (III, 7) → sa jalousie la trahit.
Quels sont les exemples du I-b) ?
Au point de vue de Perdican
I. La parole masque les sentiments
b) Par orgueil
Perdican :
- « Orgueil ! le plus fatal des conseillers humains » (III, 8) → il reconnaît son propre blocage.
- « Tu ne veux pas te faire religieuse » (III, 3) → il se venge de Camille en flattant Rosette.
Quels sont les exemples du I-b) ?
Au point de vue de Camille
I. La parole masque les sentiments
b) Par orgueil
Camille :
- « Que me conseilleriez-vous […] si vous ne m’aimiez plus ? » (II, 5) → elle cache sa peur de l’abandon.
- « Fera-t-il clair de lune, ce soir ? » (III, 6) → elle provoque Perdican tout en cachant Rosette.
Quels sont les exemples du II-a) ?
II. La parole trahit les sentiments
a) Perdican
- « Chère enfant » (III, 3) → il ne prend pas Rosette au sérieux.
- « Quelle honte peut-il y avoir à aimer ? » (III, 2) → il veut aimer librement, malgré tout.
- « Je t’aime Camille, voilà tout ce que je sais » (III, 6) → déclaration sincère, sans détour.
Quels sont les exemples du II-b) ?
II. La parole trahit les sentiments
b) Camille
- « Oubliez votre sœur Camille […] pensez à moi » (II, 5) → contradiction révélatrice.
- « Je vous ai aimé, Perdican » (II, 5) → elle semble renoncer, mais reste touchée.
- « C’est une fille de rien » (III, 7) → sa jalousie explose face à Rosette.