Legrand-Sebille Flashcards

socio

1
Q

Que révèle l’étude de l’INSE de 1998 ?

A

Lorsque le niveau de vie est de 5800€ en moyenne, l’espérance de vie est de 84 ans alors que pour un revenu moyen de 470€, l’espérance de vie est de 72 ans !
Le niveau de vie génère cette bonification de la durée de vie car cela favorise la prévention et l’accès aux soins.

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2
Q

définition de la socialisation

A

Processus dynamique par lequel l’individu apprend, intériorise les valeurs, les normes et codes de son environnement, de son groupe social et culturel.
 C’est progressif et en grande partie inconscient, intériorisés. Intériorisation souvent corporelle (manière de se tenir)

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3
Q

définition Habitus

A

incorporation des conditions sociales et des expériences passées notamment enfantines.

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4
Q

définition “autrui significatif”

A

la/les personne(s) qui entoure(nt) concrètement, spatialement, affectivement l’enfant

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5
Q

quelles sont les caractéristiques de la socialisation primaire ?

A
  • dimension forte, la + importante
  • permanence
    affectivité (chaud)
  • fait que pour l’enfant le monde familial soit le seul monde
  • marqué par le passage de l’autrui significatif à l’autrui généralisé (intériorisation du “on”)
  • plutôt durant l’enfance
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6
Q

quelles sont les caractéristiques de la socialisation secondaire ?

A
  • moindre prégnance, moins puissante
  • plus vulnérable à. la destruction
  • pas de dimension affective
  • d’autres mondes qui construisent l’enfant : permet d’incorporer l’individu socialisé
  • les agents socialisateurs occupent une diversité de rôles et de positions
  • tout au long de la vie
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7
Q

définition de valeurs

A

idéal propre qui s’offre à une société donnée ou à un groupe d’individu mais aussi des préférences, des croyances, des principes généraux (principes morals) considérés comme fondamentaux, qui orientent les comportements des acteurs et des groupes dans chaque Société.

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8
Q

définition de normes

A

règles formelles ou codifiées comme les règlements institutionnels, code du travail, déontologie, copropriété… Elles régissent les conduites individuelles et collectives, qui changent selon les groupes et les époques. Intégrées au cours de la socialisation (maternelle), parfois avec difficulté. La marginalité, la déviance —> écart ou non respect de ces normes.

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9
Q

définition de codes sociaux

A

ensemble des règles de bonne conduite, de conventions sociales dans un environnement, dans un groupe ou une Société donnés. Ils ne sont pas universels. Non respect de ces codes = jugement social négatif

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10
Q

exemples de codes sociaux (3 minimum)

A
x saluer, remercier de façon appropriée
x céder sa place aux personnes vulnérables
x hospitalité
x vêtements, tenue en adéquation
x ne pas dominer la conversation
x manger proprement et silencieusement 
x contribuer à une conversation
x ne pas faire de bruits indésirables
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11
Q

définition d’un groupe

A

Ensemble d’individus liés par une situation, par des intérêts et/ou des sentiments d’appartenance commune. Pronom «nous». Antagonismes sociaux : les groupes, les normes et les codes sociaux se distinguent et parfois s’opposent.

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12
Q

définition de fait social

A

fait qui relève de la vie en Société à cause de son extériorité, par rapport à l’individu. Des règles s’imposent à lui. Exp : soigner

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13
Q

définition de la culture + nom de celui qui l’a donnée

A

Francois LAPLANTINE
la culture est l’ensemble des conduites, des savoirs et des savoirs faire, caractéristiques d’un groupe humain ou d’une société donnée, ces activités étant acquises par un processus d’apprentissage et transmises à l’ensemble de ses membres.

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14
Q

Qu’est ce qui différentie la culture des sociétés ?

A

la culture est strictement humaine alors qu’il y a des sociétés animales. cette forme de communication culturelle qui procède par échange non plus de signes mais de symboles. Et ces symboles sont liés à l’élaboration d’activités rituelles qui font que les sociétés humaines sont «prises» indéniablement dans le symbolique (symbolique comme attribution de sens au monde et événements biologique).


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15
Q

Nous sommes faconnés par la culture … et alors ? on est pris au piège ?

A

non ! la culture n’est pas un carcan. Personne ne vit sa culture dans sa totalité de manière monolithique (d’un seul bloc) et il y a de multiples marches de liberté dans ses gouts alimentaires et dans l’orientation particulière que chacun donne aux expériences de son corps.

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16
Q

définition de l’acculturation

A

L’acculturation est un processus universel et constant de contact, d’échanges, de réinterprétation et d’intégration entre les individus, les groupes et les cultures.
Processus de contact culturel complexe qui peut être facteur d’émancipation ou violence symbolique

17
Q

Quelles peuvent être les conséquences de l’acculturation ?

A

> facteur d’émancipation ou violence symbolique (= l’imposition de signification)
Exp : entrée en institution contre son gré ou encore être incarcéré
-> imposition de traits culturels qui ne sont pas familiers à l’individu

18
Q

définition de la médicalisation

A

développement de structures médicales et le développement de recourts aux soins médicaux mais aussi la tendance sociale et culturelle dans un nombre grandissant de secteurs du champ social à chercher auprès des corps médicals et de spécialistes, une solution, une interprétation, un écoute, un recourt.

19
Q

médicalisation de l’alimentation, définition

A

la médicalisation de l’alimentation substitue des raisons d’ordre médical aux raisons gastronomiques ou symboliques sur lesquelles s’appuie les décisions alimentaires.

20
Q

qu’a démontré Levi-Strauss ?

A

Levi-strauss a montré qu’il existe toutes sortes de diététiques profanes (non savantes) dans toutes les cultures. Et dans notre société cela a été sous forme de proverbes. ces diététiques profanes ne relèvent pas de l’irrationnel et un grand nombre de connaissances relatifs aux plantes, minéraux et à leurs effets sanitaires

21
Q

qu’a démontré Flandrin ?

A

la gastronomie a émergée en France ou en Italie au moment où les diététiques profanes (non savantes) qui étaient fondées sur la catégorisation hippocratique des éléments : chaud, froid, sec, humide et quand les catégorisations des tempéraments ont été remis en cause par la science moderne.

22
Q

la dimension nutritionnelle est-elle la plus importante ?

A

La satisfaction d’un besoin physiologique ne suffit pas. Nous mangeons de la «culture», des représentations et prescription, une vision du monde.
Le gout apparait comme le but principal de l’alimentation française, au service du plaisir, du processus de différentiation sociale et de distinction.
Dans la culture gastronomique française, les dimensions nutritionnelles de l’alimentation passent à l’arrière plan.


23
Q

de quoi parle claude Fishler ?

A

d’une véritable cacophonie alimentaire et il attire l’attention sur ces contradictions depuis 1980’s. culpabilité vis à vis alimentation car silhouette esthétique et “faut pas se priver”. Il parle de religion du régime étayé sur le sentiment qu’en contrôlant l’alimentation on contrôle aussi sa santé et son avenir

24
Q

alicaments ?

A

produits revendiquant des qualité diététiques particulières

25
Q

pourquoi il nous est difficile de mettre en place des programmes d’éducation nutritionnelle ?

A

car volonté épicurienne = légitimité sociale à la recherche du plaisir

26
Q

comment laplantine voit la médecine occidentale

A

Pour lui la biomédecine ne cherche pas seulement ce qui vrai mais énonce ce qui est bon : le savoir est devenu recteur de nos conduites en étendant son monopole au delà du seul domaine biologique : nutrition, questions du sommeils, de la sexualité, des troubles scolaire, de la transformation du corps à but esthétique …
La médecine comme entreprise de moralisation/ religieuse : notamment autour de la culpabilisation et de la nourriture. 


27
Q

que dit Gori dans son ouvrage santé totalitaire ?

A

passion conformiste délétère car l’altérité sociale et culturelle en son exclu

28
Q

de quoi d’inquiète Poulain ?

A

Il s’inquiète de voir une éducation nutritionnelle promouvoir une médicalisation sans nuances de l’alimentation quotidienne : mécanisme d’érosion des modèles alimentaires.
-> le fait d’oublier la diversité des dimensions culturelles de l’alimentation = perdre de vue que dans l’alimentation s’exprime les désirs et le sens de la vie d’une communauté humaine.
Ex : idée de manger 5 fruits et légumes par jour sans se soucier du gout et du désir des consommateurs, mais aussi de leur conditions économiques et leur appartenance sociale et culturelle.