Maladie cardio-vasculaire Flashcards
Définition de l’HTA et étiologies
Définition : HTA se définit par une PAS ≥140mmHg et ou une PAD ≥90mmHg. F de R CV : IC, AVC, arthérogenèse.
Etiologie : patients obèses, population à forte consommation de sel. Plus élevée chez la femme et le sujet noir.
Classification de l’HTA
HTA
I
HTA
II
HTA
III
Hypertendus
equilibrés
Hypertendus non equilibrés
Systolique isolée
Maligne
PAS
140-
159
160-
179
≥180
<140
≥140
≥140
>210
PAD
90-99
100-109
≥110
<90
≥90
<90
>130
PEC médicale de l’HTA
Non médicamenteuse
Médicamenteuse
Hygiéno diététique : arrêt du tabac/alcool, réduction pondérale, restriction sondée + exercice physique
ACa, IEC, ARA II
Diurétiques, beta-bloquants
Répercussions buccales de l’HTA
Dues à la maladie
Dues au traitement
Aucune répercussion directe sur la cavité buccale
Xérostomie, hyposialie, altération du gout
Lichen, hyperplasie gingivale, toxidermie ulcéreuse
Synthèse des risques de l’HTA
Type de risque
OUI
NON
Infectieux
π
Hémorragique
π
RH per-opératoire et post-opératoire
Anesthésique
π
Précaution vis-à-vis des VC : dose maximale de 0,04mg. 2 cartouches à 1/100 000 ou 4 cartouches à 1/200 000. Au-dela utiliser des carpules sans VC.
Médicamenteux
π
Risque IM
Autres
π
Risque de crise hypertensive ou HO
PEC générale de l’HTA
- Interrogatoire médical, contacter le médecin traitant : état de santé, pathologies associées et traitements actuels
- Mesurer la PA du patient avant les soins et s’assurer de la prise des médicaments hypertenseurs avant acte
- Prémédication sédative : MEOPA ou anxiolytique
- Précautions vis à vis du risque anesthésique : limiter la dose totale de VC, test d’aspiration et injection lente
- Précautions vis à vis du risque hémorragique : prévoir du matériel d’hémostase en cas de saignement per-op. Assécher le site opératoire par tamponnement. A la fin compression post-opératoire (compresses ou prothèses) + sutures étanches
- Précautions vis à vis crise hypertensive (C,V, tb vision, acouphènes) : SAMU ou HO : relever doucement en fin
- Précautions vis à vis IM :
- Corticoides : diminution effet hypertenseur
- AINS : déconseillés car risque d’insuffisance rénale aigue, élévation de la kaliémie et diminution de l’action hypotensive
- Antifungiques : a eviter si ACa car risque majoré d’EI car diminution de leur métabolisme hépatique
PEC spécifique de l’HTA
HTA équilibrée
HTA non équilibrée
HTA grade I
HTA grade II
HTA grade III
Tous les soins sont possibles en respectant les précautions générales
Seuls les soins urgents seront réalisés et nécessitent une PEC hospitalière
Tous les soins sont possibles en respectant les précautions générales
Des : MEP d’une sédation pour intervention longue tel que A° multiples, chirurgie paro/endo
Signe de souffrance = SAMU.
Risque médical accru = unique prescription médicamenteuse pour soulager douleur ou traiter une infection + appel médecin pour avis.
Risque médical non accru = uniquement acte sans risque hémorragique ou soins d’urgence en respectant les précautions générales.
Des : sédation pour acte chir et endo. Intervention lourde = PEC hospitalière
Signe de souffrance = SAMU.
Risque médical accru = unique prescription médicamenteuse pour soulager douleur ou traiter une infection + appel médecin pour avis.
Des : uniquement acte de prévention
Rq : si le médecin traitant n’est pas disponible appel du SAMU.
Origines de l’HTA
- HTA primaire : aucune cause clairement identifiée
- HTA secondaire : cause identifiée tel que origine hormonale (phéchromocytome, thyroide), rénale, grossesse, médicamenteux : prise au long cours d’AINS, contraceptifs oraux et ciclosporine
- HTA systolique isolée : due à la perte d’élasticité de l’aorte liée à l’athérosclérose
- HTA maligne
Définition de l’angor stable et instable et signes cliniques
Définition : Maladie coronarienne qui survient lorsque les artères du cœur sont obstruées par une plaque d’athérome. Elle peut être chronique = angor stable = angine de poitrine ou aigue = angor instable = IdM.
Signes cliniques : douleur rétrosternale, irradiation dans épaules/avant-bras, poignets, mâchoires
Classification de l’angor
Classe I
Les activités quotidiennes ne sont pas limitées. L’angor survient lors d’efforts soutenus, abrupts ou prolongés
Classe II
Limitation discrète lors des activités quotidiennes (l’angor survient lors de la marche rapide par exemple)
Classe III
Limitation importante de l’activité (l’angor survient en montant l’escalier sur un étage par exemple)
Classe IV
Impossibilité de mener la moindre activité physique sans douleur
PEC médicale de l’angor
Non médicamenteuse
Médicamenteuse
Chirurgicale
Hygiéno diététique : arrêt du tabac/alcool, réduction pondérale, restriction sondée + exercice physique
ACa, IEC, beta-bloquants
Trinitrine, Agonistes K+, AAP/AC, hypolipémiants
Angioplastie coronaire : stent
Pontage coronaire
Qu’est ce qu’un stent?

Un stent coronaire est un minuscule tube ajouré métallique expansible qui aide à éviter de nouvelles obstructions ou un rétrécissement de l’artère après une angioplastie. Le stent est mis en place à titre permanent.
Opération de pose d’un stent
Comme pour une angioplastie, le stent est monté sur un minuscule ballonnet que l’on gonfle à l’intérieur de l’artère coronaire pour repousser les plaques et rétablir le flux sanguin. Une fois les plaques écrasées contre la paroi de l’artère, le stent constitue un échafaudage miniature étayant la paroi de l’artère. Le ballonnet est ensuite dégonflé et retiré et le stent reste en place dans l’artère coronaire pour la maintenir ouverte. Chez certains patients, il peut être nécessaire de placer plusieurs stents selon la longueur de la partie obstruée.
La pose de stents présente un avantage par rapport à l’angioplastie au ballonnet seule car les stents assurent un soutien structural permanent qui aide à empêcher la réapparition du rétrécissement de l’artère (resténose), bien que la survenue d’une resténose reste possible.
Stents à libération de médicaments (stents actifs)
Outre leur fonction d’étayer l’artère coronaire, certains stents de nouvelle génération sont revêtus d’un médicament destiné à réduire la resténose.
Les stents nus (stents sans médicament) aussi bien que les stents à libération de médicament peuvent rouvrir efficacement les artères coronaires. Le choix est effectué par le médecin, en fonction des caractéristiques individuelles à chaque patient.

Répercussions buccales de l’angor
Dues à la maladie
Dues au traitement
Aucune répercussion directe sur la cavité buccale
Xérostomie, hyposialie, altération du gout
Lichen, hyperplasie gingivale, toxidermie ulcéreuse
Lésions hémorragiques : pétéchies, purpura, bulles H
Synthèse des risques liés à l’angor
Type de risque
OUI
NON
Infectieux
π
Pas de risque d’infection focale lié au stent
Hémorragique
π
Traitement AAP : risque de saignement per et post-opératoire
Anesthésique
π
Précaution vis-à-vis des VC : dose maximale de 0,04mg. 2 cartouches à 1/100 000 ou 4 cartouches à 1/200 000. Au-dela utiliser des carpules sans VC.
Médicamenteux
π
Risque IM
Autres
π
Risque de syndrome coronarien aigu ou HO + thrombose au niveau du stent si arrêt des AAP
PEC générale d’un angor
- Interrogatoire médicale, contacter le médecin traitant : état de santé, pathologies associées et traitements
- Prémédication sédative : MEOPA ou anxiolytique
- Privilégier des séances courtes + si trinitrine le patient doit l’avoir pendant le soin
- Précautions vis à vis du risque anesthésique : limiter la dose totale de VC, test d’aspiration et injection lente
- Précautions vis à vis du risque hémorragique : prévoir du matériel d’hémostase en cas AAP
- Précautions vis à vis HO : relever doucement en fin de soins, si douleur en cours de soins = SAMU
- Précautions vis à vis IM :
- Antibiotiques : CI erythromycine avec les statines car risque d’atteinte musculaire et rabdomyolyse
- AINS : déconseillés si IEC ou beta-bloquant. CI si AAP car augmentation du risque ulcérogène et RH.
- Antifungiques : a eviter si Aca car risque majoré d’EI car diminution de leur métabolisme hépatique. CI itraconazole/kétoconazole avec les statines car risque d’atteinte musculaire et rabdomyolyse
- CI narcotiques et barbituriques car cardio-dépresseurs
PEC spécifique de l’angine de poitrine
Angor de Classe I
Tous les soins sont possibles en respectant les précautions générales
Angor de Classe II
Tous les soins sont possibles en respectant les précautions générales
Angor de Classe III
Décision à prendre avec le cardiologue : PEC en cabinet en respectant les précautions générales ou PEC hospitalière
Angor de Classe IV
PEC hospitalière
PEC spécifique de l’angine de poitrine
≤ 30 jours
30 jours à 6 mois
≥ 6 mois
Seuls les soins urgents seront réalisés et nécessitent une PEC hospitalière car patient classe IV.
Sinon différer l’intervention de un mois.
Possibilité de pratiquer les actes restaurateurs et prophylactiques.
En présence de pathologies CV, IR, diabète, angor Classe III ou IV, IC, arythmie, ATCD d’AVC, anémie : seuls les soins urgents seront réalisés et nécessitent une PEC hospitalière
Si aucune de ces pathologies : après accord du cardiologue tous les soins sont possibles en respectant les précautions générales. Si possible attendre le délai de 6 mois.
Privilégier une séance courte.
Chirurgie simple possible
Chirurgie complexe attendre 1 an
Tous les soins sont possibles en respectant les précautions générales
PEC spécifique d’un patient porteur d’un stent
PEC spécifique d’un patient porteur d’un stent : le risque est lié au traitement associant en général de l’aspirine et/ou du clopidogrel durant la première année qui suit la pose du stent.
- Si stent nu : Association Plavix + aspririne les 4 premières semaines ou pendant 12 mois. Pas besoin d’arrêter les AAP pour acte chirurgical
- Si stent actif : Association Plavix et aspirine les 6 premiers mois voire à vie. Contacter le cardiologue pour soit supprimer un des 2 AAP sois réaliser l’intervention en milieu hospitalier sans supprimer AAP
Insuffisance cardiaque congestive : définition, etiologies et signes cliniques
Définition : état dans lequel le cœur n’est plus à même d’assurer efficament la perfusion des organes périphériques au repos où à l’effort.
Etiologie : cardiopathie, cardiotoxicité, maladies générales tel que phéochromocytome.
Signes cliniques : dyspnée au repos ou efort, œdème des chevilles, hépatomégalie, trouble du rythme
Classification de l’insuffisance cardiaque
Classification : selon la sévérite
Classe I
Les activités quotidiennes ne sont pas limitées. Pas de symptômes
Classe II
Limitation légère de l’activité : à l’aise au repos mais l’activité ordinaire entraîne fatigue, palpitations, dyspnée
Classe III
Réduction marquée de l’activité physique : à l’aise au repos mais une activité moindre entraine fatigue, palpitations, dyspnée
Classe IV
Limitation sévère : symptômes présents même au repos
PEC médicale de l’insuffisance cardiaque
Non médicamenteuse
Médicamenteuse
Chirurgicale
Restriction sodée, suppression alcool/tabac, PEC diabète, lutte contre la sédentarité, activité physique adaptée
Diurétiques, IEC, betabloquants, ARA II, Anti-aldostérone, vasodilatateurs, catécholamines, oxygénation du patient.
AC, AAP
Défibrillateur implantable
Transplantation cardiaque
Pastie mitrale, angioplastie
Qu’est ce qu’un défibrillateur?
C’est un outil essentiel de prévention contre les accidents cardiaques. On l’implante à des personnes ayant déjà fait un arrêt cardiaque. Mais il est aussi de plus en plus souvent implanté chez des personnes qui ont un risque d’en faire sans pour autant l’avoir déjà vécu. On parle alors d’implantation préventive.
Le défibrillateur implantable permet de surveiller en permanence l’activité cardiaque. Lorsqu’il détecte des anomalies de cycle, le défibrillateur envoie un choc salvateur qui permettra de rétablir un fonctionnement normal.

Décrire la plastie mitrale
La valve mitrale peut être seulement sténosée (progressif rétrécissement de l’orifice de la valve avec une petite quantité de sang qui peut passer de l’oreillette gauche au ventricule gauche), ou insuffisante (à cause d’une non-coaptation des deux feuillets), ou avoir une composante mixte de sténose et de insuffisance (sténo-insuffisante).
La cause de la sténose de la valve mitrale est exclusivement le rhumatisme articulaire aigu (RAA). La cause de l’insuffisance mitrale, par contre, peut être
le RAA (avec une composante de sténose),
la dégénération du tissu connectif qui compose la valve et qui provoque unprolapsus d’un seul ou des deux feuillets (dégénération mixoyde ou syndrome de Barlow),
une dilatation de l’anneau valvulaire qui suit le dysfonctionnemet et la dilatation post infarctuelle du ventricule gauche (insuffisance mitrale fonctionnelle),
une dysfonction aiguë d’un muscle papillaire, suite à un infarctus myocardique aigu, avec rupture du muscle ou d’un cordage suivi par une insuffisance mitrale sévère et très grave (urgence chirurgicale).
Traitement chirurgical
Le traitement de la sténose de la valve mitrale post-RAA est presque toujours leremplacement à l’aide d’une prothèse biologique (après 65 ans) (voir Figure 1) ou d’une prothèse mécanique (avant 65 ans) (voir Figure 2).
Le traitement de l’insuffisance mitrale, par contre, est plutôt conservatif et on essaye toujours de pouvoir garder la valve native en faisant une plastie, quipermettra de maintenir le tissu de la valve native sans devoir la remplacer par un prothèse. La plastie la plus commune est caractérisée par la résection d’une partie (d’habitude la partie centrale) d’un des deux feuillets valvulaire (le plus souvent c’est le feuillet postérieur qui est redondant) et par la mise en place d’un anneau rigide (voir Figure 3) autour de la valve, qui permet de «fixer» la réparation et qui empêche une dilatation ultérieure de l’anneau.

Décrire l’angioplastie
L’angioplastie consiste à introduire dans l’artère malade, un cathéter muni à son extrémité d’un ballon gonflable. Le ballon est positionné sous contrôle radiologique au niveau de la sténose, puis gonflé grâce à une seringue équipée d’un manomètre. La plaque est ainsi compressée, permettant l’amélioration du flux circulatoire.
Les Stents ou endoprothèses sont des ressorts métalliques qui permettent de maintenir l’artère « ouverte » après l’angioplastie. Lorsque le ballon est gonflé, le stent s’expand à l’intérieur du vaisseau afin d’éviter à la plaque de se rétrécir de nouveau.

Répercussions buccales de l’insuffisance cardiaque
Répercussions buccales :
Dues à la maladie
Dues au traitement
Aucune répercussion directe sur la cavité buccale
Xérostomie, hyposialie, altération du gout
Lichen, hyperplasie gingivale, toxidermie ulcéreuse
Synthèse des risques potentiels de l’insuffisance cardiaque
Type de risque
OUI
NON
Infectieux
π
Si l’insuffisance résulte d’un défaut valvulaire : cf risque d’infection focale
Hémorragique
π
Traitement AAP/AC : risque de saignement per et post-opératoire
Anesthésique
π
Précaution vis-à-vis des VC : dose maximale de 0,04mg. 2 cartouches à 1/100 000 ou 4 cartouches à 1/200 000. Au-dela utiliser des carpules sans VC.
+++ VC CI si patient non contrôle ou trouble du rythme
Médicamenteux
π
Risque IM
Autres
π
Risque HO , infacrtus du myocarde ou arrêt cardiaque
PEC générale de l’insuffisance cardiaque
- Interrogatoire médicale et contacter le médecin traitant : stade et stabilité de la maladie ? INR si AC ! INR du jour de l’intervention si le patient est mal équilibré, par contre su INR stable dans le temps alors un INR de moins de 72h est suffisant.
- Prémédication sédative : MEOPA ou anxiolytique. Oxygène à disposition pendant les soins.
- Précautions vis à vis du risque anesthésique : limiter la dose totale de VC, test d’aspiration et injection lente
- Précautions vis à vis du risque hémorragique : prévoir du matériel d’hémostase en cas AAP
- Précautions vis à vis HO : relever doucement en fin de soins, si douleur en cours de soins = SAMU
- Précautions vis à vis IM :
- Antibiotiques : certains macrolies (azithromycine, clarithromycine) sont déconseillés chez les patients sous antiarythmiques par risque majoré de troubles du rythme ventriculaire
- AINS : déconseillés si IEC ou beta-bloquant. CI si AAP ou AC car augmentation du risque ulcérogène et RH.
PEC spécifique de l’insuffisance cardiaque
I ou II
III
IV
Tous les soins sont possibles en respectant les précautions générales.
Patient à risque faible, asymptomatique avec ttt, réévalué lors des 12 derniers mois, PA et FC normales.
Avis du cardiologue pour savoir si en fcontion du soins l’intervention doit avoir lieu en milieu hospitalier ou au fauteuil.
Patient à rique modéré, symptomatologie intermittente (dyspnée à l’effort) : intervention simple = précautions générales, intervention lourde = PEC hospitalière.
PEC hospitalière.
Patient à risque élevé : patient présentant des symptomes malgré le traitement.
Troubles du rythme : définition
Définition : les arytmies cardiaques sont des anomalies du rythme cardiaque. La fibrillation auriculaire est l’arythmie la plus fréquente.
Bradychardie : définition
Bradycardie : FC inférieure à 60 pulsations/minutes liée à une anomalie d’automatisme de contraction ou une anomalie de conduction.
PEC médicale des troubles du rythme
Non médicamenteuse
Médicamenteuse
Ablation
Pacemaker, défibrillateur implantable
Anti-arythmique, digitaliques, beta-bloquants, ICa
AC, AAP
Différence entre pacemaker et défibrillateur
Indications d’un pacemaker :
Le pacemaker est indiqué pour les patients qui présentent des symptômes (syncopes, vertiges, fatigue, intolérance à l’effort, etc.) et des anomalies electrocardiographiques telles qu’une maladie du noeud sinusal ou un trouble de conduction significative.
Indications d’un défibrillateur implantable :Un défibrillateur peut être implanté en prévention secondaire chez des patients qui ont présenté une tachycardie ventriculaire ou une fibrillation ventriculaire.
Chez certains patients souffrant de maladies cardiaques congénitales ou acquises, une implantation peut être nécessaire en prévention primaire pour les protéger de trouble du rythme ventriculaire potentiellement dangereux.
Indications d’un défibrillateur implantable :
Un défibrillateur peut être implanté en prévention secondaire chez des patients qui ont présenté une tachycardie ventriculaire ou une fibrillation ventriculaire.
Chez certains patients souffrant de maladies cardiaques congénitales ou acquises, une implantation peut être nécessaire en prévention primaire pour les protéger de trouble du rythme ventriculaire potentiellement dangereux.
Décrire le rôle précis du pacemaker
Il s’ agit plus précisément d’un générateur d’électricité dont le but est de suppléer l’ activation normale des ventricules. En effet, physiologiquement les ventricules (gauche et droit) reçoivent des stimulations électriques provenant d’une zone située dans les oreillettes cardiaques : le nœud sino-auriculaire. Cette partie anatomique du cœur possède la capacité d’envoyer régulièrement des décharges électriques vers les ventricules, de façon à provoquer la contraction (systole) des ventricules et donc l’éjection de sang. Il s’ agit d’une des phases du cycle (systole : contraction et éjection de sang, diastole : relâchement et remplissage de sang).
Répercussions buccales des troubles du rythme
Dues à la maladie
Dues au traitement
Aucune répercussion directe sur la cavité buccale
Xérostomie, hyposialie, altération du gout
Lichen, hyperplasie gingivale, toxidermie ulcéreuse
Lésions hémorragiques : pétéchies, purpura, bulles H
Synthèse des risques liés au trouble du rythme
Type de risque
OUI
NON
Infectieux
π
Hémorragique
π
Traitement AAP/AC : risque de saignement per et post-opératoire
Anesthésique
π
Précaution vis-à-vis des VC : dose maximale de 0,04mg. 2 cartouches à 1/100 000 ou 4 cartouches à 1/200 000. Au-dela utiliser des carpules sans VC.
+++ eviter l’injection intra-osseuse : élévation du RC et de la PA
+++ CI des VC si cardiopathie ischémique associée ou si trouble du rythme sévère, non controlé
Médicamenteux
π
Risque IM
Autres
π
Aggravation de l’arythmie à l’anesthésie, au stress
Attention aux interactions avec micromoteurs, bistouri électrique
PEC générale du trouble du rythme
- Interrogatoire médicale et contacter le cardiologue traitant : stade et stabilité de la maladie ? INR si AC !
- Prémédication sédative : MEOPA ou anxiolytique.
- Précautions vis à vis du risque anesthésique : limiter la dose totale de VC, test d’aspiration et injection lente
- Précautions vis à vis du risque hémorragique : prévoir du matériel d’hémostase en cas AAP
- Précautions vis à vis HO : relever doucement en fin de soins, si douleur en cours de soins = SAMU
- Précautions vis à vis IM :
- Antibiotiques : certains macrolies (azithromycine, clarithromycine) sont déconseillés chez les patients sous digitaliques/anti-arythmiques par risque majoré de troubles du rythme ventriculaire
- AINS : déconseillés si IEC ou beta-bloquant. CI si AAP ou AC car augmentation du risque ulcérogène et RH, également à éviter si patient sous digitalique.
- Antifungiques : interaction kétoconazole et itraconazole avec ACa.
PEC spécifique du trouble du rythme
Arythmie non controlée/non traitée
Arythmie controlée et traitée
Pacemaker ou défibrillateur
PEC hospitalière.
Tous les soins sont possibles en respectant les précautions générales
Respecter les précautions générales.
Eviter l’utilisation de bistouri électrique unipolaire.
Qu’est ce que les cardiopathies congénitales?

-
Cardiopathie congénitale : malformation valvulaire et anomalie du flux sanguin responsable pour la plupart d’un shunt sanguin. Liée au syndrome de Down/Turner, infections lors de la grossesse tel que la rubéole, cytomégalovirus, à certains médicaments (thalomide), hypoxie fœtale, endocardite fœtale, déficience vitamine :
- Sténose pulmonaire (III, IV)
- Communication inter-auriculaire/inter-ventriculaire (III, IV)
- Persistance du canal artériel (III, IV)
- Téralogie de Fallot = malformation du septum interventriculaire + sténose pulmonaire + anomalie aortique + hypertrophie ventriculaire droite créant une hypoxémie chronique (IV)

Qu’est ce qu’un souffle cardiaque
- Souffle cardiaque : vibration de durée supérieure au son émis de façon physiologique au niveau cardiaque. Ils résultent d’une turbulence du flux sanguin lié à une plaque d’athérome, un shunt, malformation valvulaire. Il peut être fonctionnel : pas de risque d’endocardite infectieuse ou organique : risque d’endocardite infectieuse.

Qu’est ce qu’une valvulopathie?

- Valvulopathie : non rhumatismale ou rhumatismale (suite à une fièvre rhumatismale causée par staphylocoques A beta-hémolytiques). La fièvre provoque des lésions valvulaire et myocardiques ainsi qu’une péricardite aigue. La fièvre en elle même se traite par des ATB.

PEC médicale des malformations valvulaires
Non médicamenteuse
Médicamenteuse
Plastie ou remplacement de valve en cas de valvulopathie rhumatismale.
Digitaliques, diurtétiques, anti-arytmiques
AC, AAP
Synthèse des risques liés à malformations valvulaires
Type de risque
OUI
NON
Infectieux
π
+++ Risque d’endocardite infectieuse
Hémorragique
π
Traitement AAP/AC : risque de saignement per et post-opératoire
Anesthésique
VC non CI en cas de souffle
Médicamenteux
AINS contre-indiqué si AC ou AAP
Autres
Risque hypertensif si valvulopathie
PEC générale face à une malformation valvulaire
- Evaluer le degré du risque infectieux local
- Bilan cardiologue en cas de doute
- Evaluation de l’acte chirurgical
- Prophylaxie antibiotique anachorétique (en une seule prise) ou péri-opératoire
- Précautions vis à vis du risque anesthésique et hémorragique
QU’est ce que l’endocardite infectieuse et soins bucco-dentaires?
Définition : elle est la conséquence d’une greffe microbienne sur une valve cardiaque. Elle a des répercussions locales (lésions valvulaires) et générales (risque d’insuffisance cardiaque, de complications infectieuses, vasculaires ou rénales). L’endocardite infectieuse est une maladie rare cependant le pronostic est réservé car c’est une forme très grave de septicémie : mortalité hospitalière d’environ 20%. Il est donc indispensable avant la réalisation de gestes bucco-dentaires chez les patients à haut risque de réaliser une antibioprophylaxie.
En effet l’hygiène bucco-dentaire revêt un caractère fondamental dans la prévention des infections buccales et de l’endocardite infectieuse. Un suivi bucco-dentaire est recommandé avec une fréquence de 4 à 6 mois
Les strpetocoques font parties des agents infectieux les plus souvent responsables.

Classification des patients à risque d’endocardite infectieuse
Classification : les patients à risque tel que défini par l’AFSSAPS en 2011 ne concerne plus que les patients atteints de cardiopathie à haut risque d’endocardite infectieuse que sont :
Cardiopathie à haut risque
ATCD d’endocardite infectieuse
Prothèse valvulaire (mécanique ou bioprothèse) ou matériel étranger (anneau prothétique)
Cardiopathie congénital cyanogène opérées ou non
PEC médicale de l’endocardite infectieuse
Non médicamenteuse
Médicamenteuse
Hémoculture bactérienne pour le diagnostic
Chirurgicale : abalation de végétations, remplacement valvulaire
ATB intraveineuse ciblée d »une durée de 4 à 6 semaines
Synthèse des risques face à une endocardite infectieuse
Type de risque
OUI
NON
Infectieux
π
Risque d’endocardite infectieuse
Hémorragique
π
Traitement AAP/AC : risque de saignement per et post-opératoire
Anesthésique
π
Précautions vis à vis de la technique employée : CI AIL +++
PEC générale face à une endocardite infectieuse
- Contacter le cardiologue traitant en cas de doute sur la nature de la cardiopathie
- Chez le patient à haut risque d’endocardite infectieuse :
- Certains actes invasifs sont contre-indiqués.
- Le bilan bucco-dentaire et les gestes invasifs doivent être réalises au plus tôt afin d’obtenir une cicatrisation muqueuse avant chirurgie valvulaire
- Tout acte invasif autorisé nécessite une antibioprophylaxie
- Les traitements endodontiques doivent être expetionnels. Ils seront réalisés que sur dent vivante, monoradiculée (jusqu’à PM1), en une seule séance, sous digue et ATBp.
- Les foyers infectieux doivent être traités par une ATB curative
- Prendre en compte les précautions vis à vis des AC ou AAP notamment hez les patients porteurs d’une prothèse valvulaire
- Avant chirurgie valvulaire : éliminer tous les foyers infectieux (racines, dents avec infections péri-apicale, kystes, dents avec infection parodontale). Seulement conserver les dents pulpées ou ayant un traitement endodontiques : réalisé il y à plus d’un an, sans réaction apicale visible radiologiquement, sans symptomatologie d’appel et avec un parodonta sain
Actes non invasifs de l’EI et PEC
Actes de orévention
Soins conservateurs
Soins prothétiques non sanglants
Dépose de points de sutures
Pose deprothèse amovible
Pose ou ajustement d’appareil ODF
Prise de radiographies dentaires intrabuccales
Respecter les précautions générales
Pas antibioprophylaxie
ACtes invasifs de l’EI et PEC
Tous les actes impliquant une manipulation de la gencive, de la pule ou de la région péri-apicale de la dent, en cas d’effraction de la muqueuse orale (en dehors de l’anesthésie locale ou loco-régionale).
Le sondage parodontal s’effectue donc sous ATBp.
Respecter les précautions générales
Antibioprophylaxie et protocole anti-infectieux
Actes contre-indiques dans l’endocardite infectieuse
Anesthésie intra-ligamentaire AIL
Traitement endodontique sur dent à pulpe non vivante y compris RTE
Traitement endodontique sur dent à pulpe vivante en plusieurs séances ou sans digue
Amputation radiculaire
Transplantation
Réimplantation
Chirurgie parodontale et péri-apicale
Chirurgie implantaire et des péri-implantites
Chirurgie pré-orthodontique des dents incluses ou enclavées
MEP de matériaux de comblement
PEC de l’EI avant, pendant et après les soins
Avant les soins
- Diminuer la charge bactérienne : eliminer la plaque dentaire et le tarte et prescrire des bdb ATS (CHX, PVI)
- Motiver le patient à HBD
- Antibioprohylaxie : dans l’heure qui précède le geste le patient doit prendre par voie orale
- 2g d’amoxicilline chez adulte ou 50mg/kg chez l’enfant
- ou si allergie aux pénicillines 600mg de clindamycine chez l’adulte ou 20mg/kg chez l’enfant à partir de 6 ans
- Poursuivre l’ATB pendans la cicatrisation muqueuse (7-10j) si présence d’une infection locale
Pendant les soins
Si il existe un foyer infectieux faire l’anesthésie à distance de celui-ci, séance la plus courte possible, sous digue pour un acte d’endodontie et préservation des tissus + rinçage ATS de la plaie + sutures en cas de chirurgie
Apres les soins
BdB ATS pendant 7 jours (CHX 0,12%) et dépose des fils de sutures après 7 à 10 jours avec contrôle de la cicatrisation.