Maladies neurodégénératives Flashcards

1
Q

Recommandations HAS sur maladie d’Alzheimer (MA) et maladies apparentées (2011) :

A

Il est précisé que le bilan orthophonique est nécessaire (mais non suffisant) ; l’orthophoniste ne pose pas un diagnostic médical mais un diagnostic orthophonique. On ne peut pas poser de diagnostic de MND sur les seuls arguments du bilan orthophonique.

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2
Q

Le diagnostic est posé grâce :

A
  • A l’évaluation comportementale
  • Au bilan neuropsychologique centré sur les fonctions exécutives
  • Au bilan de langage
  • Aux épreuves de cognition sociale
  • A l’imagerie morphologique (IRM) et fonctionnelle (TEMP)
  • Eventuellement certains cas par la TEP
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3
Q

« Il est recommandé devant les DLFT (dégénérescences lobaires fronto-temporales), comme pour d’autres formes d’atrophies lobaires pouvant s’exprimer par un trouble isolé ou prédominant d’une fonction cognitive de demander un ……..”

A

avis spécialisé

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4
Q

«Service Maladies chroniques et dispositifs d’accompagnement des malades» (actualisation juillet 2012) :

A
  • Professionnels impliqués dans le parcours de soins – recours dans certaines situations pour le bilan initial
  • Traitement et suivi : en fonction du plan de soins et d’aides.
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5
Q

Contexte de l’évaluation :

par qui ? que faut-il faire ?

A

> Sur prescription médicale
Les prescripteurs sont : les généralistes et les neurologues libéraux ou hospitaliers
Peut être faite en libéral ou en structure hospitalière (HDJ, hospitalisation
longue, externe)
Possible équipe pluridisciplinaire composée de neurologues,
neuropsychologues, psychologues, infirmiers, assistants sociaux, orthophonistes.
Il faut rédiger un CR ou une synthèse de cette évaluation.

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6
Q

Nomenclature au 1er janvier 2019 : (bilan/séances et AMO)

A

• Bilan des troubles d’origine neurologique – AMO 40
• Séances :
«Rééducation et/ou maintien et/ou adaptation des fonctions de
communication, du langage, des troubles cognitivo-linguistiques et des fonctions oro-myo-faciales chez les patients atteints de pathologies neurodégénératives » - AMO 15,6
> La durée préconisée est de 45 minutes; cependant, il est possible de réduire la durée de la séance à 30 minutes (minimum) pour s’adapter aux patients qui présentent des troubles de l’attention ou une grande fatigabilité. Permet d’avoir une certaine souplesse selon les patients. Pour certains, deux séances de 30 min peuvent être plus adaptées qu’une seule de 45 min.
> Première série de 50 séances, renouvelable 1 fois.
o Groupe (max4patients): AMO5
• A l’issue de 100 séances : bilan de renouvellement, sur prescription, cotation : 70%
du bilan initial (AMO 28).
• AMO : 2,50€

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7
Q

Les éléments du compte rendu selon les recommandations du ministère de la santé :

A

Il y a des éléments indispensables et d’autres qui vont varier en fonction du contexte.
> Données administratives : nom, prénom, date de naissance, adresse, numéro de sécurité sociale de l’assuré
> Anamnèse (recommandations officielles) : cursus scolaire et/ou professionnel, antécédents familiaux, médicaux et/ou psychologiques, autres traitements et prises en charge en cours, comportement psycho-socio-affectif
> Bilan (selon nomenclature) : domaine(s) exploré(s), test(s) utilisé(s), synthèse
> Diagnostic orthophonique (avec libellé NGAP)
> Projet thérapeutique : objectifs de la rééducation, plan de soins proposé ou envisagé, examen(s) complémentaire(s) proposé(s)

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8
Q

Principales questions à poser au patient lors du bilan :

A

Que sait le patient / qu’est-ce qui lui a été annoncé ?

A quel stade est-il de la démarche diagnostique ? 1er, 2ème avis ?

A la demande de qui a été initiée cette démarche ?

Que sait-il du bilan orthophonique et de ses objectifs ?

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9
Q

Quelle est la définition du secret professionnel vs la déontologie/éthique :

A

> Secret professionnel : « Les orthophonistes et les orthoptistes et les élèves faisant
leurs études préparatoires à l’obtention de l’un ou l’autre certificat de capacité sont tenus au secret professionnel dans les conditions et sous les réserves énoncées aux articles 226-13 et 226-14 du code pénal. » Article L. 4344-2 du Code de la Santé Publique.
Déontologie, éthique : « Science de la morale, art de diriger la conduite » (Petit Robert) ; « Ensemble des règles morales qui s’imposent aux différentes activités (médicales) » (Larousse).

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10
Q

Les objectifs du bilan dans les MND :

A

> Dépistage et caractérisation des troubles du langage et/ou de la parole
Importance de relever les processus qui sont atteints mais surtout ceux qui sont préservés ! Ce sera le socle de notre prise en charge. Il faudra s’appuyer sur les aspects fonctionnels et les renforcer pour travailler ce qui
est déficitaire.
Relever l’impact/les répercussions sur la communication et les activités de
la vie quotidienne (AVQ), aussi bien pour le patient que pour ses proches.
Examen de la déglutition souvent nécessaire dans un contexte de MND (même
si troubles différents selon la pathologie).
Orientation de la prise en charge orthophonique (proche du lieu d’habitation
du patient). Parfois, les prises en charge ne sont pas mises en place, pour des
difficultés d’organisation.
Evaluations de suivi car maladie évolutive !

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11
Q

éléments de l’anamnèse

A

• Cursus scolaire/professionnel
• Antécédents familiaux, médicaux et/ou psychologiques
• Autres traitements et prises en charge en cours
• Comportement socio-psycho-affectif
• Latéralité
• Plainte : primordial, aussi bien émanant du patient que de son entourage : savoir quelles sont les compétences
à évaluer.
• Date/ période du début des troubles, contexte d’apparition
• Evolutivité ? Quelle est la vitesse d’évolution ?
• Répercussions sur la vie quotidienne/la vie professionnelle ; quelle conscience le patient a de ses
difficultés ?
• Observations de l’entourage

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12
Q

Quelles sont les différentes tâches testées en langage spontané ?

A

> La fluence
l’incitation verbale
l’informativité
déformations phonétiques/ phonémiques/ perturbations syntaxiques

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13
Q

Tâches en compréhension orales/écrites :

A

niveaux sémantique (mots) et syntaxique (phrases), textes.

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14
Q

Tâches testées en transpositions :

A

LHV (Lecture à Haute Voix) ; écriture sous dictée ; répétition. On tâchera de noter le type de paralexies (perturbations lors de la LVH), de paragraphies (erreurs lors de la formation du graphème en écriture) ou d’erreurs orthographiques (touche mots réguliers/irréguliers, besoin d’un complément en LE ?) présentes. Peut-on mettre en évidence un effet de longueur en répétition de mots ou de phrases, quelles erreurs vont être produites ?

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15
Q

Tâches des épreuves de fluences :

A

capacité à produire le plus de mots possibles en un temps limité en suivant une contrainte sémantique (mots d’une même catégorie sémantique : animaux, fruits…) ou phonémique/littérale (mots commençant par une même lettre) ; évalue la disponibilité lexicale : la capacité à accéder à ces mots. Peut différer selon la contrainte imposée. Analyse qualitative des productions : on peut observer des persévérations, des intrusions, une perte de la consigne par exemple.

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16
Q

épreuves de dénomination d’images

A

donner mot correspondant

17
Q

examen des PBF :

A

exécution volontaire sur imitation de mouvements de la bouche (+ musculature faciale) et de la langue (ex. : gonfler les joues, faire claquer la langue,…).

18
Q

examens complémentaires :

A

• Appariements sémantiques : apparier deux images ou deux mots selon un lien de
sens.
• Langage écrit : lecture à voix haute et écriture sous dictée de mots réguliers, irréguliers et de logatomes. Il est souvent pratiqué en 2nde intention, après une batterie classique mais peut faire partie de l’évaluation de base si on recherche une atteinte spécifique
> L’observation en langage spontané ou sur production semi-dirigée donne également, de par sa richesse, des informations précieuses vers la qualification d’une éventuelle MND.

19
Q

En L spontané, la fluence est :

A

aspect quantitatif du discours (= débit de la parole et nombre
moyen de mots émis consécutivement dans une phrase) et qualitatif (usage de la syntaxe et de la grammaire).
On déterminera alors si le patient est fluent (pas de réduction qualitative ou quantitative du discours), non-fluent (réduction qualitative et quantitative) ou logopénique (réduction principalement quantitative).

20
Q

en L spontané l’incitation verbale est :

A

le désir/ la propension naturelle à communiquer verbalement

21
Q

en L spontané l’informativité est :

A

la qualité et la quantité des informations transmises verbalement

22
Q

La différence entre déformation phonétique et phonémique :

A

> Déformations phonétiques : productions motrices du son

> Déformations phonémiques agencement et séquentialité des sons au sein du mot