Pillot-Loiseau Flashcards

1
Q

Les massages vocaux servent à :

A

assouplir le larynx et se font dès le début de la rééducation

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2
Q

Le ronronnement description :

A
  • émissions de sons en fry
  • pression sous glottique très faible
  • très peu tonique et relâché (pallie hyperkinésie)
  • permis par une petite avancée aryténoïdienne
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3
Q

Le ronronnement sert à :

A
  • masser la glotte postérieure
  • abaisser le larynx
  • calmer les douleurs du RGO
  • pour les lésions postérieures de type granulome
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4
Q

Le chuchotement profond description et sert à :

A
  • chuchotement laryngé (et non pas pharyngé)
  • hyper adduction du 1/3 antérieur avec participation des bandes ventriculaires et une abduction postérieure
  • pointe de la langue en avant
  • tonifie en avant et détente en postérieur
  • pour les lésions antérieures
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5
Q

Le louré description :

A
  • mouvement des deux aryténoïdes sans modulation abdominale car la source est glottique
  • massage du tiers moyen de la CV
  • bon réglage de la tension qui permet abduction des CV
  • bien pour les nodules
  • c’est une variante du chuchotement profond
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6
Q

Le staccato chuchoté :

A
  • anti coup de glotte
  • lésions du tiers moyen (nodule)
  • affront en haut et pas profond
  • on passe par les fricatives (tchtch) pour faire entendre le relâchement après la fermeture glottique puis le relâchement n’est plus audible
  • permet de retonifier la glotte sans forcer (tonicité)
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7
Q

Pour les dysphonies hyperkinétique en premier lieu :

A
  • ronronnement

- louré

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8
Q

Pour les dysphonies hyperkynétique ayant retrouvé une détente et qui ont besoin de tonicité :

A
  • chuchotement

- staccato chuchoté

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9
Q

Dans l’ordre du trajet ordo-nasal :

A

1) sonorités fermées
2) sonorités entrouvertes
3) constructives guides
4) voyelles fondamentales

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10
Q

Quels sont les sons intérieurs (pose de la voix) :

A
  • sonorités fermées et entrouvertes
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11
Q

Quels sont les sons dans l’interface des sons inter-exter :

A
  • constructives guides
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12
Q

Quels sont les sons extérieurs (rayonnement voix) :

A
  • les voyelles fondamentales
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13
Q

Les sonorités fermées sont :

A
  • m
  • n
  • ng
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14
Q

Les sonorités entrouvertes sont :

A
  • on
  • ein
  • an
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15
Q

Les constructives guides sont :

A
  • j
  • p/t/z
  • k
  • R/v
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16
Q

Les voyelles fondamentales sont :

A
  • ou
  • i
  • a
17
Q

La prise de conscience de la colonne d’air passe par : (partie mélodique)

A
  • souffle seul
  • son soufflé recto-tono (Ré3/Ré2)
  • modulations sirènes (Ré3/La3)
18
Q

Lorsqu’on produit une voyelle tenue :

A
  • Les plis vocaux se ferment
  • En-dessous, il y a une pression sous-glottique (PSG) appelée P1, qui induit une résistance, appelée R1,
    au moment où les plis vocaux se ferment → L’air sort moins librement à cause de cette résistance ;
  • Le souffle qui arrive dans la bouche et rencontre la pression atmosphérique P2.
19
Q

Au niveau des pressions dans une dysphonie :

A

La pression de l’air sous les plis vocaux (P1) est beaucoup trop importante par rapport à la pression intra buccale (P2) : il y a un déséquilibre des pressions.
Le but de la paille est de rétablir un quasi-équilibre des pressions (Bretèque parle d’équilibre aérodynamique). L’aérodynamique englobe tout ce qui a trait aux forces respiratoires.

20
Q

Pourquoi la paille ?

A
  • soulage le larynx (moins de pressions différentes)
  • le fait de lâcher de l’air qui rend l’émission vocale beaucoup plus libre
  • effet massage quand maîtrisé
21
Q

Lorsqu’on émet un son dans la paille :

A
  • Il y a toujours P1 la pression sous-glottique et la résistance R1 ;
  • Il n’y a plus la pression atmosphérique, mais on a introduit (à cause de la paille en bouche) P2 qui est ici
    la pression dans la paille → Cela donne une résistance différente, appelée R2, qui se produit dans la bouche. On augmente P2 quand on pince la paille.
22
Q

Les avantages de la paille :

A
  • Séparer pédagogiquement dans le travail vocal ce qui a trait à la pose de la voix (sons intérieurs) et à la voix extérieure
  • Obtenir une grande amplitude des vibrations cordales
  • Augmenter la capacité de souffle
  • Variations tonales plus faciles
  • Travail de la tonicité sans forcer
  • Amélioration du geste vocal
  • Modification de la voix au cours des exercices
  • Les massages améliorent le larynx et donc permettent la diminution des lésions
  • Obtention de sensations qui deviennent des références
  • Dans ces sons soufflés, le son est noyé dans le souffle. –> moindre force d’adduction.
23
Q

Quels sont les premiers exercices à la paille (partie phonétique) :

A

Chalumeau :

  • sons rectotonos
  • sirènes
  • sons gouttes d’eau (souffle seul avec gouttes de sons)

Protoconsonnes :
- Proto-occlusives (paille bouchée) : on bouche la paille tout en continuant de souffler
- Protoconstrictives (paille pincée): on souffle dans la paille en la pinçant; on crée une
constriction plus importante.

24
Q

Modalités de production des sons à la paille :

A
  • Veiller à la verticalité et au souffle abdominal
  • Ne pas faire varier le débit d’air, il doit être constant
  • Le travail du corps ne doit pas changer
  • Quand le geste est réussi, on ne sent alors pas le travail laryngé : le geste est bon quand aucun effort ressenti
  • Mais on peut avoir une sensation de vibration laryngée, diffuse et non localisée
  • Pas de vibrations sensibles entre les lèvres (fuite)
  • Jet de souffle ferme, frais, franc mais non violent, sans faiblir
  • Ne pas contrôler le son produit mais ses conditions de production
25
Q

le « sandwich » :

A

Il permet de travailler le voile, pour les problèmes vocaux mais également dans certains troubles articulatoires.

Il s’agit de faire une succession de « m » et de sons dans la paille. Au départ, le voile est abaissé. On a les joues gonflées (grosse pression en bouche), ce qui provoque augmentation de P2 et crée une élévation passive du voile.

26
Q

Petits soucis fréquents rencontrés dans la méthode à la paille chez les dysphoniques :

A
  • Le patient peut faire un effort exagéré
  • Il peut y avoir un éraillement, un petit accident de vibration, « un trou » dans les sirènes
  • Patient qui dit avoir perdu « sa voix du milieu », ou « celle du milieu et du haut », ou qui a des problèmes sur le passage de registre et pour qui commencer par des sirènes avec des petits intervalles ne marche pas. Paradoxalement, procéder par un enjambement plus grand permet de récupérer la zone de chevauchement.
  • Le patient peut être fatigué. Il ventile beaucoup donc il vaut mieux travailler en position assise.
27
Q

On utilise :

1) Des sirènes droites (on monte et on descend) pour :
2) Des sirènes renversées (on descend et on monte)
3) Fusées
4) Gouttes d’eau

A

1) patients en difficulté avec les aigus
2) patients avec une mue faussée
3) on monte ou on descend
4) sur plusieurs notes → on le fait à un stade plus avancé

28
Q

Varier et adapter les exercices au niveau phonétique

1) Si on prend une paille pincée ou une paille fine associée à une voyelle antérieure comme é ou i :
2) Si on prend une paille grosse que l’on bouche :

A

1) on travaille avec une résistance plus importante, on est plutôt sur le travail des fuites médianes liées à un sulcus ou une glotte ovalaire. On obtient le rapprochement des plis vocaux avec voisement, sans changement de mécanisme. Ce type d’exercice permet de retrouver une tonicité de la voix.
2) c’est plutôt pour le travail des fuites postérieures (rapprochement des aryténoïdes sans voisement). Ou pour le milieu et la fin de la rééducation des paralysies récurrentielles et des fuites paramédianes. C’est très intéressant pour les déficits de résistance du sphincter glottique.

29
Q

Ensuite, on jour avec les différentes résistances des consonnes :

1) Si on veut des résistances très faibles
2) Si on veut une résistance moyenne
3) Si on veut des résistances très importantes

A

1) on privilégie les consonnes nasales (n, m, ng)
2) on privilégie les fricatives voisées (v, z, j)
3) on privilégie les occlusives et la paille bouchée - (parfait pour les déficits des
sphincters glottiques et les émissions hypotoniques.)

30
Q

Quels exercices en paille et bouche fermée (consonnes nasales) ?

A
  • Paille - /m/ (problème mobilité lèvres)
  • Paille - /m/ en modulant (sorte de sirènes avec changement au milieu)
  • Paille - /ng/ est doublement intéressante : elle fait ouvrir la bouche et, comme elle est postérieure, elle entraîne une position du larynx pas trop haute.
31
Q

Quels exercices pour les sonorités entrouvertes ?

A

/m/ en recto tono + les sonorités entrouvertes (elle préfère an et on que ein qui fait une contracture sushyoidienne)

32
Q

Quels exercices pour les construites guides ?

A

on enchaine en respectant ordre schéma : la consonne sourde, la consonne voisée puis la voyelle.

CH+J+OU
S+Z+I
R+R+A

33
Q

Quels exercices pour les voyelles ?

A

Trois voyelles fondamentales d’abord
Chemin 1 : sonorité entrouverte => voyelle ➔ onnnnnouuuuu
Chemin 2 (complet) : Consonne nasale => Occlusive => voyelle ➔ mmmmmm kaaaaaaa

34
Q

Quels exercices pour le travail de la paille en chaine syllabique à la fin de la rééducation ?

A

Sur un texte :

  • le patient la récite en remplaçant toutes les consonnes par la paille
  • la même chose lentement avec des fricatives sonores.
  • plus vite mais toujours avec des fricatives sonores.
  • sans aucune aide.