Mémoire, langage et cortex associatif Flashcards
Définir la cognition et quels sont ses prérequis
Ensemble des fonctions intellectuelles qui permet de choisir le comportement approprié en fonction de la situation actuelle et future. Assurer la protection et la survie de l’individu. Prérequis pour une cognition optimale est l’éveil, l’attention et la motivation. Sert pour le langage et les calculs.
D’où viennent les afférences pour la cognition pour les tâches d’analyser et de planifier
Les afférences sensorielles vont au cortex primaire pour analyser l’information, planifier la réponse et exécuter la réponse (motricité).
Nos sens fournissent des infos du milieu extérieur et intérieur en temps réel. Ces nouvelles infos sont analysées pour planifier et exécuter la meilleure réponse.
Comment la cognition analyse-t-elle de l’information
nouvelles infos sont comparées à celles stockées dans nos connaissances (mémoire) + reconnues (gnosies) + intégrées dans l’espace et le temps (c’est où et c’est quand =vitesse et distance).
Comment la cognition planifie-t-elle des réponses adaptées
La mémoire est utile pour planifier à partir des expériences du passé en plus des fonctions exécutives. Les fonctions exécutives du cortex préfrontal font l’organisation du comportement pour atteindre le but, soit la motivation, l’imagination des stratégies de réponses, prévoir leurs conséquences, abstraction, choisir avec jugement.
Quelles sont les aires corticale de la cognition
-Quelques aires corticales sensorielles primaires,
-Un cortex moteur primaire,
-Des aires associatives (siège de la cognition et la plus grande part du cerveau = associe les sens pour faire une image complète): Les aires associatives sont le cortex pariétal associatif (stimuli ext. et int.), le cortex occipito-pariétal associatif (vision), le cortex associatif préfrontal (comportement) et le cortex temporal associatif (audition, reconnaissance des objets).
Expliquer l’organisation et nommer les 6 couches du néocortex
6 couches organisées en colonnes fonctionnelles interconnectées à l’horizontale par des interneurones. Couche 1 (moléculaire) = Neuropile. Couche 2 (granulaire ext.) et couche 3 (pyramidale ext.) = neurones avec eff. cortico-corticales. Couche 4 (granulaire int.) = cellules étoilées. Couche 5 (ganglionnaire) et couche 6 (multiforme) = cellules pyramidales avec eff. sous-corticales.
Nommer les afférences et efférences du Néocortex
Afférences : Chaque couche reçoit des afférences provenant d’une source principale. Couches 1,2,4,5 de d’autres aires corticales. Couches 1 à 6 des systèmes modulateurs du tronc cérébral et du thalamus pour la couche 4 seulement.
Efférences : Différentes couches projettent des efférences vers une cible distincte. Couche 2 au cortex ipsilat. Couche 3 au cortex controlat. Couche 5 aux structures sous-corticales et couche 6 au thalamus.
Définir l’archicortex et le paléocortex en terme de couche, rôle et structure associée
Archicortex : comprend 3-4 couches. Rôle dans la mémoire. Hippocampe.
Paléocortex : comprend 3 couches, rôle dans l’odorat. Gyrus parahippocampique.
Expliquer quelle est la mémoire acquise avant la naissance (instinct)
Principalement inscrite dans les gènes, résultat la sélection naturelle, transmise par l’espèce (phylogénèse) ou durant la vie intra-utérine (ontogénèse). Le volume d’information instinctive surpasse celle acquise durant la vie. Ex : oisillon sait sortir del’oeuf, ouvrir le bec pour être nourrit, picorer… Reconnaitre la silhouette de la mère (imprinting). Reconnaitre la silhouette des prédateurs et agir en conséquence.
Expliquer quelle est la mémoire acquise après la naissance
Différentes catégories résultant de différents changements physiologiques au niveau synaptique. Mémoire immédiate (moins de 2 sec), de court terme (de travail) = quelques secondes à minutes et mémoire long terme qui dépasse les quelques minutes.
Définir la mémoire immédiate
Analyse instantanée de l’environnement, vite oubliée si tout est comme prévu. Inattendus détectés dans l’immédiat et sont portés à la conscience. L’information visuelle, auditive, somato-sensoriel, gustative et olfactive est vite oubliée si attendue et non saisissante, normale.
Définir le rôle de la mémoire court-terme (de travail)
Nécessaire pour les tâches qui impliquent de la suite dans les idées pour une courte durée (ex : se rappeler d’un numéro de téléphone, chercher quelque chose). Nécessaire pour le langage, calcul, résolution de problèmes. Étroitement liée à l’attention. Gérer les infos sans pertinence à long terme (à moins d’effort de mémorisation). Infos vite oubliées, surtout si des distractions surviennent.
Définir la mémoire court-terme (de travail) de façon physiologique et clinique
Physiologie : Transmission synaptique facilitée (plasticité à court terme) mais aucun changement durable associé à la mémoire à long terme
Clinique : Évaluée par l’empan numérique (normale ≥ 7-9 chiffres) ou par des tâches de rappel à court terme.
Définir la mémoire long terme et son mécanisme général
Encodage et consolidation de l’information. Efficacité reflète l’intensité du message (faits marquants) et les efforts investis pour mémoriser.
Mécanisme : Changements pré- et post-synaptiques, modifications de protéines et expression des gènes, potentialisent à long terme la transmission synaptique (plasticité synaptique à long terme) et stabilisent la mémoire de façon ± prolongée.
Expliquer le concept de plasticité synaptique (dans la mémoire court et long terme)
Aptitude de la synapse de gagner (ou perdre) en efficacité. Base physiologique de la mémoire. L’intensité du stimulus, sa nature ou sa répétition modulent l’efficacité de la transmission synaptique pour une durée variable.
Dans la mémoire court terme, la synapse gagne en efficacité par la facilitation, augmentation de synapse et la potentialisation post-tétanique. Elle perd en efficacité par la dépression synaptique.
Dans la mémoire long terme, la synapse gagne en efficacité grâce à la potentialisation à long terme et perd en efficacité avec la dépression à long terme.
Comment se produit un changement présynaptique
Quand un potentiel d’action arrive, des changements se produisent dans les boutons synaptiques. Changement de voltage transmembranaire, ouverture de canaux calciques voltage dépendants sur la membrane, entrée rapide de Ca2+, exocytose de vésicules synaptiques, libération de neurotransmetteurs (ligands) dans la fente synaptique, retour du Ca2+ vers le milieu extra-cellulaire ou capture du Ca2+ par le réticulum endoplasmique et les mitochondries et retour à la [Ca2+] présynaptique de repos.
Expliquer la plasticité à court terme et les différents phénomènes pré-synaptiques (facilitation vs dépression)
Facilitation synaptique = un 2ème potentiel d’action arrive avant le retour à la [Ca2+] de repos dans le bouton synaptique = nouvelle entrée de Ca2+ = [Ca2+] pré-synaptique augmentée = libération de plus de neuro transmetteurs = potentiel post-synaptique excitateur (PPSE) amplifié.
Dépression synaptique = stimulation tétanique = arrivée au bouton synaptique de plusieurs potentiels d’action rapprochés = épuisement du stock de vésicules présynaptiques = diminution à chaque potentiel d’action de la quantité de neuro transmetteurs libérés(vésicules à sec) = diminution de l’ampleur des PPSE consécutifs.
Quels mécanismes augmentent l’efficacité de la plasticité à court terme
stimulation répétée, présence prolongée de Ca2+ au bouton synaptique induit des modifications des protéines du bouton. Augmentation de protéines SNARE facilitent la fusion des vésicules avec la membrane pré-synaptique, dure quelques secondes. Potentialisation post tétanique = phosphorylation de protéines (synapsine) qui transportent les vésicules vers la terminaison synaptique (de pls secondes à minutes).
Définir la plasticité à long terme
Mécanismes durables, pré-ou post-synaptiques, SOIT phosphorylation de protéines (ex. : trafic des récepteurs Glu), SOIT expression de gènes et synthèse de nouvelles protéines.
Expliquer l’étude de base sur la mémoire à long terme aupres du gastropode
Le gastéropode a une branchie recouverte d’un manteau qui permet la respiration et un siphon pour évacuer les déchets. Quand le siphon est touché = réflexe de contraction de la branchie. Or, avec un stimulus tactile répété du siphon, il y a une réduction progressive de la réponse et cette réduction de façon durable dans les heures (supérieur à la dépression synaptique).
Dans l’expérience de la mémoire à long terme sur le gastropode que se passe-t-il quand on envoie un choc électrique douloureux
on envoie un choc électrique sur la queue en même temps qu’une stimulus tactile au siphon, il y a une contraction vigoureuse du branchi et qui persiste pendant 1h lors des stimulations tactiles suivantes, l’habituation (inhibition de la contraction au touché du siphon) est re possible après une heure. Interneurones facilitateurs sérotoninergiques (5HT) stimulent les récepteurs présynaptiques métabotropes des neurones mécano-sensibles et induisent des changements intracellulaires durables (mémoire à long terme).
VOIR SCHÉMA P.2
Que se passe-t-il lors de la stimulation de neurones mécanosensibles lors d’un seul choc (moins long terme)
Activation des récepteurs métabotropiques - Protéine G - 2nd messager (AMPc) - Protéine kinase A - Phosphorylation de protéines des canaux ioniques présynaptiques - Blocage de l’entrée K+ et facilitation de l’entrée Ca2+.
Conséquence : Intensifie la neurotransmission synaptique de façon durable et facilite la réponse motrice lors de prochains stimuli indolores.
Que se passe-t-il lors de la stimulation de neurones mécanosensibles chocs en salves (plus long terme)
Chocs électriques en salves ou répétés : Persistance à long terme d’une contraction vigoureuse lors des stimulations tactiles subséquentes. Implique des changements intracellulaires à plus long terme (jours à semaines), comme l’expression génique et la synthèse de nouvelles protéines synaptiques.
Comme avec juste un choc (donc activation des récepteurs métabotropiques - protéine G - 2nd messager (AMPc)), mais ensuite c’est une protéine kinase A persistante, puis la phosphorylation du complexe CREB, CPEB (protéine immortelle) active les ARNm et prolonge la synthèse protéique
Quels sont les rôles de CREB (mémoire long terme)
Intensification de la transcription génique et de la synthèse protéique, incluant l’enzyme ubiquitine hydroxylase → dégradation par l’ubiquitine hydroxylase des protéines qui ralentissent la protéine kinase A → Intensification additionnelle de l’entrée de Ca2+ → transmission synaptique facilitée (long terme). Stimulation de la protéine C/EBP → transcription et la synthèse de protéines de croissance synaptique (long terme).