Mémoire sémantique - Rousset Flashcards

1
Q

MS –> Abstractive

A

La mémoire est un stock de représentations
o Créer les représentations (encodage)
o Les placer en mémoire (stockage)
o Pourvoir les atteindre (récupération)

La mémoire est un espace représentationnel qui duplique le monde

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2
Q

Donc les CNces sont : (2)

A
  • CNces stockées en mémoire sous forme d’unités ou symboles qui représentent les choses du monde externe
  • CNces sont organisées pour rendre compte de notre connaissance sur les relations entre les choses du monde
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3
Q

Pour rendre compte de l’organisation:

A

Pour rendre compte de l’organisation:

  • Mét spatiale ex réseau sémantique
  • Mét linguistique ex règles formelles
  • -> met spatiale plus simple donc met ling abandonnée
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4
Q

Modèle de Collins et Quillian (1969) =

A

Mémoire = réseau sémantique hiérarchique (avec héritage de pâtés)

Par niveaux: ordonnés, sur ordonné, sous ordonné

On pourrait définir des pptés à un seul des niveaux si processus d”héritage pour les niveaux inférieur

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5
Q

Modèle de Collins et Quillian (1969): Avantages et objections

A

Av:

  • Ppe d’économie intéressant
  • Très puissant

Objections:

  • -> Pb de la hiérarchie: il existe des items où les humains vont accéder plus facilement à des pptés de haut niveau que de bas niveau
    ex: pingouin: respire avant ailes –> le modèle n’en rend pas compte
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6
Q

Modèle à diffusion d’activation

A

Plus de hiérarchie
Concepts reliés entre eux par des liens et des forces qui varient

–> Modèle non falsifiable : résultats s’expliquent toujours à cause des liens plus forts etc.

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7
Q

Le pb et sa solution

A
  • Monde en perpétuel changement
  • Mémoire est représentée comme un ensemble défini d’unités représentant les choses du monde
  • -> Il faut trouver une interface entre monde et mémoire:
  • Perception: processus perceptifs d’identification (des choses invariantes)
  • Catégorisateurs: unités de reCNce des images
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8
Q

Modèles de la perception visuelle

A
  • Vision structurale de Marr : on extrait au fur et à mesure représentation 2D, 2.5D, 3D.

En mémoire: représentation fixes et abstraites –> garder de l’objet que sa structure, abstrait l’item de tout ce qui est susceptible de varier d’une représentation à l’autre. = On abstrait la structure en enlevant les caractéristiques idiosyncratiques.

But de la perception: confrontée cette représentation aux représentations 3D stockées en mémoire.

  • Biederman: décomposition de l’objet en forme élem et percep° –> combinaison des formes élem et comparer à ce qu’on a en mémoire

But: comparaison en mémoire ac le même type d’objet

=> Modèle classique consensuel :
1/ Etape perceptive : extrac° d’une représentation de + en + invariante
2/ Comparaison selon les unités (représentation structurales stockées…)
3/ Après activation des unités -> accès à la mémoire sémantique

=> Modèle productif car cas qui répondent de déficits à chacun des niveaux

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9
Q

En résumé: Principe de base des modèles à unités de reconnaissance

A

1) La perception donne naissance à une représentation invariante
2) L’appariement de cette représentation perceptive avec la représentation mnésique de même type contenue dans une unité de reconnaissance (qui est un espace) permet d’activer celle-ci.

=> Il est ensuite possible d’envisager une cognition sous forme d’activations inter-symbolique

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10
Q

=> Modèle classique consensuel de l’identification :

A

=> Modèle classique consensuel :
1/ Etape perceptive : extrac° d’une représentation de + en + invariante
2/ Comparaison selon les unités (représentation structurales stockées…)
3/ Après activation des unités -> accès à la mémoire sémantique

=> Modèle productif car cas qui répondent de déficits à chacun des niveaux

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11
Q

Modèle de reconnaissance des visages de Bruce et + Limites

A

Quand on voit un visage:

1) construction du code invariant
2) Activation des catégorisateurs (URV)
3) A partir des URV –> accès aux infos sémantiques
4) Ensuite on peut retrouver nom

Limites:
- Il faut aussi rendre compte de certaines capacités humaines comme reCNce des émotions –> Pas que représentation structurale invariante

  • Principe d’appariement : reconnaissance en fn de la ressemblance –> Tout se ressemble à un certain niveau –> Il faut trouver un syst pour que seulement l’UR qui correspond vraiment au stimulus soit activée
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12
Q

Tout se ressemble à un certain niveau –> Il faut trouver un syst pour que seulement l’UR qui correspond vraiment au stimulus soit activée

A

L’unité de reconnaissance n’enverra de l’activation au reste du système et ne sera réellement activée que si l’activation liée à l’appariement dépasse un certain niveau qui es le seuil d’activation de l’unité. Quand le seuil est passé, l’unité abstraite de reconnaissance est dite activée.

L’amorçage par répétition comme baisse de seuil d’une unité de reconnaissance:

  • -> Permet de rendre compte de l’avantage des mots de haute fréquence en identification perceptive:
    1) Chaque unité possède un seuil de réponse
    2) La présentation d’un stimulus produit un abaissement de ce seuil à long terme

Fréquence expérimentale= amorçage par répétition

! Baisse de seuil n’est pas linéaire

Effet de freq –> Baisse de seuil très facilement étudiée de manière indirecte.

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13
Q

Unités sémantiques amodales ou non ?

A
  • Amodale= pour le même concept, une seule unité de reconnaissance sémantique qui va contenir à la fois les codes du visage, de la voix, du nom écrit, de la démarche
    Vs
  • Unités différentes en fonction des types de perceptionet de modalités : Une unité de reconnaissance pour le visage, une pour le nom écrit, une pour la démarche

Expé Warren et Morton:
amorçage par répétition avec image/ nom/ pas amorcé
VD : seuil d’identification tachistoscopique d’images
Résultats: amorcé par image < amorcé par nom = non amorcé
2 modalitésdifférentes et donc 2 unités de reconnaissance : une modalité pour les images et une pour les mots écrits

MAIS: tâche très contaminable par la mémoire explicite

Expé Ellis et al:
1) Latence d’estimation familiarité sur visages (amorcé par visage/nom/ non amorcé)
=> Quand même modalité effet d’amorçage
2) Tache de familiarité sur visages (amorcé par visage/ corps/ non amorcé)
=>Effet d’amorçage pour le visage mais pas pour le corps pas même unité de reconnaissance
–> UR spécifique pour visage

Plein de voies d’entrée différentes, avec des unités de reconnaissance différentes pour chacune des modalités.

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14
Q

Est-ce que ces principes d’unités de reconnaissance marchent vraiment?

A

Test de familiarité: même visage/ visage similaire/nom/non amorcé
=> Effet d’amorçage moins fort qd on ne présente pas exactement le même visage
–> Modèle BY ne prédisait pas ça (même effet d’amorçage car baisse de seuils UR)

Solution proposée : Modèles hybrides

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15
Q

Modèles hybrides

A

Amorçage par répétition : 2 sources
- Amorçage généralisateur –> baisse de seuil –> généralisation
- Amorçage spécifique à la photo –> Mémoire picturale (de bas niveau, même ttt perceptif) –> Ne peut généraliser sinon URV n’ont plus de sens

Explique très bien les résultats de B&Y:
- Image similaire –> effet de la baisse de seuil des UR
- Même image –> effet de la baisse de seuil + effet mem picturale

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16
Q

Test du modèle hybride

A

Ellis Young Flude et Hay:
Si modèle hybride ok :
Même photo: baisse de seuil + mémoire picturale
Photo similaire: baisse de seuil
Photo différente: baisse de seuil
= même résultats sim et diff (effet de surface de l’amorçage par répétition
=> Pas le cas : donc ne se comporte pas comme si unité abstraite de représentation en mémoire –> effet d’amorçage par repetition n’a rien à voir ac baisse de seuil

17
Q

Solution pour pallier au pb d’effet de surface sur l’amorçage par répétition ?

A

Systèmes PRS (systèmes de représentations perceptuelles - Tulvin et Shacter):

Processus perceptifs qui agissent avant les UR donc l’amorçage perceptif par répétition n’est pas lié à la baisse de seuil mais à la mémoire picturale = PRS qui peut généraliser

Tâche de décision sur objets possibles/impossibles: si on ne peut pas construire de représentation structurale (obj imp en 3D) -> pas d’effet d’amorçage par repetition -> c’est ce qui se passedans le modèle PRS

On garde les UR mais on les teste de manière indirecte

18
Q

Analyse de la tache Ratcliff et Mc Koon + Test

A

2 sources pour répondre:

  1. Tendance à répondre possible sur les objets amorcés = qu’on a déjà vu, impression de familiarité.
  2. Contamination par la mémoire épisodique = par une utilisation explicite du souvenir d’apprentissage.
  • Pour les items possibles: Effet d’amorçage positif (direct + indirect)
  • Pour les items impossibles:
    1. Effet négatif
    2. Effet positif
  • -> Pas d’effet d’amorçage

Test des PRS : Ratcliff et McKoon (1995)
- Réponse rapide -> Minimise la récupération de l’info épisodique
- Réponse lente -> Favorise la contamination par la mémoire explicite
Résultats ok –> Prouve existence des PRS

19
Q

Amorçage sémantique dans modèle BY

A
  • Liens bidirectionnels: quand l’UR ira activée des unités sémantiques (NIS), l’activation va pouvoir revenir sur toutes les UR auxquelles elle est reliée = Effet de pré-activation intermodale dans les UR.
  • > Pré-activation doit ê faible pour pas que seuil soit atteint alors que le stimulus n’est pas là
  • > Activation doit ê temporaire

Amorce par répétition -> MLT -> Test bloc à bloc
Ici paradigme 1 à 1: amorce test amorce test… –>parce que l’activation est temporaire

Temps entre amorce et test = SOA, très court pour éviter tous les effets de contamination par l’utilisation explicite de la mémoire

20
Q

Expé amorçage sémantique

A

3 conditions:

  • Relié : Amorce et cible infos sémantiques en commun Ex: Laurel - Hardy
  • Neutre: Amorce qui doit entrainer aucune activation dans le système (non mot si on est sur des mots, ou visage inconnu) Ex: Visage inconnu – Hardy
  • Non relié: amorce qui provoque une activation dans le système mais qui ne va pas pré-activer la cible, pas relié sémantiquement à la cible Ex: Chirac - Hardy

Expé Young Hellawell : Amorçage sémantique implicite–> estimer familiarité d’un nom : Effet intermodal: effet d’amorçage que l’amorce soit un visage ou un nom –> parce que tout passe par les unités sémantiques
Etude sur perf résiduelles des prosopagnosiques :
Si visage vu avant -> réponse facilitée -> preuve que amorçage sémantique est réellement implicite

+ Effet de congruence dans l’apprentissage de paires nom-visage Réapprennent très difficilement mais réapprennent plus vite les choses vraies que les choses fausses reste quelque chose même si déficitaire
Reste des connaissances qui peuvent s’exprimer que de manière implicite

Pb: Pas cohérent avec le modèle: quand on a présenté le visage, l’activation de l’URV n’a pas dépassé le seuil. Donc l’activation peut passer au NIS= système sémantique même si elle ne dépasse pas le seuil. Hors on avait mis un seuil pour éviter que toutes les activations arrivent au système sémantique. Si pas de seuil sur-activation, le cerveau va exploser, tout se ressemble.
=> Supprimer la notion de seuil, remplacer par la notion d’inhibition

21
Q

Modèle IAC

A

URV: Unité de Reconnaissance des visages
URN: Unité de Reconnaissance des noms
NIS: Dans les modèles d’avant c’était toutes les infos sémantiques, ici c’est juste le concept abstrait de personne, qui sera relié aux UIS.
UIS: Unités d’Identification Sémantique: toutes les infos reliées aux personnes (système sémantique)

=> Décision de familiarité est prise lorsque le concept de personne dépasse le seuil de conscience - au niveau des NIS
=> Décision sémantique sera prise quand le concept dans UIS dépasse le seuil de conscience - au niveau des UIS

  • Les concepts de même type sont organisés en ensembles/pool, à l’intérieur de l’ensemble tous les concepts sont reliés par des connexions inhibitrices. Quand un concept est activé, il va inhiber les autres concepts de l’ensemble.
  • Entre unités il existe des connexions excitatrices et inhibitrices
  • 2 forces antagonistes. Aboutir à quelque chose ça va être arriver à un équilibre entre activation et inhibition: suite de calcul d’activation/inhibition -> Système interactif

Avantages : Avec le principe d’Activation / Inhibition:

  • Le jeu des deux processus permet d’aboutir à l’équilibre
  • C’est un processus dynamique (notion de latences)
  • L’aspect dynamique intervient intra & inter pools
  • Attention les liens sont bi-directionnels

latence: elle correspond au temps qu’on arrive à l’équilibre qui permet de dépasser le seuil de conscience.

22
Q

• Expérience: simuler le cas d’un patient prosopagnosique

A
  1. URV Charles amorce -URN de Diana cible
  2. URN Charles en amorce - URN Diana cible

Modèle non lésé => Pas de différence entre les 2 chez le modèle non lésé car effet d’amorçage est inter modal

Modèle lésé

  1. => Charles dépasse pas le seuil de conscience mais légère activation de Diana -> Gain car on part de moins loin = effet d’amorçage sémantique faible chez prosopagnosique
  2. => plus de temps pour atteindre le seuil de conscience, effet d’amorçage sémantique 2 fois moins fort PCQ modèle interactif -> plus la rétro activation qui arrive de NIS sur URV.