Microbio appliquée Flashcards
(44 cards)
Fabrication de fromages à pâte molle
- Standardiser le lait en MG et protéine par écrémage par ex
- Traitement thermique : pasteurisation
- Ensemencé avec des bactéries lactiques
- Coagulation par addiction de présure
- Découpage à la louche, ou industriellement pour enlever le lactoserum (et donc le lactose).
Influence de la vitesse. Plus le lactoserum s’en va vite, moins le produit sera acide. - Moulage du caillé, pH ~4-6
- Lavage permet un affinage plus dans la masse et d’enlever le lactose, de bloquer le pH, les
protéases agissent plus rapidement. - Retournements successifs
- Égouttage, obtenir un pH final de 5,2
- Salage en saumure (risque de contamination microbiologique) ou à sec.
- Affinage : la croûte se forme à cause du développement de moisissure (acide lactique est
consommé car plus de lactose, le pH remonte, les protéases détruisent des caséines, devient donc liquide -> camembert coulant).
principe du moulage
= diminuer l’Aw.
Produit laitier fermenté
pH acide et/ou Aw baissée → sélection de flores spécifiques qui inhibe la flore pathogène et modifie la MP ⇒ production de composés aromatiques +modification de la structure + modifications des propriétés nutritionnelles ⇒ conservation du lait + Élaboration d’un nouvel aliment.
Lait microfiltré
= système de filtration sur colonne qui permettent d’enlever les bactéries sans chauffer le lait ⇒ X fromage lait cru.
Affinage
rajout de MO ou MO présents dans environnement qui se multiplient sur fromage
évolution du nombre de bactéries lors de la fermentation
(mélange biophilisés) 106/mL et ses bactéries se multiplient jusqu’à 109/g de caillé jusqu’à la fin. Les populations changent selon la spécificité.
modifier les caractéristiques physicochimiques des fromages :
- maitriser baisse de pH en faisant couler rapidement ou pas le lactosérum (eau qui coule lorsque toutes les protéines sont coagulées). Si pas d’eau, les bactéries se multiplient bien donc produit acide. Caprice des Dieux : pour limiter la protéolyse ou du moins uniforme, on évite d’avoir une pâte trop acide, les protéases agissent partout. On enlève le lactosérum tout simplement en lavant le caillé.
- Accélérer l’égouttage (presser, à la louche, broyer les grains pour enlever l’eau).
- Maitriser l’Aw = couper le caillé en petits bouts, presser le caillé, le chauffer pour dénaturer les protéines ce qui va expulser de l’eau, au moment de la finage si on augmente le temps de ce dernier on diminue l’Aw ainsi qu’au niveau de la T° d’affinage.
- Maîtriser le potentiel rédox cad la présence en O2 (aération de la pâte) ; pour empêcher le développement des moisissures sur le roquefort = emballage (aluminium) pour éviter oxydation.
Quelles sont les difficultés lorsqu’on essaye de relier la molécule et la flaveur ?
Il faut d’abord identifier le support puis repérer quelles sont les molécules susceptibles d’être importantes dans fromages puis voir quels groupes de souches susceptibles de produire ces produits.
L’acidification est liée à une bactérie lactique
Lactococcus lactis. Elle possède l’opéron lactose qui permet entrée du lactose dans la cellule et sa dégradation en glucose + fructose puis en pyruvate. Puis enzyme lactate déshydrogénase qui permet de régénérer NADH2 en NAD+ et formation d’acide lactique à partir de pyruvate.
Acidification liée à la production de protons qui permet inhibition des pathogènes.
conservation au froid du lait
permet le développement des bactéries psychrotrophe qui vont dégrader le lait, par ex les pseudomonasses
La présure
permet enlève les propriétés hydrophiles des caséines, elles deviennent hydrophobes, elles vont alors se rapprocher -> gélification du lait.
Impact sur la sélection et le développement de la flore microbienne
on peut plus ou moins maitriser la baisse de Ph. On enlève le lactoserum et on met de l’eau à la place.
o Utilisation d’espèces et souches plus ou moins acidifiantes
o Délactosage du caillé : lorsque l’on moule à la louche, on ne casse pas le caillé, on le garde intacte comme un flan.
o Accélération ou non de l’égouttage L’égouttage lent implique qu’on va laisser de l’eau dans le lait.
Maitriser plus ou moins l’aw
on fait en sorte qu’il y ait plus ou moins d’eau.
o Au niveau de la préparation du caillé : Découpage, moulage, brassage, cuisson,
broyage, salage …
o Au niveau de l’affinage :
§ Le temps d’affinage : plus ils sont affinés longtemps, plus ils sont durs et goûteux.
§ Variation de la T° d’affinage : si on veut des trous, on augmente la T°.
Potentiel rédox
on peut limiter l’oxygénation des produits
Ex Pour le roquefort : pas de croûte, car enveloppé dans une feuille d’alu pour empêcher l’oxygénation du produit en surface. Ces moisissures sont la plupart du temps aérobie, donc on aurait un développement extrêmement rapide et les fromages seraient immangeables. Pourtant les moisissures se développent à l’intérieur car on trou le caillé avec des longues aiguilles.
Acidification et coagulation des protéines
® Production d’acide lactique par Lactococcus lactis : lactose est dégradé en pyruvate pour être transformé en acide lactique par la lactate DH, avec formation de NAD+.
Une influence sur le lait : change les charges des micelles des caséines, elles vont atteindre le point isoélectrique, et vont devenir insolubles -> elles coagulent, et permet de diminuer l’Aw et le pH.
Cela permet d’inhiber les pathogène et de sélectionner une flore acidotolérante.
® À 6,2 on ajoute de la présure, qui coupe la caséine k, les micelles deviennent hydrophobes. On
a formation d’un gel.
® Si on laisse le pH diminuer, la structure des micelles changent, les micelles ne sont plus
chargées – mais – et +. Le calcium part avec le lactosérum.
Rôle dans l’affinage
dégradation des protéines et des lipides.
® Les protéines sont dégradées par des protéases en peptides, qui peuvent rentrer dans la cellule. Puis les endopeptidases coupent les peptides en petits bouts. Les aa qui résultent de cette dégradation vont être aussi utilisés : transamination, décarboxylation …
® Les TG sont dégradées par des lipases, puis transformés en beaucoup de molécules genre aldéhydes.
Les AGL à chaînes courtes ont un seuil de perception jusque 10000 fois plus faible que ceux à chaînes longues.
Le développement des flores d’affinages dépend du pH, Aw, substrat, O2, CO2, T°, temps, technologie, flores.
Fromages pâtes pressées cuites
on rajoute des lactocoques pour préparer le lait pour garder un redox assez bas et réduire l’O2 pour faciliter l’action des thermophiles, et produire quelques peptides et aa. L’acidification est alors plus rapide au moment du pressage. Les lactobacilles prennent le relai de l’acidification. Au démoulage, plus de lactose, mais encore du calcium, moins acide. Quand on démoule, la phase de salage : saumure ou en surface. En conté, on utilise un sceau : sel et populations énigmatiques : la morge (des vieux fromages aux jeunes). L’affinage à froid à supprimer les bulles, mais permet de standardiser et de maîtriser la fabrication.
Ils sont moins acides car égouttage ++ dû à la cuisson et presse ⇒ il n’y pas d’étape de délactose. Le calcium est enfermé dans matrice avant acidification donc part beaucoup moins dans lactosérum que pour fromages à pâte molle.
Une fois le produit démoulé, phase de salage qui peut s’opérer soit sous forme saumure soit ne surface (seau avec morge + sel). Les populations d’affinage croissent alors qui sont hétérofermentaires. Affinage à froid pour mieux maîtriser l’affinage.
Selon types de croûtes, MO ou non ?
Fromages à croûte lavée (levures, microcoques, corynébactéries) croûte moisie (moisissures, levures) et à pâte sèche = ø, croûte morgée (beaufort) = corynbactéries, levures, microcoques.
Fabrication du saucisson sec
Préparer le maigre = viande cru avec peu de gras
Broyage avec ajout de sel (diminuer l’Aw) + salpêtre (minéral = nitrates pour se transformer en nitrites qui vont se lier à l’hémoglobine → inhibe clostridium + donne couleur) + sucres (pour développement des bactéries).
Préparation du gras avec ajout de sel (30g/kg) à 1°C pour éviter que le gras ne fonde.
Puis on mélange les 2 (30 à 35% gras et 60 à 65% maigre).
Staphylocoques (réduire nitrates en nitrites + protéolyse), lactobacilles (acidification) et pediococcus.
Il faut mettre 106 MO/g au début (si trop peu, prend trop de temps pour fermenter) et on atteint 109 MO/g en fin de fermentation.
Enfin embossage = faire rentrer le mélange dans les boyaux.
Étuvage = 30-35°C pendant 18h à 3 jours où il perde 10% du poids, pH augmente et passe couleur brune à rouge.
Séchage et maturation et affinage → 10-15°C pendant qqs semaines à plusieurs mois ⇒ ↘ 30% du poids + lipolyse + protéolyse.
Finition et brossage
Les rôles de la flore du saucisson
® Bactéries lactiques : acidification, arômes, texture, bactériocines
® Staph : couleur, flaveurs (inhibent l’oxydation des lipides et molécules issues des aa et ag),texture
® Moisissures : protège en surface de l’O2, de la lumière, de la dessiccation, arômes.
Batch
préparation d’une culture, ensemencement, on attend que MO se développent et on les récupère eux ou soit ce qu’ils ont produit. Le milieu de culture est stérilisé, cad l’enceinte est chauffée pour tuer tous les MO.
Lorsqu’on produit des molécules, il fat éviter la présence d’O2 pour processus de fermentation. Entrée d’eau réfrigérée car réactions de multiplication exothermiques.
Quelles sont les difficultés dans un fermenteur ?
Quand on veut cultiver un MO dans fermenteur pour ne faire produire des métabolites il faut maitriser le milieu de culture, le pH, l’agitation, la T°, l’aération. Au sein d’une même espèce microbienne, souches différentes qui ne vont pas toutes secréter les molécules souhaitées. Si on veut faire culture à pH neutre, au cours fermentation acidification il faut donc réguler pH (soude, ammoniac) mais la consommation de régulateur se fait surtout pendant phase exponentielle de croissance.
Contraintes au niveau du milieu de culture
on utilise peptones (source d’azote) ou sucres (glucose, saccharose) et pour optimiser contraintes technologies de séchage, prix.
Plus d’un an de travail pour travailler sur des milieux de culture + appropriés.
Fermentation continue
évacuer au fur et à mesure de la fermentation le milieu avec les MO, les séparer du milieu (si n veut récupérer les MO pour produire un levain de bactéries lactiques en fromagerie par exemple) ou récupère le surnageant si on a produit une molécule via le MO.
Faire rentrer du milieu frais en continue et récupérer les MO et le milieu « épuisé » en continu. Problème : il peut y avoir des contaminations car on ajoute au fur et à mesure du milieu de culture.
Avec recyclage de la biomasse : même principe sauf que cette technique permet de garder les MO (microfiltration ou ultra) ce qui permet d’évacuer les molécules produits par les MO mais garder les MO et les réinjecter dans le fermenteur → moins perte d’énergie.