Module #3 : Les activités sexuelles de la population en général

Question 1

Quelle est la différence entre une ‘‘paraphilie’’ et un trouble paraphilique?

Answer 1

Comme on l’a vu, certaines activités sexuelles sont considérées comme des actes anormaux (paraphilies) ou des manifestations de troubles mentaux (troubles paraphiliques) dans le DSM-5. La différence entre les deux se situe au plan du critère B, stipulant que pour être un trouble, une paraphilie doit entraîner une souffrance, un désarroi ou une dysfonction importante, ce qui est rare.

Question 2

Vrai ou Faux : Vrai ou Faux : Ce sont surtout les paraphilies illégales qui sont diagnostiquées car elles impliquent des victimes, c’est-à-dire des personnes non consentantes (pédophilie, voyeurisme, exhibitionnisme, frotteurisme).

Answer 2

Vrai

Question 3

Vrai ou Faux : Ce sont surtout les paraphilies légales qui sont diagnostiquées car elles impliquent généralement une détresse significative et les paraphiles se sentent généralement plus à l’aise d’aller chercher un soutien.

Answer 3

Faux

En fait, ce sont surtout les paraphilies illégales qui sont diagnostiquées car elles impliquent des victimes, c’est-à-dire des personnes non consentantes (pédophilie, voyeurisme, exhibitionnisme, frotteurisme).

Question 4

Comment doit-on évaluer l’intensité et la fréquence d’un comportement sexuel dans un contexte clinique ou l’on cherche à déterminer si nous sommes en présence d’un trouble paraphilique?

Answer 4

Pour toutes les paraphilies légales, on est en droit de se demander comment on arrive à les qualifier d’anormales.

Le premier aspect à déterminer est l’intensité et la fréquence de l’intérêt sexuel, même si aucun instrument de mesure ou critère quantitatif n’est fourni dans la définition du DSM.

En l’absence de mesure on suggère dans le DSM-5 de juger si l’intérêt sexuel (fantasme, pulsion ou comportement) est d’intensité égale ou supérieure à un intérêt sexuel « normophilique » (normal). On peut effectivement poser la question à l’individu.

Question 5

Vrai ou Faux : historiquement, les études scientifiques portant sur la vie sexuelle des gens sont rares et plutôt mal vues.

Answer 5

Vrai

Question 6

Vrai ou Faux : historiquement, les études scientifiques portant sur la vie sexuelle des gens sont nombreuses.

Answer 6

Faux

Question 7

Pour quelles raisons les études scientifiques portant sur la vie sexuelle des gens sont-elles rares et plutôt mal vues?

Answer 7

Elles sont difficiles à justifier et toujours taboues. Les études sur la sexualité de la population générale peinent à trouver du financement et à recruter des participants.

Question 8

Les premières études sur la sexualité sont conduites par Kinsey et ses collègues au milieu du siècle dernier: « Sexual Behavior in the Human Male » (1948) et « Sexual Behavior in the Human Female » (1953). Quelles sont les répercussions de ces dernières?

Answer 8

Ces études font grand bruit, elles suggèrent que la sexualité des américains est beaucoup plus variée qu’on le croyait, incluant 37 % des hommes qui auraient eu au moins une relation homosexuelle et près de 10 % de bestialité en milieu rural. Malheureusement, le recrutement des participants est mal fait et l’échantillon n’est pas représentatif et ces taux sont exagérés.

Question 9

Les premières études sur la sexualité sont conduites par Kinsey et ses collègues au milieu du siècle dernier: « Sexual Behavior in the Human Male » (1948) et « Sexual Behavior in the Human Female » (1953). Quel critique peut-on faire à ces dernières?

Answer 9

Le recrutement des participants est mal fait et l’échantillon n’est pas représentatif et ces taux sont exagérés.

Question 10

Que permet la révolution sexuelle des années 1970 pour ce qui est de l’étude des habitudes sexuelles de la population générale?

Answer 10

Durant la révolution sexuelle des années 70, la moralité et les croyances religieuses s’estompent, et plusieurs sondages sur les comportements sexuels voient le jour. Le problème, cependant, est que ces sondages sont généralement commandés par des éditeurs de magazines populaires (p.ex. Vanity Fair) ou faits par des journalistes (p.ex Nancy Friday). Ainsi, les échantillons sont encore biaisés, formés soit des lecteurs du magazine qui acceptent de répondre au questionnaire, soit de gens qui répondent à des annonces dans les journaux. Ces participants ont donc un intérêt particulier pour le sexe, ce qui engendre des publications spectaculaires telles « My Secret Garden : Women’s Sexual Fantasies » de Nancy Friday (1973) et « The Hite Report on Female Sexuality » de Shere Hite (1974), selon lesquelles plusieurs femmes ont des fantasmes de bestialité et plus de la moitié ont trompé leur mari. On réalisera par la suite que ces études contenaient beaucoup trop d’erreurs méthodologiques pour être valides. Néanmoins, ce type de publication a une grande valeur historique, alimentant le mouvement américain de la libération de la femme. En outre, ce mouvement et celui de la libération sexuelle, associés à la disponibilité de la pilule anticonceptionnelle, entraîneront des modifications des pratiques sexuelles (p.ex. sexe oral, sexe pré-marital, plus de partenaires pour les femmes).

Question 11

Vrai ou Faux : Vers le milieu des années 80, on découvre le SIDA, qui peut atteindre des proportions épidémiques. De ce fait, les gouvernements de plusieurs grands pays libèrent d’importantes sommes d’argent pour faire interviewer des échantillons représentatifs de leur population par des chercheurs afin de vérifier la prévalence de comportements à risque (p.ex. contacts non protégés, échange de seringues, relations anales et homosexuelles). Ceci donne lieu à une explosion de données sur les comportements sexuels généraux.

Answer 11

Vrai

Question 12

Vrai ou Faux : Vers le milieu des années 70, on découvre le SIDA, qui peut atteindre des proportions épidémiques. De ce fait, les gouvernements de plusieurs grands pays libèrent d’importantes sommes d’argent pour faire interviewer des échantillons représentatifs de leur population par des chercheurs afin de vérifier la prévalence de comportements à risque (p.ex. contacts non protégés, échange de seringues, relations anales et homosexuelles). Ceci donne lieu à une explosion de données sur les comportements sexuels généraux.

Answer 12

Faux,

On parle des années 1980 et non 1970.

Question 13

Vrai ou Faux : À toutes les époques, le niveau de scolarité est significativement et positivement corrélé à la diversité des pratiques sexuelles de 1948 à aujourd’hui.

Answer 13

Vrai

Question 14

Quelle est la fréquence moyenne des relations sexuelles lorsqu’on interroge la population en général? Est-ce qu’elle fluctue en fonction des époques?

Answer 14

La fréquence des relations sexuelle reste stable à toutes les époques (2 fois par semaine en moyenne).

Question 15

Quel est le nombre moyen de partenaire sexuel à vie pour les hommes et pour les femmes?

Answer 15

Le nombre moyen de partenaires sexuels à vie est toujours plus élevé pour les hommes que les pour les femmes et relativement faible en général : moyenne de 4-5 pour les femmes, 8-10 pour les hommes.

Question 16

Dans les années 80, quel est l’impact de la découverte du SIDA en sexologie?

Answer 16

Les gouvernements de plusieurs grands pays libèrent d’importantes sommes d’argent pour faire interviewer des échantillons représentatifs de leur population par des chercheurs afin de vérifier la prévalence de comportements à risque (p.ex. contacts non protégés, échange de seringues, relations anales et homosexuelles). Ceci donne lieu à une explosion de données sur les comportements sexuels généraux. Bien entendu, les chercheurs tentent d’élargir les buts des études et d’inclure des questions portant sur tous les comportements ou fantasmes sexuels, mais les gouvernements doivent gérer les pressions politiques et sociales qui refusent de subventionner des études sur le sexe à même des fonds publics. C’est pourquoi la majorité des études contiennent les mêmes questions, limitées à quelques items :

nombre de relations sexuelles passées avec des gens différents;
nombre de relations sexuelles avant le mariage;
nombre de relations sexuelles par mois;
expérience avec les relations sexuelles orales (données et reçues);
expériences homosexuelles; et
expérience avec les relations anales (données et reçues).

Ainsi, aucune question ne pouvait être posée sur les paraphilies car toute question devait être justifiée par son lien avec le SIDA. D’ailleurs, le mot SIDA est inclus dans le titre de la majorité de ces grandes études car leur existence se justifiait de cette façon.

Question 17

Nommez trois problèmes méthodologique liés à l’étude des fantasmes sexuels.

Answer 17

1) ces études avaient pratiquement toutes été effectuées auprès d’étudiants universitaires. Comme le niveau d’éducation est significativement associé à la variété des intérêts sexuels (sans doute lié à une plus grande curiosité, une meilleure ouverture d’esprit, moins de croyances religieuses), les résultats ne sont pas représentatifs;
2) On a réalisé que les gens qui répondent à ces sondages sont plus actifs sexuellement et intéressés par la question que les gens qui n’y répondent pas. Ainsi, il est difficile de connaître la prévalence réelle des fantasmes sexuels;
3) On ne sait rien de la fréquence, ni de l’intensité des fantasmes. Ainsi, la présence seule d’un fantasme non « normophilique » n’indique pas qu’il est paraphilique.

Question 18

Qu’ont démontrés Joyal, Cossette et Lapierre (2015) en sondant 1500 hommes et femmes âgés de 18 à 77 ans issus de la population générale à propos de leurs fantasmes sexuels?

Answer 18

En se basant sur la courbe normale, nous avons pu démontrer que certains (1) fantasmes peuvent effectivement être considérés atypiques ou rares (p.ex. bestialité, urine, pédophilie, nécrophilie). (2) Par contre, des fantasmes considérés anormaux par le DSM-5 sont en fait assez commun (rapportés par 50-60 % de l’échantillon), en particulier ceux qui sont associés à la domination, la soumission et le voyeurisme.

Par la suite, nous avons utilisé l’intensité moyenne des fantasmes et des analyses de regroupements pour démontrer que 4 sous-groupes de participants (3) (57 % de l’échantillon) rapportaient des fantasmes paraphiliques avec une intensité égale ou supérieure à celle de leur fantasmes « normophiliques » (Joyal, 2015). (4) Cette étude suggère que plus de la moitié de la population générale rencontre la définition de paraphilies du DSM-5. Cette définition, trop large, devrait être revue.

Question 19

Vrai ou Faux : il existe une grande différence entre un fantasme (pensées sexuellement excitante) et un souhait (désir de réaliser un comportement), en particulier chez les femmes.

Answer 19

Vrai

Question 20

Vrai ou Faux : il existe une différence minime entre un fantasme (pensées sexuellement excitante) et un souhait (désir de réaliser un comportement), chez les femmes comme chez les hommes. Le fantasme serait donc un bon indicateur des intérêts sexuels.

Answer 20

Faux

En fait, il existe une grande différence entre un fantasme (pensées sexuellement excitante) et un souhait (désir de réaliser un comportement), en particulier chez les femmes.

Question 21

Qu’ont démontrés Joyal, Cossette et Lapierre (2015) en utlisant un devis hybride (qualitatif et quantitatif) en sondant 1500 hommes et femmes âgés de 18 à 77 ans issus de la population générale à propos de leurs fantasmes sexuels?

Answer 21

Le devis hybride (quantitatif et qualitatif) de l’étude en question a permis de constater qu’il existe une grande différence entre un fantasme (pensées sexuellement excitante) et un souhait (désir de réaliser un comportement), en particulier chez les femmes.

Par exemple, la majorité des femmes qui fantasment à l’idée d’être prises de force ne veulent surtout pas que cela se réalise. Ainsi, contrairement à la définition du DSM-5, un fantasme sexuel n’indique pas nécessairement un intérêt sexuel. Il devient donc important d’explorer au-delà du fantasme et de vérifier l’attrait ou le désir de réaliser un comportement paraphilique pour en déterminer la prévalence.

Question 22

Une étude (Dawson et al.,2014) s’est penchée sur ‘‘l’attrait paraphilique’’. Les chercheurs ont demandés à un échantillon non clinique de personnes (des étudiants universitaires pour la plupart) s’ils trouvaient attirante les paraphilies du DSM (de très repoussante à très excitante). Quels étaient les résultats de cette étude?

Answer 22

Encore une fois, environ la moitié (52 %) de l’échantillon trouvait excitante l’idée de faire du voyeurisme et le quart (28 %) exprimait un attrait pour le fétichisme (Dawson et al., 2014).

Question 23

Globalement, que suggèrent les études portant sur les pratiques sexuelles paraphiliques de la population générale?

Answer 23

Ces études laissent penser que certaines pratiques considérées « anormales » ne sont pas rares, loin de là (en particulier celles associées à la domination, la soumission, le fétichisme et le voyeurisme).

Question 24

Vrai ou Faux : Les deux-tiers d’un échantillon d’étudiants a admis qu’ils s’engageraient dans le voyeurisme s’ils étaient assurés qu’ils ne se feraient pas prendre (Rye & Meaney, 2007. Voyeurism: It is good as long as we do not get caught. International Journal of Sexual Health, 19, 47-56.)

Answer 24

Vrai

Question 25

Vrai ou Faux : Le quart d’un échantillon d’étudiants a admis qu’ils s’engageraient dans le voyeurisme s’ils étaient assurés qu’ils ne se feraient pas prendre (Rye & Meaney, 2007. Voyeurism: It is good as long as we do not get caught. International Journal of Sexual Health, 19, 47-56.)

Answer 25

Faux

Les deux-tiers ont admis qu’ils s’engageraient dans le voyeurisme s’ils étaient assurés qu’ils ne se feraient pas prendre.

Question 26

Pour quelle raison vaut-il mieux d’éviter les échantillons formés exclusivement d’étudiants universitaires dans le cadre d’études ?

Answer 26

Le niveau d’éducation s’est avéré significativement associé à la variété des intérêts sexuels (sans doute lié à une plus grande curiosité, une meilleure ouverture d’esprit, moins de croyances religieuses), les résultats ne sont donc pas représentatifs.

Question 27

Vrai ou Faux : les études à grande échelle portant sur le désir paraphilique ou des comportement dans la population générale sont nombreuses et le phénomène est bien documenté.

Answer 27

Faux

Nous avons pu identifier seulement une poignée d’études à grande échelle portant sur le désir paraphilique ou des comportements dans la population générale.

Question 28

Vrai ou Faux : les études à grande échelle portant sur le désir paraphilique ou des comportement dans la population générale sont rare et le phénomène n’est malheureusement pas bien documenté.

Answer 28

Vrai

Question 29

Deux études portant sur le désir paraphilique ou des comportements paraphiliques - L’Enquête nationale suédoise de la sexualité et de la santé (Langstrom & Zucker, 2005; Langstrom et Hanson, 2006; Langstrom & Seto, 2006), et l’étude australienne de la Santé et des Relations (Richters, Grulich, Visser, Smith, & Rissel, 2003; Richters, De Visser, Rissel, Grulich, & Smith, 2008) - étaient fondées sur des échantillons représentatifs d’une population donnée. Que suggèrent les résultats de ces études?

Answer 29

Ces deux enquêtes suggèrent que les comportements paraphiliques sont en effet rares (par exemple, sur la base des critères de courbe normale pour la rareté, ils touchent moins de 2,3% de la population ou deux écarts-types en dessous de la médiane ou la moyenne) ou atypiques (rapportés par moins de 15,9% de la population ou un écart type en dessous de la médiane ou la moyenne).

Il convient de noter, toutefois, que ces données ont été obtenues dans le cadre d’une étude plus vaste qui ne se concentrait pas sur la paraphilie et elle a exclu d’autres comportements paraphiliques, peut-être communs (par exemple frotteurisme, le fétichisme). Plus important encore, les descriptions de paraphilie utilisées dans cette étude ne correspondaient pas à celles des manuels de psychiatrie.

Question 30

Quels sont les taux de prévalence à vie des Suédois (hommes) pour l’expérience du :

1) sadomasochisme
2) du trasverstisme
3) de l’exhibitionnisme
4) et du voyeurisme ?

Answer 30

En Suède, les taux de prévalence à vie pour l’expérience avec le 1) sadomasochisme, 2) travestisme, 3) l’exhibitionnisme, le 4) voyeurisme et étaient de 2,5 %, 2,8 %, 4,1 % et 11,5 % respectivement chez les hommes.

Il convient de noter, toutefois, que ces données ont été obtenues dans le cadre d’une étude plus vaste qui ne se concentrait pas sur la paraphilie et elle a exclu d’autres comportements paraphiliques, peut-être communs (par exemple frotteurisme, le fétichisme).

Plus important encore, les descriptions de paraphilie utilisées dans cette étude ne correspondaient pas à celles des manuels de psychiatrie. Le sadomasochisme, par exemple, a été défini comme « l’usage délibéré de la douleur physique » (Langstrom & Seto, 2006). Étant donné que la douleur est pas nécessairement impliquée dans le sadisme sexuel ou le masochisme (par exemple, la servitude, l’humiliation), ces chiffres pourraient sous-estimer la prévalence réelle de l’intérêt. Il serait également intéressant de considérer le sadisme et le masochisme séparément.

Question 31

Vrai ou Faux : Il est plausible que l’utilisation accrue de l’Internet et la publication courant dominant de romans tels que Fifty Shades of Gray sont associés à une plus grande diversité dans les intérêts sexuels, y compris le sadomasochisme

Answer 31

Vrai

Question 32

Complétez la phrase suivante : Dans l’étude australienne de la Santé et des Relations, seulement 1) ___ % des hommes sexuellement actifs et ___% des femmes sexuellement actives ont déclaré une implication dans la soumission et la discipline ou des activités sadomasochistes, ce qui semble être rare (Richter et al., 2008). Cependant, ces taux ne concernaient que l’année précédant l’enquête et aucune donnée n’a été recueillie à propos d’autres comportements paraphiliques. Il semble donc clair que ces taux sont sous-estiment la prévalence réelle du comportement paraphilique.

Answer 32

1) 2,2% des hommes

2) 1,3% des femmes

Question 33

Complétez la phrase suivante: En dehors de l’étude australienne de la Santé et des Relations, toutes les autres études de la prévalence de la paraphilie dans des échantillons non-cliniques ont été basées sur des échantillons de convenance (recrutement non aléatoire) rapportant des taux 1) ____ _______.

Answer 33

1) plus élevés.

Question 34

Quels sont les résultats des étude de Kinsey et collègues par rapport à l’intérêt au sadomasochisme et quelle critique fut portée à cette étude?

Answer 34

Kinsey et ses collègues (Kinsey, Pomeroy, Martin, et Gebhard 1953; Kinsey, Pomeroy, et Martin, 1948) avaient rapporté que 24 % des hommes (N = 5940) et 12 % des femmes (n = 5940) avaient un intérêt pour les histoires érotiques sadomasochistes. Cependant, ces études précurseurs ont été rapidement et sévèrement critiquées pour leurs lacunes méthodologiques (par exemple, en utilisant un échantillon de convenance à partir de leur entourage, la quasi-totalité d’entre eux étaient de la classe moyenne caucasienne et le nombre d’homosexuels étaient particulièrement élevé, Kinsey lui-même étant bi-sexuel).

Question 35

Quels sont les résultats de l’étude de Hunt (1974), étude portant sur le sadomasochisme (notez que les questions se limitaient toutefois à l’obtention de plaisir par l’affliction ou la réception de douleur) parrainée par la Fondation Playboy?

Answer 35

Une étude classique portant sur le sadomasochisme, parrainée par la Fondation Playboy, a été publiée par Hunt en 1974.

Parmi 2026 adultes recrutés dans 24 villes à travers les États-Unis, seulement 3,5 % ont reconnu obtenir du plaisir en infligeant de la douleur (4,8 % pour les hommes, 2,1 % pour les femmes) et 3,6 % ont reconnu obtenir du plaisir en recevant de la douleur (2,5 % pour les hommes, de 4,6 % pour les femmes). Mais les questions, encore une fois, étaient limitées à la douleur.

Question 36

Complétez la phrase suivante : Janus et Janus (1993) ont étudié 2765 adultes américains au sujet de plusieurs comportements paraphiliques pour trouver une prévalence plus élevée que les rapports précédents pour certaines activités, y compris le sadomasochisme (durée de vie: 1) __ % chez les hommes, 2) __% chez les femmes), la domination ou la soumission (durée de vie: 3) __% chez les hommes, 4) __ % chez les femmes), le fétichisme (5) __ % chez les hommes, 6) _ % chez les femmes), et l’urophilie ( 7) _ % chez les hommes, _ % chez les femmes). Le voyeurisme n’avait pas été investigué.

Cette étude a également été très critiquée, cependant, pour plusieurs failles méthodologiques, y compris le processus de recrutement (à la Kinsey) et le manque d’analyses statistiques. En outre, les questions concernaient les attitudes des répondants face à des comportements paraphiliques, pas leur expérience.

Answer 36

1) 14%
2) 11%
3) 11%
4) 11%
5) 11%
6) 6%
7) 6%
8) 4%

Question 37

Vrai ou Faux : Le voyeurisme et le fétichisme sont constamment les deux paraphilies les plus populaires chez les hommes. En outre, les taux globaux d’expérience paraphilique a augmenté de façon constante en fonction des époques. Soit les gens sont moins gênés d’en parler, soit la pratique de certaines paraphilies est véritablement plus élevée à notre époque. Les deux possibilités sont sans doute vraies.

Answer 37

Vrai

Question 38

Vrai ou Faux : Le voyeurisme et le transvestisme sont constamment les deux paraphilies les plus populaires chez les hommes. En outre, les taux globaux d’expérience paraphilique a augmenté de façon constante en fonction des époques. Soit les gens sont moins gênés d’en parler, soit la pratique de certaines paraphilies est véritablement plus élevée à notre époque. Les deux possibilités sont sans doute vraies.

Answer 38

Faux (voyeurisme et fétichisme)

Question 39

Vrai ou Faux : Le voyeurisme et le l’exhibitionnisme sont constamment les deux paraphilies les plus populaires chez les hommes. En outre, les taux globaux d’expérience paraphilique a augmenté de façon constante en fonction des époques. Soit les gens sont moins gênés d’en parler, soit la pratique de certaines paraphilies est véritablement plus élevée à notre époque. Les deux possibilités sont sans doute vraies.

Answer 39

Faux (voyeurisme et fétichisme)

Question 40

Complétez la phrase suivante : Plus récemment, Makanjuola, Adegunloye, & Adelekan, (2008) ont trouvé un taux de prévalence de 1) __% pour l’expérience avec des comportements paraphiliques au Nigeria parmi 408 hommes et femmes professeurs au secondaire. Le 2) __________ était le plus populaire à 3) __ %. Cependant, certains critères d’inclusion dans cette étude étaient cliniques (c.-à-d. sentiment de culpabilité, d’inconfort ou anxiété liée à l’intérêt sexuel), ce qui signifie que les gens paraphiliques sans culpabilité ou inconfort quant à leur vie sexuelle ont été rejetés de l’étude. En outre, les données pour le fétichisme, le sadisme et le masochisme n’étaient pas colligées.

Answer 40

1) 22%
2) voyeurisme
3) 10%

Question 41

Complétez les phrases suivante : Au Brésil, Oliveira & Abdo (2010) ont mené une enquête ambitieuse basée sur des entretiens individuels en face-à-face avec 7022 personnes. Ils ont constaté que 1) __% des hommes avaient eu au moins eu un comportement sexuel « non conventionnel » (y compris des comportements non-paraphiliques tels que l’échange de couples, le ménage à trois et le sexe en groupe).

Ceci dit, les deux comportements « non conventionnels » les plus fréquemment rapportés étaient paraphiliques: le 2) __________, à 3) __ % et le fétichisme également à 4) __ %.

Ces taux sont encore dans la zone statistique considérée inhabituels (moins de 15,9 %), mais les deux sexes étaient mis ensemble. Sans doute que des taux plus élevés seraient obtenus au sein des hommes et des femmes pris séparément pour certains comportements.

Answer 41

1) 52%
2) voyeurisme
3) 13%
4) 13%

Question 42

Complétez les phrases suivante : En Allemagne, Ahlers et ses collègues (2011) ont rapporté que 1) __ % d’un échantillon de la communauté des hommes a reconnu au moins un comportement paraphilique à vie tel que défini à l’aide des descriptions phénoménologiques du DSM-IV-TR.

Les taux les plus élevés étaient associés au 2) __________ (3) ____ %) et au 4) __________ (5) __ %).

Toutefois, cet échantillon était d’un sous-groupe très spécifique de participants (Berlinois de sexe masculin âgés de 40 à 79 qui a accepté de visiter le site de l’étude; taux de réponse de 19 %), de sorte que ces chiffres, comme le reconnaissent les auteurs, pourrait représenter une surestimation.

Answer 42

1) 44%
2) fétichisme
3) 24,5%
4) voyeurisme
5) 18%

Question 43

Dans l’ensemble, que peut-on dire des études portant sur les comportements paraphiliques parmi les populations non clinique?

Answer 43

Dans l’ensemble, la prévalence des comportements paraphiliques parmi les populations non cliniques varie considérablement à travers les quelques études existantes, qui ont été menées à différentes époques, avec des définitions différentes, et en utilisant des méthodes de collecte de données diverses.