Module 3 - lutte préventive et surveillance Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un organisme nuisible?
(4 points)

A
  • entre en compétition
  • détériore
  • transmet des maladies
  • dérange
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2
Q

Quels sont les 3 types d’organismes nuisibles?

A
  1. continus : toujours présent, nécessite un contrôle régulier
  2. Sporadique, migratoire ou cyclique : nécessitent un contrôle de façon occasionnelle
  3. Potentiels, nécessitent un contrôle sous certaines conditions
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3
Q

L’identification des organismes nuisibles se fait pas 3 principes, nommez les

A
  1. caractéristiques physiques
  2. caractéristique des dommages
  3. développement et biologie
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4
Q

Nommer 4 exemples d’arthropodes nuisibles

A
  1. défoliateurs et broyeurs
  2. asticots frugivores phyllophages
  3. suceurs
  4. ravageurs terricoles
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Q

Nommez des exemples de défoliateurs et broyeur

A
  • chenille
  • coléoptère
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6
Q

Nommer des exemples d’asticots frugivores et phyllophages

A
  • drosophile à ailes tâchetés
  • mouche des semis
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7
Q

Nommer des exemples de suceurs

A
  • pucerons, citadelles, acariens, punaise
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8
Q

Nommer des exemples de ravageurs terricoles

A
  • vers blancs
  • vers fil-de-fer
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9
Q

À quoi s’intéresse t-on chez les mauvaises herbes?

A
  • à leur biologie (annuelle, annuelle hivernante, bisannuelle, vivace, graminée, feuilles larges
  • à leur identifcation au stade plantule
  • aux semences produites
  • aux types d’organes reproducteurs
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10
Q

Nommer des types d’organismes causant des maladies de plante

A
  • champignons : mycètes et oomycètes
  • bactéries
  • phytoplasme
  • virus et viroides
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11
Q

À quoi sert le contrôle des organismes nuisibles?

A
  • prévention: intervention avant l’apparition d’organismes nuisibles, toujours
  • suppression: réduction du nb d’organismes nuisibles à un niveau acceptable
  • éradication: destruction complète d’un organisme nuisible d’un environnement donné
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12
Q

Quels sont les 5 étapes d’un diagnostic pour un problème au champ?

A

1 - renseignements préalables sur le champ
2 - observation au champ
3 - échantillonnage et analyses (test au besoin)
4 - consultation de références et d’experts
5 - diagnostic final et recommandations

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13
Q

Nommer des types de renseignement nécessaire pour l’étape 1 diagnostic : renseignement préalable sur le champ

A
  • culture: cultivar, provenance des semences, précédents culturaux, semis (date, taux, profondeur)
  • sol: type (min, org, txt) travail du sol, analyse de sol la plus récente, drainage
  • fertilisation ou fertigation: saison actuelle et précédents, pulvérisateur
  • autres : plan de ferme, météo, irrigation, récents avertissements phytosanitaires
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14
Q

Nommer les 4 sous-catégories pour l’étape 2 d’un diagnostic : observation au champ

A
  1. questions pour le producteur
  2. outils utiles pour faire des observations au sol
  3. distribution spatiale des plants affectés
  4. symptômes et signes sur les plants
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15
Q

Pour l’étape 2 du diagnostic : observation au champ,
Nommez des exemples à poser au producteur

A
  • depuis quand
  • déjà arrivé
  • apparition soudaine ou graduelle
  • évolution du problème
  • changements dans la régie
  • conditions climatiques particulières
  • voisins
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16
Q

Pour l’étape 2 du diagnostic : observation au champ,
Nommez des exemples d’outils utiles pour faire des observations terrain

A
  • pelle- sonde, couteau, sécateurs
  • appareil photo, GPS
  • loue, filet
  • papier, crayons
  • drapeaux, piquets
  • glacière, eau
  • pH mètre
  • Guides
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17
Q

Pour l’étape 3 du diagnostic : observation au champ,
Nommez les 2 types de distribution spatiale des plants affectés en grandes cultures

A
  • patron de dommages réguliers ou répétitif dans le champ
  • champ entier, plusieurs champs ou sections de champs entières
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18
Q

Pour l’étape 4 du diagnostic : observation au champ,
Nommez les 5 symptômes et signes sur les plants

A
  1. flétrissement de la plante au complet ou en partie
  2. plants chétifs
  3. taches ou colorations anormales du feuillage
  4. dommages physiques aux feuilles
  5. malformations
19
Q

Nommer les caractéristiques pour l’étape 3 d’un diagnostic : .échantillonage et analyse

A
  • analyse de sol
  • analyse minérale de tissus végétaux
  • analyse par le laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection du MAPAQ pour la phytopathologie, malherbologie, phytotoxicité)
  • analyse par le laboratoire d’expertise et d’analyse alimentaire (LEAA) pour détecter des résidus de pesticdes
20
Q

Pour l’étape 4 d’un diagnostic: consultation de référence et d’experts, quels sont les 2 points importants sur son but et son critère

A

-pour confirmer ou infirmer
- bien documenter ses sources

21
Q

Pour l’étape 5 du diagnostic : diagnostic final et recommandation, si la recommandation est en phytoprotection, quoi faire?

A
  • compléter les informations au besoin selon la grille de référence l’OAQ en phytoprotection
22
Q

Quel est l’objectif de la prévention?
et comment y parvenir?

A
  • la bonne culture au bon endroit dans les meilleurs conditions possibles
  • en utilisant diverses interventions agronomique qui permettent :
    1– de maintenir et d’améliorer la santé générale des sols, des végétaux et de l’agroenvironnement
    2– d’améliorer la capacité des cultures à faire face à des ennemies diversifiées
23
Q

Nommer les principales méthodes préventives
(9 points)

A

1- choix du site approprié
2- choix des cultivars
3- travail du sol
4- gestion des éléments nutritifs
5- semis et plantation
6- rotation des cultures
7- couverture végétale du sol
8- gestion de l’eau
9 - mesures sanitaires

24
Q

Quels sont les aspects à tenir en compte pour faire le choix d’un site approprié

A
  • bonnes connaissance des besoins de la culture
  • type de sol : pH, drainage, txt, pente
  • santé du sol : fertilité, structure
  • conditions météorologiques : exposition, vents dominants. degré-jours
  • historique du site
  • certaines mauvaises herbes sont indicatrices
25
Q

Distinguez
- travail conventionnel
- travail réduit
- semis direct

A
  • travail conventionnel: travail primaire et secondaire, sol mélange sur toute la profondeur du travail
  • travail réduit: travail primaire (chisel) et travail secondaire, laisse au moins30% de résidus en surface
  • semis-direct: aucun travail de sol, laisse une qté maximale de résidus en surface
25
Q

En quoi le travail du sol peut avoir un impact sur le contrôle des ravageurs?

A
  • le brassage du sol dérange les insectes qui s’y développent comme tipule des prairies, vers fil-de-fer
  • exposition des larves des insectes aux prédateurs à la dessication
  • débris végétaux
25
Q

Quels sont les aspects à tenir en compte pour faire le choix des cultivars

A
  • adaptation au climat et au sol
  • résistance aux maladies et aux ennemis
  • concurrence aux mauvaises herbes
  • disponibilité et coût
25
Q

En quoi le travail du sol peut avoir un impact sur les maladies fongiques?

A
  • résidus de cultures laissés en surface à la suite du travail du sol affecte la T et l’humidité , donc conditions propices à la pourriture des semences
  • plusieurs champignons phytopathogènes survivent sur les résidus de culture
  • enfouissement des résidus de cultures, diminution de l’inoculum
26
Q

En quoi le travail du sol peut avoir un impact sur les mauvaises herbes, pour ce qui est du labour?
court terme et long terme

A

Court terme
- laisse moins de semences de mauvaises herbes en surface pouvant germer

Long terme
- augmente la profondeur d’incorporation des semences donc favorise les graminées annuelles

26
Q

En quoi le travail du sol peut avoir un impact sur les mauvaises herbes, pour ce qui est du chisel?
court terme et long terme

A

Court terme
- laisse plus de semence de mauvaises en surface pouvant germer
- les résidus de culture influence peu la germination des m.h.

Long terme
- diminution des graminées annuelles

27
Q

En quoi la rotation de culture peut avoir un impact sur le contrôle des insecte

A

la rotation de culture est particulièrement efficace pour lutter contre des insectes dont la gamme d’hôte est restreinte et qui se déplacent peu

perturbation du cycle de plusieurs organismes nuisibles

réduit l’incidence des maladies

28
Q

Quels sont les effets bénéfiques des cultures couvre-sol pour la prévention?

A
  • protection contre l’érosion
  • amélioration de la santé globale des sols
  • compétition aux m.h.
  • allélopathie
29
Q

En quoi la gestion de l’eau peut être bénéfique pour la prévention

A
  • créer des conditions optimales pour la croissance des plantes (trop d’eau = drainage, pas assez = irrigation) éviter stress hydrique
30
Q

En quoi les mesures sanitaires peuvent être préventives?

A
  • se débarrasser des plants malades
  • gestion des résidus de culture
  • traitement des semence
  • lavage des mains, nettoyage des vêtements
31
Q

En quoi la gestion des éléments nutritifs peut être préventive?
pour les engrais minéraux/fumiers
pour les engrais verts

A
  • engrais minéraux et fumiers
    une fertilisation adéquate = culture plus résiliente
  • engrais vert
    maintien et amélioration de la fertilité des sols,
    stimulation de l’activité microbienne, améliore la structure du sol,
    arrêt du cycle des ravageurs et des maladies
32
Q

En quoi les semis et plantation peuvent être bons pour la prévention

A
  • semence de qualité, exemptes de maladies et de graines de m.h.
  • conditions au moment du semis, si temps frais et pluvieux = maladies fongiques
  • bon semis = levée rapide et égale de la culture = meilleure compétitivité
  • bon semis facilite les interventions culturales
33
Q

Nommer des exemples de modèles prévisionnels:

A
  • degré-jours de croissance
  • modèle de développement d’insectes
  • modèle de développement de maladies
  • modèle de développement de mauvaises herbes
34
Q

Pour le modèle prévisionnels : degrés-jours de croissance
a- le développement des organismes dépend de …
b- comment appelle-t-on des degrés jours de croissance
c- quelles sont les différentes méthodes pour calculer les degrés jours

A

a- Tbase et Tsup
b- cumuls thermiques
c- méthode standard et méthode des sinus simples
DJ = Tmoyenne - Tbase

35
Q

Discuter du modèle prévisionnel : modèle de développement d’insectes

A
  • les insectes sont poikilothermes (influence de la T du milieu sur leur développement)
  • utilisation des degrés-jours ucmulés
  • Pour chaque insecte, on doit connaître Tbase, Tsup, Date biofix
36
Q

Discuter du modèle prévisionnel : modèle de développement de maladies

A
  • facteurs considérées dans les modèles pour plusieurs organismes : température, humidité relative, durée de la pluie
37
Q

Dépistage
Quand faut-il dépister
a) pour les mauvaises herbes
b) pour les maladies et insectes

A

a) le plus tôt possible au printemps, pendant la saison
b) dépend de l’organisme et de la culture, modèle prévisionnel

38
Q

Dépistage
Comment dépister
a) maladies
b) arthropodes
c) mauvaises herbes

A

a) inspection des plants (présence de l’organisme, dommages), capteurs de spores
b) inspection des plantes (organismes, dommages), pièges
c) inspection des champs

39
Q

Quand devons-nous faire le contrôle pour ces biologies
a) annuelle d’été
b) annuelle hivernante
c) bisannuelle
d) vivaces

A

a) au printemps, peu de temps après leur germination
b) fin de l’été et début automne, peu de temps après leur germination (année 1)
c) au printemps, peu de temps après leur germination (année 1)
d) difficile à contrôler lorsque établie

40
Q

Quels sont les 2 types de seuil?

A
  • seuil d’intervention des arthropodes : souvent un nb d’organismes nuisibles (divers stades) pour un certain nb de plants échantillons
  • seuil d’intervention contre les maladies: estimation de dommages ou de la présence, certaines maladies: intervention dès la détection