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examen d'analyse des problèmes sociaux > module 4 > Flashcards

module 4 Flashcards

1
Q

UNE PREMIÈRE DÉFINITION DE L’EXCLUSION ! Par qui et comprend quoi ?

A

Par Helsinki –> l’exclusion sociale résulte d’une faille dans l’un des quatres système suivant :

1) Le système légal et démocratique
2) Le système du marché du travail
3) Le système du bien-être
4) Le système familial et communautaire

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2
Q

Système légal et démocratique.

A

Vise à promouvoir l’intégration civique. Celle-ci passe par :

a) Exercice du droit de vote (élection, référendum)
b) Participation aux débats et décisions touchant la communauté (ex: assemblées municipales, groupes de pression)
c) Implication dans l’élaboration et l’application des droits (ex: groupes faisant la promotion d’un changement législatif, les citoyens sont amené à participé)
d) Implication dans les instances de décision et d’action au niveau de la communauté (ex: comité de parents, fonctions électives)

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3
Q

SYSTÈME DU MARCHÉ DU TRAVAIL.

A

Vise à promouvoir l’intégration économique, soit :

A) Participation au marché du travail (emploi de qualité)
B) Capacité à subvenir à ses besoins : (conditions de travail et revenu suffisant pour vivre)
-Se loger
-Se vêtir
-Se nourrir
-Se laver
-Etc.

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4
Q

Système du bien-être.

A

Vise l’intégration sociale, soit :
A) Participation aux débats de société (auche ou droite)
B) Participation aux courants socioculturels communs (yoga, consommation de sushi, mouvement de consommation)
C) Capacité de valoriser sa propre culture d’appartenance (parler à la maison la langue maternelle et de le transmettre
à ses enfants)
D) Capacité d’accéder aux lieux d’expression et aux outils culturel de la société (avoir accès à la tendance de la société (un Iphone 5/6/7,
être à la mode))

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5
Q

Système familial et communautaire.

A

Vise l’intégration interpersonnelle, soit la participation à des réseaux de:

a) Familiaux
b) Amicaux
c) Voisinage
d) De services (professionnel de la santé, relation avec gens qui offre des service de bas ex: le boucher, le commis de la pharmacie)

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6
Q

UNE DEUXIÈME DÉFINITION DE L’EXCLUSION ! par qui et inclus quoi ?

A

Selon Billette et Lavoie (2010), l’exclusion sociale se définit comme :
A) Un processus pouvant devenir un état (processus dynamique qui s’inscrit dans la duré et pour quelle devienne un état il faut qu’il y ai une accumulation.)
B) Impliquant non reconnaissance + privation de droits ET de ressources (le noyau est le non-reconnaisance ou privation de droits)
C) Vise certains segments de la population (personne en situation de pauvreté, personne âgé)
D) Repose sur des rapports de forces entre des groupes aux visions et aux intérêts divergents (dimension politique, rapport de force et de pouvoir)
E) Est multidimensionnelle : génère une mise à l’écart dans plusieurs dimensions de la vie sociale (plus large que la pauvreté matérielle (7 dimensions) et peut être touché par plus qu’une dimension)
F) Les formes d’exclusion sont interreliées dans la vie quotidienne (fonctionnement entre les difféents type d’exclusion ex: moins de ressources matérielles, cartier défavorisé ,stigmatisation)

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7
Q

Forme d’exclusion

A
  • symbolique
  • identitaire
  • économique
  • des liens sociaux significatifs
  • sociopolitique
  • territoriale
  • institutionnelle
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8
Q

L’exclusion symbolique

A

-Images et représentations négatives (stigmatisation) –> pers. en situation de pauvreté sont parresseux veut pas
travailler
-Invisibilité dans les discours et l’espace publics (les minorité visibles sont sous-représenter dans les représentation médiatique, politique.)

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9
Q

L’EXCLUSION IDENTITAIRE

A
  • Réduction de l’identité à une seule dimension ou caractéristique
  • Négation des autres facettes de l’identité
    ex: nier la sexualité des personnes vivant avec une déficience

*ex: personne avec incapacité mais beaucoup l’Accent sur
leur handicap que sur leur rôle de parents, de citoyens etc.

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10
Q

EXCLUSION ÉCONOMIQUE

A
  • Absence ou déficit dans l’accès au revenu
  • Ressources matérielles limitées
  • Capital ne permettant pas de répondre à ses besoins de base
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11
Q

EXCLUSION DES LIENS SOCIAUX SIGNIFICATIFS

A
  • Absence ou perte de réseaux de sociabilité (absence de réseaux familiale et amicale (faible contact et de qualité sociaux))
  • Faible volume ou qualité de contacts sociaux
  • Contacts centrés sur aspect fonctionnel VS sociabilité (centré sur l’aspect fonctionnel (aide ménagère ou de transport))
  • Manque de réciprocité dans les relations (pers. qui reçoit le soutien social va avoir le possibilité d’en redonner)
  • Rejet, conflits ou tensions relationnels (présence de conflits à l’intérieur des relations)
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12
Q

EXCLUSION SOCIOPOLITIQUE

A
  • Obstacles et difficultés liés à la participation civique et politique (ex: vote)
  • Manque d’accès aux espaces de participation citoyenne
    (ex: instances de gouvernance dans des OBNL)
  • Déficit de pouvoir d’agir individuel et collectif
  • Exclusion des politiques publiques et organisationnelles
  • incapacité à influence les milieux dans lequel il vit.
  • mes intérêts ne sont pas représenté dans les débats publique car on a pas accès au lieux de participation politique
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13
Q

EXCLUSION TERRITORIALE

A
  • Réduction de la liberté géographique
  • Confinement au domicile ou dans une ressource d’hébergement (à de la difficulté à sortir du domicile)
  • Perte de contrôle sur son milieu de vie (pas suffisamment de membre publique dans un cartier)
  • Manque de transport ou d’espaces publics adaptés
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14
Q

EXCLUSION INSTITUTIONNELLE

A

-Déficits dans la couverture des mesures de protection sociale
(ex: assurances publiques, mesures de sécurité du revenu)
-Accès réduit aux services sociaux et de santé (les critères d’accessibilité sont extrêmement élevé)
-Manque de flexibilité et d’adaptation des services sociaux sanitaires (rendez-vous trop peu flexible)
-Manque de pouvoir dans la prestation des soins et des services (manque de pouvoir des usagers dans la manière que le
service sont donnés ex: pers. veut diminuer ses doses mais
le médecin n’est pas d’accord et ne veut pas l’écouter)

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15
Q

ROBERT CASTEL (1995)

A
  • Utilise le concept de désaffiliation. Parler de désaffiliation = retracer un parcours; montrer processus/dynamique.
  • désaffiliation : ancêtre de celui de l’exclusion sociale
  • « corrélation forte entre la place occupée dans la division sociale du travail, la participation aux réseaux de sociabilité et aux systèmes de protection qui “couvrent” un individu face aux aléas de l’existence » (p. 17).
  • multidimentionnel : économique/matériel et affective
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16
Q

CASTEL (1995): « ZONES DE COHÉSION SOCIALE » : les 2 axes

A

selon lui l’exclusion social est selon 2 axes :

  • le travail (inssufisance de ressource matérielle)
  • Insertion relationnelle (degré d’intégration

Travail :

  • insertion stable : emploi permanent (emploi temps plein)
  • précarité : insertion dans un travail précaire ( sur appel, avec contrat)
  • Absence : absence complète de travail ( sur le chomage)
17
Q

CASTEL (1995): « ZONES DE COHÉSION SOCIALE » : type de zone

A
  • Zone d’intégration: les individu qui bénificent d’un soutien relationnel stable
    et solide, les plus fortement intégré dans la société
  • Zone de vulnérabilité : travail précaire et relation de soutien fragile
  • Zone de désaffiliation : très isolé et pas d’emploi

–> ces zones ne sont pas exhaustives donc Castel à créer une quatrième zone soit la zone d’assistance !

  • zone de l’assitance : mauvais score sur l’un ou l’autre des score mais est compensé par l’un ou l’autre des axes.
    ex: jeune qui retrouve aux études donc emploi précaire mais à de forte relation amicale et familiale
18
Q

DE GAUJELAC ET I. TABOADA LEONETTI (1994)

A

! Désinsertion = parcours individuels menant à l’exclusion
! Crises et problèmes individuels antérieurs réactivés suite à des difficultés apparaissant dans d’autres sphères

*mobilité sociale descendante : désinsertion (autre ancêtre
de l’exclusion sociale)

19
Q

3 catégories de facteurs de désinsertion :

A
  • économique : mondialisation, remplacement par des machines moins de travailleur peu qualifié
    -liens sociaux : distanciation de la famille, parle pas aux voisins
  • symbolique: les individus qui recoit de l’aide sociale sont
    de plus en plus stigmatisé ou jugé
20
Q

4 étapes du parcours de désinsertion :

A

vulnérabilité individuel lors d’évènement important
4 étapes :
- rupture initiale : survenu d’un élément déclencheur (deuil,
perte d’un logement
- l’enchainement des rupture : tente de se battre et de résisté
- le décrochage : phase d’adaptation à sa nouvelle réalité, commencer à se forger une nouvelle identité (chomeur, malade)
- La déchéance: exclusion sociale s’installe de façon plus durable, la personne perd le goût de lutter, perd confiance en l’aide extérieur pour la sortir de là, commence à justifier leur situation

21
Q

Stratégie de réponse (dimension psychologique)

A
  1. stratégie de contournement
    - Distanciation
    - inversion du sens
    - Référence à d’autres système de valeurs
  2. stratégie de dégagement de le situation
    - agressivité
    - désir de revanche
    - recherche de la reconnaissance social individuelle et collective
  3. Stratégie de défense
    - évitement
    - différenciation
    - dénégation
    - jeu de rôles
    - résignation
    - réappropriation comme sujet
22
Q

Stratégie de réponse (dimension sociale)

A
  1. stratégie de contournement
    - dérision
    - intégration dans les marges
    - désimplication
  2. stratégie de dégagement de le situation
    - modification temporaire du rapport de forces
    - mobilité à l’intérieur du système
    - mise en cause du système
  3. Stratégie de défense
    - isolement
    - privation d’identité collective
    - fuite de la réalité. alcool, drogue
    - instrumentalisation
    - passivité sociale
    - surenchère, autodestruction
23
Q

Paugam : définition de la pauvreté

A

définition de la pauvreté fortement influencé par l’intervention de l’état

  • mesurer la pauvreté, le choix d’un seuil de pauvreté vs. une autre va faire valoir le % de pers. considéré comme pauvre
  • pour lui les représentation de la pauvreté sont fonction de
    plusieurs facteurs : degré de développement économique, intensité des liens sociaux, intervention de l’état.
24
Q

Paugam (1996) met l’accent sur quoi ?

A

Met l’accent sur le regard de la société:

  • stigmatisation
  • étiquetage et disqualification sociale
25
Q

3 types de personnes exclues :

A
  • les fragiles : instabilité des revenus, instabilité sociale; aide ponctuelle du réseau public. (réaction sociale fragile, aide ponctuelle)
  • les assistés : aide sociale liée à un handicap; aide permanente du réseau public. (reçoit de l’argent en fonction
    de contrainte sévère à l’emploi)
  • les marginaux : pas de revenus, pas de statut, pas de réseau d’aide; le plus souvent soutenus par des organismes communautaires.

L’État construit ou déconstruit l’identité personnelle de ces exclus

26
Q

Crtitiques du concept d’exclusion

A
  • « Labilité conceptuelle » : concept qui peut servir à évoquer une variété de phénomènes. Cependant, notion « fourre- tout »?
  • Amalgame entre des situations très diverses. Fausse homogénéité.
  • « Tout exclu est un tant soit peu inclus. » (Châtel et Soulet, p. 179). Exclus entretiennent malgré tout des liens sociaux
  • Modèle dichotomique de la structure sociale : occultation des différents clivages et oppositions dans la société.
  • Dilue ou minimalise la dimension des rapports de classes.
  • en peut une catégorie fourre-tout, très hétérogène, peut
    de point en commun. les causes sont très varier, ne vivent pas la même situation
  • on peut pas être totalement exlcu (exclusion pure) remet
    en question à dualité des personnes inclus et exclus.
27
Q

Les réponses aux critiques…

A
  • Permet de cerner la situation de plusieurs groupes sociaux peut être conçue à travers le prisme de l’exclusion (Ex : personnes avec TMG, aînés, etc.).
  • Constat d’un cumul des risques ou de situations d’exclusion. ex: pauvre, âgé, malade, etc… Ceci ouvre sur une vision transversale des situations d’exclusion et de leurs conséquences.
  • Fort potentiel de mobilisation, favorise ralliement
  • Permet de saisir les dimensions autres qu’économique → à la différence du concept de pauvreté
28
Q

Définition de l’inclusion sociale

A

Faire en sorte que toutes les personnes et tous les groupes soient impliqués à leur façon et soient des membres valorisés de la société.

Au-delà de la simple idée d’amener « en-dedans » ceux qui sont « en-dehors », au-delà des dichotomies centre- périphérie ou « nous » vs « eux ».

*faire en sorte que toute les personnes de la société soit
inclus et qu’ils bénéficient d’une reconnaissance sociale.
*processus complexe de procréation de progrès sociale

29
Q

Aspect de l’inclusion sociale

A

“Concept normatif, c.-à-d. fondé sur des valeurs, plutôt qu’un outil purement descriptif.
“Implique une téléologie: préciser là où nous voulons aller ainsi que ce qui doit être transformé afin d’atteindre ce but.

“Requiert davantage que le simple retrait des barrières → suppose des investissements et des actions inclusives

“Suggère un plan de transformations sociales en amont→ accès aux lieux de décision; accessibilité physique; bien- être matériel; occasions de développement, etc.

30
Q

l’intégration sociale

A
  • Implication de l’individu dans différents domaines.
  • Accent placé sur les attentes de la société envers les individus, lesquels doivent s’y conformer et « performer » dans le cadre de différents rôles sociaux jugés essentiels (travail, famille, etc.).
  • En corollaire : accent placé sur les performances ou les handicaps de la personne, et plus largement sur ses caractéristiques (et non pas sur celles de la société/communauté « intégrante »).
  • Perspective qui questionne peu le « tout » dans lequel les parties devraient être intégrées.

*l’insertion des parties dans un regroupement humain
placer sur les attentes de la société

31
Q

Participation sociale

A

• Performance réussie dans différentes sphères de vie
« incontournables » → pleine réalisation des habitudes de vie, soit les activités courantes et les rôles sociaux
• Critiques : pression à la performance et à la conformité
• Risque de responsabiliser les personnes quant aux résultats de leur cheminement. Ultimement, justification de l’exclusion de ceux qui auraient « raté » cette performance [« blâmer la victime »].
• En gérontologie, des approches telles que le
« vieillissement réussi » [successful aging] et la « théorie de l’activité » ont été l’objet de telles critiques (Guberman et Lavoie, 2008).

32
Q

Intégration et participation reflètent …

A

Intégration et participation reflètent le point de vue « sociétal » (attentes de la société envers les individus).

Ce faisant, ces notions occultent la dimension du pouvoir et donc les rapports de force entre les différents groupes/acteurs sociaux.

dimension de pouvoir: Écrits sur des populations exclues ou à risque d’exclusion: ce qui est privilégié par les personnes = la possibilité d’appartenir à des réseaux sociaux dans lesquels la personne se sent valorisée et appuyée et dans lesquels elle assume les rôles qui sont importants pour elle

33
Q

Piste pour lutter contre l’exclusion

A
  • Acceptation de la personne et de son point de vue ;
  • Rééquilibrage dans les rapports entre l’individu et son environnement, nouvelles possibilités de réciprocité dans les relations et par la capacité de choix et d’action, donc l’appropriation du pouvoir d’agir.
  • Il faut se pencher sur les formes et dynamiques des rapports que celui-ci entretient avec son environnement (pas se limiter aux caractéristiques de l’individu)
  • Déterminer quels facteurs environnementaux entraînent des déficits de pouvoir (barrières) et lesquels favorisent plutôt un gain de pouvoir (facilitateurs);
  • Questions qui portent sur l’équilibre/déséquilibre du pouvoir dans les liens sociaux

examen d'analyse des problèmes sociaux (5 decks)

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