Module 6 : Fonctions exécutives Flashcards

1
Q

Le lobe frontal et les régions associées sous-tendent un ensemble de fonctions associées à …

A

Contrôle et gestion de
- comportement,
- émotions,
- motivation,
- personnalité.

En intégrant les informations limbiques et sensorielles pour ensuite effectuer un contrôle…

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2
Q

Quelle est une particularité du cortex pré-frontal, par rapport aux autres régions.

A

La plus grande variabilité morphologique inter-individuelle (particulièrement le OF (orbito-frontal)).

À noter aussi que le lobe frontal est celui-qui occupe le plus de place chez l’homme…
(VS le cortex pariéto-occipital chez les grand singes)

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3
Q

Les études de lésions ont permis de découvrir beaucoup de choses …

Quelles sont certaines associations lésions-régions?

Quelles sont certaines découvertes de spécialisation hémisphérique?

A

Quelles sont certaines associations lésions-régions?

Lésions DORSOLATÉRALES : état aboulique (absence de volonté)
Les régions dorsolatérales sont liées à la planification et donc à la motivation à agir.

Lésions ORBITOFRONTALES : tendance à produire un comportement impulsif et un pauvre jugement.
L’orbitofrontal coderait la valence de la motivation, des récompenses.

Quelles sont certaines découvertes de spécialisation hémisphérique?
Lésions frontales…
GAUCHES : s(x) apparentés à la dépression.
DROITES : s(x) apparentés à la manie.

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4
Q

Les impacts fonctionnels sont hétérogènes suite à des lésions frontales.

Pourquoi?

A
  • Taille du cortex frontal et complexité de son développement
  • Déficit frontaux peuvent être subtils et ressortir en fonction des exigences de la situation.
  • Fonctions frontales sont complexes et il peut être difficile de les étudier.
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5
Q

Quelles sont les différentes sous-divisions pré-frontales?

Idée d’une LOGIQUE ORGANISATIONNELLE.
Quel contrôle? Quelles conséquences de lésions?

A

Le cortex préfrontal - Une zone de contrôle qui nous dicte comment agir, comment nous mobiliser, etc.

LATÉRAL :
Contrôle cognitif
Lésions : état aboulique (absence de volonté)

MÉDIAL :
Contrôle émotionnel
Lésions : D - s(x) dépressifs VS G - s(x) de manie

ORBITOFRONTAL :
Contrôle comportemental
Lésions : impulsivité/pauvre jugement (Ex. Gage)

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6
Q

Cortex préfrontal latéral - Quels rôles?

Et neuropsychiatrie.

A

Le lPFC est lié au contrôle COGNITIF.

  • Mémoire de travail (effet de la motivation dans la mobilisation de la mémoire de travail).
  • Attention sélective (inhibition des potentiels évoqués (EEG) - réseau attentionnel dorsal (dans le préfrontal latéral)
  • Planification
  • Prise de décision morale (activation lors de tâches de sélection d’intérêt immédiat VS punition/transgression morale… CAUSAL -TMS)

Neuropsychiatrie : Suractivation en TOC… Implication dans les dépendances..

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7
Q

Cortex préfrontal médial (mPFC)
Comprend le gyrus frontal médial et le CCA.

Contrôle ÉMOTIONNEL.

Quel rôle dans le stress?
Lésions mènent à quoi?

A

Stress :
Partie DORSALE : action inhibitrice sur les réponses HPA anticipatoires (mais pas réflexives)…

Partie VENTRALE : innerve des régions activant le SNA pour mener à la réponse “Fight or Flight”.

Enfants maltraités et ESPT : connexion inhibitrice entre le mPFC et l’amygdale perturbée.
Hypoactivité du vmPFC : corrélât fiable de l’ESPT et prédit la sévérité. Volume moindre en IRM chez enfants maltraitées

Stress et mPFC: connexion inhibitrice entre le mPFC et l’amygdale perturbée chez les enfants maltraités et les individus ESPT.
Hypoactivité du vmPFC est un corrélat fiable de l’ESPT et prédit la sévérité.
Volume moindre en IRM chez enfants maltraitées.

Lésions :
Des lésions au vmPFC mènent à des déficits d’émotions sociales et déficit de la réponse électrodermale (face à des stimuli dérangeant émotionnellement) - Émoussement de l’affect.

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8
Q

V ou F : Une lésion dans le développement au niveau du vmPFC mène à plus de décisions égoïstes par rapport à une lésion à l’âge adulte?

Si oui, pourquoi?

A

VRAI.
Car le vmPFC sous-tend le développement moral.

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9
Q

Cortex orbitofrontal - Contrôle comportemental.

A

Soit la région la plus disproportionnée et ayant le plus de variabilité interindividuelle.

Encode la valeur des renforçateur et l’activation du OFC diminue avec la satisfaction.
Médial-latéral : récompense (plaisant) VS punition (déplaisant).
Antéro-postérieur : Abstrait (Argent) VS primaire (nourriture).

Compare et évalue la valeur des réponses prévues pour divers comportement…

Lésions:
Des lésions chez le singe… persévération puisqu’abolit le système de satisfaction/dévaluation…

Ex. de P.Gage : prise de décision, absence d’affects, irresponsabilité, comportement social inapproprié…

Note : Impliqué dans l’obésité.

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10
Q

Définition des fonctions exécutives :

V ou F : Les fonctions exécutives sont un ensemble homogène de fonctions cognitives permettant d’adapter le comportement dirigé vers un but.

A

FAUX. Un ensemble de fonctions HÉTÉROGÈNES permettant d’adapter le comportement à un but…

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11
Q

Dans quelle troubles est-ce qu’on retrouve des faiblesses exécutives?

A

Notamment dans…
- Le TSA (affaiblissement de la flexibilité et de la planification, malgré un contrôle inhibitoire normal). - (Frontopariétal et insula…)
- Le TDAH.
- Le TOC.

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12
Q

Modèle de Diamond (2013) - Synthèse des fonctions exécutives.

Quels sont les types de contrôle inhibitoire?

A

Inhibition…
- attentionnelle (résister à l’attrait d’un stimulus = syst. attentionnel)
- cognitive
- émotionnelle
- comportementale

Évaluation via des tâches :
Stroop
Go/no-go
Stop-signal, etc.

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13
Q

V ou F : On observe un déclin de l’inhibition lors du vieillissement.

A

VRAI

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14
Q

Modèle de Diamond (2013) - Synthèse des fonctions exécutives.

Mémoire de travail.

Définition.
Régions.

Développement.

A

La mémoire de travail est la capacité à retenir et manipuler l’information mentalement.
Dissociation verbale et non-verbale (spatiale).

    Essentielle à l'apprentissage et à la résolution de problèmes.

MDT sous-tendue par (régions) :
Dorsolatéral préfrontal
(VS MCT : ventrolatéral préfrontal)

Développement:
La mémoire de travail se développe très tôt (empan de 1 ou 2 items dès la petite enfance).
La MCT se développe avant et plus rapidement que la MdT.

Dans le vieillissement, déclin de performance en MdT du à un déclin de l’inhibition.

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15
Q

V ou F : Il y existe un lien, dans le fonctionnement, entre la MdT et l’inhibition (besoin de un pour avoir l’autre).

A

VRAI.
Il faut pouvoir inhiber les distractions pour ne pas interférer avec la MdT et il faut garder en tête notre objectif pour savoir quoi inhiber!

Dans le vieillissement, déclin de performance en MdT du à un déclin de l’inhibition.

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16
Q

Modèle de Diamond (2013) - Synthèse des fonctions exécutives.

Flexibilité cognitive.

Définition.
Tests.

A

Soit la capacité à changer de schéma attentionnel ou conceptuel (set-shifting) et à ajuster sa façon d’exécuter une tâche (task switching).

(Développement tardif…)
Faiblesses en TOC et TSA…
Associée à de meilleurs habiletés de lecture, plus de résilience et de créativité, …

Tests :
WCST

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17
Q

Modèle de Diamond (2013) - Synthèse des fonctions exécutives.

Intelligence fluide

Définition.
Tests.

A

Soit la capacité à raisonner, résoudre des problèmes, percevoir des relations qui unissent des items…
Raisonnement logique déductif et inductif.
(Soit une fonction exécutive supérieure.**)

Tests :
Matrices de Raven (très fiable et valide)

**Corrélation élevée entre score aux matrices de Raven et le fonctionnement exécutif.

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18
Q

Qu’est-ce qui, en lien avec les fonctions exécutives (FE), permet l’apprentissage?

A

Les apprentissages sollicitent le PFC latéral.

Lors de la phase initiale de l’apprentissage, on sollicite les FE.

Lors de la phase de maîtrise, il y a une AUTOMATISATION (manifestée par moins d’activation du PFC…

Dans les troubles : spécifiques des apprentissages et acquisition de la coordination : Le processus d’automatisation des apprentissages est perturbé.

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19
Q

V ou F : L’environnement n’influence pas le développement des FE qui se fait de façon naturelle.

A

FAUX.

Le développement des fonctions exécutives se fait en coordination avec les demandes de plus en plus complexes de l’environnement.

Autrement dit :
Le moteur de développement des FE = Les demandes d’autonomie grandissantes venant de la complexité de l’environnement social!

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20
Q

Développement des FE - MdT :

Qu’est-ce qui sous-tend le développement de la mémoire de travail?

A

Des changements dans le circuits cérébraux.

Entre les enfants et les adultes, il y a des modes de fonctionnement différent pour les tâches en MdT.

Les adultes : Recrutement du réseau frontopariétal pour toutes les tâches en MdT/attention sélective.

Les enfants : Même fonctionnement pour les tâches simples (recrutement du réseau frontopariétal), mais pour les tâches complexes : recrutement des régions VENTROMÉDIALES

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21
Q

Développement des FE - MdT :

Qu’est-ce qui caractérise le développement de l’inhibition?

A

Capacité rudimentaire d’inhibition observable à la tâche A-nonB de Piaget dès 9 mois.
(Soit la réponse automatique de A devant être inhibée.)

Augmentation graduelle/progressive de … (au cours du développement, de la maturation) :

  • Performances aux tâches de contrôle cognitif (Stroop, Go/No-Go, Stop-Signal) jusqu’à atteindre la capacité adulte.
  • Activité frontostriatale dans une tâche de Stroop.
22
Q

V ou F : Les enfants sont facilement dépassés par des exigences grandissantes dans les tâches d’inhibition?

A

VRAI

23
Q

V ou F : Le pariétal termine sa maturation à l’adolescence et le préfrontal à l’âge adulte?

A

VRAI.

24
Q

Que dire des pathologies et des FE?

A

La détresse psychoaffective (humeur dépressive, anxiété) fait le plus souffrir le système exécutif.

Donc important pour le neuropsy de..
différentier des difficultés de concentration dues à un facteur neurocognitif ou affectif.

Note : La dette de sommeil affecte aussi les fonctions exécutives.

25
Q

Quelles anomalies fonctionnelles caractérisent le TOC?

A

Perturbations dans le fonctionnement des circuits frontostriataux (OFC, Striatum, CCA), menant à des difficultés de contrôle cognitif (pour diriger l’attention hors des pensées obsessionnelles/compulsions) et déficits en inhibition.

Et SURVACTIVATION du réseau du mode par défaut.

26
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’impact de la dépression sur la cognition dans les tâches neuropsychologiques?

A

La dépression est accompagnée de déficits cognitifs, notamment un biais attentionnel vers le négatif se manifestant par une difficulté d’inhiber les éléments négatifs en MdT.

Les déficits ressortent lorsque les tâches ne sont pas encadrantes et demandent un grand effort cognitif.

Note : Le rappel libre serait davantage touché.

27
Q

Comment est-ce que l’anxiété affecte le fonctionnement cognitif?

A

L’anxiété limite la MdT (occupée par les inquiétudes), mène à des affects négatifs (dépression) et entraîne des déficits exécutifs généraux et des déficits en mémoire épisodique.
(Att. : ø en vitesse ni en fluence.)

De quelle façon?
Compétition pour les ressources préfrontales pour gérer l’anxiété* VS FE.

*Ruminations et Physiological arousal

28
Q

Stimulation des fonctions exécutives.

Est-il possible de les stimuler? Si oui, comment (3 moyens).

A

Oui,

Les FE peuvent être stimulées via…
- Des programmes d’entraînement,
- Des pratiques telle la médiation ou la pleine conscience
- La pharmacologie**.

**Pharmacologie :
Idée d’un fonctionnement en U inversé des neurotransmetteurs.
Dopamine : MdT et inhibition (Méthylphénidate)
Noradrénaline MdT, inhibition et planification (Atomoxetine)
Sérotonine : Flexibilité, décisions (Escitalopram)

29
Q

Stimulation des fonctions exécutives.

Quels sont les principes de base?

A

Principes généraux :
- Les personnes jeunes et désavantagées sont celles avec le plus grand potentiel d’amélioration.
- Le transfert est limité.
- Les tâches doivent être de plus en plus difficiles, par incréments.
- La pratique répétée est la clé pour l’amélioration.
- Les tâches de pratiques les plus demandantes sont le mieux.

30
Q

TDAH - Trouble déficit de l’attention/hyperactivité.

Description et caractéristiques diagnostiques.

Prévalence.

A

Trouble neurodéveloppemental caractérisé par un mode PERSISTANT d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité perturbant le fonctionnement, dans PLUSIEURS sphères (famille, social, scolaire, travail, en évaluation).

Inattention :
Distractibilité, ø persévérance, ø attention soutenue, désorganisé…
(N’étant pas en raison d’une opposition ou d’un manque de compréhension.)

ET/OU

Hyperactivité : Activité verbo-motrice excessive (se manifeste notamment par le fait de ne pas terminer ce qui a été commencé).

Impulsivité : Actions précipitées, être dans l’instant présent (ex. interrompre, pas de filtre, réponses trop rapides.)

Pour avoir un d(x) :
- Début des (de certains…) symptômes avant 12 ans.
Pas obligatoirement plus tôt, puisque les FE se développent plus tardivement.
Note : On peut observer des capacités de compensation… Les attentes du milieu font ressortir les difficultés (rendant cela plus observable à l’école…)

  • 6 symptômes sont requis (jusqu’à 17 ans, après quoi seul. 5 symptômes sont requis étant donnée l’amélioration en vieillissant).
  • Remplir les critères pour les 6 derniers mois.

3 types de présentations :
- Présentation COMBINÉE (6 s(x) pour l’inattention et 6 s(x) pour hyperactivité/impulsivité).
- Présentation inattentive prédominante (6 s(x) pour l’inattention)*
- Présentation hyperactivite/impulsive prédominante (6 s(x) pour hyperactivité/impulsivité)

Mention de la rémission partielle : Encore atteinte fonctionnelle, mais ne satisfait plus tous les critères depuis les 6 derniers mois.

Note : Les s(x) doivent avoir un impact négatif direct sur les activités sociales et scolaires/professionnelles
ET les s(x) doivent se présenter dans au moins deux contextes.

*Plus de présentation inattentive.

31
Q

Quelles sont les comorbidités communes du TDAH?

A

Fréquemment comorbide avec des troubles disruptifs.
◦ TOP avec provocation chez…
1/2 présentation combinée
1/4 avec présentation inattentive

◦ TDC (Trouble des conduites) chez …
1/4 avec présentation combinée

Aussi :
- Trouble spécifique des apprentissages.

  • Augmentation légère du risque de : TOC, tics, TSA
  • Chez les adultes
    • Troubles de la personnalité de l’axe B,
    • Trouble de l’usage des substances
    • Difficultés à l’emploi
    • Infractions (au code de la route)

Le facteur commun à ces comorbidités est la difficulté d’inhibition.

32
Q

Étiologie du TDAH

A

Le TDAH est polygénique et multifactoriel (BIO-PSYCHO-SOCIAL).

  • La génétique est un facteur important (héritabilité significative).
    *polygénique
  • L’environnement :
    - Très faible poids à la naissance (moins de 1500 g) = 2-3 fois plus de risque.
    - Sévices ou carences de soins à l’enfance
    - Exposition à des agents tératogènes
    - Alcool in utero
    - Infections.

Note : Le mode d’interaction familial n’est pas un facteur de risque, mais influence l’évolution (e.g. trouble des conduites)

À noter que le tempérament est également d’influence : Émotivité négative et recherche de nouveauté.

33
Q

Modèle neurologique: délais de maturation, réseaux hyper-hypo fonctionnels.

A

Les s(x) du TDAH reposent sur…
Délai de maturation (soit un défaut de développement des circuits passant par le LOBE FRONTAL).

    Ce délai peut possiblement rattraper la norme : Rémission*
    * 5% des enfants VS 2,5% des adultes = rémission dans 50% des cas. 

Selon le modèle neurologique du TDAH, des altérations dans plusieurs réseaux soutiennent les profils hétérogènes du TDAH.
Certains réseaux sont impliqués dans le contrôle MOTEUR et ATTENTIONNEL.

HYPO activés :
- Réseau frontopariétal
- Réseau somatomoteur

HYPER activés :
- Réseau attentionnel dorsal
- Réseau du mode par défaut
- Réseau visuel

Il y aurait également des différences dans des systèmes de NT :
Systèmes cathécolaminergiques (dopamine et noradrénaline).
Les traitement pharmacologiques permettent d’augmenter l’activité des réseaux sous-activés qui sont DOPAMINERGIQUES.
Il y aurait, notamment, un retard de développement des systèmes dopaminergiques chez les enfants et adolescents TDAH.
ET des niveaux dopaminergiques et de molécules transporteurs inférieurs dans certaines régions chez l’adulte.

Note : Implication du circuit cortico-striato-thalamo-cortical (CSTC) où l’on pourrait retrouver des anomalies structurelles (épaisseur corticale), métaboliques et fonctionnelles.
Implication pour la régulation émotionnelle, l’attention sélective, l’hyperactivité (implication motrice), l’Impulsivité, etc.

34
Q

Traitement du TDAH.

Quel est le traitement de choix?

Quelle action?

A

Note : Les traitement pharmacologiques permettent d’augmenter l’activité des réseaux sous-activés qui sont DOPAMINERGIQUES.

Le traitement de choix : PSYCHOSTIMULANTS

Action :
- Régulation de la composition moléculaire des réseaux.
- Augmentation de l’activité des réseaux
- Favorisation de la normalisation du fonctionnement.

Note : Utilisation à long terme de psychostimulants n’est PAS associée à un moins bon pronostic …

35
Q

V ou F : La consommation de psychostimulants pour le traitement pharmacologique du TDAH peuvent mener à un abus de stimulants.

A

FAUX.
Moins grande susceptibilité d’abus.

(Atomoxetine inhibe la NA dans le circuit ce qui réduit l’activité DA.)

36
Q

Les troubles disruptifs comprennent…

(et définition globale)

A
  • TOP (trouble d’opposition avec provocation)
  • Trouble explosif intermittent (TEI)
  • Trouble des conduites (TDC)
  • Trouble de la personnalité antisociale (TPA)

Troubles disruptifs :
Soient des troubles disruptifs, du contrôle des impulsion et des conduites et regroupent des troubles impliquant :
- Difficultés de l’auto-contrôle des émotions et du comportement.
- Comportements qui nuisent à autrui, à leurs droits ou qui sont causes de conflits
- Déviation notable des normes sociétales

37
Q

V ou F : Les troubles disruptifs ont une forte composante neurologique/développementale?

A

VRAI :
Tous ces troubles ont tendance à émerger dès l’enfance ou l’adolescence, donc comprennent une forte composante neurologique/développementale.

38
Q

Trouble d’opposition: caractéristiques, facteurs de risque, comorbidité.

A

Individu qui présente…
- Une humeur colérique/irritable persistance,
- Un comportement querelleur/provocateur,
- Parfois un esprit vindicatif (de vengeance).

Diagnostic :
Persistance et présence suffisante devant excéder ce qui est normale pour l’âge, le sexe et la culture.

D’au moins 4 s(x) - Diapositive 48.

La perturbation du comportement est cause de détresse pour l’individu ou son entourage OU a entraîné une altération significative (cliniquement) de…
Avec au moins un sujet hors fratrie.

Facteurs de risque :
- Garçon à l’enfance (pas à l’adolescence ou à l’âge adulte)
- Tempérament : Réactivité émotionnelle, faible tolérance à la frustration
- Environnement : Pratique parentales ou éducatives dures, contradictoires, négligentes.
- Génétique… (ø de marqueurs clairs, mais certains sont liés à TOP-TDC (faible réactivité cardiaque, cutanée, basale, cortisol))

Comorbidité : TDAH

À noter que le TOP précède souvent le TDC (esprit vindicatif) ou des troubles dépressifs/anxieux (esprit colérique/irritable).
De plus,
À l’âge adulte, risque de problème d’adaptation, de contrôle des impulsions, d’usage de substances et de comportements antisociaux.

39
Q

Trouble des conduites

    Description. 

    Évolution et effet d'un début précoce.
A

Caractérisé par le des conduites répétitives et persistances où :
- Droits d’autrui sont bafoués
- Les normes et règles sociales sont bafouées

Évolution :
Va généralement apparaître dès la maternelle, souvent précédé par un TOP (esprit vindicatif).
Lorsqu’apparaît plus tardivement, le TDC disparaît souvent une fois à l’âge adulte.
DÉBUT PRÉCOCE = PRONOSTIC DÉFAVORABLE.

Généralement, au sein du trouble, évolution des actes moins graves vers plus graves.
Lorsque les actes graves ont lieu PLUS TÔT = PIRE PRONOSTIC
(Absence d’actes graves : Meilleur pronostic.)

40
Q

Trois éléments neurocognitifs sont altérés en TOP et TDC…

Quels sont-ils?

Descriptions + Aspects sous-tendant…

A

Un fonctionnement altéré de trois domaines cognitifs sous-tendent les comportements disruptifs dans le TOP et le TDC.

  • Traitement des positions
    (Expliquerait les problèmes de socialisation - absence de peur, conditionnement inefficace…

Amygdale et PFC ont un volume de MG réduit et l’axe HPA (Stress) est moins réactif chez les enfants… Réponses SNA à la peur (comme le RC et le SCR (skin…)) sont moindres (manifestations régulées par le PFC)…

  • Traitement des récompenses
    Affaibli… amène une recherche..
    Entraîne :
    - Hyposensibilité aux récompenses
    - Apprentissage stimulus-renforcement affaibli (frustrations et agression)
    (…)
  • Contrôle cognitif
    Enfants avec des conduites perturbatrices ont des fonctions exécutives plus basses…
    Dépasse les atteintes liées au TDAH souvent comorbide.

Sous-tendues par des altérations dans les réseaux associés.

41
Q

V ou F : Il est impossible que le TDC évolue en un TPA?

A

FAUX.

42
Q

Troubles disruptifs - Étude de cas

Lésions et comportement criminel.

A

Les lésions pré-frontales sont associées au comportement criminel…

Les lésions associées aux comportements criminels sont…
- Connectées fonctionnellement aux régions de la PRISE DE DÉCISION MORALE. (Soient les régions qui sont impliquées dans et activées par la prise de décision morale.)

    - Présentes dans différentes régions du cerveau, mais faisant toutes partie d'UN SEUL RÉSEAU.
43
Q

Quelles sont les régions impliquées dans la prise de décisions morales?

A

OF (cortex orbitofrontal)
vmPFC (Cortex préfrontal ventro-médian)
Lobe temporal antérieur

(En cas de lésions, comportement criminel!)

44
Q

Quel est le nom du phénomène expliquant qu’une lésion à une région A mène à des déficits qui seraient typiquement associés à une région B, en raison de connexion entre la région lésée A et la région B sous-tendant les déficits?

A

DIASCHISIS.

45
Q

Psychopathie.

Définition.

Comment est-elle mesurée?

Quelles sont les régions impliquées?

A

La psychopathie est une échelle caractérisée par des anomalies interpersonnelles et émotionnelles
ex. charme superficiel, absence de remords et de culpabilité, insensibilité (callousness).

Comment est-elle mesurée?
Hare Psychology Checklist (PCL-R)
- Soit une entrevue semi-structurée
- 20 items (cotés : [0,2])
- 2 scores factoriels principaux :
FACTEUR 1 : Traits interpersonnels et affectifs
FACTEUR 2 : Traits antisociaux et comportementaux

Quelles sont les régions impliquées?
- Faisceau urciné droit
Réduction significative de l’intégrité de la MB
Relie le vmPFC et le lobe temporal antérieur (qui sont des régions impliquées dans la prise de décision morale (avec le OF))

    - ACC médian : impliqué dans l'inhibition, le t(x) de la douleur (empathie) et des images négatives - chez les neurotypiques. 
            Lésions à ACC = désinhibition, agressivité, « personnalité psychopathique acquise »

*** Notamment impliqué dans la prédiction de la récidive.
Le plus grand prédicteur de récidive est l’IMPULSIVITÉ.
L’impulsivité peut prédire le comportement antisocial et la région associée est le CCA/ACC (Cortex cingulaire antérieur).
Plus de CCA active lors d’une tâche go-nogo (contrôle de l’impulsivité), moins le risque de récidive est grand.

46
Q

Trouble explosif intermittent.

Description.

Anomalie cérébrale derrière le trouble.

Autres informations pertinentes.

A

Soit un trouble qui est caractérisé par des accès agressifs impulsifs de survenue rapide suite à une provocation mineure (parfois) ou autre stress psychosocial.
ø prémédités
ø instrumentalisés
démesuré par rapport à la possible provocation.

Entraînent une détresse significative (altération du fonctionnement interpersonnel… ou associé à des conséquences financières ou judiciaires).

(Au moins 6 ans d’âge…
ø mieux expliqué par autre trouble…
Pour d(x), soit
- Agressivité verbale ou agressivité physique survenant en moyenne 2 fois/semaine pendant une période d’au moins 3 mois
OU
- Trois accès comportementaux explosifs durant une période de 12 mois où des biens sont endommagés ou détruits ou des personnes (ou animaux) sont blessées)

Neurobiologie : Anomalies SÉROTONINERGIQUES et cérébrales dans les aires limbiques (CCA) et OFC.

Réponses cérébrales accrues de l’AMYGDALE à la colère.
Des clusters dans le faisceau longitudinal supérieur seraient associés à TEI… (Note : Le faisceau relie les lobes frontal et temporopariétal.)

T(X) : antidépresseurs (SSRI) ex. escitalopram…

47
Q

Démence FT:

Description.

A

Démence FT/sémantique :

Ensemble de troubles neurodégénératifs hétérogènes progressifs qui sont caractérisés par…
- Déficits de la conduite sociale
- Déficits de la personnalité
- Aphasie

Accompagnés de dégénérescence des lobes frontaux et temporaux.

Conservation : Préservation des habiletés perceptuelles, praxiques, mnésiques, etc.

Note : Décrit par Pick (1892) - Maladies de Pick : aphasie progressive et atrophie frontotemporale.
(Maintenant, désigne un diagnostic histopathologique)

48
Q

DFT - Critères diagnostiques et aspects neuro.

A

S(x) et caractéristiques d(x) : (6)
De manière persistante et récurrente …
- Désinhibition sociale et comportementale
- Apathie/inertie
- Perte de sympathie/empathie
- Comportements persévératifs, stéréotypés, compulsifs et ritualisés.
Rigidité.
- Hyperoralité/changements alimentaires.
- Déficit des FE (préservation relative de la mémoire épisodique et des habiletés visuospatiales).

Le d(x) se fait à 3 niveaux :
POSSIBLE - 3/6 s(x)
PROBABLE - possible + Résultats d’imagerie (atrophie et hypométabolisme)**
DÉFINITIF - Histopathologie.

Autres caractéristiques :
- Manque d’insight
- Conduite sociale déficiente
- Refoulement émotionnel (moins d’émotions primaires et sociales)
- Autre :
Comportements hypersexuels ou hypervisuels
Irritabilité et/ou rage non provoquée.

** Neuro:
Tôt dans la maladie :
- Cerveau apparaît normal.
- Résultats normaux aux évaluations neuropsychologiques…

Puis: Dégénérescence.
D’abord FRONTALE (chez plus de la moitié des patients (50-65%)).
Atrophie (pariétal et occipital étant épargnés).

L’atteinte de l’OFC = apathie (avec temporal antérieur) et hyperoralité alimentaire (OFC droit, hypothalamus, insula et striatum).
La progression pré-frontale explique le déclin exécutif (planification, inhibition, planification, MdT).

49
Q

V ou F : La neuroimagerie peut confirmer le d(x) de DFT?

A

FAUX. La neuro-imagerie supporte le d(x), mais ne le confirme pas.

On observe une important atrophie épargnant le pariétal et l’occipital ET des anomalies métaboliques en PET.

50
Q

V ou F : La pathologie entre MA et DFT est la même?

A

FAUX.
La pathologie en MA est l’accumulation de bêta-amyloïde.

La pathologie de la DFT est : Changements pathologiques dans les neurones (Les cellules de Pick = Hypertrophiées)

51
Q

APP - Aphasie progressive primaire

C’est quoi?

Quand?

A

Soit un syndrome clinique qui se manifeste comme un déficit langagier et de la parole qui se veut insidieux et progressif.

  • Apraxie de la parole
  • Anomie
  • Utilisation des mots
  • Compréhension (surtout des phrases complexes, notamment la forme passive).

Présentation :
Perturbation langagière avec préservation de la mémoire épisodique et des autres domaines cognitifs.
◦ Les autres fonctions cognitives peuvent être atteints lorsque la maladie progresse.
◦ Langage expressif habituellement atteint d’abord.
◦ Progresse parfois en dégénérescence motrice.
◦ Variante sémantique (vocabulaire et dénomination spécifiquement atteinte avec parfois dyslexie/dysgraphie)

Survient notamment lorsque… :
Hémisphère DOMINANT est la cible de la neurodégénérescence.

Étiologie pouvait être : MA ou DFT.