Module 7 : Les continents Flashcards
La notion de profil d’équilibre d’un cours d’eau est une notion importante pour bien comprendre comment évolue le paysage continental sous l’effet des divers processus de l’érosion. Quelles sont les trois grandes parties?
- La partie supérieur (source ou amont): la zone où l’eau s’écoule de manière rapide avec pente assez forte. L’érosion est souvent verticale, ce qui creuse le lit du cours d’eau.
- La partie médiane (zone de transport) : la pente devient plus douce et l’eau transport les sédiments. C’est la zone où les processus d’érosion et du dépôt se compensent plus ou moins. C’est ici que les méandres peuvent apparaître.
- La partie inférieure (aval ou embouchure) : La pente devien faible et le cours d’eau atteint sa zone d’accumulation, souvent avec un delta ou estuaire. L’érosion y est moindre et le dépôts fortement dominants.
- on la vu en CHED (1.crenon , 2.rhitron et 3.potamon)
Qu’est-ce qu’une pénéplaine?
Une pénéplaine est une surface de relief extrêmement plate ou légèrement ondulée qui résulte de l’érosion prolongée d’un massif montagneux ou d’un ancien relief. Stade avancé de l’érosion où les montagnes et collines ont été totalement ou presque aplaties par les processus d’érosion. Une pénéplaine correspond donc à un palier d’altitude bas, généralement situé à la base d’ancienne chaînes de montagne.
Quels sont les facteurs amenant à la formation d’une pénéplaine?
Les processus conduisant à la formation d’une pénéplaine sont principalement liés à l’érosion, mais aussi des facteurs géologiques et climatiques.
- L’érosion par l’eau (rivières, glaciers. L’eau transporte les sédiments (graviers, sables, limons).
- L’érosion éolienne : le vent transporte les particules fines et abrasent les surfaces rocheuses.
- L’altération physique et chimique : Les processus chimiques et physiques (gel/dégel, oxydation, etc) fragilisent les roches et facilitent l’érosion.
4.Les cycles tectoniques : les chaînes subissent des cycles de réduction par érosion et de relevée par de nouveaux mouvements tectoniques. Si érosion plus élevé que relevé= pénéplaine.
- Le climat : Le climat joue un rôle crucial. Ex. climat humide = plus de pluies= plus d’érosion. De ce fait, le climat influence vitesse de formation des pénéplaines.
Quelles sont les étapes de formation d’une pénéplaine?
- Le soulèvement tectonique : Au départ, un massif montagneux se forme par des forces tectoniques. Les montagnes sont hautes et escarpées.
- L’érosion des montagnes: Avec le temps, les processus d’érosion (pluie, vent, glace, eau) attaquent et les usent progressivement. Les sommets s’arrondissent.
- Formation d’une surface plane : Après des millions d’années, l’érosion atteint un point où les sommets et les crêtes sont réduits à une surface pratiquement plane, légèrement ondulée. la pénéplaine est formée.
Expliquez les effets d’un abaissement ou d’une remontée du niveau marin sur l’érosion d’un continent.
Abaissement = érosion fluviale accrue à l’intérieur des terres
🔻 Abaissement du niveau marin (régression marine) :
Découverte de nouvelles terres : Les zones autrefois submergées deviennent continentales.
Renforcement de l’érosion continentale : Les rivières allongent leur cours vers la mer, augmentant leur capacité érosive (incision des vallées).
Formation de vallées encaissées : Les fleuves creusent plus profondément dans leur lit pour rejoindre le nouveau niveau de base.
Moins d’érosion côtière directe : Les vagues et courants s’éloignent de l’ancienne ligne de côte.
Remontée = érosion côtière accrue🔺 Remontée du niveau marin (transgression marine) :
Inondation des zones côtières : Les terres basses sont submergées, déplaçant la ligne de côte vers l’intérieur.
Érosion accrue des côtes : Les vagues attaquent de nouvelles zones, souvent non protégées, ce qui accélère l’érosion côtière.
Dépôt de sédiments : Dans les zones de faible énergie, les matériaux transportés par la mer peuvent s’accumuler et former des dépôts marins.
Réduction de l’érosion fluviale : Les rivières voient leur niveau de base remonter, ce qui diminue leur capacité à éroder.
Quels effets régionaux les activités humaines sur les cours d’eau peuvent-elles produire ?
- Modifications du débit et des régimes hydrologiques (barrages, drainage des zones humides, modifications des débits saisonniers).
- Pollution de l’eau (eutrophisation, pesticides, métaux lourds, sédimentation).
- perturbation des habitats et de la biodiversité (modification des habitats aquatiques, fragmentation, destruction des zones de reproduction, EEE).
- Altération des cycles de sédimentation (extraction de sable et gravier, canalisation des rivières).
- Risque accru de crues et de sécheresse (urbanisation, imperméabilisation, BR mauvaise).
Quels seraient les principaux éléments visuels qui vous feraient identifier un paysage comme étant glaciaire ?
- Formes de relief caractéristiques : Cirques, crêtes, arêtes, col, Moraines (latérales, terminales et médianes)
- Lacs glaciaires : formés dans les cirques ou dépressions créées par l’érosion glaciaires.
- Lacs de moraine : formés lorsque les moraines bloquent un cours d’eau, créant un bassin d’eau stagnant.
- Vallées en U : pentes abruptes et fonds larges et plats. Vallées en U= zones où les glaciers ont été actifs.
- Blocs erratiques et débris rocheux : blocs erratiques= gros morceaux de roche transportés par un glacier sur de longues distances. Très différent du types de roches local.
- Névés ou glaciers résiduels : névés= neiges éternels (anciens glaciers ou déclin d’un glaciers.
- Climat et végétation associés :
Végétation alpine (lichens, mousses, plantes alpines). Zones dans végétation.
Quelles sont les conséquences régionales du développement de calottes glaciaires polaires ?
- Modification du climat local : précipitations, courants, hivers.
- Modifications des écosystèmes régionaux : peut entraîner la perte d’habitats, isoler les écosystèmes réduisant ainsi la biodiversité.
- Régime hydrologique local :
ruissellement, réserves d’eau douce locales. - Risques pour les communautés humaines et infrastructures : affaissements des terres ou déformations géologique.
Quelles sont les conséquences globales du développement de calottes glaciaires polaires ?
- Élévation du niveau de la mer : inondations, érosions des zones côtières et modifications des écosystèmes marins.
- Modifications climatiques globales : réfléchi la lumière du soleil (moins de glace = réchauffe plus vite), modifier les courants océaniques.
- Changements dans la circulation océanique :
- impacts sur les systèmes biologiques mondiaux :
- impacts sur les ressources en eau :
Que cherche-t-on dans les forages sur les calottes polaires ?
- Reconstruire le climat passé (paléoclimat) :
- Études des dynamismes des calottes glaciaires :
- Mesurer les fluctuations du niveau de la mer :
- Qualité de l’eau douce :
- Interaction entre glace et océan :
- Évaluer la pollution atmosphérique ancienne :
- Études des événements catastrophiques passés :
- Observer les changements dans l’environnement biologique :
Pourquoi y a-t-il un rajustement isostatique à la fonte des glaces ?
Le rajustement isostatique à la fonte des glaces résulte de la réponse dynamique de la croûte terrestre à la réduction du poids imposé par les calottes glaciaires disparues. Ce phénomène de remontée de la croûte terrestre est un processus géophysique lent mais important, qui joue un rôle majeur dans la modification des reliefs, des écosystèmes et des structures terrestres à long terme. Ce processus montre comment la Terre réagit à l’interaction entre la glace et la croûte terrestre, et il nous aide à mieux comprendre les changements passés et futurs du climat et de l’environnement.
De quand date la Mer de Champlain ?
Il y a environ 12 000 10 000 ans. La mer de Champlain a été formée lors du retrait du glacier laurentidien.
Comment expliquer qu’on retrouve des coquillages marins dans des sables qui se situent à quelques 120 mètres au-dessus du niveau marin actuel dans la vallée du St-Laurent ?
- le relèvement isostatique (réajustement de la croûte terrestre) : plus bas à cause du poids du glacier
- La Mer de Champlain : dépôt de coquillage dans les fonds marins.
- Ancienne élévation du niveau de la mer : la fonte du glacier a contribué à augmenter le niveau des océans temporairement. C’est pourquoi le coquillage se trouve à environ 120 mètres au-dessus du niveau de la mer actuel.
Qu’appelle-t-on «argile sensible» ?
- Comportement au contact de l’eau : très réactive à l’humidité, peut se déformer et perdre sa cohésion.
- Instabilité mécanique : risque de glissements de terrains.
- Propriétés de déformation: peuvent réduire leur volume ce qui peut causer des affaissements ou des fissures dans les sols.
Pourquoi trouve-t-on des argiles sensibles dans la vallée du Saint-Laurent ?
Les argiles sensibles se trouvent fréquemment dans la vallée du Saint-Laurent en raison des processus géologiques associés à la déglaciation et aux sédiments déposés par les glaces.
- Origine glaciaire:
- Propriétés des argiles:
- Sédiments d’origine marine :
Pourquoi les argiles sensibles nous inquiètent-elles ?
- Glissements de terrain
- Affaissement des structures
- Instabilité dans les zones urbaines :
- Agriculture et infrastructures agricoles :
- Problèmes d’aménagement du territoire :
Pourquoi les déserts ne sont-ils pas répartis aléatoirement à la surface du Globe ?
- Cellules de circulation atmosphériques
- Ensoleillement intense :
- Courants océaniques froids :
- Éloignements de sources d’humidité
- Les vents dominants :
Quels sont les principaux processus sédimentaires qui agissent dans les déserts ?
