Neurologie Flashcards
(404 cards)
Définition d’AVC
= déficit neurologique focal, brutal, d’emblée maximal
Les types d’AVC selon l’imagerie
(1) Infarctus cérébral = AVC ischémique (80%) = hypodensité
(2) Hémorragie cérébrale (15%) = hyperdensité (d’emblée)
(3) Hémorragie méningée sous arachnoïdienne (céphalée brutale) (5%) = souvent consécutif à un anévrisme
Epidémiologie des AVC
- 1ère cause de handicap physique chez l’adulte
- 2ème cause de démence
- 1ère cause de mortalité chez la femme / 3ème chez l’homme
- 500 AIT par million d’habitants et par an
- 2400 AVC par million d’habitants et par an
- 800 000 français vivant avec des antécédents d’AVC dont 500 000 avec handicap
Les mécanismes de régulations du débit sanguin cérébral
(1) Autorégulation du DSC : dans une certiane mesure le DSC reste indépendant des variations de pression
(2) Couplage DSC/métabolisme
AVC : Symptômes d’une atteinte de l’hémisphère dominant
(1) Symptôme moteurs et sensitifs controlatéraux
(2) Aphasie :
- motrice et non fluente (= de Broca)
- sensorielle et fluente (= de Wernicke)
(3) Apraxie : idéomotrice et idéatoire (atteinte pariétale)
(4) Syndrome de Gertsmann = acalculie, agraphie, agnosie des doigts, indistinction droite/gauche (atteinte pariétale)
AVC : Symptômes d’une atteinte de l’hémisphère non dominant
(1) Symptôme moteurs et sensitif controlatéraux
(2) Syndrome d’Anton Babinski =
- agnosognosie
- anosodiaphorie = sous estimation du trouble, indifférence
- hémiasomatognosie = non reconnaissance de l’hémicorps
- négligence spatiale unilatérale
AVC : Symptômes d’une atteinte de l’hémisphère postérieur
(1) Hémianopsie latérale homonyme
(2) Alexie = ne comprend pas ce qu’il lit
(3) Agnosie visuelle = ne fait pas le lien entre ce qu’i voit et ce qu’il sait
(4) Trouble de la représentation spatiale
(5) Prosopagnosie = ne reconnait pas les visages
AVC : Symptômes d’une atteinte de la fosse postérieure
(1) Syndrome alterne
(2) Syndrome cérébelleux
(3) Troubles de la vigilance
Signes d’un infarctus de l’artère cérébrale moyenne superficielle
(1) Hémiplégie controlatérale
(2) Troubles sensitifs controlatéraux
(3) Hémianopsie latérale homonyme
+ si atteinte de l’hémisphère dominant :
- aphasie de Broca ou de Wernicke
- apraxie idéomotrice et idéatoire
- syndrome de Gertsmann = acalculie, agraphie, agnosie digitale, indistinction droite/gauche
+ si atteinte de l’hémisphère non dominant :
- anosognosie ou anosodiaphorie
- hémisomatognosie
- négligence spatiale unilatérale
Signes d’un infarctus de l’artère cérébrale moyenne profonde
(1) Hémiplégie massive proportionnelle (atteinte de la capsule interne)
(2) Troubles sensitifs
Signes d’un infarctus de l’artère cérébrale moyenne totale
= infarctus sylvien total
(1) Hémiplégie et hémianesthésie massive
(2) Aphasie globale si atteinte de l’hémisphère dominant
(3) Trouble de la vigilance
(4) Déviation conjuguée de la tête et des yeux vers la lésion
Signes d’un infarctus de l’artère cérébrale antérieure
(1) Hémiplégie controlatérale à prédominance crurale
(2) Trouble sensitif controlatéral prédominant au membre inférieur
(3) Apraxie idéomotrice de la main controlatérale
(4) Syndrome frontale (adynamie)
Signes d’un infarctus de l’artère cérébrale postérieure
(1) Territoire superficiel : Hémianopsie latérale homonyme souvent isolée, parfois associée à
- alexie, agnosie visuelle si atteinte de l’hémisphère dominant
- trouble de la représentation spatiale et prosopagnosie si atteinte de l’hémisphère non dominant
(2) Territoire profond : syndrome thalamique (= syndrome de Dejerine-Roussy) = trouble sensitif à tous les modes de l’hémicorps controlatéral +/- apparition de douleurs intense à distance +/- mouvement anormaux
Les caractéristiques de la cellule musculaire
(1) Temps de contraction
(2) Tension tétanique maximale = force développée lors d’une stimulation à fréquence maximale
(3) Sensibilité à la fatigue = capacité à maintenir la force
Cinétique de contraction d’un muscle
= 140 ms
(1) Phase de contraction
(2) Phase de relaxation
temps de contraction < temps de relaxation
Caractéristique de la fibre musculaire lente
= fibre de type I (rouge)
- peu de myosine ATPase
- temps de contraction long
- faible tension tétanique maximale
- résistante à la fatigue
- beaucoup d’enzymes oxydatives
- beaucoup de vaisseaux capillaires
- beaucoup de myoglobine
- beaucoup de mitochondries
- peu de glycogène
- -> Muscle du marathonien (soléaire)
Caractéristique de la fibre musculaire rapide
= fibre de type II (blanche) - beaucoup de myosine ATPase - temps de contraction court - forte tension tétanique maximale - sensible à la fatigue - peu d'enzymes oxydatives - peu de vaisseaux capillaires - peu de myoglobine - peu de mitochondries - beaucoup de glycogène ➡️ muscle du sprinter (oculomoteur)
Définition de l’unité motrice
= unité élémentaire de contraction consistant en l’association d’un motoneurone alpha et des fibres musculaires innervées par celui-ci
Caractéristiques de l’unité motrice
- 1 motoneurone alpha innerve plusieurs fibres musculaires (mais de même type et dispersé dans 1/6 du volume musculaire !)
- 1 fibre musculaire n’est innervée que par 1 motoneurone alpha
Les caractéristiques de l’unité motrice lente
(1) petit motoneurone à faible vitesse de conduction
(2) petit nombre de fibres musculaires lentes
(3) force faible
(4) résistance à la fatigue
Les caractéristiques de l’unité motrice rapide
(1) gros motoneurone à grande vitesse de conduction
(2) grand nombre de fibres musculaires rapides
(3) force importante (15 fois supérieure aux lentes)
(4) fatigable rapidement
Ratio nombre de motoneurones/nombre de cellules musculaires
Pour un oculomoteur : 1 motoneurone pour 10 cellules musculaires / 3000 motoneurones par muscle ➡️ précision
Pour le gastrocnémien : 1 motoneurone pour 2000 cellules musculaires / 500 motoneurones par muscle ➡️ force
En moyenne : 1 motoneurone pour 100 cellules musculaires
L’expérience d’innervation croisée
Physiologiquement, soléaire = muscle lent et jumeaux = muscle rapide
Expérience : brancher le nerf du soléaire sur les jumeaux et inversement
Résultat : pour chaque muscle, acquisition des propriétés inverse
Conclusion : le motoneurone alpha gouverne la nature de la fibre musculaire
L’EMG en fonction de la force de contraction
(0) Muscle au repos : pas d’activité
(1) Activation d’un premier motoneurone (le plus petit) qui décharge à une fréquence f1
(2) Le premiers motoneurones décharge à une fréquence f1’>f1
(3) Idem pour le 1er motoneurone + apparition d’un autre signal correspondant à un deuxième motoneurone (plus gros) déchargeant à une fréquence f2
(4) f2’>f2
…
(5) Tracé interférentiel