Neurologie Flashcards

(404 cards)

1
Q

Définition d’AVC

A

= déficit neurologique focal, brutal, d’emblée maximal

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Q

Les types d’AVC selon l’imagerie

A

(1) Infarctus cérébral = AVC ischémique (80%) = hypodensité
(2) Hémorragie cérébrale (15%) = hyperdensité (d’emblée)
(3) Hémorragie méningée sous arachnoïdienne (céphalée brutale) (5%) = souvent consécutif à un anévrisme

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3
Q

Epidémiologie des AVC

A
  • 1ère cause de handicap physique chez l’adulte
  • 2ème cause de démence
  • 1ère cause de mortalité chez la femme / 3ème chez l’homme
  • 500 AIT par million d’habitants et par an
  • 2400 AVC par million d’habitants et par an
  • 800 000 français vivant avec des antécédents d’AVC dont 500 000 avec handicap
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4
Q

Les mécanismes de régulations du débit sanguin cérébral

A

(1) Autorégulation du DSC : dans une certiane mesure le DSC reste indépendant des variations de pression
(2) Couplage DSC/métabolisme

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5
Q

AVC : Symptômes d’une atteinte de l’hémisphère dominant

A

(1) Symptôme moteurs et sensitifs controlatéraux
(2) Aphasie :
- motrice et non fluente (= de Broca)
- sensorielle et fluente (= de Wernicke)
(3) Apraxie : idéomotrice et idéatoire (atteinte pariétale)
(4) Syndrome de Gertsmann = acalculie, agraphie, agnosie des doigts, indistinction droite/gauche (atteinte pariétale)

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6
Q

AVC : Symptômes d’une atteinte de l’hémisphère non dominant

A

(1) Symptôme moteurs et sensitif controlatéraux
(2) Syndrome d’Anton Babinski =
- agnosognosie
- anosodiaphorie = sous estimation du trouble, indifférence
- hémiasomatognosie = non reconnaissance de l’hémicorps
- négligence spatiale unilatérale

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7
Q

AVC : Symptômes d’une atteinte de l’hémisphère postérieur

A

(1) Hémianopsie latérale homonyme
(2) Alexie = ne comprend pas ce qu’il lit
(3) Agnosie visuelle = ne fait pas le lien entre ce qu’i voit et ce qu’il sait
(4) Trouble de la représentation spatiale
(5) Prosopagnosie = ne reconnait pas les visages

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8
Q

AVC : Symptômes d’une atteinte de la fosse postérieure

A

(1) Syndrome alterne
(2) Syndrome cérébelleux
(3) Troubles de la vigilance

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9
Q

Signes d’un infarctus de l’artère cérébrale moyenne superficielle

A

(1) Hémiplégie controlatérale
(2) Troubles sensitifs controlatéraux
(3) Hémianopsie latérale homonyme

+ si atteinte de l’hémisphère dominant :

  • aphasie de Broca ou de Wernicke
  • apraxie idéomotrice et idéatoire
  • syndrome de Gertsmann = acalculie, agraphie, agnosie digitale, indistinction droite/gauche

+ si atteinte de l’hémisphère non dominant :

  • anosognosie ou anosodiaphorie
  • hémisomatognosie
  • négligence spatiale unilatérale
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10
Q

Signes d’un infarctus de l’artère cérébrale moyenne profonde

A

(1) Hémiplégie massive proportionnelle (atteinte de la capsule interne)
(2) Troubles sensitifs

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11
Q

Signes d’un infarctus de l’artère cérébrale moyenne totale

A

= infarctus sylvien total

(1) Hémiplégie et hémianesthésie massive
(2) Aphasie globale si atteinte de l’hémisphère dominant
(3) Trouble de la vigilance
(4) Déviation conjuguée de la tête et des yeux vers la lésion

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12
Q

Signes d’un infarctus de l’artère cérébrale antérieure

A

(1) Hémiplégie controlatérale à prédominance crurale
(2) Trouble sensitif controlatéral prédominant au membre inférieur
(3) Apraxie idéomotrice de la main controlatérale
(4) Syndrome frontale (adynamie)

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13
Q

Signes d’un infarctus de l’artère cérébrale postérieure

A

(1) Territoire superficiel : Hémianopsie latérale homonyme souvent isolée, parfois associée à
- alexie, agnosie visuelle si atteinte de l’hémisphère dominant
- trouble de la représentation spatiale et prosopagnosie si atteinte de l’hémisphère non dominant
(2) Territoire profond : syndrome thalamique (= syndrome de Dejerine-Roussy) = trouble sensitif à tous les modes de l’hémicorps controlatéral +/- apparition de douleurs intense à distance +/- mouvement anormaux

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14
Q

Les caractéristiques de la cellule musculaire

A

(1) Temps de contraction
(2) Tension tétanique maximale = force développée lors d’une stimulation à fréquence maximale
(3) Sensibilité à la fatigue = capacité à maintenir la force

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15
Q

Cinétique de contraction d’un muscle

A

= 140 ms
(1) Phase de contraction
(2) Phase de relaxation
temps de contraction < temps de relaxation

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16
Q

Caractéristique de la fibre musculaire lente

A

= fibre de type I (rouge)

  • peu de myosine ATPase
  • temps de contraction long
  • faible tension tétanique maximale
  • résistante à la fatigue
  • beaucoup d’enzymes oxydatives
  • beaucoup de vaisseaux capillaires
  • beaucoup de myoglobine
  • beaucoup de mitochondries
  • peu de glycogène
  • -> Muscle du marathonien (soléaire)
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17
Q

Caractéristique de la fibre musculaire rapide

A
= fibre de type II (blanche) 
- beaucoup de myosine ATPase 
- temps de contraction court 
- forte tension tétanique maximale 
- sensible à la fatigue
- peu d'enzymes oxydatives 
- peu de vaisseaux capillaires
- peu de myoglobine 
- peu de mitochondries 
- beaucoup de glycogène 
➡️ muscle du sprinter (oculomoteur)
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18
Q

Définition de l’unité motrice

A

= unité élémentaire de contraction consistant en l’association d’un motoneurone alpha et des fibres musculaires innervées par celui-ci

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19
Q

Caractéristiques de l’unité motrice

A
  • 1 motoneurone alpha innerve plusieurs fibres musculaires (mais de même type et dispersé dans 1/6 du volume musculaire !)
  • 1 fibre musculaire n’est innervée que par 1 motoneurone alpha
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20
Q

Les caractéristiques de l’unité motrice lente

A

(1) petit motoneurone à faible vitesse de conduction
(2) petit nombre de fibres musculaires lentes
(3) force faible
(4) résistance à la fatigue

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21
Q

Les caractéristiques de l’unité motrice rapide

A

(1) gros motoneurone à grande vitesse de conduction
(2) grand nombre de fibres musculaires rapides
(3) force importante (15 fois supérieure aux lentes)
(4) fatigable rapidement

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22
Q

Ratio nombre de motoneurones/nombre de cellules musculaires

A

Pour un oculomoteur : 1 motoneurone pour 10 cellules musculaires / 3000 motoneurones par muscle ➡️ précision

Pour le gastrocnémien : 1 motoneurone pour 2000 cellules musculaires / 500 motoneurones par muscle ➡️ force

En moyenne : 1 motoneurone pour 100 cellules musculaires

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23
Q

L’expérience d’innervation croisée

A

Physiologiquement, soléaire = muscle lent et jumeaux = muscle rapide
Expérience : brancher le nerf du soléaire sur les jumeaux et inversement
Résultat : pour chaque muscle, acquisition des propriétés inverse
Conclusion : le motoneurone alpha gouverne la nature de la fibre musculaire

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24
Q

L’EMG en fonction de la force de contraction

A

(0) Muscle au repos : pas d’activité
(1) Activation d’un premier motoneurone (le plus petit) qui décharge à une fréquence f1
(2) Le premiers motoneurones décharge à une fréquence f1’>f1
(3) Idem pour le 1er motoneurone + apparition d’un autre signal correspondant à un deuxième motoneurone (plus gros) déchargeant à une fréquence f2
(4) f2’>f2

(5) Tracé interférentiel

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25
Les signes ENMG d'atteinte neurogène
(1) Signes de dénervation : - fibrillation - onde lente positive (2) Signes de réinnervation : - potentiel d'unité motrice polyphasique, ample, hypervolté et de durée augmentée - tracé appauvri et accéléré (pour compenser l'impossibilité du recrutement spatial : recrutement temporel = augmentation de la fréquence)
26
Les signes ENMG d'atteinte myogène
(1) Signes de perte de fibres musculaire : Potentiel d'unité motrice - polyphasique - peu ample - de durée diminuée (2) Signes de diminution de l’efficacité mécanique de l'unité motrice : tracé riche (recrutement précoce)
27
Définition du syndrome neurogène
= ensemble des symptômes lié à l'atteinte - du neurone moteur périphérique (qu'il prenne son origine dans la corne antérieur de la moelle ou dans les noyaux des nerf crânien) - du neurone sensitif et des fibres sensitives des nerfs périphériques
28
Les signes cliniques du syndrome neurogène
(1) Paralysie ++ (2) Amyotrophie ++ (3) ROT diminués ou abolis (permettent de déterminer le siège de la lésion) (sauf dans la SLA) (4) Analyse des sensibilités : - subjectives : névralgies, douleurs neuropathiques - objectives : hypo- ou anesthésie - -> Territoire tronculaire, radiculaire, etc (5) Troubles neurovégétatifs : - vasomoteurs : cyanose, oedèmes - trophique : peau et phanères - tensionnels : hypotension orthostatique - digestifs : nausées, gastroparésies, constipation, diarrhée
29
La paralysie dans le cadre du syndrome neurogène
(1) Installation : brutale, subaiguë ou lente (2) Type : - complète - non dissociée - flasque, hypotonique - passivité et extension augmentées (3) Importance : parésie à impotence absolue (4) Topographie : - systématisation tronculaire ou radiculaire - prédominance distale
30
L'amyotrophie dans le cadre du syndrome neurogène
= conséquence de la dénervation et fait suite à la diminution de la force musculaire (1) Crampes ayant précédées l'installation de l'amyotrophie (mais peuvent persister) (2) Prédominance distale (3) Topographie : systématisation radiculaire ou tronculaire (4) Fasciculation = mise en jeu spontanée d'une unité motrice spontanément, après percussion ou au refroidissement
31
Topographies possibles des lésions dans le cadre du syndrome neurogène
(1) Corne antérieure de la moelle (ou noyau des nerfs crânien) (2) Racine motrice de la moelle (ou du tronc) (3) Nerf périphérique
32
Pathologies atteignant les neurones moteurs de la cornes antérieurs de la moelle
(1) Polymyélite antérieure aiguë : atteinte très asymétrique (parfois unilatérale) bulbaire, des membres inférieures et supérieures (2) SLA = maladie neurodénérative (6000 cas en France) - forme spinale =débutant au membre : amyotrophie très précoce, déficit en tache d'huile, fasciculation, ROT vifs ou abolis si amyotrophie importante - forme bulbaire = trouble de la respiration et de la déglutition (3) Amyotrophies spinales = maladie génétique touchant les enfants consistant en un déficit segmentaire
33
Pathologies atteignant les nerfs périphérique donnant un syndrome neurogène
(1) Polynévrite (ex : neuropathie diabétique) = atteinte nerveuse souvent progressive, sensitivomotrice, à prédominance distale (gant ou chausette) et symétrique (2) Mononévrite multiple (ex : hépatite B) = atteinte d'évolution subaiguë sensitivomotrice, tronculaire, de début asynchrone et asymétrique (3) Polyradiculonévrite (ex: Guillain-Barré) : atteinte sensitivomotrice souvent aiguë, symétrique, d'évolution ascendante, axiale et des nerfs crâniens avec diplégie facial et associé à des troubles végétatifs cardiaques et respiratoires
34
Substratum physiologique des anti-épileptiques
= hyper-excitabilité neuronale - défaut des canaux ionique - excès de glutamate - défaut de GABA
35
Anti-épileptiques : l'acide valproïque
MECANISMES - inhibition des canaux sodiques - inhibition des canaux calcique T INDICATIONS : épilepsies généralisées (dont petit mal absence) EFFETS INDESIRABLES : - hépatite, pancréatite - complications hématologiques - alopécie - prise de poids - effets tératogènes : spina bifda, syndrome du spectre autistique CONTRE-INDICATIONS : Meflokine (+ Lamotrigine)
36
Anti-épileptiques : carbamazépine
MECANISMES : inhibition des canaux sodiques INDICATIONS : épilepsies partielles EFFETS INDESIRABLES : - hépatite - complications hématologiques - dermatose bulleuse - BAV - confusion mentale par hyponatrémie (d'où oxcarbazépine et eslicarbazépine) PHARMACOCINETIQUE : inducteur enzymatique (induit son propre métabolisme et celui des contraceptifs oraux !)
37
Anti-épileptique : lamotrigine
``` MECANISMES : - inhibition des canaux sodiques - inhibition de la libération de glutamate par inhibition de sa mise en vésicule INDICATIONS : large EFFETS INDESIRABLES : - dermatose bulleuse - Stevens-Johnson ```
38
Anti-épileptique : Topiramate
``` MECANISMES : Antagonisme AMPA EFFETS INDESIRABLES : - troubles cognitifs (conccentration, mémorisation) - dépression - myopie avec glaucome - lithiases rénales (asiatiques) - perte de poids ```
39
Anti-épileptique : Lévétiracétam
``` MECANISMES : - inhibition des canaux potassiques - inhibition de la libération de glutamate par inhibition de sa mise en vésicule INDICATIONS : épilepsies secondaires EFFETS INDESIRABLES : Troubles du SNC ```
40
Anti-épileptiques : ethosuximide
MECANISMES : inhibition des canaux calciques T INDICATIONS : petit mal absence EFFETS INDESIRABLES : dermatose bulleuse PHARMACOCINETIQUE : demi-vie très longue (2 prises par jour)
41
Anti-épileptique : zonisamide
MECANISMES : inhibition des canaux calciques T | INDICATIONS : petit mal absence
42
Anti-épileptique : Felbamate
``` MECANISMES : - inhibition des canaux sodique - Antagonisme NMDA INDICATIONS : Syndrome de Lennox-Gastaut EFFETS INDESIRABLES : - effet de Lyell - hépatite fulminante - aplasie médullaire ```
43
Anti-épileptique : Gabapentine et prégabaline
MECANISME : - inhibition des canaux calciques P et Q - agonismme des récepteurs GABA
44
Anti-épileptique : Phénobarbital
``` MECANISME : - inhibition des canaux sodiques - agonismme des récepteurs GABA-A - antagonisme des récepteurs AMPA INDICATION : restreinte ```
45
Anti-épileptique : Vigabatrin
MECANISMES : inhibition irréversible de la GABA-transaminase INDICATIONS : Syndrome de WEST EFFETS INDESIRABLES : rétrécissement concentrique du champs visuel PHARMACOCINETIQUE : demi-vie longue
46
Anti-épileptique : Stiripentol
MECANISMES : - inhibition irréversible de la GABA-transaminase - inhibition de la recapture du GABA EFFETS INDESIRABLES : inhibiteur du CYP2D6 (donc interactions médicamenteuses)
47
Etiologie de la crise d'épilepsie
(1) Structural ➡️ IRM ou TEP (2) Génétique (Syndrome de Dravet = épilepsie myoclonique sévère associée à des troubles du rythme et une déficience intellectuelle) (3) Infectieuse (cryptococcose ➡️ calcifications cérébrales) (4) Métabolique (trouble de l'utilisation du glucose) (5) Immunologique (encéphalite de Rasmussen = inflammation d'un hémisphère causant une crise permanente) (6) Inconnue
48
Types de crises d'épilepsie
(1) Focale = partielle = touche une seule partie du cerveaux (peut-être "secondairement généralisé") (2) Généralisée = tous le cortex d'emblée
49
Conduite à tenir face à une première crise d'épilepsie
(1) Bilan sanguin (2) Dextro (3) Rechercher des causes favorisantes
50
Définition de l'épilepsie
= maladie cérébrale chronique définie par - la survenue d'au moins une crise - la prédisposition durable à générer des crises - associée à des troubles cognitifs et/ou émotionnelles (50% de dépression, 30% de troubles anxieux, 10% de troubles psychotiques)
51
Les différents types de crises d'épilepsie
- Focales - simples = conscient - complexes - rupture de contact - automatisme : mâchonnement, déglutition, verbale - Généralisées - convulsives - clonique - myoclonique - tonicoclonique = phase tonique (apnée avec cyanose, morsure de la lèvre) puis phase clonique puis phase post-critique prolongée (hypotonie, stertor, amnésie) - non convulsives = épilepsie-absence - fixité du regard - signes moteurs faibles (battement de paupière) - pointes-ondes à 3 Hz
52
L'épilepsie à pointe centro-temporale
= épilepsie focale idiopathique - 20% des épilepsies de l'enfant - début de 9 ans - crises peu fréquente et que pendant le sommeil - bruit de gorge - clonie de l'hémiface et de du membre supérieur puis de tout l'hémicorps - pharmacosensible - troubles du comportement dans 20% des cas - guérison avant 15 ans
53
Critères de classification des épilepsies
(1) Généralisée ou focale | 2) Idiopathique (très probablement génétique) ou non idiopathique (symptomatologique
54
L'épilepsie absence de l'enfant
= épilepsie généralisée et idiopathique - début entre 5 et 10 ans - absences très fréquentes de quelques secondes (plusieurs fois par jour) pouvant causer des troubles de l'attention - facteurs favorisant : stimulation lumineuse, alcalose respiratoire
55
Epilepsie absence de l'adolescent
= épilepsie généralisée et idiopathique - début vers 14 ans - absences peu fréquentes mais longues - incurable : continue à l'age adulte et peut devenir pharmaco-résistante
56
Epilepsie myoclonique juvénile
= épilepsie généralisée et idiopathique - début entre 12 et 17 ans - crises tonicocloniques généralisées, absence et surtout myclonies (surtout matinales) - facteurs favorisant : - perte de sommeil - lumière stroboscopique - alcool - bon pronostic mais pharmacodépendance
57
Définition de crise d'épilepsie
= manifestation CLINIQUE STEREOTYPEE de l'HYPERACTIVITE (hyperexcitabilité et hypersynchronie) PAROXYSTIQUE d'un groupe plus ou moins étendu de neurones cérébraux et de son éventuelle PROPAGATION
58
Définition du mal épileptique
= crises de plus de 5 min sans retour à la normal | = urgence vitale car risque de dépression cardiorespiratoire --> Rivotrine + benzodiazépine
59
La théorie de James-Lange (+ limites)
L'émotion est la traduction des modifications physiologiques envoyées par le corps (modification du tonus musculaire, tachycardie, sudation) MAIS, n'explique pas la persistance d'expression comportementale de l'émotion dans le cadre d'une section de moelle (où le cerveau ne reçoit plus les messages du corps)
60
La théorie de Cannon-Bard
L'expérience émotionnelle peut survenir indépendamment de l'expression émotionnelle ➡️ Role de la mémoire (innée ou apprise) qui compare un stimulus aux souvenirs d'une expérience émotionnelle
61
Les composantes du lobe limbique
- Formation olfactive = région orbitofrontale et basofronatle - Noyau amygdalien + Hippocampe - Septum - Gyrus cingulaire antérieur - Hypothalamus - Face interne des lobes temporaux et frontaux
62
Rôle du système limbique
(1) Ressentir et exprimer les émotions (2) Libération des comportements stéréotypés imposés par le cerveau archeo (hypothalamus) (3) Développement du néocortex = reflexion et raisonnement
63
Rôle des lobes frontaux
(1) Région dorsolatérale = comportement moteur (2) Région frontobasale et oritofrontale = - contrôle des émotion - sélection de comportement adapté
64
Syndrome de Kluver et Bucy
= lésion des amygdales (1) Prosopagnosie (2) Trouble de la mémoire émotionnelle (3) Anesthésie émotionnelle (4) Diminution de la peur et de l'agressivité (5) Hyperphagie (6) Hypersexualité (7) Agitation (euphorique voire maniaque) (8) Akathisie (ne tient pas en place)
65
Rôle du noyau amygdalien
Peur et anxiété
66
Structure du noyau amygdalien
3 parties : (1) Noyau corticomédian (2) Noyau central = efférences vers - l'hypothalamus (expression émotionnelle) - substance grise péri-aqueducal (agressivité) - cortex (expérience émotionnelle) (3) Noyaux basolatéraux = afférences du cortex auditif
67
Les types d'agressivité
(1) Agressivité prédatrice : - activité autonome peu intense - but = nourriture - Cortex --> Noyaux corticomédians --> Hypothalamus latéral --> Faisceau télencéphalique médian --> Tegmentum mésencéphalique ventral (2) Attaque agressive : - activité autonome intense - but = se défendre et faire peur - Cortex --> Noyaux basolatéraux --> Hypothalamus médian --> Faisceau longitudinal dorsal --> substance grise péri-aqueducal
68
Lien entre sérotonine et agressivité
``` Origine : noyau du raphé Trajet : faisceau médian du télencéphale Cibles : - hypothalamus - système limbique - cortex frontal ➡️ Inhibe l'agressivité (PCPA = blocage de la synthèse de sérotonine = renforcement de l'agressivité) ```
69
Physiopathologie de l'anxiété aiguë
(1) Hyperactivité sérotoninergique (2) Défaut du système GABAergique (3) Rôle de la noradrénaline dans la composante somatique
70
Physiopathologie de l'anxiété chronique
= Déficit en sérotonine
71
Les traitement de l'anxiété aiguë
(1) Buspirone (2) Hydroxyzine (3) Benzodiazépine (4) Etifoxine (5) Bêta-bloquant (6) Clonidine (hors AMM) (7) Prozosine (hors AMM)
72
La buspirone
MÉCANISME : Agoniste partiel des récépteurs 5HT1A (récepteur présynaptique exerçant un rétrocontrôle négatif sur la libération de sérotonine PHARMACOCINÉTIQUE : Effet maximal e, 1 à 2 semaine INDICATION : traitement de l'anxiété aiguë (pas en 1er) AVANTAGES : moins de dépendance que les benzodiazépines et donc privilégié chez les jeunes et chez les personnes âgées
73
L'hydroxyzine
MÉCANISME : - antagoniste des récépteurs 5HT2 (post-synaptique) = blocage de l'activité de la sérotonine - antagoniste des récepteurs H1 = effet sédatif - antagoniste des récepteurs M1 = effet anticholinergique (sécheresse buccale, trouble de l’accommodation) INDICATION : traitement de l'anxiété aiguë (pas en 1er) AVANTAGES : moins de dépendance que les benzodiazépines et donc privilégié chez les jeunes et chez les personnes âgées
74
L'etifoxine
MÉCANISME : - agoniste des récepteurs GABA-A - augmentation de la production de neurostéroïdes (modulateurs allostériques positifs des récepteurs GABA-A) INDICATION : traitement de l'anxiété aiguë AVANTAGES : moins d'effets indésirables que les benzodiazépines
75
Les Bêta-Bloquants dans le traitement de l'anxiété aiguë
MECANISME : Antagoniste des récepteurs Bêta-adrénergique INDICATIONS : - en prévention d'un événement stressant - en prévention du syndrome traumatique RECOMMANDATIONS : vérifier l'absence de BAV, de QT long, de bloque de branche et de toute autre contre-indications
76
La clonidine
MECANSIME : Agoniste des récepteurs alpha-2 présynaptique (et donc diminution du tonus noradrénergique) INDICATION : traitement de l'anxiété aiguë hors AMM (pas du tout en 1ère intention)
77
La prosozine
MECANSIME : Antagoniste des récepteurs alpha-1 | INDICATION : traitement de l'anxiété aiguë hors AMM (pas du tout en 1ère intention)
78
Les traitements de l'anxiété chronique
(1) Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (2) Le lamotrigine (3) Les Bêta-bloquants
79
Les cibles d'action des traitements luttant contre les insomnies
(1) Le GABA (à augmenter) (2) L'histamine (à freiner) (3) La sérotonine (à augmenter) (4) La mélatonine (à augmenter)
80
Traitement des insomnies ciblant le GABA
(1) Benzodiazépines = agoniste GABA-A | (2) Phénobarbital = agoniste GABA-A
81
Traitement des insomnies ciblant l'histamine
(1) Prométhazine = antagoniste H1 dérivé des phénothiazines (2) Trazodone (Autorisation Temporaire d'Utilisation) = anti-H1 (intéressant dans le cadre de trouble de sommeil + maladie neurodégénérative) ➡️ Tout anti-H1 a des effets anticholinergique
82
Traitement des insomnies ciblant la sérotonine
Mirtazapine et Miansérine = antagoniste 5HT2A + action anti-H1 ➡️ intéressant dans les troubles du sommeil associés à la dépression
83
Traitement des insomnies ciblant la mélatonine
(1) Circadin = forme retard de la mélatonine utilisable chez le sujet de plus de 55 ans (2) Agomélatine = agoniste des récepteurs à la mélatonine MT1 et MT2 (risque hépatique)
84
Les propriétés des benzodiazépines
(1) Effet anxiolytique = "effet anti-conflit psychique" (2) Effet sédatif (pas toutes les molécules) (3) Effet myorelaxant (4) Effet anticonvulsivant = diminution du seuil épileptogène (5) Effet amnésiant
85
Les effets indésirables des benzodiazépines
(1) Effet amnésiant (2) Mésusage (3) Tolérance (4) Dépendance (d'où la prescription limité à 12 voire 4 semaines) (5) Effet rebond (changer de mécanisme) (6) Effet paradoxal : violence, crise spastique, désinhibition (mis à profit pour les états catatoniques aiguë (7) Démence précoce (8) Soumission chimique
86
Définition du tonus et de posture
``` Tonus = activité musculaire contractile involontaire, quasi-permanente, intéressant quasi tous les muscles et due à l'activation de motoneurones Posture = maintien d'une position stable grace à l'activation de différents muscle (activation musculaire posturale) ```
87
Rôle de l'activité musculaire posturale
(1) Maintien de l'équilibre immobile (2) Lutter contre les forces extérieurs (3) Lutter contre les déséquilibre auto-induits (par nos propres mouvements)
88
Les composantes du fuseaux neuromusculaires
(1) Fibre musculaire à sac (avec renflement) (2) Fibre musculaire à chaîne (3) Fibre nerveuse IA = fibre myélinisée de gros calibre innervant les 2 types de fibres musculaires - conduction rapide - décharge avec un fréquence plus importante LORS de l'étirement - décharge d'autant plus que l'étirement et rapide - pas de décharge lors de la relaxation (silence) ➡️ Sensibilité statique et dynamique (4) Fibre nerveuse II = fibre myélinisés de calibre moindre innervant seulement les fibres musculaires à chaîne - vitesse de conduction modérée - fréquence de décharge = fonction linéaire de l'étirement - pas de sensibilité à la vitesse d'étirement ➡️ Sensibilité statique
89
L'inhibition IB
= inhibition de l'activité contractile du muscle en réponse à un stimulus de force (1) Organe de Golgi = récepteur de force dans le tendon (2) Fibre afférente = fibre IB (myélinisée et de gros calibre) (3) Interneurone (4) Inhibition du motoneurone du muscle en question (et des muscles synergiques) + activation des muscles antagonistes
90
Les acteurs de la régulation posturale
(1) Le réflexe myotatique (au niveau de la moelle) (2) La formation réticulée (3) Le système vestibulaire (4) Le cervelet
91
Rôle du tronc cérébral dans la régulation du tonus
(1) Formation réticulée : recueil des informations sensorielles (visuelles et auditives) pour générer des réflexes ➡️ Faisceaux réticulo-spinal avec un contingent protonique et un contingent antitonique (2) Système vestibulaire = système canalaire (dynamique) + système otholithique (statique) (3) Cervelet = protonique (syndrome cérébelleux = hypotonie
92
Les ajustements posturaux compensateurs
= réponse musculaire (facultative) visant à lutter contre un déséquilibre externe latence minimale de réponse = 100 ms (réponse d'autant plus précoce que le muscle est proche du sol)
93
Les ajustements posturaux anticipateurs
= activité musculaire (acquise) précédent (de très peu) un mouvement volontaire pour éviter un déséquilibre - local (serveur) - global (projection du centre de gravité dans le polygone de sustentation)
94
Caractéristiques de l'hypertonie pyramidale
- spastique (perte de l'inhibition des réflexes) - vitesse dépendante (le tonus est proportionnel à la vitesse de mobilisation du membre) - élastique - prédomine sur les fléchisseurs aux membres supérieurs et aux extenseurs au membres inférieurs
95
Caractéristiques de l'hypertonie extrapyramidale
- plastique - mobilisation en roue dentée - manœuvre de Froment positive : le tonus augmente quand le sujet réalise un mouvement à distance
96
Les signes du syndrome vestibulaire
(1) Vertige (2) Troubles de l'équilibre et de la marche (3) Nystagmus
97
Les troubles de l'équilibre et de la marche du syndrome vestibulaire
(1) Manoeuvre de Romberg (sujet pieds joints, bras le long du corps, yeux ouverts puis fermés) : déviation homolatérale à la lésion de l'axe du corps (2) Epreuve de Babinski-Will (3 pas en avant puis 3 en arrière) : signe de Babinski-Will = déviation homolatérale à la lésion avec majoration les yeux fermés = marche en étoile (3) Epreuve de Fukuda = piétinement aveugle (idem mais sur place) (4) Epreuve des index : déviation axiale homolatérale à la lésion
98
Définition du nystagmus
= mouvements involontaires conjugués des globes oculaires caractérisés par leur rythmicité et l'alternance d'une phase lente tonique (coté de la lésion) et d'une phase rapide correctrice (sens du nystagmus)
99
Définition du vertige
= signal d'alerte traduisant un dysfonctionnement des mécanisme de régulation vestibulaire - momentané, déclenché par le mouvement, lors du traitement d'une information sensorielle inhabituelle - durable : lésion des voies vestibulaire avec réorganisation fonctionnelle adaptative = impression erronée de déplacement des objets par rapport au sujet ou du malade par rapport à l'environnement - sens horizontal ou vertical = vertige rotatoire - sens latérale = illusion de tangage, de bascule de l'espace ou de déplacement linéaire
100
Les diagnostics différentiels du syndrome vestibulaire
(1) Lipothymies (2) Syndrome cérébelleux (3) Ataxie sensitive profonde (4) Attaque de panique
101
Définir l'origine périphérique du syndrome vestibulaire
Vertiges : intenses avec troubles végétatifs associés (nausée, sueurs) Déviation : syndrome harmonieux Nystagmus : horizontal ou rotatoire toujours du côté opposé à la lésion Troubles associés : acouphènes, perte d'auditions, otalgies, otorhées, sensation de plénitude de l'oreille
102
Définir l'origine centrale du syndrome vestibulaire
Vertiges : discrets Déviation : syndrome dysharmonieux Nystagmus : multidirectionnel - rotatoire = lésion bulbaire - vertical = pontomésencéphalique ou pontobulbaire - horizontale alternant, bidirectionnel = lésion du cervelet Troubles associés : signes neurologiques (atteintes cérébelleuse, atteinte des voies sensitives, etc)
103
Examen paraclinique à réaliser en cas de syndrome vestibulaire
(1) Audiométrie et otoscopie systématique (2) Epreuve calorique : eau froide puis chaude dans chaque conduit auditif externe à la recherche d'une asymétrie de réponse (3) Electronystagmographie (4) Posturographie (5) IRM pour éliminer l'AVC ou une atteinte tumorale
104
Etiologie du syndrome vestibulaire
(1) Vertige positionnel de quelques secondes = vertige positionnel paroxystique bénin (lié à des cupulolithiases ou des canalolithiases) (2) Grand vertige unique > 12h - sans accompagnement ORL ou neurologique = neuronite ou nevrite vestibulaire - avec accompagnement neurologique = syndrome de Wallenberg - avec acompagnement ORL = commotion labyrinthique ou labyrinthite infectieuse (3) Grand vertige spontané prolongé < 12h et récidivant = maladie de Ménière, neurinome de l'acoustique, SEP
105
Les signes du syndrome cérébelleux
(1) Hypotonie (2) Trouble de la motricité volontaire (3) Trouble de l'équilibre et de la marche (4) Dysarthrie hyperkinétique = voix lente, saccadée, hésitante, explosive (5) Tremblement cinétique = oscillation rythmique de la tête et du tronc (6) Trouble de l'écriture (appuie trop) (7) Troubles oculaire = poursuite retardée
106
Définir la topographie du syndrome cérébelleux
(1) Vermien - trouble de la statique - trouble de la marche - hypotonie des membres inférieurs (2) Hémisphérique - syndrome cérébelleux cinétiquen du coté de la lésion - trouble de coordination des membres supérieurs (3) Global dans les pathologies dégénératives
107
Etiologies du syndrome cérébelleux
(1) Vasculaire (2) Tumoral (3) Traumatique (4) Malformation (Arnold-Chiari) (5) Infectieuse (varicelle) (6) Inflammatoire (SEP) (7) Toxique (alcool), iatrogène (8) Paranéoplasique (9) Dégénérescence sporadique (10) Dégénérescence héréditaire (ataxie dominante et récessive)
108
L'hypotonie du syndrome cérébelleux
- augmentation de l'amplitude des mouvements - pas d'hyperextensibilité - caractère pendulaire des ROT - Manoeuvre de Stewart-Homes = phènomène rebond en lien avec ka dyschronométrie (coté de la lésion
109
Les troubles de la motricité dans le syndrome cérébelleux
(1) Troubles de la coordianation (mais force normale) (2) Dysmétrie ou hypermétrie = incapacité à contrôler l'intensité et la durée du mouvement (épreuve doigts-nez, talon-genou, prise d'un verre) (3) Adidococinésie = difficulté à exécuter des gestes alternatifs rapides (marionnettes mains-cuisses, moulinets) (4) Dyschronométrie : retard au déclenchement et à l'arrêt du mouvement (5) Asynergie = défaut de coordination entre les différentes composantes d'un mouvement (lors de l’accroupissement, les talons restent en contact avec le sol)
110
Les troubles de l'équilibre dans le syndrome cérébelleux
En position orthostatique : - écartement de la pointe des pieds traduisant l'élérgissement du polygone de sustentation - instabilité voire chute (sans aggravation à la fermeture des yeux) - danse des tendons - instabilité en position assise - épreuve de la poussée : retard à la correction A la marche : - démarche ébrieuse, embardes, bras en balanciers (sans aggravation à la fermeture des yeux) - décomposition du demi-tour - instabilité à l'arrêt brusque - épreuve de la marche du funambule si discret
111
Définition de la SEP
Mladie considérée comme auto-immune, démyélinisante, inflammatoire et neurodégénérative spécifique du système nerveux central (encéphale, moelle épinière et nerf optique)
112
La théorie hygiéniste de la SEP
Une population migrant d'Afrique/Asie vers Europe/Amérique du nord - avant l'age de 15 ans --> même risque de SEP que le pays d'accueil - après l'age de 15 ans --> même risque de SEP que le pays d'origine
113
Epidémiologie de la SEP
- 2.5 million dans le monde (dont 100 000 en France) - 2ème cause de handicap chez le jeune - débute vers 30/40 ans - 50% en fauteuil après 25 ans d'évolution - Espérance de vie diminue de 7 ans en raison de pneumopathie, de phlébite, d'escarres - Sex-ratio = 1/3
114
Les facteurs de risque de la SEP
(1) Tabac (2) Surpoids surtout pendant l'adolescence (car surpoids = sécrétion d'adipokines = molécule pro-inflammatoire) (3) Infection à EBV symptomatique (mononucléose) : RR=2.3 (4) Défaut en vitamine D (mais c'est plutôt un taux très élevé qui est protecteur) (5) Génétique : système HLA DRB1.15/DRB1.14 (RR>1.5 si un parent du premier degré atteint)
115
Le principe du traitement de la SEP
(1) Gestion de la poussée = corticoïdes per os ou IV à 1g/j pendant 3 à 5 jours (2) Traitement de fond = immunothérapie le plus tôt possible (3) Traitement symptomatique des troubles de la marche, de la spasticité, des troubles vésio-sphinctériens et de la douleur
116
Les critères de Mc Donald
(1) Critère de dissémination spatiale = IRM - au moins 1 lésion caractéristique de SEP dans au moins 2 zones parmi - zone périventriculaire - zone corticale/juxtacorticale - zone infratentorielle (cervelet, pédoncule cérébelleux) - moelle épinière - pas de distinction entre les lésions symptomatique et asymptomatique (2) Critère de dissémination temporelle - 1 nouvelle poussée clinique - au moins une nouvelle lésion en T2 par rapport à l'IRM de référence - coexistence de lésions réhaussées et de lésion non réhaussées par le gadolinium - présence de bande oligoclonale dans le LCR
117
Définition et signes de la poussée de SEP
Apparition ou aggravation d'un ou plusieurs nouveaux ou anciens symptômes de focalisation sur plus de 24h - Névrite optique rétrobulbaire classiquement unilatérale et douloureuse à la mobilisation oculaire - atteinte médullaire : troubles sensitifs, troubles de la marche, troubles vésico-sphinctérien - atteinte de la fosse cérébral postérieure : ophtalmoplégie internucléaire, atteinte du V et du VI, ataxie cérébelleuse
118
Les formes de SEP
(1) Rémittente (devenant secondairement progressive) = patient stable entre les poussées et au début (le premier évenement = CIS = Symptôme cliniquement isolé) (2) Progressive primaire = évolution d'emblée sans poussée
119
Les examens paracliniques utilisables dans la SEP
(1) IRM - atrophie de la substance grise et blanche - présence de plaque - avec le temps confluence des lésions - prise de gadolinium d'autant moins importante que la lésion est vieille (2) Bande oligoclonale dans le LCR - piéiocytose < 50 /mm3 (cytologie normale possible) - hyperprotéinorachie modérée <1g/L (protéinorachie normale dans 75%) - aseptique
120
Contenu des lésions de SEP
(1) Macrophage >> LT > LB | (2) Puis compartimentation de l'inflammation = les LB prédominent
121
Les signes de la SEP typique
(1) Névrite optique unilatérale (2) Opthalmoplégie internucléaire (3) Atteinte du VI (4) Atteinte du V (5) Ataxie cérébelleuse (6) Myélite partielle (7) Symptômes sensitifs centraux (8) Troubles vésico-sphinctériens (9) Déficit des membres inférieurs asymétrique
122
Les signes de la SEP atypique
(1) Névrite optique bilatérale ou sévère (2) Paralysie oculomotrice fluctuante (3) Nausée, vomissement, hoquet (4) Myélite transverse (5) Déclin cognitif subaiguë (6) Céphalée ou méningisme (7) Fatigue isolée (8) Protéinorachie > 1 g/L (9) Péiocytorachie > 50/mm3
123
Les traitements symptomatiques de la SEP
(1) Solumédrol = corticoïdes (attention à l'effet flush et au risque de trouble du rythme) (2) Fampridine = blocage des canaux potassique et donc augmentation de la vitesse de conduction nerveuse et donc diminution des troubles moteurs (3) Biotine (B8) = amélioration de la conduction par interaction avec la myéline
124
Mécanisme d'action des disease modifier de la SEP du groupe 1
(1) IFN-Bêta : - inhibition de la présentation de l'Ag --> diminution de la production de cytokines --> diminution du nombre de lésion inflammatoire - effets indésirables : Syndrome pseudo-grippal, dépression, choc anaphylactique (2) Glatiramère : modifie la différentiation des LTh (3) Mitoxantrone : inhibition de la topo-isomérase et donc de la prolifération de LT/LB
125
Mécanisme d'action des disease modifier de la SEP du groupe 2
(1) Natalizumab - blocage de VCAM1 et donc inhibition de l'infiltration des lymphocyte et des polynucléaires - effets indésirables : risque de leuco-encéphalopathie multifocale progressive évoluant vers la démence et le grabatariat (si infection au virus JC) (2) Fingolimod - action périphérique : séquestration des lymphocytes dans les ganglions (donc pas de dysimmunité) - action centrale sur les cellules microgliale - Effets indésirables : LEMPS, bradycardie, œdème maculaire
126
Mécanisme d'action des disease modifier de la SEP du groupe 3
(1) Diméthylfumarate : activation du facteur de transcription NRF2 qui active une cascade anti-inflammatoire et anti-oxydant (2) Teriflunomide, alemtuzumab : inhibition de la prolifération lymphocytaire (3) Ocrelizumab : inhibition du CD20 et donc de l'interaction entre lymphocytes
127
Substratum physiopathologique des traitement anti-parkinsoniens
- récepteurs D2 = harmonisation du mouvement - récepteurs M1 = empêche un mouvement harmonieux - -> Dans la maladie de Parkinson, le système cholinergique prédomine sur le système dopaminergique
128
Les traitement anti-parkinsoniens dopaminergique
(1) L-DOPA + Benserazide ou Carbidopa (2) Agoniste D2 (3) Inhibiteur de la monoamine oxydase B = rasagiline et selegiline (4) Inhibiteur de la catécholamine-O-méthyl-transférase = antacapone
129
La L-DOPA
MECANISME : précurseur de la dopamine transformé, après passage de la BHE, par la dopa-décarboxylase, en dopamine EFFETS INDESIRABLE : transformation aussi en périphérie et donc effet émétique par stimulation de l'area postrema RECOMMANDATION : à associer à un inhibiteur de la dopa-décarboxylase ne passant pas la BHE (Benserazide ou Carbidopa)
130
Les inhibiteurs de la dopa-décarboxylase
= Benserazide, Carbidopa MECANISME : empêcher la transformation périphérique de la L-DOPA EFFETS INDESIRABLES : malade fluctuant (mouvement anormaux / trop bloqué)
131
Les agoniste D2
MECANISME : stimulation constante et non pulsatile des D2 RECOMMANDATION : pas en per os car effet de 1er passage hépatique EFFET INDESIRABLE : Addiction
132
Les IMAOB
MECANISME : empêche la dégradation de la dopamine EFFETS INDESIRABLES : - insomnies par dégradation du selegiline en dérivée amphétaminique - interaction avec les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et les antimigraineux (par inhibition de la MAOA)
133
Le tropatépine
``` MECANISME : antagoniste des récepteurs muscariniques EFFETS INDESIRABLES : syndrome anticholinergique - sécheresse buccale - dysurie - troubles de l'accommodation - syndrome confusionnel CONTRE-INDICATIONs : - glaucome - adénome de prostate ```
134
L'amantadine
MECANISME : antagonisme NMDA entrainant - une augmentation de la libération de dopamine - une diminution de la libération de l'acétylcholine --> diminution des mouvement anormaux au pic de concentration en L-DOPA EFFETS INDESIRABLES : syndrome confusionnel
135
Les anti-parkinsoniens non dopaminergiques
(1) Antagoniste des récepteurs muscariniques = tropatépine | (2) Antagoniste des récepteurs NMDA = amantadine
136
Les signes fonctionnels du syndrome méningé
(1) Céphalée = signe constant - signe le plus précoce - intenses, violente - diffuse - continues avec paroxysmes - insomniante - aggravées par le bruit, la lumière et le mouvement - accompagnées de rachialgies, de douleurs des membres et d'hyperesthésies cutanées (2) Vomissement = signe quasi-constant - facile, en jet - bilieux = sans rapport avec les repas - déclenché par le changement de position (3) Constipation = signe des formes tardives - entrainée par la fièvre, les vomissement, la déshydratation et par l'inconfort "à pousser"
137
Les signes physiques du syndrome méningé
(1) Présentation générale = position antalgique = décubitus latéral, dos à la lumière ou dans l'obscurité, membres inférieurs semi-fléchis, dans le silence (2) Raideur méningée = contracture de défense, permanente et antalgique - signe de Brudzinski = flexion involontaire des genoux lors de la flexion passive de la nuque - signe de Kernig = impossibilité d'être assis jambes tendues (3) Raie méningitique = raie blanche qui rougit et persiste longtemps après frottement des téguments (4) ROT vifs et diffusés (5) Convulsions (6) Bradycardie (7) Instabilité tensionnelle
138
Particularité du syndrome méningé en fonction de l'âge
``` Chez le nourrisson : - pas de céphalée - refus du biberon - vomissement - convulsion +++ - tension des fontanelles Chez le sujet agé : - moins de plainte de céphalées - confusion +++ - inversion veille/sommeil ```
139
Les hypothèses diagnostiques face à un syndrome méningé
(1) Méningite = infection bactérienne/virale/parasitaire | (2) Hémorragie méningée
140
Les contre-indications à la PL
(1) Troubles de la coagulation, traitement anti-coagulant (2) Hypertension intracrânienne (signe de focalisation, flou visuel, trouble de la vigilence) car risque d'engagement des amygdales cérébelleuse
141
Les risques de la PL
``` Accident : - hématome épidural - engagement des amygdales cérébelleuse Incident : - décharge électrique dans un membre inférieur - ponction traumatique - céphalées post-PL - thrombose veineuse cérébrale ```
142
Les formes cliniques du syndrome méningé en fonction de la gravité
(1) Formes sévère : - trouble de la vigilence - obnubilation - confusion - coma - purpura - -> Bêta-lactamine (2) Formes incomplètes (sujets agés ou prise d'antibiotiques) (3) Formes latentes - maladies infectieuse - maladie néoplasique (leucémie aiguë lymphoblastique)
143
Le LCR normal
Aspect : claire, eau de roche Cellularité < 5/mm3 Protéinorachie < 0.5 g/L Glycorachie > Glycémie / 2
144
Le LCR d'une méningite purulente
Aspect : trouble, eau de riz Cellularité élevée (PNN altérés) Protéinorachie > 1 g/L Glycorachie <<< Glycémie / 2
145
Le LCR d'une méningite virale
Aspect : clair Cellularité élevée (lymphocytes) Protéinorachie possiblement augmentée mais < 1 g/L Glycorachie > Glycémie / 2 (normale)
146
Le LCR d'une méningite tuberculeuse
Aspect : clair Cellularité élevée (lymphocytes) Protéinorachie > 1 g/L Glycorachie < 0.3
147
Définition de l'hypertension intracrânienne
= augmentation de la pression intracrânienne de plus de 20 cmH2O (soit de plus de 15 mmHg) en raison de l'apparition d'un néovolume (solide, LCR, sang) dans un espace clos et entraînant des engagements cérébraux, des compression et des distorsions des structures fonctionnelles
148
Les symptômes de l'hypertension intracrânienne
(1) céphalées (2) vomissements (3) altération de la vigilence (4) troubles psychiques (5) troubles visuels (6) acouphène (7) vertiges/instabilité (8) accès de pâleur ou flush (9) labilité tensionnelles (10) bradycardie
149
Les céphalées de l'hypertension intracrânienne
= signe important mais inconstant - horaire : intermittent au début, le matin et en 2ème partie de nuit - sensible à la toux, à l'effort et aux changements de position - localisation diffuse (ou occipitale en cas de tumeur de la fosse postérieure ou hémicranienne en cas de tumeur hémisphérique) - pseudo-migraineuses avec vomissements
150
Les vomissement dans l'hypertension intracrânienne
- facile, en jet - non rythmé par les repas - calme transitoirement les céphalées - signe prédominant en cas de tumeur de la fosse postérieur chez l'enfant
151
L'altération de la vigilance dans l'hypertension intracrânienne
- progressif (altération du Glasgow) - apathie - somnolence - obnubilation - torpeur - coma
152
Les troubles visuels dans l'hypertension intracrânienne
- oedème papillaire au fond d'oeil ++ (inconstant) : flou du bord nasal --> stase paillaire ; surélévation du disque papillaire ; dilatation veineuse parfois hémorragique - baisse de l'acuité : éclipse, cécité - diplopie par paralysie du VI
153
Les troubles psychiques dans l'hypertension intracrânienne
- irritabilité - modification du caractère - chez l'enfant : troubles cognitifs avec fléchissement voire régression des acquisition, difficulté scolaire
154
L'HTIC du nourrisson
(1) Macrocrânie : hydrocéphalie avant 2 ans (Périmètre crânien > N+2DS) (2) Tension marquée de la fontanelle antérieure voire dijonction des sutures (3) Hypotonie ("poupée de chiffon") (4) Regard en couchée de soleil = déviation fixée vers le bas de globes oculaires (5) bradycardie
155
Diagnostics différentiels de l'HTIC
(1) Syndrome méningé = céphalées brutales, raideur de nuque, photophonophobie (2) Céphalées hypertensives = HTA maligne (3) Migraine avec ou sans aura (4) Crise épileptique
156
Les types d'engagement lors de l'HTIC
(1) Sous falcoriel = le gyrus cingulaire passe sous la faux --> retentissement cognitif et mnésique (2) Temporal = l'uncus et l'hippocampe passe sous la fissure cérébrale transverse (entre le bord libre de la tente et le tronc cérébral) (3) Fosse postérieure - les amygdales passent dans le foramen magnum - le culmen cérébelleux passe vers le haut entre faux et tente
157
Les signe d'engagement temporal
= uncus et hippocampe passe dans la fissure cérébrale transverse (Bichat) (1) Parésie du III = mydriase homolatérale, abolition du réflexe photomoteur, ptosis (2) HLH par atteinte de l'artère communicante postérieure (3) Hémiparésie controlatérale voire homolatérale (4) Rigidité de décérébration (5) Coma... décès
158
Les signes d'engagement des amygdales cérébelleuses
= les amygdales passent dans le foramen magnum --> compression du tronc cérébral (1) Port guindé de la tête (2) Torticolis (3) Arrêt respiratoire, mort subite
159
L'HTIC "bénigne"
``` = HTIC + oedème papillaire bilatérale (risque d'atrophie optique et donc de cécité) - sans processus expansif - sans hydrocéphalie - avec TDM normale (ou petits ventricules) Contexte : - HTA sévère - thrombophlébite cérébrale - idiopathique de la femme obèse - iatrogène ```
160
Les traitements symptomatiques de la migraine
(1) Antalgiques - aspirine - paracétamol +/- codéine - tramadol (2) AINS - ibuprofène - kétoprofène (3) Vasocontricteurs noradrénergiques = dérivés de l'ergot - dihydroergotamine (DHE) - ergotamine (4) Vasocontricteurs sérotoninergique - triptans = agoniste des récepteur 5HT1B/D - lasmiditan = agoniste des récepteurs 5HT1F (hors AMM) (5) Gépant = Antagoniste des récepteurs CGRP
161
Les traitements préventifs et de fond de la migraine
(1) Flumarizine = antagonistes des canaux =)calciques (2) Topiramate = inhibiteur des canaux sodiques (3) Bêta-bloquants (propranolol, métoprolol) (4) Indoramine = dérivé de l'ergot = antagoniste des récepteurs 5HT2 (5) Oestradiol (migraine catamérale) (6) AINS au long cours (hors AMM) (7) Tricyclique = agoniste des récepteurs alpha-2 présynaptiques (hors AMM) (8) Lithium (hors AMM) (9) Toxine botulique (hors AMM) (10) Anticorps anti-récepteurs au CGRP = erenumab (hors AMM)
162
Anti-migraineux : l'aspirine
MECANSIME : antalgique | EFFET INDESIRABLE : Troubles digestifs (d'où l'association avec des antagoniste dopaminergique comme le primperan)
163
Anti-migraineux : les dérivés de l'ergot
= dihydroergotamine (DHE) et ergotamine MECANISMES : - vasocontriction noradrénergique par agonisme des récepteurs alpha (traitement symptomatique) - antagonisme des récepteurs 5HT2 (sur le long cours pour saturer l'effet de premier passage hépatique) EFFETS INDESIRABLE : - fibrose pulmonaire et rétropéritonéale - vasoconstriction excessive PHARMACOCINETIQUE : effet de premier passage hépatique (d'où d'utilisation en spray nasal pour le traitement symptomatique) CONTRE-INDICATIONS / - syndrome de Raynaud - insuffisance coronarienne - macrolides (car inhibiteur enzymatique) car risque de nécrose digitale - triptans
164
Anti-migraineux : les triptans
``` MECANISME : agonisme des récepteurs HTB/D RECOMMANDATIONS : - à prendre rapidement - pas plus de 3 fois pas semaine EFFET INDESIRABLE : risque vasculaire CONTRE-INDICATIONS : - dérivés de l'ergot - anti-dépresseurs sérotoninergiques ```
165
Anti-migraineux : les gépant
MECANISME : antagonisme des récepteurs au CGRP | EFFETS INDESIRABLES : nombreux
166
Anti-migraineux : la flunarizine
MECANISME : antagonisme des canaux calcique = diminution de l'hyperexcitabilité EFFETS INDESIRABLES : syndrome parkinsonien bilatéral par action sur les neurones dopaminergiques
167
Les signes cliniques du syndrome pyramidal
(1) Déficit moteur (2) Hémiplégie spastique, hypertonique et élastique (peut etre flasque et hypotonique le 1er jour dans le cas d'une atteinte brutal) (3) ROT vifs, diffusés et polycinétiques (4) Signe de Babinski (5) Signe de Hoffmann = fermeture pouce-index lors d'un appui sur l'ongle du majeur (6) Clonus, trépidations épileptoïdes du pied en réponse à une hyperflexion dorsale brutale du pied
168
Le déficit moteur du syndrome pyramidal
(1) Déficit des membre à prédominance : - en distalité - aux extenseurs du membre supérieur - aux fléchisseurs du membre inférieur (2) Atteinte faciale de type centrale (=territoire facial inférieur) - effacement du pli nasogénien - asymétrie quand découvre les dents - dissociation automaticovolontaire - absence du signe de Charles-Bell (fermeture incomplète de l'oeil mais élévation du globe oculaire)
169
Le tonus dans le syndrome pyramidal
Si apparition brutale : hémiplégie flasque, hypotonique et abolition des ROT Si apparition progressive ou dans les jours suivant une apparition brutale : hémiplégie spastique, hypertonique, élastique prédominant sur les muscles antigravitaires - fléchisseurs du membre supérieur --> diminution du ballant du bras - extenseurs du membre inférieur --> fauchage
170
Topographies possibles des lésions donnant un syndrome pyramidal
(1) Lésion hémisphérique (cortex ou capsule interne) (2) Lésion du tronc (3) Lésion de la moelle
171
Caractéristiques des atteintes hémisphériques donnant un syndrome pyramidal
(1) Corticale : - hémiplégie controlatérale - déficit non proportionnel (car somatotopie du cortex) - prédominance brachio-faciale ou crurale - signes associés caractéristique d'une atteinte corticale : troubles phasique, héminégligence (2) Capsule interne - hémiplégie controlatérale - déficit proportionnel - moteur pur (souvent) ou troubles sensitifs (car thalamus à proximité)
172
Caractéristiques des atteintes du tronc cérébral donnant un syndrome pyramidal
Syndrome alterne = - hémiplégie controlatérale - atteinte des nerfs homolatéraux - -> Syndrome de Weber = infarctus du mésencéphale - -> Syndrome de Wallenberg = infarctus de la fossette latérale du bulbe droit
173
Caractéristiques des atteintes de la moelle donnant un syndrome pyramidal
(1) Hémiplégie homolatérale (2) Respect de la face (3) Aucun signe au dessus du niveau lésionnel (4) Associé à des troubles sensitifs le plus souvent
174
Le syndrome de Weber
= infarctus du mésencéphale (1) Hémiplégie controlatérale (2) mydriase homolatérale (3) Diminution de la fente palpébrale homolatérale (4) Perte de l'adduction de l'oeil homolatéral
175
Les syndrome de Wallenberg
= infarctus de la fossette latérale du bulbe (1) Anesthésie à la chaleur et à la douleur de l'hémicorps controlatérale (2) Anesthésie à la chaleur et à la douleur de l'hémiface homolatérale (3) Claude Bernard Horner homolatéral (4) Paralysie de l'hémivoile, de l'hémipharynx et de la corde vocale homolatéral (5) Syndrome vestibulaire homolatérale (6) Hémi-syndrome cérébelleux
176
Définition de l'addiction
Impossibilité répétée de contrôler un comportement entraînant la poursuite de ce comportement en dépit de ses conséquences négatives (physiques, psychiques, familiales, professionnelles, sociales) = perte de la liberté de s'abstenir - à un comportement - à des substances psychoactives
177
Faire le diagnostic d'une addiction
(1) Sujet préoccupé par le produit ou le comportement (2) Sujet incapable de résister aux impulsions de consommation = craving (3) Sujet tentant vainement de réduire cette consommation ou ce comportement qu'il perpétue en ayant conscience de son rôle délétère sur sa santé ou sa vie socioprofessionnelle (4) sujet sacrifiant des activité professionnelles, sociales ou récréatives au profit du produit ou de comportement (5) sujet irritable et agité en cas d'impossibilité de s'y adonner (6) sujet présentant des symptômes physiques et psychologiques lors du sevrage
178
Addictogénicité des différentes substances
(1) Cocaïne = 76% (2) Opioïdes = 73% (3) Tabac = 60% (4) Alcool = 39% (5) Amphétamine = ,26% (6) Cannabis = 23% (7) Médicament = 20%
179
Les signes d'intoxication aiguë à l'alcool
``` Simple dans 75% - logorrhée - paroles hachées - incoordination motrice avec trouble de l'équilibre - ralentissement psychomoteur - injection conjonctivale - labilité de l'humeur Forme excitomotrice dans 15% : - agitation - confusion - violence ```
180
Les complications d'une intoxication aiguë à l'alcool
(1) Hypoglycémie (2) Acidocétose alcoolique (3) Troubles de coordination motrice (4) Confusions (5) Convulsions (6) Coma (7) Arythmies (8) Syndrome de Mallory-Weiss (9) Aggracation de diabète, de maladies cardiovasculaires, gastriques
181
Signes du sevrage alcoolique et conduite à tenir
= Score de Cushman - tachycardie - HTA - tachypnée - sueur - agitation - troubles sensoriels (hallucination, confusion) - -> Valium + B1 + hydratation + lumière/parole
182
Le delirium tremens et le pré-delirium tremens
(1) Pré-delirium tremens - anxiété, agitation, insomnies, cauchemars - sueurs, tremblement, tachycardie, HTA - anoréxie, nausées, vomissement, diarrhée (2) Delirium tremens - confusion = perte des repères spatiotemporels, obtusion - tremblement - hallucination (zoopsie) - convulsion
183
Les signes de l'intoxication aiguë au cannabis
(1) Hyperesthésie sensorielle (2) Euphorie, ébriété (3) Somnolence (4) Hallucinations (inconstant) (5) Hyperémie conjonctivale (6) Tachycardie et hypotension
184
Les signes de l'intoxication chronique au cannabis
= Syndrome amotivationnel (1) Déficit de l'activité, asthénie physique et intellectuelle, trouble de l'humeur (dépressive) (2) Troubles cognitifs : pensée abstraite et flou, fatigabilité intellectuelle, difficulté de concentration et de mémorisation (3) Indifférence affective
185
Les dangers des opiacés
(1) Overdose (2) Infection lors de l'injction (3) Endocardite due au produits adultérants
186
Le syndrome opiacé
= effet sédatif - bradypnée - myosis
187
Le syndrome dopaminergique
= effets des drogues contactogène (cocaïne, amphétamine) - agitation - mouvements anormaux - HTA - hyperthermie
188
Le syndrome serotoninergique
= effets psychadéliques (LSD, champignons) - confusion - agitation - myoclonie - hypersudation - hyperthermie - hallucination
189
Les signes d'une intoxication chronique à l'alcool
= grille de Le-Go (1) Aspect clinique : - langue - conjonctive - visage (2) Tremblements - bouche - langue - extrémité (3) Troubles subjectifs - nerveux - digestifs - moteurs (4) Signes objectifs - perte ou prise de poids - conséquence sur le foie - tension artérielle
190
Les complications d'une intoxication chronique à l'alcool
(1) Neurologiques - Neuropathie sensitivomotrice périphérique et névrite optique rétrobulbaire - troubles cognitifs - encéphalopathie alcoolique carentielle (Marchiafava-Bignami, Gayet-Wernicke, Korsakov) (2) Cardiaques : - troubles du rythme - HTA - cardiomyopathie alcoolique (3) Métaboliques et nutritionnelles : - hyperglycémie puis intolérance aux glucides - hypertriglycéridémie (--> stéatose) - hypoprotidémie (dénutrition) - carence en vitamines, oligo-éléments, magnésium - pertes urinaires de phosphates et de calcium (4) Psychiatriques : - troubles anxieux, dépression - hallucinations, psychoses - aggravations de troubles pré-existant
191
Les signes cliniques du syndrome myopathique
(1) Perte de force musculaire souvent symétrique, d'importance variable, surtout proximale - ceinture pelvienne : trouble de la statique, difficulté à la marche (lente, dandinante), signe du tabouret - ceinture scapulohumérale : amyotrophie, chute du moignon de l'épaule, décollement de l'omoplate - facies peu expressif, effacement des rides, éversion des lèvres, difficultés à fermer les paupières (2) Douleurs : crampe, contracture (3) Dyspnée : atteinte cardiaque et respiratoire (4) Troubles oculomoteurs (5) Modification du volume musculaire - amyotrophie - hypertrophie ou pseudohypertrophie (par fibrose) --> dure et douloureux à la palpation
192
Les signes paracliniques du syndrome myopathique
(1) Biologie : - rhabdomyolyse aiguë - myoglobinurie (foncées) - CPK élevés - aldolases et transaminases élevées - intolérance à l'effort (2) ENMG : syndrome myogène (3) Biopsie musculaire : - tous les fascicules sont atteints mais atteinte variable selon les fibres - nature dystrophique - prolifération nucléaire avec centralisation
193
Les signes cliniques du syndrome myotonique
(1) Difficulté de relachement - symétrique - à prédominance distale - parfois extrémité faciale (déglutition, phonation, paupières) - diminue avec l'exercice - aggravée par le froid (2) Douleurs : crampes, contractures (3) Atrophie, hypertrophie
194
Les signes paracliniques du syndrome myotonique
= ENMG : rafales myotonique = salves de potentiels très rapprochés, bref et de faible amplitude
195
Les formes du syndrome myotonique
(1) Myotonie paradoxale (aggravée à l'effort) (2) Myotonie isolée : - sporadique ou familiale - hypertrophie ou atrophie (3) Myotonie associée : dystrophie myotonique de Steinert (4) Myotonie endocrinienne : - diabète - neuro-diffuse - cutanéophanérienne - cataracte - cardiaque
196
Les signes cliniques du syndrome myasthénique
(1) Fatigabilité musculaire (2) Perte de force musculaire au cours d'un exercice (pseudoparalysie) (3) Variable dans le temps : prédomine le soir (4) Faiblesse diffuse à l'anglaise : ptosis lors de l'effort de préhension (5) Topographie : - atteinte des oculomoteurs : ptosis, ophtalmoplégies partielles (souvent asymétriques) - trouble de déglutition, phonation, mastication - régurgitation par le nez - axiale : tête tombante, douleurs cervicales, contracture - face : ptosis, mâchoire inférieure tombante, faciès atone, parésie faciale - membres (surtout aux racines) - camptocormie = déformation vers l'avant de la colonne réductible en décubitus - muscle respiratoire : dyspnée
197
Signes paracliniques du syndrome myasthénique
= ENMG : décrément de l'amplitude des potentiels d'action lors d'une stimulation à 3 Hz, améliorée sous anticholinestérasique (prostigmine)
198
Etiologie du syndrome myasthénique
(1) Myasthénie auto-immune (Ac anti-récepteur de l'acétylcholine) = blocage post-synaptique (2) Myasthénie paranéoplasique d'un cancer du poumon (Ac anti-canal calcique) = blocage pré-synaptique
199
Le cycle du sommeil
= 1h30 (1) Endormissement < 30 min (2) Sommeil lent leger 1 et 2 = 50/60% (3) Sommeil lent profond 3 = 20/25% (4) Sommeil paradoxal = REM sleep = 20/25% (5) Eveil < 1min
200
L'enregistrement du sommeil
(1) EEG : mesure de l'activité électrique cérébrale (électrodes fontales, occipitales, centrales) (2) EMG : sur les muscles mentonniers (plus le sommeil est profond, moins il y a d'activité) (3) EOG : mesure des mouvement oculaire (pendant le sommeil paradoxale : mouvement rapide)
201
Temps de sommeil et siestes en fonction de l'age
``` Temps de sommeil - A 4 ans : 12h - A 6/11 ans : 11h - Dès 11 ans : 9-10h Siestes : - à 6 mois : fin de matinée, début d'après midi, avant le diner - à 1 an : matin, après-midi - à 18 mois : après le déjeuner - après 4/6 ans : 0 ```
202
Les structures impliquées dans la régulation du sommeil
``` Les structures de l'éveil : - Hypothalamus postérieur - formation réticulée = - voie réticulothalamocorticale (Ach, Glu) - voie réticulohypothalamocorticale (Glu, Ach, histamine) - voie pontobasocorticale - locus coerulus (NAdr) - système adrénergique du bulbe - système dopaminergique - noyau du raphé Les structures du sommeil : - Hypothalamus antérieur (aire pré-optique) ```
203
Physiologie du sommeil lent
- Activation de l'aire pré-optique de l'hypothalamus - Inhibition des structure de l'éveil : (1) Accumulation de 5HT pendant l'éveil (2) Activation de l'hypothalamus antérieur (3) Inhibition de l'hypothalamus postérieur
204
Physiologie du sommeil paradoxal
(1) Système permissif = sommeil paradoxal off - raphé - hypothalamus postérieur - locus coeruleus (2) Système exécutif = sommeil paradoxal on - neurone cholinergique - noyau magnocellulaire - noyaux mésopontins
205
Les système de régulation du sommeil
(1) Régulation homéostasique : accumulation d'une dette suffisante (= adénosine) (2) Régulation circadienne : - alternance lumière / obscurité (voie suprachiasmatique) --> mélatonine - rythme socio-professionnel
206
Les fonctions du sommeil
(1) Consolidation mnésique (2) Epuration des toxines du cerveau (3) Libération GH (4) Récupération musculaire et physique (5) Régulation métabolique
207
Les causes d'une somnolence diurne excessive
(1) Dette de sommeil (2) Iatrogène/toxique : - psychotique - antalgiques (codéine, morphine) - benzodiazépine - anxiolytique - alcool (3) Cause secondaire - respiratoire : SAS - psychiatrique : syndrome dépressif, troubles thymique - neurologique : Parkinson, AVC thalamique, SEP - infection : mononucléose - grossesse (4) Trouble primaire : - narcolepsie - hypersomnie idiopathique - syndrome de Kleine-Levin
208
La narcolepsie
= accès d'endormissement (5/10 min de sommeil paradoxal réparateur) dans la journée lors des baisses d'activités physiques et intellectuelles Parfois associé à une cataplexie = chute du tonus musculaire lors d'une émotion sans perte de conscience/connaissance
209
Le syndrome de Kleine-Levin
= accès d'hypersomnie de façon périodique durant 10/15 jours associé à des troubles du comportement (hyperphagie, hypersexualité, désinhibition) Etiologie surement auto-immune
210
Les différents types d'insomnies
(1) Insomnie d'endormissement : - environnemental : écran, hygiène (sieste, irrégularité) - toxique (grande dose d'alcool) - neurodégénérative - psychiatrique : stress, anxiété, TOC - syndrome des jambes sans repos = besoin de bouger les membres inférieurs associé à des troubles sensitifs survenant au repos d'apparition ou d'aggravation vespérale et disparaissant souvent vers 23 h (2) Insomnie de maintien de sommeil : idem (3) Insomnie du petit matin - environnement/hygiène - troubles thymiques
211
Les types de parasomnies
(1) D'endormissement - myoclonie d'endormissement - rythmie d'endormissement (endormissement en se balançant avant/arrière, droite/gauche) (2) Pendant le SLP = eveil dissocié - somnambulisme - éveil confusionnel - terreurs nocturnes (3) Pendant le sommeil paradoxal (favorisé par le manque de sommeil, le stress, la fièvre) - cauchemars - troubles du comportement du sommeil paradoxal (prémisse de Parkinson) - somniloquie - mouvements périodiques - bruxisme
212
La consultation du sommeil
(1) Interrogatoire - mode de vie - antécédents d'arthrose, asthme, Parkinson - traitement (+ heure de prise) - habitudes de sommeil - conditions de sommeil - manifestation pendant le sommeil - trouble psychiatrique (anxiété, troubles de l'humeur) (2) Agenda du sommeil (3) Exploration objective - polysomnographie - test de latence d'endormissement - test de maintien d'éveil
213
Émergence des nerfs crâniens purement sensitifs
- I = nerf olfactive - II = nerf optique - VIII = nerf vestibulo-cochléaire : sillon pontobulbaire
214
Émergence des nerfs crâniens purement moteurs
- III = nerf oculomoteur : face médiale des pédoncules cérébraux - IV = nerf trochléaire (pathétique) : face postérieure du tronc - VI = nerf abducens : sillon pontobulbaire - XII = nerf hypoglosse : sillon ventral latéral
215
Émergence des nerfs crâniens mixtes
- V = nerfs trijumeau : face antérieure du pont - V1 : ophtalmique - V2 : maxillaire - V3 : mandibullaire - VII = nerf facial : sillon pontobulbaire - VII = moteur - VIIbis = intermédiaire de Wrisberg (+ médial) - IX = nerf glossopharyngien : sillon latérale dorsal de la moelle allongée - X = nerf vague : sillon latérale dorsal de la moelle allongée - XI = nerf accessoire (spinal) : sillon latérale dorsal de la moelle allongée
216
Les colonnes des nerfs crâniens
De dedans en dehors : (1) Colonne somatomotrice somitique (2) Colonne somatomotrice branchiale (3) Colonne viscéromotrice SULCUS LIMITANS (4) Colonne de la sensibilité interoceptive = sensibilité viscérale (5) Colonne de la sensibilité proprioceptive (6) Colonne de la sensibilité exteroceptive = somatosensible
217
Rôle de la colonne somatomotrice somitique
(1) Motricité oculaire : - noyau du III : en regard du colliculus supérieur - noyau du IV : en regard du colliculus inférieur - noyau du VI : en regard du colliculus inférieur (2) Motricité de la langue : noyau du XII
218
Rôle de la colonne somatomotrice branchiale
(1) Noyau du V : muscles masticateurs (temporaux, masseter, ptérygoïdiens) (2) Noyau du VII : muscle de la face (cutanés de la face, stapédien, stylohyoïdien, ventre postérieur du digastrique (3) Noyau ambigu = - noyau du IX : constricteur supérieur du pharynx, styloglosse, stylopharyngien - noyau du X : voile du palais, pharynx inférieur, oesophage supérieur, cricothyroïdien (4) Noyau du XI = noyau pharyngé - racine bulbaire : larynx (hors cricothyroïdien) - racine rachidienne : SCM, trapèze
219
Rôle de la colonne viscéromotrice
(1) Noyau pupillaire du III = noyau d'Edinger Westphal : muscles ciliaires (2) Noyau mucolacrymonasal du VII : glande lacrymale et muqueuse nasale (3) Noyau salivaire supérieur du VII : glande submandibulaire et sublinguale (4) Noyau salivaire inférieur du IX : parotide (5) Noyau du X
220
Rôle de la colonne de la sensibilité interoceptive
(1) Noyau sensitif dorsal du IX : plexus du sinus carotidien (2) Noyau sensitif dorsal du X : viscère du thorax et de l'abdomen
221
Rôle de la colonne de la sensibilité proprioceptive
(1) Noyau mésencéphalique du V : proprioception des cutanés de la face et des masticateurs (2) Noyau vestibulaire
222
Rôle de la colonne de la sensibilité exteroceptive
(1) Noyau du V : téguments de la face, sensibilité des 2/3 antérieurs de la langue (2) Noyau gustatif supérieur du VII : gustation des 2/3 antérieurs de la langue (3) Noyau gustatif inférieur du IX : gustation du 1/3 postérieur de la langue (4) Noyau solitaire = VII, IX, X : muqueuse laryngée, pharyngée, sensibilité de la base de la langue
223
Anatomie du nerf olfactif
(1) Filet nerveux au travers la lame criblée de l'ethmoïde (2) Bulbe olfactif (3) Bandelette olfactive 2 racines : - l'externe vers l'hippocampe - l'interne vers la circonvolution du corps calleux
224
Les troubles de l'odorat
(1) Anosmie (hyposmie a minima) (2) Hyperosmie (grossesse, périodes hormonales) (3) Hallucinations olfactives (crise épileptique uncinée, méningo-encéphalite herpétique) (4) Parosmie = perversion de l'odorat
225
Etiologies des troubles de l'odorat
(1) Affection des voies aériennes supérieures : coryza, rhinite (2) Traumatisme : - fracture de la base du crâne - arrachement du I (3) Compression des voies olfactives - lésion osseuse - tumeur (méningiome olfactif, tumeur du sphénoïde, tumeur hypophysaire) (4) Lésion temporale : - tumeur - encéphalite (5) Anosmie congénitale
226
Rôle sensitif du trijumeau
(1) Nerf opthalmique V1 : - peau du front - paupière supérieure - muqueuse de la fosse nasale - cornée - sinus frontaux, éthmoïdaux et sphénoïdaux - dos du nez (2) Nerf maxillaire V2 : - peau de la joue - paupière inférieure - aile du nez - lèvre supérieure - partie postéro-inférieure des fosses nasales - voile du palais - dents et gencives supérieurs (3) Nerf mandibulaire V3 : - peau de la région temporale - peau de la joue inférieure et du menton - muqueuse jugale - muqueuse labiale inférieure - muqueuse linguale antérieure - méninges des fosses cérébrales moyennes
227
Anatomie du nerf ophtalmie et de ses divisions
= V1 = nerf ophtalmique de Willis (1) Nerf naso-ciliaire traverse la fissure orbitaire supérieur puis l'anneau tendineux commun et donne - nerf ethmoïdal antérieur pour la muqueuse nasale - nerf infratrochléaire pour la peau de la racine du nez et l'angle médiale de l'oeil - ganglion ciliaire latéralement au nerf optique (2) Nerf frontal traverse la partie médiane de la fissure orbitaire supérieure puis l'incisure supra-orbitaire (3) Nerf lacrymal traverse la fissure orbitaire supérieure, s'anastomose au nerf zygomatique (traverse la glande lacrymal mais ne l'innerve pas !)
228
Anatomie du nerf maxillaire et de ses divisions
(1) Traverse le foramen rond (2) Segment sagittale jusque la fosse pterygopalatine - -> rameau méningé - -> nerf zygomatique (3) Segment oblique vers l'avant et le dehors - -> nerf pterygopalatin (4) Segment sagittal dans le sillon et canal infraorbitaire - -> nerf alvéolaire supérieur (5) Sortie par le foramen infra-orbitaire pour devenir nerf infra-orbitaire
229
Anatomie du nerf mandibulaire et de ses divisions
Sortie par le foramen ovale (1) Tronc antérieur - temporobuccal - temporal profond antérieur - buccal - temporal profond moyen - temporomasseterique - temporal profond postérieur - masséterique (2) Tronc postérieur - ptérygoïdien médial + tenseur du voile du palais + tenseur du tympan - auriculotemporal (vers l'arrière) - alvéolaire inférieur (dans canal mandibulaire - mentonnier - incisif (pour les canines et les incisives) - mylohyoïdien - lingual
230
Rôle moteur du V
Seule la branche V3 est en partie motrice - muscles masticateurs - voile du palais - tenseur du tympan - muscle mylohyoïdien - ventre antérieur du digastrique
231
Sémiologie d'une atteinte du V
(1) Signes sensitifs - nevralgie - = douleur aiguë en éclair ou en arc électrique, très répétitif et intolérable - surtout par accès - favorisées par l'effleurement ou le contact d'une zone gachette - parfois, période réfractaire sans douleur - en dehors des nevralgies, douleurs continues et sourdes - associées à des sensations de causalgies (2) Signes moteurs - absence de contraction des masseters et des temporaux (mais la mastication reste possible si l'atteinte et unilatérale) - déviation homolatérale du menton à l'ouverture maximal - diduction impossible coté malade - atrophie des fosses temporales et masséteriques
232
Les rôles du nerf facial
(1) Rôles moteurs : - muscles de la face - muscle stylohyoïdien - ventre postérieur du digastrique - muscle de l'étrier (2) Rôles sensitifs : - gustation des des 2/3 antérieurs de la langue - méat acoustique externe et conque (3) Rôles végétatifs : - glande lacrymale - muqueuse nasales - glande salivaire
233
Les noyaux du nerf facial
(1) Noyau moteur pour les muscle de la face (2) Noyau de faisceau solitaire du VIIbis (3) Noyau lacrymuconasal pour la glande sublingual et la glande sous maxillaire (4) Noyau salivaire supérieur pour la muqueuse nasale et la glande lacrymale
234
Le trajet du nerf VII
(1) Angle pontocérébelleux (solidaire du nerf vestibulocochléaire) (2) Méat acoustique interne (3) Trajet intrapétreux dans le canal facial - portion labyrinthique horizontale entre cochlée en avant et vestibule en arrière - genou - portion tympanique horizontale parallèle au rocher - portion mastoïdienne verticale (4) Sortie par le foramen stylomastoïdien (5) Segment extracrânien rétroparotidien où il donne - nerf auriculaire postérieur - fibre pour le stylohyoïdien et pour le ventre postérieur du digastrique - anse de Haller qui s'anastomose avec le IX (6) Segment intraparotidien où il se divise en - nerf temporofacial - nerf cervicofacial
235
Les signes moteurs d'une atteinte du nerf facial
= atteinte de tous les muscles de la face sans dissociation automaticovolontaire (1) Dans le territoire supérieur : - face asymétrique au repos et dans les essais de mouvement volontaire - effacement des rides du front - élargissement de la fente palpébrale - signe de Charles Bell = fermeture des yeux impossible mais le globe oculaire est porté vers le haut - signe de cils de Souques dans les formes frustres (2) Dans le territoire inférieur : - effacement du pli nasogénien - chute de la commissure labiale - déviation de la bouche coté sain - bouche en virgule à grosse extrémité coté sain - langue non paralysée mais semble dévié coté sain car déformation de la fente labiale - impossibilité à gonfler la joue, à siffler, à prononcer les labiales - mastication et déglutition génées - signe du peaucier du cou de Babinski = non contraction du peaucier du cou à l'ouverture contrariée de la bouche
236
Signes non moteurs d'une atteinte du VII
(1) Troubles des réflexes : occlusion palpébrale réflexe abolie coté sain (mais le globe oculaire se porte vers le haut) (2) Troubles sécrétoires - diminution de la salivation - larmoiement exacerbé par eversement et irritation de la paupière inférieure - tarrissement des larmes (rare) secondaire à une lésion du ganglion géniculé (3) Troubles sensoriels - hyperacousie douloureuse = lésion proximale à la naissance des filets nerveux du muscle de l'étrier - agueusie des 2/3 antéieurs de la langue (4) Troubles sensitifs : hypo-esthésie de la zone de Ramsey-Hunt
237
Etiologies possibles d'une atteinte du VII
(1) Lésion de la protubérance (vasculaire, tumeur, SEP) (2) Lésion de l'angle pontocérébelleux (neurinome de l'acoustique) (3) Otite (4) Fracture du rocher (5) Lésion osseuse tumorales de la région pétreuse (6) Zona du ganglion géniculé (7) Maladie générale : sarcoïdose, polyradiculonévrite, périartérite noueuse, diabète
238
Anatomie du nerf vestibulocochléaire
- né du sillon bulbopontique, latéralement au VII - surcroise de sinus pétreux inférieur - passe dans le méat acoustique interne où il forme une gouttière dans laquelle repose le VII - -> nerf vestibulaire et nerf cochléaire
239
Rôle du nerf glossopharyngien
(1) Rôle moteur - constricteur supérieur du pharynx (via nerf de Hering) - stylopharyngien - styloglosse (2) Sensibilité - muqueuse nasopharyngé - trompe auditive - caisse du tympan - oropharynx - région amygdalienne - gustation et sensibilité du 1/3 postérieur de la langue - sécrétion de la parotide (via le nerf de Jacobson)
240
Les noyaux du IX
(1) Noyau ambigu = fibres motrices (2) Noyau dorsal = fibres sensitivosensorielles (3) Noyau salivaire inférieur
241
Anatomie du IX
(1) Traverse la partie antérieur du foramen jugulaire (=trou déchiré postérieur) (2) Descend contre le constricteur supérieur du pharynx, cotoyant le bord postérieur du stylopharyngien - -> Anastomose avec le V3 - -> Anastomose avec le X (=nerf de Hering) - -> Anastomose avec le facial
242
Signes d'une atteinte du IX
(1) Dysphagie non douloureuse (2) Trouble de la déglutition (reflux par le nez en cas d'atteinte bilatérale) --> quinte de toux (3) Disparition du timbre de la voix (4) Abaissement du voile du palais coté atteint (5) Signe du rideau = paroi postérieure du constricteur supérieur du pharynx vers le coté sain (6) Abolition du reflexe nauséeux coté atteint (7) Nevralgie (rare) : base de la langue, angle de la mâchoire irradiant vers l'amygdale ou l'oreille (8) Hypoesthésie ou anesthésie du 1/3 de la langue, des faces latérales et postérieures du pharynx (9) Agueusie unilatérale du 1/3 postérieur de la langue
243
Les étiologies d'une atteinte du IX
(1) Paralysie isolée du IX : typhus, diphtérie (rare) (2) Atteinte du bulbe (3) Atteinte du trou déchiré postérieur (4) Syndrome de Collet Sicard (5) Syndrome de Villaret
244
Les fonctions du X
(1) Fonctions motrices : - voile du palais - muscles de la déglutition - larynx (2) Fonctions sensitives : - larynx - partie du pharynx - épiglotte - partie de l'oreille externe (3) Fonctions végétatives - hypotenseur, cardiomodérateur - muscles de l'appareil digestif - régulation des glandes digestives et endocriniennes
245
Signes d'une atteinte du X
(1) Paralysie vélopalatine - si atteinte unilatérale : troubles modérés de la déglutition, reflux des liquide vers le nez, voix nasonée, luette attirée vers le coté sain, hémivoile surélevé et élargi - si atteinte bilatérale : trouble sévère de la déglutition, reflux des liquide par le nez, voix sourde et nasonée, difficulté à prononcer les labiales (2) Paralysie du larynx : - dysphonie avec voix bitonale - aphonie si atteinte bilatérale (3) Signes sensitifs : hypo ou anesthésie du voile du palais, de la partie basse du pharynx et du larynx --> perte du reflexe tussigène ! (4) Signes végétatifs : - pouls rapide et instable - hypotension - dyspnée - nausée, vomissement et trouble du transit
246
Étiologies d'une atteinte du X
- vasculaire - tumorale - dégénérescence - lésion osseuse - méningé - néoplasie - adénopathie cervicale, thoracique ou abdominale
247
Anatomie du XI
= nerf spinal = nerf accessoire Origines : - bulbaire - médullaire = C1 à C6 au niveau de la corne antérieure Racines : - branche spinale interne (intriqué avec le X) - branche externe pour le SCM et le trapèze Trajet : au travers le trou déchiré postérieur
248
Signes d'une atteinte de la branche externe du XI
(1) Atteinte du SCM = - peu de signes fonctionnels car compensation par le splenius - atrophie bien visible si le sujet tourne la tête (2) Paralysie du trapèze - chute de l'épaule : le moignon se porte vers l'avant, la clavicule fait saillie, bord spinal de la clavicule dévié vers le dehors - concavité du bord postérieur du trapèze
249
Signes d'une atteinte de la branche interne du XI
identique à l'atteinte du X
250
Anatomie du XII
(1) Sortie par le foramen de l'hypoglosse (2) Chemine entre jugulaire interne et carotide interne (3) Vers l'avant pour innerver les 17 muscles de la langue
251
Signes d'une atteinte du XII
(1) Paralysie unilatérale : - déviation du raphé médian coté sain au repos et coté paralysé à la protusion - asymétrie de la langue car atrophie de l'hémilangue + aspect ridé, flétri (2) Atteinte bilatérale : - motilité abolie - mastication et déglutition perturbé - phonation gênée - langue atrophiée et plissée
252
Rôle du III
- releveur de la paupière supérieure - oblique inférieur - droit supérieur - droit interne - droit inférieur
253
Les noyaux du III
(1) Noyau pédonculaire pour les muscles oculomoteurs (2) Noyau d'Edinger Westphal = motilité intrinsèque (accomodation) (3) Noyau de Perlia = centre de la convergence
254
Signes d'une atteinte complète du III
(1) Ptôsis = chute de la paupière supérieur homolatérale (2) Paralysie oculomotrice - strabisme externe (par prédominance du droit externe) - diplopie horizontale croisé (+ léger décalage verticale majoré dans le regard vers le haut ou le bas)= (3) Paralysie de la mobilité intrinsèque : - mydriase - abolition des réflexes photomoteurs et accomodation/convergence - paralysie de l’accommodation = vision de près perturbée
255
Les formes clinique d'une atteinte du III
(1) Atteinte des pédoncule cérébraux (Weber) = atteinte du III homolatéral + hémiplégie controlatérale (2) Syndrome de Foix = atteinte de la paroi externe du sinus caverneux = atteinte du III, du IV, du VI, du V1 et du V2 (tumeur de l'hypophyse, anevrisme de la carotide interne ou thrombophlébite du sinus caverneux (3) Syndrome de Rochon Duvigneaud = syndrome de la fente sphénoïdale = atteinte du III, du IV, du VI, du V1 (4) Syndrome de l'apex orbitaire = idem + atteinte du nerf optique (5) Syndrome de Garcin atteinte homolatérale et progressive de la quasi totalité des nerfs crânien
256
Signes d'une atteinte du IV
(1) Diplopie verticale majorée dans le regard vers le bas et vers le côté sain --> Tête fléchie vers l'épaule saine (2) Globe dévié vers le haut et le dedans en adduction (souvent associé à une atteinte du III et du VI
257
Signes d'une atteinte des fibres du VI
(1) Strabisme interne (par prévalence du droit interne) (2) Diplopie horizontale homonyme majorée dans le regard vers le coté atteint (3) Tête vers le coté sain (pour soulager le droit externe paralysé) (4) Déficience de l'abduction oculaire homolatérale
258
Signes d'une atteinte des noyaux du VI
(1) Paralysie de la latéralité du regard coté de la lésion (2) Limitation dans le regard latéral de l'oeil controlatéral au sens du regard = ophtalmoplégie internucléaire (3) Nystagmus de l'oeil homolatéral
259
Les formes cliniques d'une atteinte du VI
(1) Atteinte de la protubérance : atteinte du VI, atteinte du VII et hémiplégie controlatérale (2) Atteinte du rocher = syndrome de Gradenigo Atteinte du VI + atteinte du V (3) Syndrome de la fente sphénoïdale (4) Syndrome de l'apex orbitaire
260
Physiopathologie de la dépression
(1) Déficit monoaminergique (Sérotonine, Noradrénaline, Dopamine) (2) Perte de la neuroplasticité, conséquence du stress chronique (3) Anomalies des rythmes biologiques et sociaux
261
Mécanisme d'action des anti-dépresseurs
(1) Inhibition de la monoamine-oxydase-A (2) Inhibition de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (3) Antagonisme des récepteurs alpha-2 (pré-synaptiques) (4) Agonisme mélatoninergique
262
Les inhibiteurs de la MAOA
= Iproniazide, phenelzine, moclobemide MECANISME : Inhibition de la dégradation de la sérotonine et de la noradrénaline INDICATION : dépression EFFETS INDESIRABLES : - Vasoconstriction (par inhibition de la MAOB et donc de la dégradation de la tyramine) - interactions médicamenteuses et alimentaires
263
Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline
INDICATIONS : dépression (1) Tricyclique = imipramine, clamipramine, amitriptyline (antiH1 aussi) - antimuscarinique = sécheresse buccale, trouble de l’accommodation, dysurie, syndrome confusionnel - antagoniste alpha-1 : hypotension orthostatique - Troubles du rythme et de conduction si surdosage - Demi-vie longue (2) Venlafaxine - contre-indiqué chez le cardique
264
Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine
``` = Fluoxetine INDICATION : Dépression EFFETS INDESIRABLES : - hématologique - Allongement du QT - stimulation de la neurogenèse ```
265
Les antagonistes des récepteurs alpha-2
``` + Mirtazapine, miansérine INDICATIONS : - insomnies - dépression MECANISMES : - inhibition du rétrocontrole négatif sur la libération de noradrénaline - la noradrénaline en excès se fixe sur les récepteurs alpha-1 présynaptiques favorisant la libération de sérotonine - anti-H1 - antagonsite 5HT2A EFFETS INDESIRABLES : - prise de poids - agranulocytose ```
266
Caractéristiques à connaitre sur les anti-dépresseurs
(1) Délai d'action moyen = 2 à 3 semaines (2) Pharmacorésistance = 30% (3) Traiter pendant au moins 6 mois
267
Les risques des anti-dépresseurs
(1) Virage maniaque | (2) Syndrome sérotoninergique = agitation myoclonies, diarrhées
268
Les cibles d'action des régulateurs de l'humeur
(1) Le système dopaminergique : antagoniste D2 (olanzapine) (2) L'hyper-excitabilité neuronale : anti-épileptique (3) Les anomalies de la neuroplasticité : stimulation de la neurogenèse (Li)
269
Les sels de Lithium
INDICATION : régulation de l'humeur MECANISME D'ACTION : facteur neurotrophique, cytosquelette PHARMACOCINETIQUE : - Entre passivement dans les cellules et ressort en faisant entrer du sodium --> Rapport erythrocytoplasmique < 0.4 - élimination par filtration glomérulaire - réabsorption tubulaire - adapter les posologies et réévaluer après 5T (5 jours) EFFETS INDESIRABLES : - tératogène +++ - neuropsychiatrique - cardiaque - hypothyroïdie - syndrome polyuro-polydypsique
270
Bilan nécessaire au traitement au lithium
(1) Bilan rénal (2) Ionogramme (3) ECG (éliminer les troubles du rythmes, de conduction, de repolarisation) (4) Bilan thyroïdien (5) Glycémie (6) NFS (éliminer une leuconeutropénie) (7) EEG (éliminer le risque de convulsion
271
L'intoxication au lithium
(1) Mouvements choréo-athétosiques (2) Etat confusionnel (3) Coma (4) Trouble du rythme (5) Hyperthermie Facteurs de risque : - surdosage - forte chaleur (car déplétion sodique) - interaction médicamenteuse (IEC, diurétiques, AINS)
272
Les traitements de substitution du tabac
(1) Nicotine par patch, chewing-gum) | 2) Varenicline : agoniste alpha-2/Bêta-4 (attention aux risques de suicide
273
Les disease modifier de l'addiction au tabac
Bupropion (initialement anti-dépresseur) = inhibiteur de la recapture de la dopamine, sérotonine et noradrénaline
274
Les traitements de substitution aux opiacés
(1) Buprémorphine = subutex = agoniste partile µ | (2) Méthadone = agoniste entier µ
275
Les disease modifier de l'addiction aux opiacés
(1) Naltrexone = antagoniste µ (bloque la stimulation de la libération de sérotonine) (2) Naldoxone = antagoniste µ
276
Les traitements de substitution à l'alcool
(1) Benzodiazépines | (2) Disulfirame = effet répulsif
277
Les disease modifier de l'addiction à l'alcool
(1) Naltrexone = antagoniste µ (bloque la stimulation de la libération de sérotonine) (2) Nalméfène = antagoniste µ (3) Acamprosate = antagoniste NMDA (4) Antacétron (sétrons) = antagoniste 5HT3 (hors AMM) (5) Baclofène = agoniste GABA-B (voire A) (contre-indiqué si antécédent d'épilepsie)
278
Les psychostimulants "en accès libre"
(1) Caféine/théine : antagoniste de l'adénosine (2) Nicotine (3) Sulbutiamine (dérivé de la vitamine B1
279
Les psychostimulants à prescrire
(1) Méthylphénidate = ritaline (2) Modafinil (3) Dexamphétamine (4) Pitolisant (5) Piracétam
280
Le méthylphénidate
``` = Ritaline INDICATIONS : - Troubles de l'attention avec ou sans hyperactivité (1ère intentin - narcolepsie (2nde intention) MECANISME : inhibition de la recapture de la dopamine, de la noradrénaline (+ de la sérotonine) --> restaurer le contrôle du cortex préfrontal EFFETS INDESIRABLES : - risque cardiovasculaire - mésusage - risque addictogène ```
281
Le modafinil
INDICATION : narcolepsie (indication) MECANISME : inhibition de la recapture de la dopamine (moins de risques cardiovasculaires que la ritaline car pas de composante noradrénergique)
282
La dexamphétamine
INDICATION : - TDAH - Narcolepsie MECANISME : agoniste alpha et beta
283
Le pitolisant
INDICATION : narcolepsie MECANISME : agoniste inverse du récepteur H3 présynaptique = inversion du rétrocontrol négatif sur la libération d'histamine = libération d'histamine !
284
Le piracétam
= activateur AMPA post-synaptique
285
Les amphétamines
(1) Blocage du transport vésiculaire de la dopamine et de la noradrénaline qui s'accumulent dans le cytosol (2) Inversion du système de recapture - -> Déversoir !
286
Les psychostimulants illicites
(1) Amphétamine (2) Cathinone (3) Cocaïne
287
Chronologies des antipsychotiques
(1) Chlorpromazine (2) Halopéridol (3) Clozapine (4) Risperidone (5) Olanzapine
288
Caractéristiques des antipsychotiques typiques
(1) Effet sur les symptômes positifs de la psychose | 2) Effets moteur extrapyramidaux type Parkinson (camisole chimmique
289
Caractéristiques des antipsychotiques atypiques
= clozapine (1) Effets sur les symptômes négatifs (en plus de positifs) (2) Effets sur les formes pharmacorésistantes (3) Pas d'effets extrapyramidaux (4) Pas d'augmentation de la prolactine
290
Les effets indésirables des antipsychotiques
(1) Prévisibles : - syndrome parkinsonien, dyskinésie, akathisie - émoussement affectif - gynécomastie/galactorhée ou aménorrhées - effets antimuscariniques - hypotension orthostatique (par antagonisme alpha) - effets anti-H1 = effet sédatif et orexigène (2) Impévisibles indépendant de la génération - syndrome malin des neuroleptiques = confusion, labilité tensionnelle, rigidité extrapyramidale - torsade de pointe par allongement du QT (2) Impévisibles plus spécifiques - agranulomatose (clozapine - syndrome métabolique (olanzapine, rispéridone) - addiction (aripiprazole)
291
Mécanismes d'action des antipsychotiques
(1) Antagonisme D2 (2) Antagonisme D1 et D3 (3) Antagonisme 5HT1A (4) Antagonisme 5HT2 (moins d'effets extrapyramidaux)
292
Examen de la motricité du comateux
(1) Réponse aux stimulation douloureuse - pression du lit unguéal - pression du nerf sus-orbitaire - manoeuvre de Pierre-Marie et Foix (2) Motricité faciale (intégrée à l'étage diencéphalique) - ouverture de l'oeil = réaction d'éveil - orientation du regard = éveil cortical - mimique - grognement (3) Motricité des membres - appropriée élémentaire = retrait - appropriée élaboré = dirigée vers la douleur (intégration cortical) - inappropriée : - décortication : flexion, adduction des membres supérieurs et extension des membres inférieurs = souffrance hémisphérique - décérébration : flexion, abduction, pronation des membres supérieurs et extension des membres inférieurs = souffrance mésencéphalique
293
Clignement des yeux chez le comateux
(1) Spontané = activité résiduelle de la réticulé du tronc (2) A la menace = activité corticale (3) Réflexes : - cochléopalpébral = VIII - nasopalpébral = V - cornéen = V + III - cornéomandibulaire = mouvement anormal de diduction à la stimulation de la cornée
294
Le diamètre des pupille chez le comateux
(1) Lésion du III = mydriase aréactive homolatérale (2) Lésion sympathique = myosis, persistance du reflexe photomoteur (3) Lésion mésencéphalique = perte du réflexe photomoteur +/- mydriase (4) Lésion protuberentielle : myosis sérré
295
La motilité extrinsèque de l'oeil chez le comateux
(1) Perte du parallélisme horizontal = atteinte du Vi ou du III (2) Perte du parallélisme vertical = toute lésion du tronc (3) Déviation conjuguée controlatérale à l'hémiplégie = lésion hémisphérique ipsilatérale à la déviation (4) Déviation conjuguée ipsilatérale à l'hémiplégie = lésion protubérantielle controlatérale à la déviation (5) Réflexe oculocéphalique horizontal et vertical = intégrité du tronc
296
La respiration du comateux
(1) Respiration périodique de Cheynes-Stockes (peu ample puis de plus en plus ample) = souffrance diencéphalique ou mésencéphalique supérieure (2) Hyperventilation neurogène centrale = souffrance mésencéphalique inférieure ou protuberantielle supérieure (3) Apneustique (une pause en inspiration et en expiration) = souffrance protuberantielle inférieure (4) ataxique (multiples pauses irrégulières) = souffrance bulbaire --> arrêt respiratoire imminent
297
Les diagnostics différentiels du coma
(1) Locked in syndrome = déafférentation motrice (2) Mutisme akinétique (3) Coma psychogène
298
Le Locked in syndrome
= déafférentation motrice = lésion protubérantielle ou atteinte des faisceaux pyramidaux (1) Tetraplégie, diplégie faciale (2) Paralysion labioglossopharyngolaryngé (3) Mouvement de décérébration (4) Ouverture des yeux et seuls mouvements verticaux (5) Patient conscient
299
Définir la profondeur d'un coma
Stade I = paroles plus ou moins compréhensible et rares Stade II = mouvement adapté vers une stimulation nociceptive Stade III = absence de réaction ou réaction inadaptée aux stimulations nociceptives
300
Le score de Glasgow
``` OUVERTURE DES YEUX - spontanée = 4 - stimulation verbale = 3 - stimulation douloureuse = 2 - absente = 1 REPONSE MOTRICE - sur ordre = 6 - orienté = 5 - retrait = 4 - flexion anormale = 3 - extension = 2 - absente = 1 REPONSE VERBALE - appropriée = 5 - confuse = 4 - incohérente = 3 - incompréhensible = 2 - absente = 1 ```
301
Définir le siège d'une lésion responsable d'un coma
= Glasgow Liège (dernier reflexe supérieur présent) (5) Cortico-sous cortical = fronto-orbiculaire (4) Diencéphalique = oculocéphalique vertical (3) Mésodiencéphalique = photomoteur (2) Mésencéphalique = oculocéphalique horizontal (1) Protubérentielle = oculocardiaque (0) Bulbaire = aucun
302
Evolution du coma
(1) Mort cérébrale | (2) Etat végétatif
303
Le mutisme akinéthique
= lésion frontale bilatérale avec atteinte cingulaire (comme dans l'hydrocéphalie) (1) Absence de mouvements spontanés, sur ordre ou à la stimulation (mais pas de lésion des voies motrices) (2) Ouverture spontanée des yeux (3) Mouvement conjugué des yeux (4) Clignement à la menace parfois
304
La subdivision fonctionnelle du cervelet
(1) Cervelet latéral = cérébrocervelet = néocervelet (2) Cervelet intermédiaire et médian = vermis + spinocervelet = archicervelet (3) Lobe floculonodulaire = "vestibulocervelet"
305
Les cervelet latéral
= cérébrocervelet = néocervelet Afferences = cortex Efferences = cortex Fonctions : - enchaînement progressif et coordination des mouvements successifs - réalisation de mouvements alternatifs
306
Le cervelet intermédiaire et médian
= vermis + spinocervelet = archicervelet Afferences = moelle (notamment la voie sensitive comme le fuseau neuromusculaire) Efferences = voies extra-pyramidales (via la réticulée) Fonctions : - modulation de la voie motrice principale - ajustement des paramètres cinématiques (durée, amplitude, vitesse) = boucle fermée - cervelet intermédiaire pour les mouvements distaux et cervelet médian pour les mouvements proximaux
307
Le lobe floculonodulaire du cervelet
``` Afférences = vestibule de l'oreille interne Efférences = Noyaux du tronc cérébral (pour la moelle, les muscles oculomoteurs et les muscle du cou Fonctions = maintien de l'équilibre posturale ```
308
Définition de champ récepteur
= Volume de l'espace modifiant la réponse du neurone, quand un stimulus suffisamment puissant et rapide survient en son sein
309
Neurones sensitives statiques VS dynamique
Neurone statique = - code pour un état stable - associé à des récepteurs à adaptation lente Neurone dynamique = - code pour une variation d'état - associé à des récepteurs à adaptation rapide
310
Classification des fibres nerveuses
D'amyélinique à très myélinisée - neurone cutanée : C, Ad, AB, Aa - neurone musculaire : IV, III, II, I
311
Le corpuscule de Meissner
- récepteur dynamique sensible aux mouvements léger de surface, aux vibrations lentes - au niveau de la jonction dermo-épidermique - champ récepteur étroit à limites nettes - -> distinction de 2 stimulus rapprochés
312
Le disque de Merkel
- récepteur statique sensible aux stimuli léger de surface - au niveau de la jonction dermo-épidermique - champ récepteur étroit à limites nettes - -> détection fine des textures, bords et formes
313
Le corpuscule de Pacini
- récepteur sensible aux stimuli mobiles, aux vibrations rapides - dans la couche profonde du derme et dans le tissu sous cutané - champ récepteur étendu à limite flou - -> Détection de déplacement d'objet sur une grande région
314
Le corpuscule de Ruffini
- récepteur statique sensibleà l'étirement persitent produit par le mouvement des doigts - dans la couche profonde du derme et dans le tissu sous cutané - champ récepteur étendu à limite flou - -> Détection globale du contact
315
Les composantes du cortex somesthésique primaire
(1) Aire 3a = proprioception (2) Aire 3b et 1 = tact pour les texture et les forme (3b = champ restreint ; 1 = champ étendu) (3) Aire 2 = analyse de stimuli complexe (discrimination des formes et des tailles)
316
Les composantes du cortex somesthésique secondaire
= Aire 4 et 7 (cortex sensitif associatif) - information visuelle et auditive - schéma corporel - représentation consciente des objets
317
Définition de la nociception
= sensation désagréable et expérience émotionnelle en réponse à une atteinte tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en ces termes
318
La plasticité des neurones sensitifs
= capacité des nocicepteurs à amplifier leur réponse (en cas d'inflammation par exemple) par diminution de leur seuil d'activation
319
Les différents types de nocicepteurs
(1) Spécifiques (dans la peau et les articulations) = nocicepteurs à haut seuil, uniquement utilisé pour les stimulations douloureuses (2) Non spécifiques = nocicepteurs s'activant pour toute intensité de stimulus (3) Polymodaux (spécifique ou non) = nocicepteurs répondant à différents types de stimulation (4) Silencieux = nocicepteurs ne répondant qu'en cas de sensibilisation par inflammation (dans les viscères essentiellement)
320
Les différents types de fibres véhiculant l'information nociceptive
A-Delta = 20% - nocicepteurs spécifiques - sensation brêve et précise et donc discriminative - se projette surtout dans le cortex sensitif primaire C = 80% - souvent polymodaux - sensation durable, sourde et moins précise - se projette de manière plus diffuse dans le cortex cingulaire antérieur et dans l'insula (second pain)
321
Projection médullaire de la douleur
(1) Neurones spécifiques : au niveau des couches I et II (2) Neurones non spécifique = neurone à large gamme dynamique : au niveau de la couche V (phénomène de convergence : 1 même neurone reçoit l'information de plusieurs viscères)
322
Les moyens de contrôler la douleur
(1) Réflexe de flexion (comme le myotatique mais en polysynaptique) (2) Gate control = théorie du portillon (3) Le système latéral (rapide) = capacité sensoridiscriminative (4) Le système médian (lent) = composante émotionnelle, comportementale et végétative (par des relais dans la formation réticulée, le mésencéphale, le thalamus, l'hypothalamus et le cortex) (5) La formation réticulée (6) Phénomène de contre-irritation et contrôle inhibiteur diffus induit par une stimulation nociceptive
323
Rôle de l'amygdale et de l'hypothalamus dans la douleur
Hypothalamus : reçoit l'information via le faisceau spinohypothalamique ou via le faisceau spinobrachiohypothalamique --> Réaction végétative Amygdale : reçoit l'information via le noyau brachial --> composante affective
324
Les colonne s de la formation réticulée
(1) Colonne centrale = noyaux du raphé = cellule de grande taille, surtout serotoninergique (2) Colonne médiane = magnocellulaire = cellule de grande à long axone ayant un rôle effecteur (3) Colonne latérale = parvocellulaire = petite cellule à court axone ayant un rôle associatif
325
Rôle de la formation réticulée
(1) Noyaux gigantocellualires = mise en alerte des système de défense - fibre descendante modulant l'activité des neurone de la moelle via une boucle spinobulbospinale - connection avec les noyaux veille/sommeil (2) Subnucleus reticularis dorsalis - activé spécifiquement par des nocicepteur - connection avec le tronc, le thalamus, la moelle (via le funiculus dorsolatéral de la moelle) (3) Noyau du raphé = émotion via des voies ascendantes vers - thalamus - amygdale - hypothalamus
326
Caractéristique de la douleur aiguë VS chronique
- utilie/alarme VS inutile/destructrice - transitoire et réversible VS répétitive ou durable - générateur surtout nociceptif VS nociceptif, neuropathique ou psychogène - composante affective = anxiété VS dépression - curative VS réadaptative
327
Les types de douleurs
(1) Douleur par excès de stimulation nociceptive (2) Douleur d'origine neuropathique (3) Douleur dysfonctionnelle ou idiopathique (4) Douleur psychogène
328
Les types de céphalées
(1) Céphalées chronique quotidiennes (2) Céphalées paroxystiques se répétant par crise (3) Céphalées progressives sur plusieurs jours/semaines = URGENCE (4) Céphalées aiguës en coup de tonnerre = URGENCE
329
Diagnostic de la migraine sans aura
(1) Au moins 5 crises répondant à (2) et (4) (2) Crise durant 4 à 72h sans traitement (3) Céphalées avec 2 caractéristiques parmi - unilatérales - pulsatiles - modérées ou sévères - aggravées par l'activité (4) Au moins une caractéristiques pendant les céphalées parmi - nausées/vomissement - photophonophobie (5) Examen clinique normal entre les crises
330
Diagnostic de la migraine avec aura
(1) Au moins 2 crises répondant à (2) et (3) (2) Aura consistant en au moins un des caractères suivants (et sans déficit moteur) - symptômes visuels totalement réversibles incluant des phénomènes positifs et/ou des symptômes négatifs - symptômes sensitifs totalement réversibles incluant des phénomènes positifs et/ou des symptômes négatifs - troubles phasiques totalement réversible (3) Au moins 2 critères parmi - symptômes visuels homonymes et/ou symptômes sensitifs unilatéraux - au moins un des symptômes se développement progressivement (>5min) et/ou plusieurs des symptômes survenant successivement sur plus de 5 min - chaque symptôme dure entre 5 et 60 min (4) Examen clinique normal entre les crises
331
La migraine de l'enfant
- maux de tête bilatéraux - associés à des troubles digestifs - plus courte durée (1 à 24 h) - sommeil calmant - + d'aura
332
Les examens complémentaires nécessaires au diagnostic de céphalées paroxystiques se répétant par crises (migraine)
AUCUN si la migaine est typique Imagerie indiquée si (1) céphalée d'apparition brutale (anévrisme ?) (2) céphalée récente différente de d'habitude (3) anomalie à l'examen clinique (4) aura prolongée (plus d'une heure) ou toujours du même côté (malformation artérioveineuse occipitale) (5) migraine après 50 ans
333
Physiopathologie de la migraine
(1) Facteur déclenchant --> dépression corticale envahissante sur un hémicortex à départ occipital (2) Brève hyperexcitation neurogliale (signes positifs) et dépression de l'activité neurogliale (signes négatifs) (3) Légère vasoconstriction = stimulation du trijumeau (4) Vasodilatation des artères de la dure-mère + relargage de CGRP (médiateurs de l'inflammation)
334
Les diagnostics différentiels de la migraine
(1) Céphalées de tension | (2) Algie vasculaire de la face
335
Critères diagnostic d'une céphalée de tension
(1) Plus de 10 épisodes (2) Céphalée durant entre 30 min et 7 jours (3) Au moins 2 critères parmi - pression/serrement (= non pulsatile) - bilatéral - non aggravé par l'effort (4) Ni nausées/vomissements ni photophonophobie cumulés
336
Critère diagnostic de l'algie vasculaire de la face
(1) Plus de 5 crises répondant à (2) et (4) (2) Douleurs unilatérales (très) sévères orbitaires, supra-orbitaires et/ou temporales pendant 15 à 180 min (3) Céphalée avec au moins un signe homolatéral à la douleur parmi - injection conjonctive/larmoiement - congestion nasale/rhinorhée - oedème palpébral - sudation frontale/de la face - myosis et/ou ptosis - agitation/inquiétude (4) 0.5 à 8 crises par jour (5) Symptômes non attribuables à une autre pathologie
337
Céphalées chroniques quotidiennes
= céphalées plus de 15 jours par mois, sur plus de 3 mois avec au moins 8 pics migraineux --> Rechercher des traits anxieux ou dépressif et un abus d'antalgiques (qui participe à la chronicisation)
338
Étiologies des céphalées en coup de tonnerre
(1) Hémorragie méningée (par rupture d'anévrisme) (2) Thrombose veineuse cérébrale (3) Dissection artérielle cervicale, carotidienne ou vertébrale (4) Syndrome de vasocontriction cérébrale réversible (seule étiologie où les céphalées sont récurrentes) + Horton
339
Etiologies des céphalées progressives sur plusieurs jours/semaines
(1) Méningite = céphalées + fièvre + syndrome méningé (2) Tumeur (3) Thrombose veineuse cérébrale (4) HTIC = céphalées matinales + retentissement visuel + vomissements
340
Les catégories qualitatives de la mémoire
(1) Mémoire déclarative = explicite (date, etc) - épisodique - sémantique (2) Mémoire implicite = non déclarative = procédurale
341
Les catégories temporelles de la mémoire
(1) Stimulation des organes sensoriels (2) Mémoire sensorielle (1 s) (3) Mémoire à court terme grâce à l'attention (1 min) (4) Mémoire à long terme grâce à la consolidation
342
Le circuit de Papez
(1) Gyrus cingulaire (2) Aire entorhinale (3) Hippocampe (4) Fornix (5) Corps mamillaire (6) Faisceau mamillothalamique (7) Noyau antérieur et dorsomédial du thalamus
343
Les facteurs modulant la mémoire
(1) Attention (2) Motivation (3) Sommeil (4) Humeur et anxiété (5) Age (diminution de la mémoire à court terme avec le vieillissemennt) (6) Traitements (benzodiazépine, opiacés)
344
Etablissement de la trace mnésique
(1) Apprentissage non associatif - habituation : diminution des potentiels post-synaptiques sans modification des potentiels pré-synaptiques - sensibilisation (2) Apprentissage association - conditionnement de Pavlov = réponse simplement avec le stimulus conditionnel (cloche) - conditionnement instrumental (3) Potentialisation à long terme : la tétanisation entraine une libération importante de GLU et donc une importante stimulation des récepteurs NMDA qui permettent l'activation de kinase --> Meilleur efficacité des récepteur AMPA et mise à la membrane d'autre récepteur NMDA
345
Structure du cortex
Couche I : efference vers les autres aires corticales Couche III : efference vers l'hémisphère controlatéral Couche IV : afférence du Thalamus Couche V : efference vers le striatum Couche VI : efference vers le thalamus
346
Rôle du lobe pariétal dans la cognition
= attention et perception - -> Augmentation des potentiels d'action dans le lobe pariétal postérieur en cas de cible intéressante - -> Héminégligence gauche
347
Rôle du lobe temporal dans la cognition
= reconnaissance | --> Prosopagnosie, anosognosie, agnosie visuelle
348
Rôle du lobe frontal dans la cognition
- planification - comportement - personnalité - relation avec le monde
349
Physiologie du langage
(1) Un son ou une image arrive au cortex sensoriel (2) L'aire de Wernicke traduit l'information pour la coder en mot (lobe temporale) (3) Transmission le long du faisceau arqué (4) Aire de Broca (3ème circonvolution du lobe frontal) (5) Transmission au cortex moteur (phonation)
350
Définir la cognition
= ensemble des processus mentaux qui se rapporte à la fonction de connaissance - attention - mémoire - fonctions exécutives - langage - praxies - gnosies - comportement (cognition sociale)
351
L'examen de troubles attentionnels et de l'état confusionnel
(1) Orientation dans le temps et dans l'espace (quelle année ? quel jour ? quelle ville ?) (2) Attention dirigée : MMSE - calcul - répéter des chiffres - taper dans les mains quand il y a la lettre A
352
Diagnostic du syndrome confusionnel
(1) Diminution de la capacité à maintenir l'attention envers les stimulations externe et à s'interesser de façon appropriée à de nouvelles stimulations externes (2) Désorganisation de la pensée --> propos décousus, inapproprié ou incohérent (3) 2 manifestations parmi - diminution/augmentation de l'activité psychomotrice - anomalies de perceptions - perturbation veille/sommeil - désorientation temporospatiale - troubles mnésique (3) Evolution de courte durée et fluctuation sur la journée (4) Mise en évidence ou présomption d'un facteur organique
353
Les étapes de la mémorisation
(1) Encodage = mise en mémoire des informations sensorielles (superficiel = passif ; profond) (2) Stockage = maintien dans le temps des informations apprises (passif = brève durée ; actif = mécanisme de conservation) (3) Récupération = capacité à restituer une information préalablement apprise (implicite ; explicite = indice, effort mental)
354
Examen de la mémoire à court terme
(1) Mémoire verbal à court terme : empan chiffre/verbal (2) Mémoire spatiale à court terme : empan spatial (cubes de Corsi) (3) Mémoire de travail : - répétition de séries à l'envers, épeler à l'envers - double tache
355
Étiologie d'une atteinte de la mémoire à court terme
(1) Anxiété/dépression (2) Trouble du sommeil (3) Médicaments/intoxication aiguë (4) Syndrome confusionnel
356
L'amnésie antérograde
= trouble de la mémoire déclarative à long terme consistant en une incapacité à stocker, consolider et rappeler des informations explicites (en absence de troubles de la mémoire à court terme et de trouble du traitement verbal ou spatiale susceptible d'expliquer les troubles)
357
Évaluation de la mémoire déclarative à long terme
(1) Mémoire verbale : test des 5 mots - atteinte de l'encodage encodage = non rappel immédiat - atteinte de récupération = rappel différé avec indice nécessaire - atteinte de stockage = non rappel différé malgré l'indice (2) Mémoire non verbale - test des 5 dessins - rappel de la figure de Rey - test des portes
358
L'amnésie antérograde de profil hippocampique
(trouble du stockage et de la consolidation) (1) Rappels libre (sans indices) pauvres malgré un bon encodage (2) Rappels totaux déficitaires par inefficacité de l'indiçage (réactivité aux indice < 60%) (3) Nombreuse intrusion (4) Fausses reconnaissances
359
Etiologies d'une amnésie antérograde
(1) Hippocampe : - Alzheimer - Herpes - Ictus mnésique (2) Thalamus : vasculaire (3) Tubercule mamillaire : Korsakoff
360
Signes d'un trouble de la mémoire sémantique
(1) Disparition de la signification des concept (qu'est ce qu'une enclume, un domino, le Sahara) (2) Difficulté à dénommer les image (3) Troubles de la compréhension des mots isolés (4) Difficulté à percevoir l'utilité d'un objet
361
Examiner un trouble de la mémoire sémantique
(1) Test de la dénomination orale d'image (2) Test de la fluence verbale catégorielle (3) Test de la dénomination de personnages célèbres (4) Test d'appariement sémantique (pyramid, palm, tree test) (5) test de vérification orale/écrit
362
Etiologies des troubles de la mémoire sémantique
(1) Lésion temporopolaire gauche (2) Alzheimer, démence frontotemporale (3) Démence sémantique
363
Définir les fonctions exécutives
Ensemble des processus impliqués dans le contrôle des situations non routinières comme - fixer un objectif - formuler une hypothèse - planifier une action - anticiper des résultats - modifier un plan en fonction de résultats
364
Signes du syndrome dysexecutif
(1) Manifestations comportementales - perte des convenance social - apathie - perte d'empathie - perte autocritique - troubles du jugement, erreur de gestion - stéréotypies, persévération idéatique - négligence (vêtement, hygiène, etc) (2) Manifestations cognitives - troubles de la planification - troubles de l'initiation : akinésie, diminution de la fluence verbale, ralentissement psychomoteur - troubles de l'attention : distractibilité, sensibilité à l'interférence - troubles de flexibilité : persévération, stéréotypies
365
Tester les fonctions exécutives
(1) Epreuve de similitude : planification, abstraction (2) Epreuve de fluence verbale : initiation, évocation lexicale (3) Comportement de préhension = dépendance environnementale (4) Séquence motrice : planification, programmation (Luria = tranche, poing, paume) (5) Consignes conflictuelle : sensibilité à l'interférence (6) Go-no-go : flexibilité, contrôle inhibiteur (7) Frise de Lurie
366
Etiologie du syndrome dyséxecutif
(1) Atteinte pré-frontal dorsolatérale = atteinte de la planification, de la flexibilité, perte de l'initiation (2) Atteinte orbitofrontal : trouble de la personnalité et atteinte de la cognition sociale (3) Atteinte cingulaire antérieur : mutisme akinétique, persévération
367
Définir l'aphasie
= perturbation de la compréhension et de la formulation des messages verbaux resultant d'une affection nouvellement acquise du système nerveux central
368
Examen du langage
(1) Expression orale spontanée et provoquée (2) Compréhension orale (3) Expression écrite (4) Compréhension écrite (5) Mode de transposition
369
Les différents types d'aphasie
(1) Aphasie de Broca = non fluente, mauvaise répétition, anomie, agrammatisme, paraphasie phonémique + apraxie buccolingofaciale, hémiplégie brachiofaciale droite et syndrome dysexecutif (2) Aphasie transcorticale motrice = idem mais préservation de répétition (3) Aphasie de Wernicke = fluente, langage dysyntaxique et jargonné, altération de la compréhension, altération sévère de la répétition + HLH droite et trouble praxique (4) Aphasie transcorticale sensorielle = idem mais préservation de la répétition + agnosie visuelle (5) Aphasie de conduction = fluente, paraphasie phonémique, altération sévère de la répétition + hémihypoesthésie et apraxie (6) Aphasie globale = non fluente, stéréotypie + hémiplégie droite
370
Définir les apraxies
= incapacité à réaliser un mouvement ou suite de mouvements déterminés par une certaine intentionnalité
371
Les différentes apraxies
(1) Apraxie réflexive = impossibilité de réaliser sur imitation des gestes sans signification symbolique ou praxique (2) Apraxie idéomotrice = perturbation de la réalisation sur commande verbale de gestes simples sans objet (pariétale dominant) (3) Apraxie idéatoire = perturbation de la réalisation de gestes complexes se manifestant dans l'utilisation d'ojets réels (carrefour pariéto-occipitale gauche) (4) Apraxie constructive = trouble des capacité spatio-constructives se manifestant dans le domaine graphique et dans le maniement des relation spatiales (pariétal gauche)
372
Les différentes agnosies
(1) Visuelle aperceptive = difficulté à reconnaitre la forme des objets, des objets cachés, des détails dans la globalité = lésion occipitale droite (2) Visuelle associative = difficultés à retrouver la signification des objets qui peuvent être parfaitement décrit = lésion occipitale gauche (3) Prosopagnosie = non reconnaisance isolée des visages = lésion de la fonction temporo-occipitale interne droite
373
Définir le syndrome d'héminégligence
= perte d'attention sur l'hémi-espace ou hémicorps controlatérale à une lésion hémisphérique sans dysfonction sensorielle ou motrice --> Lésion étendue de l'hémisphère mineur frontae et/ou pariétal
374
Le syndrome d'héminégligence
(1) Extinction (tactile, visuelle, auditive) (2) Hémi-inattention (visuelle, auditive, motrice) (3) Héminégligence spatiale (4) Signes associés : syndrome de l'hémisphère mineur d'Anton Babinski (5) Test d'Albert : coupe seulement les lignes à droite de la feuille et au 3/4
375
Faire le diagnostic de TOC
(1) Présence d'obsession et/ou de convulsion - obsession = irruptions de pensées, d'image en désaccord avec la pensée consciente - récurrentes et persistantes - ressenties comme intrusives et inappropriées - source d'anxiétés et d'inconforts - compulsion = comportement répétitif ou actes mentaux effectués de manière répétitive et inutile par rapport aux circonstances mais qui diminue l'anxiété due aux obsession (si très précis : rituel) (2) Symptômes présent plus d'une heure par jour (3) Souffrance clinique significative ou altération sociale (4) Aucune substance ou affection en est la cause
376
L'attaque panique/crise d'angoisse
(1) Début brutal (2) Intensité maximale atteinte en quelques s/min (3) Bien limité dans le temps (20/30 min) (4) Symptômes physiques : palpitations, transpiration, tremblement, contraction musculaire, douleur (5) Symptômes psychiques : pensées catastrophistes, déréalisation, dépersonnalisation (6) Symptômes comportementaux : sidération, hyperactivité (7) Favorisée par - un stress brutal - une situation phobogène - un facteur toxique - la fatigue - une perturbation émotionnelle
377
Le trouble panique
= répétition des attaques de panique spontanées et imprévisibles avec anxiété anticipatoire
378
L'agoraphobie
= crainte de toute situation dont on ne peut pas s'échapper facilement en cas de malaise, d'incident ou d'attaque panique ou dans lesquelles on ne peut pas recevoir d'aide
379
La phobie sociale
- peur en lien avec le regard d'autrui - crainte d'être jugé ou évalué négativement avec hantise d'être embarrassant - peur de certains symptômes physiques (rougier, trembler, nausées) - -> Conduite d'évitement
380
Faire le diagnostic d'un trouble anxieux généralisé
(1) Présence de soucis excessifs difficiles à contrôler (2) Symptôme physique et perturbation de la physiologie de base (3) Evoluant sur plus de 6 mois (4) Souffrance clinique significative ou altérations sociales ou professionnelles (5) Aucune substance ou autre pathologie en est la cause
381
Faire le diagnostic de trouble de l'adaptation
(1) Symptômes émotionnels ou comportemental cliniquement significatifs (2) Au cours des 3 mois suivant un facteur de stress identifiable (3) Disparition après 6 mois
382
Faire le diagnostic d'état de stress post-traumatique
(1) Exposition directe ou indirecte à un événement traumatique (2) Carré symptomatique - syndrome de répétition : reviviscence - syndrome d'évitement - hyperactivation neurovégétative : altération du sommeil, irritabilité, hypervigilence, altération de la mémoire et de la concentration - altération de la cognition et de l'humeur : perte d'intérêt, détachement, distortion cognitive (3) Evoluant sur plus d'un mois (4) Souffrance clinique significative ou altérations sociales ou professionnelles
383
Les théories de contrôle de mouvement
(1) Boucle ouverte = Feed forward - pas de contrôle pendant la réalisation du mouvement - mouvement balistique (2) Boucle férmée = Feed back - correction après comparaison entre position désirée et position réelle - mouvement de précision --> Coopération des 2 systèmes : initiation en boucle ouverte et adaptation finale en boucle fermée
384
Structure impliquée dans le contrôle cortical du mouvement
(1) Cortex moteur primaire = aire 4 (2) Cortex prémoteur = aire 6 - latéral - mésiale = Aire motrice supplémentaire (3) Aire frontale motrice oculocéphalogyre = aire 8 (4) Cortex préfrontal dorsolatéral (5) Cortex orbitofrontal (6) Cortex cingulaire antérieur (7) Cortex pariétal postérieur = aire 5 et 7 = cortex pariétal associatif (planification)
385
Le fonctionnement des neurones du cortex moteur primaire
(1) Neurone statique = code le niveau de force de l'état stable (la fréquence de potentiel d'action est proportionnelle à la force) (2) Neurone dynamique = code le niveau de force à dévélopper pour réaliser le mouvement souhaité ainsi que la vitesse à laquelle il doit être exécuté (3) Neurone mixte = comportement intermédiaire
386
Les aires prémotrices
(1) AMS : - sélection des mouvements sur la base d'indice interne - coordination des mouvements complexes bilatéraux (2) Cortex pré-moteur latéral = mouvements sous influence d'indice externe
387
Rôle du cortex pariétal postérieur dans le mouvement
= attention visiospatiale, poursuite oculaire, mouvement de pointage En relation avec le cortex moteur primaire via des réseaux frontaux pariétaux - réseau frontopariétal dorsomédiale = région postérieur du sillon intrapariétal/CMP dorsal --> transporte, geste pour atteindre un objet - réseau frontopariétal dorsolatéral = sillon intrapariétal/CMP ventral --> phase de saisie
388
Rôle des cortex préfontaux associatif
= planification du mouvement (1) FEF = aire 8 --> Guide les yeux, le cou, etc (2) Cortex préfrontal dorsolatéral --> maintien de l'information pertinente en vue de préparer une action (3) Cortex cingulaire antérieur = motivation (4) Cortex orbitofrontal --> gestion des émotion pour réaliser une action
389
Rôles des ganglions de la base
(1) Moteur : - initiation du mouvement - facilitation du mouvement en inhibant les programmes moteurs concurrents - selection et bon enchainement des programmes moteurs par facilitation de la synchronisation corticale (2) Composante émotionnelle = aspect motivationnel (3) Fonction exécutives : - contrôle cognitif des activités non routinières - sensibilité à l'interférence - adaptabilité - alternance de schéma d'action
390
Les boucles motrices
(1) Cortex sensorimoteur (2) Putamen (dorsal) (3) Substance noire/GPi (4) Thalamus (5) Cortex
391
Les boucles exécutives/associatives
(1) Cortex frontal dorsolatéral (2) Noyau caudé (3) Substance noire/GPi (4) Thalamus (5) Cortex
392
Les boucles émotion/motivation
(1) Cortex orbitofrontal et cingulaire antérieur (2) sStriatum ventral (3) Substance noire/GPi (4) Thalamus (5) Cortex
393
Les différentes voies de la motricité
(1) Voie hyperdirecte : - cortex - noyau subthalamique et moelle (2) Voie directe : - cortex - putamen - GPi/Substance noire - VA/VL du thalamus - cortex (3) Voie indirecte : - cortex - putamen - GPe - noyau subthalamique - GPi/Substance noire - VA/VL du thalamus - cortex
394
Syndrome de Brown-Sequart
= Atteinte de l'hémimoelle - syndrome cordonal postérieur homolatéral - syndrome spinothalamique controlatéral
395
La voie lemniscale
= sensibilité tactile épicritique, proprioception consciente, baresthésie, pallesthésie (1) Stimulation de fibre A-B (corps cellulaire dans le ganglion spinale) (2) Remontée homolatérale dans les faisceaux gracile (sensibilité inférieure) et cunéifiorme (sensibilité supérieure) (3) Synapse dans les noyaux gracile et cunéiforme (dans le bulbe) (+ une branche courte qui fait synapse dans le noyau du IV et du VI) (4) Décussation (5) Remontée dans le lemnisque médiale controlatéral (5) Relais dans le noyau latéral ventral postérieur du thalamus (6) Cortex somesthésique primaire
396
Modes d'action des traitement contre la douleur neurogène
(1) Modulation des canaux ioniques - anti-épileptique - anti-arythmique (inhibition des canaux sodiques) (2) Modulation des TRPV (récepteurs aux vanilloïdes associés aux canaux sodiques et calciques) (3) Toxine botulique (4) Inhibition de la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine (5) Antagonisme des récepteurs aux glutamates (6) Agonisme des récepteurs µ (7) Agonisme des récepteurs aux cannabinoïdes (8) Benzodiazépine = agonisme GABA
397
Les anti-épileptiques dans le traitement de la douleur
(1) Niveau 1 : Gabapentine, prégabaline - MECANISME : blocage des canaux calcique P/Q présynaptoique+ agonisme GABA - EFFETS INDESIRABLES : effet de sevrage, trouble thymique, dépression, idée suicidaire - INDICATIONS : neuropathie périphérique, douleurs post-zostériennes (1) Niveau 2 : Carbamazépine, Diphénylhydantoïne, Lacosamide - MECANISME : blocage des canaux sodiques - INDICATIONS : névralgie du V et douleurs neuropathique
398
Les anti-arythmiques dans le traitement de la douleur
= blocage des canaux sodiques - xylocaïne (emplâtre) pour les douleurs post-zostériennes - Mexiletine (hors AMM)
399
Le molécule ciblant les TRPV
= Qutenza (= capsaïcine) MECANISME : Agoniste TRPV (canaux calciques et sodique) entraînant une désensibilisation INDICATION : douleurs post-zostérienne EFFETS INDESIRABLES : sensation de brûlure au début
400
Les inhibiteurs de la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine dans le traitement de la douleur
(1) Niveau 1 : Clomipramine, Amitriptyline (= antidépresseurs tricycliques), Duloxetine dans la douleur neurogène (2) Niveau 2 : Venlafaxine (hors AMM)
401
Les antagonistes glutamate dans le traitement de la douleur
- Amantadine = inhibiteur NMDA | - Mémantine = antagoniste NMDA
402
Les agonistes µ dans le traitement de la douleur
= niveau 2 (1) Palier I = tramadol (aussi inhibiteur de la recapture de la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine) (2) Palier III : - morphine - méthadone - fentanyl - oxycodome
403
Les agonistes des récepteurs aux cannabinoïdes
= Nabiximol MECANISME : agonsime CB1 (THC) et agonisme CB2 (cannabidiol) INDICATION : douleur neurogène EFFET INDESIRABLE : orexigène
404
Début de la maladie d'Alzheimer
(1) trouble insidieux de la mémoire épisodique (2) troubles des fonctions exécutives (3) trouble du langages : difficulté à produire le mot juste, dysorthographie, trouble de compréhension du langage élaboré (4) troubles des praxis (5) troubles des gnosies (6) troubles de l'orientation dans le temps (7) manifestation dépressive (8) troubles anxieux (9) idées délirantes