Notions de base du traitement et du cadre thérapeutique Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le cadre thérapeutique inclut-il ? (4)

A
  • Fréquence/durée/horaire/paiement
  • Rôles et responsabilités de chacun
  • Qu’est-ce qui est permis ou non ?
  • Conditions préalables au traitement
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2
Q

Quelle est la règle fondamentale du cadre thérapeutique ?

A

L’analysé est invité à dire ce qu’il pense et ressent sans rien choisir et sans rien omettre de ce qui lui vient à l’esprit, même si cela lui paraît désagréable à communiquer, ridicule, choquant, dénué d’intérêt, hors de propos…

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3
Q

Qu’est-ce que l’attention flottante ?

A

Manière dont l’analyste doit écouter l’analysé : il ne doit privilégier aucun élément du discours de celui-ci, ce qui implique qu’i laisse fonctionner le plus librement possible sa propre activité inconsciente et suspend les motivations qui dirigent habituellement l’attention.

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4
Q

Qu’est-ce que la surdétermination ?

A

Les symptômes et les comportements ont de multiples fonctions et sont déterminés par des forces complexes (et souvent inconscientes).

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5
Q

À quel concept se réfère cette définition ? :
Nos comportements, pensées, …, sont le résultat de forces dynamiques inconscientes en relation les unes avec les autres.

A

Déterminisme psychique.

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6
Q

Vrai ou faux ? La neutralité correspond à une indifférence de la part de l’analyste.

A

FAUX !!!

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7
Q

Que signifie la neutralité pour l’analyste ?

A

Signifie que l’analyste ne prend pas parti dans les conflits du patient et « conserve une équidistance entre le Ça, le Moi et le Surmoi ».

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8
Q

En quoi consiste l’abstinence chez l’analyste ?

A

Consiste à ne pas fournir au patient de gratifications dans la relations transférentielle (très difficile, et même peu souhaitable).

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9
Q

Vrai ou faux ? : La théorie classique suggérait que l’anonymat du thérapeute était une condition essentielle pour une analyse efficace du transfert.

A

Vrai. Des facteurs de réalité risquent de « contaminer » le transfert.

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10
Q

Vrai ou faux ? : Qu’il le veuille ou non, le thérapeute est constamment en train de révéler des informations sur lui-même au patient.

A

Vrai.

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11
Q

Qu’est-ce qui active chez le patient une foule d’associations conscientes et inconscientes ?

A

Diverses caractéristiques de l’analyste (âge, sexe, apparence, langage, tenue vestimentaire, posture, décoration du bureau, …).

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12
Q

Vrai ou faux ? : De moins en moins d’analystes encouragent une certaine forme de dévoilement de soi de la part du thérapeute.

A

Faux, de plus en plus. Cela pourrait promouvoir la mentalisation.

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13
Q

Qu’est-ce que l’interprétation ?

A

Reformulation du client qui fournit une nouvelle perspective ou signification au message du client, au-delà des perceptions, des pensées, des sentiments et des actions du client.

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14
Q

Interpréter, c’est rendre un ___ inconscient conscient, ; implique d’aller plus loin que ce qui est ___, et d’assigner une ___ et une ___ à un phénomène psychologique.

A
  1. phénomène
  2. observable
  3. signification
  4. causalité
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15
Q

Que permet l’interprétation ? (5)

A
  • D’établir des liens entre des énoncés ou des événements en apparence isolés
  • D’identifier des thèmes ou des patterns dans les comportements, les pensées ou les sentiments du client
  • De rendre explicites des défenses, des résistances ou des manifestations transférentielles
  • D’offrir un nouveau cadre de référence afin de comprendre les sentiments, les pensées, les comportements ou les problèmes
  • D’accroître le sentiment de sécurité, de maîtrise et d’efficacité personnelle chez le client en mettant en mots des expériences qui peuvent être source de confusion ou inexplicables
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16
Q

Que peut viser l’interprétation ? (8)

A
  • Le passé du client
  • Le transfert
  • Les relations interpersonnelles extra-transférentielles
  • Les défenses du client
  • Les rêves
  • Les fantaisies
  • Actes manqués et actes symptomatiques
  • Les symptômes
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17
Q

Comment doit-on interpréter ?

A

Travailler de la surface vers le plus profond ; la défense doit d’abord être interprétée, puis on cherche à interpréter ce contre quoi la défense protège le client.

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18
Q

Pourquoi est-ce que la résistance doit être interprétée en premier ?

A

Car elle fait obstacle à la formation d’un Moi raisonnable capable de percevoir, de comprendre et d’appréhender l’interprétation.

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19
Q

Qu’est-ce qui rend une interprétation vraiment efficace ?

A

La perlaboration.

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20
Q

Qu’est-ce que la résistance ?

A

Toute force qui, chez le patient, s’oppose aux procédés et aux processus de travail psychanalytique.

21
Q

Doit-on éviter les résistances ? Pourquoi ?

A

Non, car elles sont non seulement inévitables, mais également cruciales pour nous donner accès aux conflits intrapsychiques.

22
Q

Donnez des exemples de différents modes de résistance.

A
  • Silence
  • Le client n’a pas envie de parler
  • Absence d’affect ou affect inapproprié
  • La posture du client
  • Fixation à une période précise de temps (ex. ne parle que du passé)
  • Sujets triviaux (banalités)
  • Évitement de certains sujets (inclut les secrets et les mensonges délibérés)
  • Comportements rigides ou routiniers en séance
  • Retards, non-paiement, etc.
  • Absence de changement
23
Q

Donnez des exemples de motifs de résistance.

A
  • La peur du changement et la recherche de sécurité
  • Un Surmoi irrationnel qui exige une souffrance afin d’expier une culpabilité inconsciente
  • Un transfert hostile (le patient veut vaincre le thérapeute)
  • Un transfert érotique (conduit à de la jalousie et de la frustration)
  • Des impulsions sadiques et/ou masochistes
  • Propension à l’impulsivité et aux passages à l’acte (préfère une gratification rapide au détriment de l’insight)
  • Gains secondaires de la maladie
24
Q

Qu’est-ce que la perlaboration ?

A

Répétition et élaboration de l’interprétation, qui conduisent le client d’un insight original face à un phénomène particulier à un changement durable des comportements et des réactions.

25
Q

Quand est-ce que le thérapeute peut se permettre d’interpréter ? (3)

A
  1. Le thérapeute comprend assez clairement la situation pour formuler une hypothèse à propos de ce que le patient dit.
  2. Le thérapeute est raisonnablement certain que l’hypothèse, si elle est partagée au patient, peut améliorer sa compréhension de lui-même.
  3. Le thérapeute juge peu probable que le client en arrive sans aide extérieure à cette réflexion.
26
Q

Quand et comment interpréter ? (5)

A
  • Attendre d’avoir une relation de confiance et d’ouverture
  • Attendre que le client soit en mesure de comprendre l’aspect interprété
  • Attendre d’être raisonnablement assuré que l’interprétation est valide
  • Formuler l’interprétation le plus PRÈS possible de ce dont le client est conscient
  • Utiliser l’interprétation avec pertinence
27
Q

Quand est-ce qu’une interprétation est-elle considérée comme étant efficace ?

A

Lorsqu’elle est controversée car elle amène et favorise le travail de liaison.

28
Q

Avant d’interpréter, qu’est-il important de vérifier ?

A
  • Le sens que donne le client au fait de recevoir une interprétation.
  • Les effets de l’interprétation.
29
Q

Quels sont les critères pour la terminaison ?

A
  • Réduction de l’intensité du transfert
  • Atteinte des buts principaux du traitement
  • Acceptation (ou tolérance) de la futilité des désirs perfectionnistes et des fantaisies infantiles
  • Capacité accrue à aimer et à travailler (chez Freud, primordial)
  • Réduction de l’intensité des conflits centraux
  • Développement de pattern adaptatifs plus stables et mieux adaptés
  • Réduction des symptômes
  • Développement d’une capacité d’auto-analyse
30
Q

Quels sont les nouveaux enjeux qui ont modifié l’approche psychodynamique ? (8)

A
  • Recherche sur l’importance de socialiser le patient au processus thérapeutique
  • Reconnaissance de l’importance de l’alliance thérapeutique
  • Importance des récits interpersonnels
  • Réalité du trauma, relation thérapeutique qui résulte d’une interaction patient-thérapeute
  • Besoin de comprendre la thérapie en combinaison avec d’autres traitements, incluant la pharmacothérapie
  • Compréhension neurobiologie de la thérapie
  • « Empowerment » des patients (devenus des « clients »)
  • Souci pour l’efficience
31
Q

Quels sont les changements qui ont eu lieu dans la théorie et la technique psychodynamique ? (8)

A
  • Éducation, transparence
  • Nouvelles techniques pour le développement de l’alliance et la réparation des ruptures
  • «Reconstruire » des récits interpersonnels : focus de la thérapie
  • Relation thérapeutique moins hiérarchisés, attention accrue pour les aspects immédiats du processus
  • Clarification du rôle de la psychothérapie dans un plan de traitement global
  • Démonstration de concepts psychanalytiques
  • Éducation, transparence, consentement libre et éclairé
  • Développement de traitement de durée limité, modification de la technique et des buts en conséquence
32
Q

Vrai ou faux ? : Longtemps, l’interprétation fut considérée comme le principal (voire le seul) outil du psychanalyste pour amener des changements.

A

Vrai.

33
Q

L’interprétation vise moins la ___ du passé (la «métaphore archéologique ») que la ___ dont l’interaction patient-thérapeute dans le ici-et-maintenant nous éclaire sur ses relations ___ passées et actuelles.

A
  1. reconstruction
  2. manière
  3. objectales
34
Q

Qu’est-ce qui caractérise le traitement de l’hémisphère droit ?

A
  • Traitement implicite, non verbal, non conscient
  • Traitement rapide (30-50 ms)
  • Ne traite pas les mots, mais des impressions sensori-motrices (images, sons, mouvements, …)
35
Q

Qu’est-ce qui caractérise le traitement de l’hémisphère gauche ?

A
  • Traitement explicite, verbal, conscient
  • Traitement plus lent (250-500 ms)
  • Traitement linéaire, logique
  • Base de la mémoire épisodique et autobiographique
36
Q

La seule utilisation de l’interprétation (dominance hémisphérique gauche) est limitée dans quoi ?

A

Dans sa capacité à traiter les tramas implicites (dominance hémisphérique droite).

37
Q

Qu’est-ce qui caractérisent les patients ayant un style introjectif ?

A

Ils seraient plus préoccupés par le développement de soi (recherche du développement d’une identité consolidée, réaliste, essentiellement positive, différenciée et intégrée).

38
Q

Quel est l’outil principal de traitement pour les patients ayant un style introductif ?

A

L’interprétation.

39
Q

Qu’est-ce qui caractérisent les patients ayant un style anaclitique ?

A

Ils seraient plus préoccupés par le développement et le maintien de relations interpersonnelles (recherche de relations matures et mutuellement satisfaisantes).

40
Q

Quel est l’outil principal de traitement pour les patients ayant un style anaclitique ?

A

La relation thérapeutique.

41
Q

Qu’est-ce que la mémoire associative ?

A

Sous-catégorie de la mémoire implicite qui renvoie aux liens inconscients entre les processus cognitifs, affectifs et autres processus psychologiques qui deviennent associés par l’expérience.

42
Q

Quels sont les trois modes d’action des réseaux associatifs inconscients ?

A
  • Affaiblir les liens entre les éléments d’un réseau associatif qui ont été activés ensemble, de façon chronique, depuis des années.
  • Créer de nouvelles associations.
  • Renforcer des liens préalablement faibles.
43
Q

Quel est l’objectif de la thérapie ?

A

Consolidation de l’identité et développement d’un sentiment d’authenticité.

44
Q

Quelles sont les stratégies thérapeutiques qui mènent au changement ?

A
  • Développer l’insight
  • La relation thérapeutique elle-même devient un outil de changement
  • Stratégies dites secondaires
45
Q

Quelles sont les stratégies thérapeutiques secondaires menant au changement ?

A
  • Suggestion
  • Confrontation de croyances dysfonctionnelles
  • Exploration des stratégies conscientes de résolution de problèmes du patient
  • Exposition
  • Dévoilement de soi
  • Affirmation (acceptation et validation)
  • Stratégies facilitatrices (humour, éducation, réassurance)
46
Q

De quelle façon est-ce que la relation thérapeutique en elle-même devient un outil de changement ?

A
  • Permet au patient de vivre une nouvelle relation
  • Internalisation de la fonction du thérapeute
  • Internalisation des attitudes émotionnelles du thérapeute
  • Internalisation de stratégies conscientes pour l’autoréflexion
  • Identification de thèmes transférentiels/contre-transférentiels récurrents
47
Q

Quels sont les deux outils principaux du développement de l’insight ?

A
  • Association libre

- Interprétation

48
Q

Que permet l’association libre ?

A

Permet d’explorer et de dresser une « carte » des réseaux associatifs inconscients.

49
Q

Lors du développement de l’insight, quelle est l’utilisé de l’interprétation ?

A

Peut viser des désirs, peurs, fantaisies, défenses et formations de compromis, conflits, patterns transférentiels, …