PART 2 ORGANISATION DES SECOURS SUR INTERVENTION Flashcards

(32 cards)

1
Q

DEVOIRS GÉNÉRAUX EN INTERVENTION

a conduite des opérations à la BSPP se fonde sur des principes immuables :

A

► l’appui mutuel et réciproque des centres de secours, garant d’une qualité de service rendu et de résilience
► le commandement assuré depuis le terrain par des
COS à qui l’on donne tous les moyens qu’ils jugent nécessaires pour leur mission
► la coordination d’ensemble des interventions
centralisée par l’EMO, en lien avec les autres centres opérationnels concourants

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2
Q

Le commandement opérationnel de la Brigade s’articule
autour de l’échelon

A

l’échelon tactique au niveau des groupements
et de l’échelon opératif à l’état-major Brigade, subordonné
à la préfecture de zone, échelon stratégique.

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3
Q

La responsabilité du chef

A

(Celui qui est investi d’un commandement organique) est
constante et totale. Qu’il soit ou non présent sur place,
il est responsable devant ses supérieurs de l’action de
ses subordonnés. Cette action dépend des moyens, de
l’organisation et de l’état des matériels dont il dispose,
mais surtout de la valeur et du moral qu’il a su faire naître
et maintenir chez ses subordonnés.

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4
Q

La responsabilité de l’intervention

A

Incombe au chef présent sur place et qui occupe le plus
haut rang dans la chaîne de commandement opérationnel
(chef d’agrès, chef de garde, officier de garde compagnie,
officier supérieur de garde groupement, colonel de garde
et commandant opérationnel Brigade).

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5
Q

RECHERCHE DE RENSEIGNMENT

Pour que des informations se transforment en un renseignement utile à la prise de décision, il faut être en
capacité de pouvoir les consolider par le recueil d’informations provenant de plusieurs sources :

A

► du CO
► des personnes sur les lieux des services publics, privés ou personnes de l’art
► des comptes-rendus circonstanciés

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6
Q

ANTICIPATION

A

L’anticipation, qui permet la prise de toutes les
dispositions tactiques et matérielles, est indispensable dans tous les domaines

►en amont, par la prévention et la planification
opérationnelle, lors de l’élaboration des plans de
secours et de la répertoriation des établissements
les plus dangereux
► au moment de la demande de secours, lorsque le
nombre ou la gravité des appels incitent à compléter
préventivement le volume d’engins dépêchés sur les
lieux et à prévoir leur relève

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7
Q

DISCIPLINE

La discipline requiert de la part de l’exécutant

A

► la stricte observation des ordres reçus
► la recherche à son niveau du résultat escompté et de
l’exécution parfaite de tous les actes y concourant

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8
Q

DISCIPLINE

la discipline au feu impose

A

► de se protéger physiquement avec les équipements
de protection individuelle (EPI) et les moyens
adaptés
► de conserver son sang-froid et sa sérénité
► d’opérer en silence en toute circonstance
► de rester constamment en contact avec un voisin
ou un supérieur hiérarchique (cette règle ne souffre
aucune exception lors d’une évolution sous ARI)
► de rendre compte sans délai des actions menées,
ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative

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9
Q

ZONE D’EXCLUSION

A

Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets
du danger principal (par exemple, exposition au feu et aux fumées
dans le cas d’un incendie ou à proximité des véhicules concernés
sur un accident de la route).

L’accès en est strictement réglementé et n’est autorisé qu’aux intervenants
équipés de tenues de protection adaptées aux risques

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10
Q

ZONE CONTRÔLÉE

A

Il s’agit d’une zone tampon d’ou est cordonné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion

Ne doit s’y trouver que du pesonnel ayant le meme niveau de protection vestimentire qu’en zone d’exclusion

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11
Q

Zone de soutien

A

Cette zone est la plus excentrée.
Comme les autres, elle est interdite au public, de manière à ne pas entraver l’action de secours.
Il s’agit cependant d’une zone qui ne nécessite pas de protection particulère

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12
Q

DEF COS

A

Le COS est l’officier, le sous-officier ou le gradé qui, sur une intervention, commande l’action des moyens engagés. Il
se retrouve souvent à la tête d’un ensemble de moyens ; il coordonne alors leurs actions

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13
Q

COS

Avant de partir

A

► l’adresse et le nombre d’appels
► le 1 er chef de garde et les engins dont il dispose,
y compris les renforts éventuellement demandés
► l’établissement concerné et ses risques connus
► les ressources en eau du secteur (seulement en cas
de difficulté à prévoir)
► tout autre élément jugé utile

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14
Q

COS

Sur l’itinéraire

A

► suivre le déroulement de l’opération en écoutant les
messages
► demander le cas échéant des renseignements
complémentaires

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15
Q

COS

A l’arrivée sur les lieux

A

► se présenter, puis se rendre au PC TAC s’il est en place
► se faire rapidement une opinion aussi exacte que
possible sur la situation
► transmettre un message d’ambiance si nécessaire

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16
Q

COS

Pendant l’intervention

A

► d’engager le plus rapidement possible les moyens
de renfort pour compléter le dispositif
► d’organiser le dispositif en secteurs
► de connaître directement l’évolution de la situation aux points dangereux
► de renseigner le commandement sur l’évolution de la situation.
► de faire des points de situation réguliers au profit du
public impliqué, élus ou représentant des collectivités
territoriales, responsables d’établissement dans le but de leur délivrer les informations utiles

17
Q

DEF secteur

A

Un secteur est
un compartiment de terrain dans lequel un chef de secteur commande aux moyens qui lui sont confiés les missions de la marche générale des opérations
(MGO). Un secteur peut correspondre à :
* une ou plusieurs faces d’un sinistre
* un ou plusieurs niveaux d’un bâtiment
* un volume particulier (cage d’escalier…)
* un point difficile (zone d’effondrement…)

18
Q

COS

En quittant les lieux de
l’intervention

A

Après avoir donné les orientations sur la phase de
retour à la normale, dont il doit se soucier, il laisse le
COS à l’officier de garde ou au chef de garde du secteur
territorialement compétent

19
Q

CDG

Sur les lieux de l’intervention

A

Le chef de garde a l’initiative absolue des mesures
à prendre et des moyens à engager. Il a le devoir de
demander immédiatement les moyens supplémentaires
qui lui sont nécessaires

20
Q

CDG

Au cours de l’intervention

A

Le chef de garde a le droit et le devoir de pénétrer
dans les locaux où il juge nécessaire d’intervenir, même s’il y a refus de la part des occupants :

► cependant, dans les ambassades, légations et
consulats, il ne pénètre qu’avec l’assentiment du chef de la mission ou de son représentant
► dans les palais nationaux ayant un commandement
militaire, il doit se mettre, autant que possible, en rapport avec le commandant militaire ou son
représentant
► dans le cas où il n’y a pas urgence et s’il rencontre
de la résistance de la part des habitants, il fait appel au concours de la police

21
Q

CDG

Avant de quitter les lieux de
l’intervention et s’il n’a pas été
relevé

A

Il procède à une visite minutieuse de tous les tenants
et aboutissants ainsi que des communications de
toute espèce, autant à l’intérieur des locaux sinistrés
que dans les maisons avoisinantes où l’action des
sapeurs-pompiers nécessiterait de prendre des
mesures :

► quand il le juge nécessaire, il met en place un
service de surveillance et fait commander des rondes pendant et après ce service
► lorsqu’un service de surveillance est installé, le COS est
transféré aux responsables successifs de ce service,
qui en organisent les relèves. Ce service ne peut
être réduit ou supprimé que par le chef de garde
ou l’OGC du secteur à l’occasion des rondes périodiques
► ce dernier ne le supprime qu’après avoir repris le COS
et acquis personnellement la certitude que tout danger
a disparu
► lorsque des rondes sont commandées

22
Q

CDG

Au retour de l’intervention

A

Lorsqu’il a constaté des anomalies ou des particularités
de nature à intéresser le bureau prévention, il les signale
dans son message de rentrée

23
Q

CA

Au départ des secours, le chef d’agrès recueille le
maximum de renseignements utiles à l’exécution
de sa mission concernant

A

► l’appel : nature de l’intervention, nombre d’appels,
heure du 1 er appel, moyens envoyés
► l’adresse ou le lieu de rendez-vous
► les risques existants à l’adresse
► les moyens de secours à demeure
► l’itinéraire à suivre

24
Q

MILITAIRE ISOLÉ

A

Tout militaire de la Brigade qui est témoin ou a connaissance d’un sinistre ou d’un accident proche, s’y rend immédiatement et donne les premiers secours, tout en faisant le nécessaire pour alerter les secours.

À l’arrivée du détachement, il se présente au 1 er chef d’agrès, lui rend compte (ou l’informe) de la situation et des
premières mesures prises. Il se met ensuite à sa disposition.
À l’issue de l’intervention, il rend compte à son chef dès sa reprise de service

25
Ethique
« Je ne veux connaître ni ta philosophie, ni ta religion, ni ta tendance politique, peu m’importe que tu sois jeune ou vieux, riche ou pauvre, français ou étranger. Si je me permets de te demander quelle est ta peine, ce n’est pas par indiscrétion, mais bien pour mieux t’aider. Quand tu m’appelles, j’accours, mais assure toi de m’avoir alerté par les voies les plus rapides et les plus sûres. Les minutes d’attente t’apparaîtront longues, très longues ; dans ta détresse, pardonne mon apparente lenteur ».
26
# COMPORTEMENT GÉNÉRAL DU SAPEUR-POMPIER DE PARIS il doit faire preuve en permanence
► d’altruisme : disposition de caractère qui pousse à s’intéresser aux autres, à se montrer généreux et désintéressé ► d’efficience : capacité de rendement de performance ► de discrétion : attitude de quelqu’un qui ne veut pas s’imposer
27
discrétion professionnelle secret professionnel
- discrétion professionnelle pas le droit de divulguer des informations ou des documents concernant la BSPP sans l’accord de l’autorité hiérarchique sauf sur demande d’un magistrat - discrétion professionnelle Les sapeurs-pompiers de Paris sont également soumis au secret professionnel, qui s’applique à tout ce qui a été vu, entendu ou compris concernant un tiers, qu’il soit victime ou non.
28
Le secret professionnel est général et absolu, sauf pour les cas suivants :
► obligation pour les sapeurs-pompiers de Paris de dénoncer les crimes et délits dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leur activité ► lorsque le sapeur-pompier de Paris doit révéler une information à caractère confidentiel pour prouver son innocence dans une affaire pour laquelle il est mis en cause
29
# Restrictions d’usage Pour préserver certains établissements
► des centres de secours ► des établissements de soins ► de certains établissements publics
30
# PROTECTION DU PERSONNEL SUR INTERVENTION Ces mesures doivent être adaptées
► à la nature de la voie ► à l’importance du danger ► aux conditions générales de circulation ► à la visibilité
31
# Restrictions d'usage À cet effet, les avertisseurs sonores ne devront être employés qu’en cas d’absolue nécessité
Pour préserver le voisinage du centre de secours Pour une intervention sensible Au retour d’intervention
32
# PROTECTION DU PERSONNEL SUR INTERVENTION Lorsqu’un ou plusieurs engins sont immobilisés sur la voie publique, il appartient au chef d’agrès de faire prendre toutes les mesures immédiates de protection de son personnel et de son matériel.
► le maintien en fonction des avertisseurs lumineux (signalisation de position) ► la mise en place de dispositifs coniques auto-stables à bandes blanches et rouges à distance suffisante (signalisation d’approche réduite) ► le port d’une tenue de haute visibilité conforme aux dispositions du code du travail (EPI)