PC SP25 Flashcards

(187 cards)

1
Q

déclaration d’Helsinki (1989)

A

principes éthiques pour la recherche médicale sur les personnes
- participation volontaire
- relation risque bénéfice positive
- intégrité des sujets expérimentaux

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2
Q

good clinical practice (GCP)

A
  • consentement éclairé
  • droit à l’anonymat
  • responsabilité des chercheurs et des commissions d’éthiques
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3
Q

loi sur la recherche sur l’humain

A

régit les principes pour la recherche sur l’humain en Suisse

vérifie les demandes et autorise/non les recherches

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4
Q

National Research Act (1974)

A

réaction à l’étude de la syphilis du Tuskegee-Study
- voir l’évolution de la syphilis dans une population afro-américaine sans utiliser de traitement

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5
Q

observation naturaliste

A

observer des cas mais pas de manière systématique

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6
Q

problèmes éthiques de la Tuskegee-Study

A
  • pas de consentement éclairé
  • pas de participation volontaire : les gens n’ont pas choisi de participer à une étude et pensaient recevoir un traitement
  • intégrité des patients pas respectée
  • pas de responsabilité des chercheurs
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7
Q

études qualitatives

A

ce qui permet d’aller plus loin que les questionnaires, permet de voir comment la personne s’est sentie au fil du test (et pas qu’au début/fin)

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8
Q

protocoles expérimentaux à cas unique

A

observation intensive d’un seul cas avec un protocole expérimental

  • répétition des mesures
  • retrait d’une variable
  • bases de références multiples
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9
Q

épidémiologie

A

science qui étudie l’occurrence, la répartition et les déterminants des états de santé et des maladies dans la population et les groupes humains.

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10
Q

incidence

A

nb de cas pathologiques observls pendant une période donnée et pour une population déterminée

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11
Q

prévalence

A

nb global de cas pathologiques à un instant donné, son taux comprend à la fois les nouveaux et les anciens cas

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12
Q

prévalence ponctuelle

A

nb de cas pathologiques observés dans une population cible à un moment précis ou sur une période donnée

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13
Q

prévalence de vie

A

survenue d’une maladie, d’un événement à un moment de la vie des personnes interrogées

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14
Q

épidémiologie descriptive

A

estimer avec la meilleure précision possible et le moins de moyens possibles des paramètres concernant une population bien définie

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15
Q

épidémiologie analytique

A

établir la relation entre une exposition à des facteurs de risque et un état de santé pour tirer des lois générales, applicables à toute la population

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16
Q

études longitudinales

A

type d’étude corrélationnelle qui permet de suivre dans le temps un même groupe d’individus et de mesurer régulièrement, pendant une période donnée, un événement les concernant

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17
Q

études longitudinales “fictives”

A

portent sur des gens qui se différencient selon la durée des VI. On regarde plusieurs échantillons au même moment, qui sont concernés par le même problème dans des contextes différents

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18
Q

études longitudinales rétrospectives :

A

les gens relatent les temps passés, d’où sont ensuite tirées des conclusions sur l’évolution

études longitudinales accélérées : une partie de l’échantillon a suivi l’étude pendant des années, et on y rajoute des gens qui viennent de la commencer à chaque fois

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19
Q

études corrélationnelles

A

recours à des méthodes statistiques qui permettent d’examiner les relations existantes entre différents facteurs qui varient

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20
Q

études de parenté

A

elles tentent de démêler le rôle de l’hérédité et de l’environnement dans la détermination des comportements

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21
Q

génotype

A

information génétique d’un individu

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22
Q

phénotype

A

traits observables (anatomiques/ morphologiques/ moléculaires) ou exprimés qui caractérisent l’individu

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23
Q

jumeaux monozygotes

A

même patrimoine génétique

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24
Q

jumeaux dizygotes

A

partagent environ 50% du patrimoine génétique

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25
psychopathologie expérimentale
utilisation de méthodes de la psycho expérimentale pour comprendre les mécanismes des troubles psychopathologiques
26
problèmes de la méthode expérimentale dans les interventions cliniques
rémission spontanée effet placebo
27
exemples de groupes placebo DRL
> Discussions de groupe > Relaxation non systématique > Lectures de libres thérapeutiques grand public
28
étude randomisée
groupe de sujets dont les performances/comportements sont comparés au groupe expérimental
29
désavantages de la méthode expérimentale ACE
> Artificialité potentielle de la situation (= "étude de laboratoire" : on contrôle un maximum de variables qui jouent un rôle ex. on prend que la moyenne et pas les troubles plus aigus) > Certaines recherches ne peuvent pas être réalisées (raisons éthiques) > Exclut les phénomènes inétudiables en méthode expérimentale
30
méta-analyses
résultats de recherches parfois contradictoires (car bcp de choses peuvent changer, alors on ne sait pas parfaitement si les résultats sont réels/efficaces
31
avantages des méta-analyses IIC
> Intégration exhaustive avec des données de la littérature > Intégration des études avec des effets négatifs > Calcul d'un indice moyen de l'effet sur toutes les études (= taille d'effet moyenne : on regarde les indicateurs statistiques de chaque étude et on calcule)
32
intervention psychologique
se fait dans un cadre systématique en référence à un cadre théorique empiriquement et scientifiquement fondé concernant l'origine et le traitement des troubles psychiques
33
buts de l'intervention psychologique PTR
> Promotion de la santé et prévention > Traitement/thérapie > Réhabilitation
34
fonctions des méthodes d'intervention de psycho clinique TP
> Traitement/thérapie > Promotion de la santé et prévention > Réhabilitation Et en langage de santé publique : 1. Prévention primaire : en amont du traitement 2. Prévention secondaire : pendant le traitement 3. Prévention tertiaire : après le traitement
35
évaluation empirique nécessaire pour : JRP
> Justification politique dans le système de la santé > Raisons éthiques et déontologiques > Prise en compte en santé publique
36
débriefing
on oblige les gens à parler de ce qui s'est passé pb : en forçant les gens à parler alors qu'ils ne sont pas prêts, on leur complique la vie (ET faut prendre compte résilience, sinon c'est déontologiquement mauvais)
37
modèles de recherche pour l'évaluation empirique ERM
> Etudes contrôlées randomisés (RCT) > Recherche différentielle en thérapie > Méta-analyses
38
critères d'évaluation empiriques EESPA
> Efficacité > Efficience > Satisfaction des patients > Probation de la pratique > Adéquation éthique (au niveau déontologique)
39
efficacité
mesure du changement par rapport à un état visé qui peut être dû à l'intervention (important au niveau clinique)
40
efficience
critère de mise à l'épreuve de la pratique réflexion sur les coûts/bénéfices (analyse coûts-efficacité, analyse coûts-bénéfices)
41
différences efficacité-efficience
Efficacité s'attache à la distance du but (= différence entre 2 mesures -> quantitatif) Efficience se réfère à l'investissement nécessaire pour atteindre le but
42
traitements mis en place pour l'efficience
Traitement stationnaire VS traitement ambulatoire Thérapie "face to face" VS thérapie par internet
43
fonctions de la satisfaction des patients OPI
> Objectif de traitement > Point de départ pour un traitement réussi > Indicateur de qualité du traitement
44
but de la prévention
diminuer l'incidence des troubles psychiques
45
but de la promotion de la santé
diminuer/empêcher le développement de troubles spécifiques, diminuer le risque général des pbs de santé
46
prévention universelle
l'intervention touche un groupe entier ou une de ses parties qui n'est pas défini par un facteur de risque spécifique
47
prévention sélective
l'intervention vise un groupe d'individus spécifiques qui a été exposé à des facteurs de risque connus
48
prévention non-spécifique
plus générale, on veut avoir des ressources de base qui permettent de lutter contre des pbs SANS créer de pbs de santé maintenir/promouvoir les ressources internes/externes de la personne
49
psychothérapie
forme d'interaction systématique entre un patient et le thérapeute qui la conduit selon des principes psychologiques
50
caractéristiques de la psychothérapie : FUP
> Facilite des changements chez le patient aux niveaux du comportement pensées/sentiments > Peut être orientée vers les domaines cognitif/comportemental/émotionnel pour aider le patient > Utilisée pour surmonter un pb psychopathologique/quotidien/se développer
51
formes de psychothérapies PTSCFE
> Psychanalyse > TCC > Thérapie Centrée sur le client > Thérapie Systémique > Thérapie Familiale > Thérapie Eclectique et intégratives
52
alliance thérapeutique
attachement que le client développe envers le thérapeute et le processus thérapeutique
53
alliance de travail
développement d'une relation de travail effective où le thérapeute/client travaillent ensemble pour identifier/confronter les problèmes
54
variables influençant l'efficacité de la psychothérapie PPTO
> Liées aux patients > Liées au processus/cadre > Liées aux thérapeute > Liées aux observateurs
55
mécanismes d'action commus aux formes de psychothérapie EF
> Encouragement é espérer/attente d'amélioration > Facteurs reliés à la relation thérapeute-client (alliance thérapeutique et alliance de travail)
56
variables liées aux patients dans la psychothérapie
stéréotypes liés à l'apparence > patients YAVIS : Young, Attractive, Verbal, Intelligent, and Successful) > patients HOUND : Homely Old Unattractive Nonverbal and Dumb
57
autres variables liées aux patients : MCN
> Motivation pour la thérapie > Contact avec soi-même > Nature et gravité du trouble
58
variables liées au processus
> processus de changement thérapeutique > processus de changement du patient > mécanismes de changement > résultats de la psychothérapie
59
buts de la réhabilitation SADA
> Soutien de gens souffrant de maladies chroniques à gérer leur maladie > Aide pour que ces gens puissent prendre part à la vie sociale/familiale/professionnelle de manière la plus indépendante possible > Diminution des limitations dans un domaine précis > Adaptation de la personne à son environnement et organisation des conditions environnementales pour faciliter sa vie
60
formes de réhabilitation MPPPS
> Médicale > Pédagogique > Professionnelle > Psychologique > Sociale
61
théorie des humeurs d'Hippocrate
Corps contient 4 humeurs (sang, lymphe, bile jaune, bile noire), bile noire provoque une tristesse exclusive aux génies
62
conditions à l'origine de la mélancolie PAR
> Perte de l'objet > Ambivalence envers l'objet > Régression de la libido dans le moi
63
classification des troubles bipolaires dans la CIM-11 : BBC
> Troubles bipolaire I > Troubles bipolaire II > Troubles cyclothymique
64
classification des troubles dépressifs dans la CIM-11 : ETDT
> Episode dépressif unique > Trouble dépressif récurrent¨ > Dysthymie > Trouble anxieux-dépressif mixte
65
critères du trouble dépressif caractérisé HDPIAFSDP
1. Humeur dépressive présente toute la journée 2. Diminution marquée de l'intérêt ou du plaisir pour presques toutes les activités 3. Perte/gain de poids significatif sans régime 4. Insomnie/hypersomnie 5. Agitation/ralentissement psychomoteur 6. Fatigue/perte d'énergie 7. Sentiment de dévalorisation/culpabilité excessive 8. Diminution de l'aptitude à penser ou à se concentrer en indécision 9. Pensées de morts récurrentes, idées suicidaires, tentatives de suicides/plans
66
critères d'un épisode maniaque ARPFDAE
1. Augmentation de l'estime de soi ou idées de grandeur 2. Réduction du besoin de sommeil 3. Plus grande communicabilité que d'habitude/désir de parler constamment 4. Fuite des idées/sensations objectives que les pensées défilent 5. Distractibilité 6. Augmentation de l'activité orientée vers un but 7. Engagement excessif dans des activités agréables
67
épisode maniaque
période durant laquelle l'humeur est élevée de façon anormale et persistante pendant min 1 semaine
68
échelle d'auto-évaluation dans le diagnostic
Beck depression inventory (BDI) > plus de 23 : dépression sévère
69
échelle d'hétéro-évaluation dans le diagnostic
Hamilton depression rating scale (HAM-D) > 26-52 : dépression sévère
70
méta-analyses récentes sur la dépression
Âge le plus grand prédicteur des différences de genre Plus grandes différences de genre observées pendant l'adolescence, diminuent durant l'âge adulte
71
facteurs de risque socio-démographiques GAFA
genre féminin âge facteurs sociaux antécédents familiaux
72
facteurs sociaux comme facteurs de dépression CSMN
Classe de revenue bas/chômage/pauvreté Séparation/divorce Manque d'une relation personnelle de confiance, solitude Niveau de formation bas
73
théories de l'apprentissage par rapport à la dépression
Dépression = déséquilibre entre comportement et renforcement (donc pbs quand il y a un manque ou perte de renforcement social) Perte de renforcements peut être liée à peu de renforcements sociaux/excès d'expériences négatives > Individu ne sait pas comment se comporter pour obtenir renforcements
74
modèle reformulé d'impuissance apprise
quand une personne vit des expériences importantes pas contrôlables, elle développe un sentiment d'impuissance dans d'autres situations qui pourraient être contrôlables
75
style explicatif pessimiste
attributions causales pour des expériences d'échec non-contrôlables sont internes/stables/globales
76
théorie de Beck sur la dépression SEPF
schémas cognitifs événements cognitifs processus cognitifs formes de distorsion
77
formes de distorsion cognitive dans la dépression selon Beck (ISMP)
> Inférence arbitraire > Surgénéralisation > Magnification et minimisation > Personnalisation
78
modèle diathèse-stress pour la dépression SV
facteurs liés au stress facteurs de vulnérabilité biologique ITD
79
facteurs de vulnérabilité biologique dans le modèle diathèse-stress ITD
> Indication de facteurs héréditaires : parents de 1er degré avec des troubles de dépression caractérisée se retrouvent souvent chez les patients dépressifs > Taux de concordance 2x plus haut chez les jumeaux monozygotes > Diminution de la fonction du système de sérotonine/dopamine
80
ISRS (antidépresseurs)
inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ex. Prozac)
81
nouveaux traitements d'antidépresseurs KP
Kétamine : antagoniste des récepteurs de glutamate Psychédéliques
82
psychothérapie interpersonnelle
thérapie éclectique basée sur des concepts psychodynamiques/résultats sur l'influence des événements de vie ET du stress biopsychosocial sur le développement de la dépression
83
autres psychothérapies utilisées dans la dépression TTM
Thérapie psychanalytique brève Thérapie centrée sur le client/émotions Mindfulness-based cognitive therapy : efficace pour prévenir rechutes
84
peur normale
réaction primaire à une situation de menace, de danger = capacité de reconnaître le danger et de le fuir/combattre ("combat-fuite") exprimée par manifestations physiologiques typiques : tremblements, hausse de la fréquence cardiaque, perturbation de la respiration, sécrétion d'adrénaline, cri...
85
troubles anxieux
peur irrationelle/incontrôlable/disproportionnée se manifestant par des symptômes physiques/physiologiques/comportementaux/cognitifs > Toutes les manifestations de la peur sur tous les niveaux > Symptômes comportementaux : évitement, agitation > Symptômes cognitifs : inquiétude, appréhension du futur, préoccupations, conscience excessive des sensations corporelles
86
caractéristiques des phobies spécifiques selon le DSM-5
1. Peur ou anxiété intenses sur un objet/situation spécifique 2. L'objet/situation phobogène provoque presque toujours une anxiété 3. L'objet/situation phobogène est activement évité/vécu avec une peur 4. La peur/anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel 5. Peur/anxiété/évitement persistants, en général pendant 6 mois ou plus 6. Peur/anxiété/évitement cause une souffrance cliniquement significative
87
phobie
crainte angoissante d'un objet donné (irraisonnée/disproportionnée) > Conduites d'évitement : il évite dans la mesure du possible la rencontre avec l'objet > Mesures contra-phobiques : moins rationnelles, d'allure magiques qui aident le sujet à affronter l'objet (ex. amulette)
88
objet phobogène
objet qui génère l'angoisse phobique, varie d'une personne à l'autre peut être un objet précis (ex. couteau), un animal (ex. requin), une situation
89
exemples de phobies communes : AACAHEKO
> acrophobie : peur des hauteurs > apiphobie : peur des abeilles > arachnophobie : peur des araignées > claustrophobie : peur des espaces confinés > èreutophobie : peur de rougir en public > hèmatophobie : peur du sang > kènophobie : peur du noir et de l'obscurité > ophiophobie : peur des serpents
90
prévalence des phobies spécifiques PFS
> Prévalence vie entière : 7 à 11% (les plus fréquentes) > Femmes développent des phobies spécifiques 2x plus souvent que les hommes > Syptômes apparaissent en général dans l'enfance/début de l'adolescence, selon les contenus de la phobie
91
phobie sociale/anxiété sociale
peur intense/persistante de situations sociales/situations de performances dans lesquelles la personne est en contact avec des personnes non familières développement de conduites d'évitement
92
prévalence de la phobie sociale/anxiété sociale : PD
Plus présente chez les femmes en général, plus présente chez les hommes dans les populations cliniques Début entre 10/20 ans, faisant parfois suite à une inhibition sociale/timidité
93
agoraphobie
anxiété de se retrouver dans des endroits où il serait difficile de s'échapper ou dans lesquels on ne trouverait pas d'aide en cas d'attaque de panique
94
prévalence de l'agoraphobie : EPDF
> Entre 1 et 7% (plus rare que les autres phobies) > Plus chez les femmes que chez les hommes > Début à la fin de l'adolescence/début âge adulte > Forte association entre trouble panique et agoraphobie
95
expérience du petit Albert de Watson/Rainer
conditionnement de la peur d'un rat en l'association à un bruit violent de marteau 1. Détermination des réactions de peur à différents stimuli 2. Conditionnement de la peur 3. Présentation du rat : réaction conditionnée de peur 4. Généralisation : a peur du rat, mais aussi des lapins/manteaux de fourrure... 5. Influence du temps : même avec le passage du temps, la peur reste
96
théorie des deux facteurs de Mowrer
les phobies sont acquises au départ par un conditionnement classique puis seraient maintenus par un conditionnement opérant Sujet apprend à se soulager vite de l'angoisse par l'évitement de la situation anxiogène -> boucle de feedback négatif où l'angoisse/évitement se perpétuent mutuellement = apprentissage de la conduite d'évitement
97
limites de la théorie des 2 facteurs de Mowrer PE
> Pas tous les stimuli peuvent devenir phobogènes > Expérience de conditionnement aversif faite par bcp de gens, mais pas tout le monde développe une phobie
98
conditionnement vicariant
apprentissage par modèle/observation (Bandura) observé chez l'homme ET l'animal acquisition par information verbale (ex. médias) : ex. la maman de Lisa a peur des abeilles et Lisa apprend à avoir peur des abeilles
99
modèle de l'apprentissage préparé de Seligman
stimuli phobogènes ont en commun qu'ils peuvent représenter une vraie menace biologique pour l'homme à un moment donné de l'évolution
100
facteurs liés au système nerveux dans le modèle de l'apprentissage préparé de Seligman PC
Possible hyperactivation de l'amygdale en réponse aux stimuli phobogènes qui disparaît après traitement cognitivo-comportemental Changements fonctionnels/structurels dans des régions du cerveau impliquées dans la détection des stimuli environnementaux
101
modèle cognitif pour les phobies
importance de facteurs cognitifs qui semblent impliqués dans le développement et le maintien des phobies et concernent des croyances et des cognitions erronées
102
que concernent les cognitions erronées dans le modèle cognitif pour les phobies ? HSP
> Hypersensibilité aux signaux menaçants > Surestimation de la dangerosité > Pensées auto-critiques et croyances irrationnelles
103
désensibilisation systématique
patients graduellement mis en présence des objets/situations craintes pour permettre extinction progressive de leur crainte inhiber l'anxiété par le conditionnement d'une réponse concurrente aux stimuli anxiogènes (ex. relaxation) intervention efficace, limitée pour les phobies acquises par conditionnement classique
104
thérapie d'exposition
désensibilisation systématique, exposition graduelle, immersion > exposition in vivo plus efficace qu'exposition par imagination > combinaison de modeling/exposition in vivo -> plus efficace qu'exposition seule > exposition prolongé au stimuli phobogène > exposition basée sur une hiérarchie des peurs
105
thérapie cognitive
on essaie de construire le schéma social avec la personne : 1. Lui demander dans quelle situation elle s'est trouvée, la placer dans une situation qui lui permet d'expliquer son problème 2. Partir des pensées automatiques de la personne, identifier le belief (= schéma cognitif) 3. Diriger attention vers les comportements critiques 4. Ces pensées donnent lieu à des symptômes anxieux : si possible, individu essaie de masquer anxiété (fatiguant) 5. Diriger attention vers des comportements de sécurité pour compenser anxiété du patient
106
substance psychoactive
substance naturelle/synthétique agissant sur le psychisme en modifiant son comportement
107
usage de substances normal/récréatif
peut être considéré comme normal selon la fréquence de consommation et les normes sociales établies
108
troubles induits par utilisation de substances ISDDTTT
> Intoxication > Syndrome de sevrage > Délire > Démences > Troubles de l'humeur > Troubles psychotiques > Troubles anxieux
109
troubles induits par utilisation de substances : AD
> Abus de substance > Dépendance
110
intoxication
effet lié à la consommation récente d'une substance (ex. ivresse) > Reliée aux actions chimiques provoquées par la substance psychoactive Symptômes : confusion, agressivité, altération de la pensée, mort
111
syndrome de sevrage
symptômes apparaissant chez une personne dépendante après réduction/arrêt de consommation aux substances psychoactives > Symptômes de "manque" peuvent amener individu à consommer de nouveau pour se soulager > renforcement négatif (= enlever un stimulus désagréable) > Symptômes de sevrage varient selon substance (ex. alcool : sécheresse de bouche, nausée, faiblesse, anxiété, insomnie...)
112
abus de substance
usage répété d'une substance malgré les conséquences négatives qu'elle entraîne (ex. incapacité de remplir des obligations majeures, pbs judiciaires...)
113
définition de l'abus de substance selon la CIM-11
utilisation nocive pour la santé (complications peuvent être physique/psychiques) > Dimension systémique : on tient compte de la manière/endroit d'individu qui consomme (ex. se piquer à des endroits pas visibles mais dangereux car mal vu)
114
définition de l'abus de substance selon le DSM-5 manifestations : TSQDCTAU
usage inadapté d'une substance conduisant à une altération du fonctionnement/souffrance cliniquement significative, caractérisée par min 3 des manifestations suivantes 1. Tolérance 2. Sevrage 3. Quantité plus importante 4. Désir persistant pour diminuer l'usage de substance 5. Craving 6. Temps consacré à l'obtention de la substance 7. Activités importantes abandonnées 8. Usage de la substance poursuivi bien qu'individu se sache attein par un pb
115
prévalence de consommation de substances au niveau international
Alcool/tabac/substances identifiés par OMS comme 3 des 10 facteurs de risque principaux pour la maladie incapacité -> pb de santé publique Consommation de substances liés à des coûts économiques très hauts dus à des conséquences médicales/manque de productivité/accidents/criminalité
116
prévalence de consommation de tabac en Suisse
> 1/4 de pop fume, 20% fume quotidiennement > Consommation de tabac plus répandue dans les 20-24 ans > 30% des 14-25 ans ont utilisé une puff (une fois/régulièrement)
117
prévalence de consommation d'alcool en Suisse
260 000 individus de >15 ans boivent régulièrement excessivement Principaux modes de consommation engendrant des pbs d'alcool : > consommation chronique à risque (= consommation régulièrement élevée) > consommation épisodique à risque (= ivresse ponctuelle)
118
substances dépresseures ABO
> Alcool > Barbituriques > Opiacés/opioïdes
119
substances stimulantes ACEN
> Amphétamines > Cocaïne > Ecstasy > Nicotine
120
sustances hallucinogènes MLP
> Marijuana > LSD > Phencyclidine
121
alcool
Alcool : substance psychoactive avec effet dépresseur : éthanol Effets biochimiques similaires à ceux des anxiolytiques : augmentation de l'efficacité du neurotransmetteur GABA > Dépendance à alcool = maladie chronique > Perte d'emploi, baisse du niveau social, agressivité, violence, suicide
122
facteurs de risque de l'alcool GAHF
> Genre : hommes risque 2x plus de développer une dépendance que femmes > Âge : chez adultes de 20 à 40 ans > Histoire familiale > Facteurs démographiques : dépendance à alcool plus répandue dans les classes sociales défavorisées
123
effets psychologiques de l'alcool BDAS
> Baisse du niveau de tension > Déshinibition > Affaiblissement du jugement/réflexes > Sensation d'euphorie
124
effets de l'alcool sur la santé physique MMTR
> Maladies hépatiques > Maladies coronariennes > Troubles neurologiques/nutritionnels > Risque de cancer
125
barbituriques
médicaments hypnotiques (= facilitant le sommeil) susceptibles d'entraîner des effets nocifs, surtout une accoutumance
126
opiacés
dérivés naturels du pavot (ex. opium, morphine, codéine)
127
opioïdes
composés semi-synthétiques (ex. héroïne) ou synthétiques (ex. fentanyl) avec effets anti-douleurs beaucoup plus puissants
128
morphine
utilisée sur prescription en milieu médical
129
héroïne
opiacé le plus répandu, lié à un fort sentiment d'euphorie (= "flash") suivi d'un sentiment de bien-être pendant plusieurs heures > Réduction de la douleur et apaisement > Injectée par voie intra-veineuse
130
amphétamines
stimulants de synthèse, peuvent être prises en cachet/fumées/injectées, associées à un état de "high" > Associées à un symptôme de dépendance physique > Consommation à haute dose provoque agitation/idées parano/insomnies > Peut provoquer hallucinations proches de la schizophrénie
131
cocaïne
stimulant issu des feuilles de coca, substance illicite provoquant de la tolérance/dépendance physique (-> sevrage) > augmentation rapide de pression sanguine/rythme cardiaque, stimulation des centres de plaisir du cerveau > Consommation excessive : agitation, nausées, insomnies, convulsions... > Consommation chronique : symptômes anxieux/dépressifs/psychotiques
132
ecstasy/MDMA
effets euphoriques/hallucinatoires MAIS effets négatifs (troubles de l'attention, dépression, insomnie...) > Peut détruire les neurones à dopamine dans le cerveau > Augmentation du rythme cardiaque, de pression sanguine, température
133
nicotine
substance licite très addictive contenue dans les cigarettes/cigares > Effet positif : augmentation de la vigilance > Libération d'endorphine : plaisir associé à une dépendance physique > Effets négatifs : nausées, vertiges, diarrhée
134
LSD (lysergique acide diéthylamide)
drogue hallucinogène de synthèse provoquant des hallucinations très colorées/distorsions visuelles, considéré comme un révélateur d'âme -> "trip"
135
PCP (phencyclidine = "poussière d'ange")
anesthésique découvert en 1950 et retiré du marché à cause de ses effets hallucinogènes effets imprévisibles : possibles états délirants, effets dissociatifs, overdose
136
marijuana
stupéfiant tiré du chanvre indien effets imprévisibles sur le cerveau, augmente risque de troubles du comportement, impacts négatifs sur vie sociale/estime de soi
137
définitions des addictions comportementales dans le DSM-5 et la CIM-11
> DSM-5 : addictions comportementales > CIM-11 : troubles dus à des comportements addictifs
138
jeu pathologique (définition du DSM-5) manifestations : BAESJMPC
dépendance non liée à une substance, pratique inadaptée/persistante/répétée du jeu -> min 4 manifestations durant 1 an 1. Besoin de jouer avec des sommes d'argent croissantes pour excitation 2. Agitation/irritabilité pendant tentatives de réduction/arrêt du jeu 3. Efforts répétés mais infructueux pour réduire/arrêter jeu 4. Souvent préoccupé par le jeu 5. Joue pour échapper aux difficultés/soulager une humeur dysphorique 6. Ment pour dissimuler ampleur réelle de ses habitudes de jeu 7. Perd une relation affective/emploi/études à cause du jeu 8. Compte sur les autres pour obtenir de l'argent et se sortir de ses situations financières désespérées dues au jeu
139
modèles étiologiques pour les substances BCSP
> Biologique > Comportemental (TCC) > Systémique > Psychanalyse
140
noyau accumbens
base neurobiologique primitive de la motivation réagit aussi aux informations qui viennent de l'extérieur (ex. écouter de la musique qu'on aime) > Système cérébral de récompense appartient ausssi le cortex préfrontal > Amygdale (cf peur) réagit aussi en lien avec le noyau accumbens à des infos liées au plaisir
141
récepteur de dopamine D2
active une réaction (pour le cerveau une réaction de récompense) qui libère de la dopamine opiacés agissent sur le gaba qui ont une influence sur les neurones dopaminergiques (alcool/nicotine aussi) lié à la motricité : dur d'arrêter car apprentissage s'est fait au niveau du cerveau et a inclut une habitude, donc dur d'arrêter par soi-même
142
interventions thérapeutiques pour guérir les troubles d'utilisation des substances DUTG
désintoxication utilisation de médicaments traitements de substitution groupes d'aide
143
TCC pour guérir les troubles d'utilisation des substances MPTEEE
> Mise en place de stratégies d'autocontrôle > Programme de renforcement et de contingences > Techniques aversives > Entraînement aux compétences sociales > Entraînement avec support numérique > Entraînement pour prévenir les rechutes
144
différences entre névrose et psychose
> Critères de gravité > Modalités évolutives > Degré de conscience : névrose = une partie du cerveau VS psychose = tout le cerveau > Psychose dimine la possibilité d'accéder au niveau le plus élevé de la vie psychique
145
définition de "psychotique"
Sens large : désorganisation du comportement/discours Sens strict : idées délirantes/hallucinations, absence de conscience de pathologie
146
découverte de Kraepelin sur la schizophrénie
démence précoce : syndrome qui commence relativement tôt dans la vie (précoce), produisant des altérations persistantes, envahissant la plupart des domaines cognitifs et comportementaux
147
découverte de Kraepelin sur la schizophrénie
crée le terme "schizophrénie" (schizein = séparer + phrénie = esprit) > division de l'esprit plus importante qu'évolution vers la démence > affection hétérogène dans son expression clinique "humanise" la maladie en montrant que certains symptômes psychotiques sont observables même chez les gens normaux (donc les schizos ne sont pas fous)
148
critères diagnostiques de la schizophrénie selon la CIM-11
> Symptômes positifs (ex. hallucinations) : un truc se rajoute au comportement > Symptômes négatifs (ex. retrait social, diminution des émotions...) : un truc s'enlève du comportement
149
critères diagnostiques de la schizophrénie selon le DSM-5
(A) 2 des manifestations suivantes pendant min 1 mois 1. Idées délirantes 2. Hallucinations 3. Discours désorganisé 4. Comportmenet désorganisé/catatonique 5. Symptômes négatifs (B) Dysfonctionnement social/occupationnel : niveau de fonctionnement dans les relations sociales moins bon qu'avant la maladie (C) Durée : signes permanents du trouble pendant min 6 mois, dont une phase active durable de min 1 mois (D) éliminé si aucun épisode dépressif majeur pendant la phase active et si des épisodes thymiques étaient présent mais que sur une petite proportion (E) si antécédants de TSA, uniquement schizo si hallucinations pendant min 1 mois
150
Avantages de la méthode expérimentale DGCCRR
> Données objectives > Généraliser les résultats > Contrôler davantage les variables non-étudiées > Comparer les résultats > Relations causales > Répéter l'expérience
151
caractéristiques des méthodes d'interventions de la psycho clinique CCDEF
> Choix des moyens : moyens psycho concernant le vécu/comportement et qui se déroulent dans le cadre de l'interaction entre "aidant"/"demandant" > Conduite professionnelle > Définition de buts à atteindre > Evaluation empirique de la méthode > Fondement théorique dans le cadre des théories de la psycho
152
critères de l'efficacité du traitement PACTD
> Pourcentage de patients améliorés spécifiques du groupe qui réussit > Ampleur du changement > Changement significatif statistiquement ET cliniquement > Taux d'effets négatifs > Durée du changement
153
pourquoi on manque de traitement pour les personnes touchées ? MAS
> Manque de professionnels formés > Pas d'assurances qui paient pour les traitements > Stigmatisation des pbs psycho
154
types d'intervention IIPR
> Interventions de promotion de la santé (en amont, avant qu'il y ait des pbs) > Interventions de prévention (diminuer les risques de pbs) > Psychothérapie > Réhabilitation
155
moyens de prévention TGICPP
> Transmission d'informations > Groupes d'entraide > Intervention de crise > Conseil > Prévention en ligne > Programmes d'entraînement
156
critères d'évaluation des essais thérapeutiques contrôlés SMMETRPFD
> Symptômes clairement définis > Mesures validées > Mesures et entretiens d'évaluation multi-modaux > Evaluateur indépendant et aveugle, entraîné/fiable > Traitement présenté dans un manuel > Randomisation > Pas d'autre traitement concomitant > Fidélité au traitement > Durée du traitement optimale
157
études en simple aveugle
Répartition aléatoire des participants en 2 groupes (expérimental VS contrôle) = randomisation Les sujets ignorent s'ils sont assignés au groupe expérimental qui recevra le produit actif ou au groupe contrôle qui ne recevra qu'un placebo
158
comment savoir quelle thérapie utiliser pour quel trouble ? DMMC
> Déterminer l'efficacité de thérapies dans le traitement de pbs spécifiques > Mise en place de traitements validés empiriquement > Mise en évidence de traitements efficaces > Critères utilisés pour mesurer l'efficacité = sujet de controverse
159
méthodes de réhabilitation PPSRR
> Programmes d'entraînement > Prévention des rechutes > Suivi psychologique > Réhabilitation neuropsychologique > Réhabilitation à l'aide de nouveaux médias (internet, réalité virtuelle)
160
définition de la mélancolie au 19ème siècle (2)
> Mal être dû à un manque profond qu'on ne peut pas identifier (spleen) > Sens clinique de maladie mentale associée à un profond abattement (= dépression)
161
théorie de Freud sur la mélancolie
La perte à laquelle réagit le mélancolique est inconsciente et n'est pas directement en relation avec une perte réelle comme dans le deuil La dépression résulte d'un conflit psychique : le conflit refoulé doit être résolu en analysant ses résistances
162
genre féminin comme facteur de dépression PSFD
> Prévalence de dépression presque 2x plus grande chez les femmes > Susceptibilité biologique, rôle de la puberté > Fréquence/sévérité d'événements de vie stressants > Dépendance interpersonnelle, plus d'intérêt pour le bien-être des proches
163
schémas cognitifs de dépression selon Beck JIC
> "Je dois toujours être aimé de tout le monde" > Inconscients, situés dans la mémoire à long-terme > Contiennent un ensemble de règles inflexibles
164
symptômes positifs de la schizophrénie TADIH
> Troubles de la pensée > Agitation > Désorganisation du discours > Idées délirantes > Hallucinations
165
symptômes négatifs de la schizophrénie DEPARR
> Déficit attentionnel > Emoussement affectif : plus rien ne les touche, absence d'émotion > Pauvreté du langage/pensée (pauvreté du discours) > Anhédonie : manque/perte de plaisir dans des activités agréables > Retrait social > Ralentissement psychomoteur
166
les symptômes de la schizophrénie peuvent se manifester à plusieurs niveaux PPC
> Pensée > Propos > Comportement
167
troubles de la pensée et du langage
perturbation des processus de l'expression de la pensée/du discours incohérence du discours peut se trouver tant dans son contenu que dans ses formes
168
idées délirantes
troubles du contenu de la pensée (ex. "j'étais tellement heureuse, elle m'a crié dessus !") croyances illogiques persistantes chez la personne malgré les non-preuves
169
troubles du cours de la pensée DRP
Penser de manière désorganisée/illogique > Défaillance dans l'organisation/traitement/contrôle des pensées > Relâchement des associations > Patient peut passer d'un sujet à l'autre sans trasition, sans être conscient de l'aspect pathologique du discours
170
troubles attentionnels dans la schizophrénie DHD
> Difficulté à filtrer l'information non pertinente, dur de fixer l'attention/organiser les pensées et donner du sens à l'environnement > Hypervigilance : sensibilité accrue aux sons extérieurs > Difficulté à inhiber les sons distracteurs
171
hallucinations VATGO
perception sensorielle en l'absence de stimulus externe correspondant > Visuelle : voir des choses qui ne sont pas là > Auditive : entendre des voix > Tactiles : sensations de fourmillement, de courant électrique/brûlure > Gustative : avoir le goût de choses pas présentes > Olfactives : sentir des odeurs inexistantes
172
troubles émotionnels dans la schizophrénie
troubles affectifs peuvent être associés à des symptôme négatifs (ex. émoussement affectif) > affect émoussé se présente comme une absence d'expression émotionnelle sur le visage/dans la voix (motonone, inexpressif) ou aussi à des symptômes positifs : dur d'adopter une attitude émotionnelle adaptée dans les relations/face aux événements (ex. fou rire quand on nous annonce la mort de qn)
173
phase prodromique de la schizophrénie PDMCBD
> Perte d'intérêt dans les activités sociales > Difficulté grandissante à prendre des respobsabilités au quotidien > Moins de soin d'apparence > Comportement bizarre > Baisse du rendement professionnel/scolaire > Discours hermétique
174
phase aiguë de la schizophrénie CS
> Comportement plus étrange (ex. cacher nourriture, garder déchets, parler seul dans la rue) > Symptômes psychotiques massifs (ex. hallucinations envahissantes, idées délirantes)
175
phase résiduelle de la schizophrénie CP
> Comportement redevient équivalent à celui de la phase prodromique > Pas des comportements psychotiques bruyants. mais troubles cognitifs/sociaux/émotionnels significatifs (ex. apathie, troubles de la pensée...)
176
rétablissement pour la schizophrénie
mode de sortie de la maladie mentale, distingué de la notion de guérison/rémission. Rétablissement concerne le devenir de la personne la guérison/rémission concernent l'évolution de la maladie
177
pronostics pour la schizophrénie
court-terme : sans traitement médicamenteux, 70-80% des gens présentent un nouvel épisode dans l'année qui suit le diagnostic > réduction de ce risque à ~30% avec prise régulière de médics. long-terme : > 1/3 : amélioration durable et significative > 1/3 : certaine amélioration avec des rechutes intermittentes, incapacité résiduelle > 1/3 : incapacité grave et permanente
178
179
aspects épidémiologiques de la schizophrénie
Prévalence : environ 1% de la population adulte > Hommes ont risque plus élevé que femmes de développer schizo > Femmes ont tendance à développer le trouble plus tard qu'hommes > Femmes atteignent un niveau cognitif plus élevé avant l'entrée dans la maladie (parcours dans la pathologie moins sévère qu'hommes) Arrive généralement pendant les phases de transition
180
facteurs génétiques de la schizophrénie PAI2
> Plus le lien génétique entre les patients souffrant de schizo et les membres de leur famille est étroit, plus de probabilité de présenter une schizo > Aucun gène spécifique, mais plusieurs gènes > Importance des infuences environnementales : tous ceux qui ont un risque génétique élevé ne contractent pas forcément la maladie > 2x plus de concordance du trouble chez les jumeaux monozygotes que les jumeaux dizygotes
181
facteurs biochimiques de la schizophrénie RD
> Rôle de neurotransmetteurs dopaminergiques : irrégularités génétiques dans la transmission de la dopamine dans le cerveau > D'autres neurotransmetteurs peuvent être impliqués, mais on ne sait pas exactement comment ils jouent un rôle/travaillent ensemble
182
mère schizophrénisante
froide, distante, surprotectirce/dominatrice, ôte estime de soi de ses enfants, étouffe leur autonomie et les rend dépendants d'elle si le père est passif et n'empêche pas la mère, enfants seront schizo
183
communication divergente
communication manquant de clarté, vague, ambiguë, illogique -> double contrainte
184
émotion exprimée
communication familiale perturbée, notamment un mode de réaction hostile/critique/trop impliqué sur le membre schizo de la famille
185
facteurs familiaux dans la schizophrénie MR
> Modèle vulnérabilité-stress : modèles familiaux d'interaction/communication perturbés = sources de stress, augmentent le risque de développer schizo chez les gens ayant une prédisposition génétique à la maladie > Risque minimisé/éliminé si les familles apprennent à gérer le stress et sont moins critiques du membre schizo
186
modèle vulnérabilité-stress dans schizophrénie ERP
> Explique la maladie par l'interaction complexe d'une vulnérabilité biologique et des stresseurs environnementaux > Rôle des abus et maltraitances dans l'enfance comme facteur de risque > Patient/entourage peuvent jouer un rôle pour réduire facteurs aggravants/protecteurs
187
traitements de la schizophrénie ATTRP
Pas guérison, mais rétablissement. Traitement multidimensionnel : pharmacologique, psychologique, soins de réhabilitation > Approches biologiques : neuroleptiques > Thérapie psychanalytique > Thérapies fondées sur l'apprentissage et remédiation cognitive > Réhabilitation psychosociale > Programmes d'intervention familiale