Physiologie (Cours 1) Flashcards

- Video sur systole et diastole : https://www.youtube.com/watch?v=-4kGMI-qQ3I

1
Q

Définir : cardiomyocyte

A
  • aussi appelé fibre myocardique
  • la cellule musculaire contractile du cœur.
  • délimitée par le sarcolemme
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Définir : Sarcolemme

A
  • l’association de la membrane plasmique et d’une mince couche composée de polysaccharides et de collagène.
  • Le sarcolemme s’invagine pour former des projections vers le centre du cardiomyocyte appelées tubules T ou tubules transverses.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Les cardiomyocytes sont séparés les uns des autres par quoi?

A

des régions de la membrane cellulaire appelées disques intercalaires.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Les disques intercalaires contiennent quoi?

A

des desmosomes et des jonctions communicantes (gap junctions).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Différence entre : des desmosomes et des jonctions communicantes (gap junctions).

A

Les desmosomes permettent d’unir intimement les cellules musculaires cardiaques entre elles alors que les jonctions communicantes permettent la propagation des potentiels d’action.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Les fibres myocardiques sont formés de quoi?

A

Chaque fibre myocardique est composée de plusieurs myofibrilles elles-mêmes formées de myofilaments d’actine et de myosine.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Différence entre actine et myosine

A

la myosine est un filament épais tandis que l’actine est un filament mince.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Définir : Sarcomère

A
  • l’unité contractile fondamentale de la myofibrille.
  • Il est composé d’un enchevêtrement ordonné de myofilaments dessinant, à la microscopie électronique, une alternance de bandes claires et foncées sur la myofibrille. Ce patron caractéristique donne son apparence striée au cardiomyocyte.
  • la portion d’une myofibrille comprise entre deux lignes Z successives.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Définir : Les bandes claires ou bandes I

A
  • contiennent uniquement des filaments d’actine.
  • chaque bande I est traversée en son centre par une ligne Z
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Ligne Z correspond à quoi?

A

correspond au point d’attache des filaments d’actine et de titine.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Définir : Titine

A
  • une protéine aux propriétés élastiques qui assure la cohésion de l’architecture moléculaire du sarcomère.
  • En maintenant en place les filaments d’actine et de myosine, elle permet une contraction uniforme et efficace du cardiomyocyte
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Composition : Bandes foncées ou bandes A

A

sont formées des filaments de myosine et des extrémités des filaments d’actine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Définir : Bande H

A
  • Le segment de la bande A qui ne contient que des filaments de myosine est appelée bande H.
  • Celle-ci est divisée en deux parties égales par la ligne M qui correspond au centre du sarcomère.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Définir : Sarcoplasme

A
  • Les myofibrilles de la fibre myocardique baignent dans un liquide intracellulaire appelé sarcoplasme.
  • Celui-ci contient des ions, des enzymes, des mitochondries et le réticulum sarcoplasmique.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Définir : Réticulum sarcoplasmique

A
  • forme spécialisée de réticulum endoplasmique lisse propre aux cellules musculaires,
  • agit à titre de réservoir d’ions calciques.
  • ses citernes terminales sont étroitement associées, de par leur localisation, aux tubules T.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Qu’est-ce qui arrive aux canaux calciques lors d’un couplage-contraction

A
  • Lorsqu’il y a dépolarisation du sarcolemme, le potentiel d’action se propage vers l’intérieur du cardiomyocyte en parcourant la membrane des tubules T. Ce phénomène entraîne à son tour l’ouverture des canaux calciques sensibles au voltage dans les tubules T et, a fortiori, un important influx de calcium vers le sarcoplasme.
  • À la surface du réticulum sarcoplasmique se retrouvent de nombreux canaux calciques associés à des récepteurs à la ryanodine. L’activation de ces récepteurs engendre la sortie d’ions calciques du réticulum, ce qui augmente encore davantage la concentration de calcium au sein du sarcoplasme.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Au repos, les sites actifs de l’actine sont inhibés par quoi?

A

le complexe troponine-tropomyosine.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Définir : tropomyosine

A

une protéine dont le rôle principal est de bloquer les sites actifs du filament d’actine. De cette façon, il est impossible pour les têtes de myosine de s’y lier et d’initier la contraction.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Définir : troponine

A
  • un complexe de trois sous-unités protéiques attachées les unes aux autres.
  • La troponine I possède une forte affinité pour l’actine
  • la troponine T affinité pour la tropomyosine
  • la troponine C affinité pour les ions calciques.
  • Ces sous-unités permettent de maintenir la tropomyosine en place sur les sites actifs de l’actine à l’image d’une pince.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

La liaison de quatre ions calciques à la troponine C entraîne quoi?

A

entraîne un changement de conformation du complexe troponine- tropomyosine qui découvre les sites actifs de l’actine.

21
Q

Définir : Ponts transversaux

A

Liaison entre myosine et actine

22
Q

La contraction s’arrête quand?

A

La contraction cesse lorsque la concentration intracellulaire de calcium diminue et que les ions calciques se dissocient de la troponine C.

23
Q

Définir : Cycle cardiaque

A
  • correspond à l’ensemble des phénomènes se produisant entre deux battements cardiaques.
  • Il survient en deux phases successives : diastole et systole
24
Q

Définir : Diastole

A

une phase de relaxation qui permet le remplissage des cavités cardiaques

25
Q

Définir : Systole

A

une phase de contraction qui permet l’éjection du sang dans le système circulatoire.

26
Q

La systole comporte elle-même deux phases distinctes :

A

la contraction isovolumétrique et la phase d’éjection.

27
Q

Définir : contraction isovolumétrique

A
  • marque le début de la contraction ventriculaire.
  • Ainsi, la pression intraventriculaire se rapproche de la pression artérielle sans toutefois la dépasser.
  • Les valves sigmoïdes demeurent donc fermées.
  • il n’y a encore aucun mouvement de sang ni changement de volume à l’intérieur des ventricules. Cependant, la pression intraventriculaire augmente de telle sorte qu’elle excède la pression intra-auriculaire, entraînant la fermeture des valves auriculoventriculaires.
  • Ce phénomène est à l’origine du premier bruit physiologique (B1) entendu à l’auscultation cardiaque.
  • toutes les valves du cœur sont fermées et les oreillettes poursuivent leur remplissage.
28
Q

Définir : phase d’éjection

A
  • la fin de la contraction des ventricules.
  • Il s’y produit une augmentation encore plus importante de la pression intraventriculaire qui excède alors la pression artérielle, ce qui cause l’ouverture des valves sigmoïdes et l’éjection du sang dans le système circulatoire.
  • Les valves auriculoventriculaires demeurent fermées et les oreillettes poursuivent leur remplissage.
29
Q

La diastole comporte quatre phases. Nommez les.

A
  • la relaxation isovolumétrique
  • le remplissage rapide
  • le remplissage lent
  • la contraction auriculaire.
30
Q

Qu’est-ce qui se passe lors de la relaxation isovolumétrique

A
  • la pression intraventriculaire chute sous la pression artérielle, car le myocarde cesse sa contraction et se relaxe rapidement.
  • La pression est élevée dans les grandes artères alors distendues par le sang expulsé des ventricules lors de la contraction.
  • Le sang refoule donc immédiatement vers les valves sigmoïdes qui se referment subitement. Ce phénomène est à l’origine du second bruit physiologique (B2) entendu à l’auscultation cardiaque.
  • Si la pression intraventriculaire décline, elle demeure en revanche supérieure à la pression intra-auriculaire. Les valves auriculoventriculaires demeurent donc fermées, mais le gradient de pression entre les oreillettes et les ventricules se rapetisse d’autant plus que le remplissage auriculaire se poursuit.
  • À l’instar de la contraction isovolumétrique, il n’y a aucun mouvement de sang ni changement de volume à l’intérieur des ventricules. Lors de la relaxation isovolumétrique, toutes les valves du cœur sont fermées.
31
Q

Qu’est-ce qui se passe lors du remplissage rapide

A
  • Le remplissage rapide se produit lorsque la pression intra-auriculaire dépasse la pression intraventriculaire.
  • Le remplissage des oreillettes durant la systole précédente et la phase de relaxation isovolumétrique permettent une augmentation progressive de la pression intra-auriculaire.
  • De plus, les ventricules poursuivent leur relaxation et la pression intraventriculaire diminue davantage.
  • Par conséquent, l’ouverture des valves auriculoventriculaires permet au sang présent dans les oreillettes de remplir rapidement les ventricules.
  • Il s’agit du transfert de sang le plus important de la diastole. Ce remplissage se fait passivement, soit sans contraction auriculaire.
  • Les valves sigmoïdes demeurent fermées.
32
Q

Qu’est-ce qui se passe lors du remplissage lent (diastase)

A
  • Le remplissage lent représente la continuité du remplissage rapide.
  • Au fur et à mesure que les oreillettes déversent le sang dans les ventricules, les pressions intra-auriculaires et intraventriculaires s’égalisent progressivement.
  • Le gradient de pression auriculoventriculaire est alors presque nul. Les oreillettes et les ventricules forment en quelque sorte une seule et unique chambre.
  • Durant la diastase, toutes les chambres du cœur sont passives et le remplissage est directement lié au retour veineux.
  • Les valves auriculoventriculaires sont encore ouvertes et les valves sigmoïdes restent fermées.
33
Q

Qu’est-ce qui se passe lors de la contraction auriculaire (ou systole auriculaire)

A
  • la dernière phase de la diastole.
  • Il s’agit de la seule phase où les oreillettes se contractent.
  • L’augmentation de la pression intra-auriculaire permet un remplissage actif des ventricules. Comme dans toutes les autres phases diastoliques, les valves sigmoïdes demeurent fermées puisque les ventricules sont en phase de relaxation. Ceux-ci sont donc prêts à accueillir un volume de sang supplémentaire.
  • En effet, le sang se déverse continuellement des veines caves et pulmonaires dans les oreillettes. Environ 80% du sang provenant des oreillettes passent dans les ventricules avant la systole auriculaire.
  • En poussant une quantité supplémentaire de sang dans les ventricules, la contraction auriculaire permet de maximiser l’efficacité de la pompe cardiaque lors de la systole.
  • La dernière phase diastolique contribue ainsi à 20% du remplissage ventriculaire.
34
Q

Relation entre la durée totale du cycle cardiaque et la fréquence cardiaque

A
  • La durée totale du cycle cardiaque varie de façon inverse avec la fréquence cardiaque.
  • En effet, lorsque la fréquence cardiaque s’accélère, la durée de la systole et de la diastole est diminuée.
  • Toutefois, la diastole est davantage raccourcie que la systole.
  • Ainsi, lorsque la fréquence cardiaque augmente, la capacité du cœur à se relaxer efficacement est altérée et le remplissage ventriculaire ne peut pas être optimisé.
35
Q

Courbe de pression dans l’aorte et dans les artères pulmonaires

A
  • Lorsque les ventricules se contractent, la pression intraventriculaire augmente rapidement jusqu’à ce que les valves sigmoïdes s’ouvrent.
  • À ce moment, l’élévation de la pression intraventriculaire est beaucoup moins rapide parce que le sang quitte les ventricules pour rejoindre le système circulatoire.
  • L’arrivée du sang dans les grandes artères lors de la phase d’éjection cause un étirement des parois vasculaires.
  • Cet étirement permet d’accommoder l’afflux soudain de sang.
  • Il se produit une légère chute de pression artérielle tout juste après l’éjection ventriculaire alors qu’un flux rétrograde de sang bute contre le versant artériel des valves sigmoïdes.
  • En début de diastole, les parois élastiques des grandes artères maintiennent une pression élevée.
  • Celle-ci diminue progressivement à mesure que le sang emmagasiné dans les grandes artères distendues et élastiques se distribue dans les circulations systémique et pulmonaire.
  • De façon générale, la pression dans l’aorte est environ six fois plus élevée que la pression dans les artères pulmonaires.
36
Q

Rôle des valves auriculoventriculaires

A

préviennent la régurgitation du sang des ventricules vers les oreillettes durant la systole

37
Q

Rôle des valves sigmoïdes

A

empêchent la régurgitation du sang des artères vers les ventricules lors de la diastole

38
Q

Contrôle de l’ouverture et fermeture des valves cardiaques

A
  • Toutes ces valves s’ouvrent et se referment de façon passive.
  • Elles s’ouvrent lorsqu’un gradient de pression antégrade pousse le sang contre les valves dans le sens de la circulation normale.
  • Elles se ferment lorsqu’un gradient de pression rétrograde repousse le sang vers les valves.
39
Q

Différence entre la pression appliquée sur les valves auriculoventriculaires et sigmoïdes

A
  • Les minces valves auriculoventriculaires ne requièrent qu’un faible gradient de pression pour se refermer efficacement.
  • À l’opposé, les valves sigmoïdes, semi-lunaires et épaisses, nécessitent un gradient de pression plus fort et plus soutenu pour se refermer complètement.
  • Par ailleurs, les valves sigmoïdes sont soumises à un régime de pression plus important que les valves auriculoventriculaires.
  • La pression élevée régnant dans les artères en fin de systole entraîne une vive fermeture des valves sigmoïdes. De surcroît, en raison de leur ouverture plus petite, la vélocité de l’éjection du sang à travers les valves sigmoïdes est beaucoup plus importante.
  • Enfin, puisque ces valves s’ouvrent et se referment plus rapidement, elles sont plus sujettes aux atteintes mécaniques que les valves auriculoventriculaires.
40
Q

Les muscles papillaires sont attachés à quoi? Par quel intermédiaire?

A

Les muscles papillaires sont attachés aux feuillets des valves auriculoventriculaires par les cordages tendineux.

41
Q

Rôle des muscles papillaires

A
  • Ces muscles se contractent en même temps que les parois ventriculaires lors de la systole.
  • Cependant, leur contraction ne joue aucun rôle dans la fermeture des valves auriculoventriculaires.
  • En tirant les feuillets vers les cavités ventriculaires, les muscles papillaires préviennent, au cours de la systole, le prolapsus (chute) des valves auriculoventriculaires vers les oreillettes au-delà de leur plan de fermeture.
42
Q

Est-ce que les valves sigmoïdes ont des muscles papillaires?

A

Ne sont pas supportées par des muscles papillaires et des cordages tendineux, elles possèdent une structure à la fois rigide et souple qui leur confère la capacité de résister à des stress mécaniques plus importants.

43
Q

Relation entre la pression et le volume intraventriculaires (lors du diastole)

A
  • Plus le volume intraventriculaire est grand, plus la pression est élevée.
  • Durant la diastole, représentée par la courbe bleue de la figure ci-dessous, les ventricules sont en phase de relaxation, si bien qu’une augmentation du volume se traduit initialement par une légère augmentation de la pression.
  • Ainsi, le sang peut s’écouler librement dans les ventricules.
  • Toutefois, lorsque les ventricules sont remplis à capacité maximale, une augmentation supplémentaire du volume se traduit par une augmentation drastique des pressions intraventriculaires en raison de l’étirement maximal des tissus fibreux du cœur et de la restriction exercée par le très peu compliant péricarde.
44
Q

Relation entre la pression et le volume intraventriculaire lors de la systole

A
  • La courbe de pression systolique est représentée en vert sur la figure ci-dessous.
  • Lorsque le ventricule gauche est en phase de contraction, la pression intraventriculaire est élevée même lorsque le volume est relativement faible.
  • La pression générée à l’intérieur du ventricule est déterminée par le degré d’étirement des cardiomyocytes. En effet, plus les fibres cardiaques sont étirées, plus leur contraction lors de la systole produit une pression intraventriculaire élevée.
  • La performance optimale des cardiomyocytes est atteinte lorsque le volume intraventriculaire se situe autour de 150 à 170 mL.
  • Or, un volume supérieur entraîne une perte du chevauchement des filaments d’actine et de myosine. Le résultat est la diminution de la force de contraction de l’ensemble des fibres cardiaques et la réduction de la pression intraventriculaire.
  • Conséquemment, une augmentation du volume télédiastolique ne se traduit pas systématiquement par une augmentation de la pression systolique intraventriculaire.
45
Q

Définir : Volume télésystolique

A

Le volume de sang résiduel dans le ventricule à la fin de la systole se nomme volume télésystolique

46
Q

Expliquez ce schéma

A

La relation pression-volume observée dans le ventricule gauche​

  • Le volume de sang résiduel dans le ventricule à la fin de la systole se nomme volume télésystolique (point A).
  • Puisque la pression intraventriculaire est inférieure à celle de l’oreillette, il y a ouverture de la valve mitrale et remplissage du ventricule gauche.
  • L’écoulement du sang vers la cavité ventriculaire entraîne une augmentation progressive de son volume (trait AB).
  • De plus, la contraction auriculaire se traduit graphiquement par une légère augmentation de la pression juste avant le point B.
  • Cette augmentation de volume en fin de diastole est suivie de la fermeture de la valve mitrale lors de la contraction isovolumétrique du ventricule.
  • Cette contraction caractérise le début de la systole et entraîne une augmentation de la pression sans toutefois modifier le volume intraventriculaire (trait BC).
  • La valve aortique est également fermée puisque la pression intraventriculaire demeure inférieure à la pression artérielle.
  • Lorsque les cardiomyocytes génèrent une pression supérieure à celle de l’aorte, les cuspides aortiques s’ouvrent et la phase d’éjection débute (point C).
  • Durant la phase d’éjection, la diminution progressive du volume intraventriculaire est la conséquence de l’éjection du sang dans l’aorte alors que l’augmentation de la pression est imputable à la poursuite de la contraction ventriculaire (trait CD).
  • La pression intraventriculaire redevient éventuellement inférieure à la pression artérielle, ce qui entraîne la fermeture de la valve aortique (point D).
  • C’est à ce moment que commence la relaxation isovolumétrique pendant laquelle le ventricule gauche se relaxe afin de pouvoir se remplir à nouveau de sang. Cette relaxation explique la chute importante de la pression dans la cavité ventriculaire (trait DA).
  • Le volume intraventriculaire demeure toutefois inchangé et correspond au volume télésystolique.
  • La variation du volume intraventriculaire comprise entre les traits DA et BC correspond au volume d’éjection, soit le volume de sang expulsé dans l’aorte au cours de la phase d’éjection.
47
Q

Le volume d’éjection est égal à quoi?

A

égale à la différence entre le volume télédiastolique et le volume télésystolique.

48
Q

Est-ce que le volume télésystolique est nul?

A

Le volume télésystolique n’est pas nul. Ce volume sanguin résiduel physiologique est présent à tous les cycles cardiaques en fin de systole. Dans certaines pathologies, ce résidu peut être augmenté et entraîner un troisième bruit (B3) audible à l’auscultation. Ce bruit est produit lorsque le flux sanguin provenant de l’oreillette gauche rencontre un résidu sanguin important dans le ventricule.