Prévention des chutes et des blessures Flashcards

1
Q

Quel est le rôle de l’ergothérapeute à l’urgence ?

A

Évaluer le statut fonctionnel des patients âgés afin de déterminer s’ils sont prêts à recevoir leur congé de façon sécuritaire.

L’ergothérapeute a donc un rôle d’évaluateur consultant.

Dans le cadre de leur pratique à l’urgence, les ergothérapeutes sont souvent appelés à faire des évaluations ponctuelles en tant que consultants, de l’enseignement des transferts et positionnement, et des évaluations des habiletés cognitives, des AVQ, de la sécurité du retour à domicile, de la dysphagie, des déplacements, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Nommer des exemples d’outils utilisés par les ergothérapeutes à l’urgence ?

A

Certains outils décrivent les dimensions cognitives (le MMSE, le PECPA-2R et le Test de l’horloge), les dimensions physiques (le test de Gorgée barytée, le Timed up and go et l’Échelle de Berg), et les capacités reliées aux activités et à la participation (le OARS, le AMPS et l’Index de Barthel).

De plus, un grand nombre d’ergothérapeutes ont indiqués qu’ils utilisent des outils maison. Cela reflète l’absence d’un outil standardisé, valide et fiable pour la clientèle de l’urgence.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quels sont les défis que rencontres les ergothérapeutes à l’urgence ?

A
  • délai très court leur est imposé pour répondre aux requêtes qui leur sont adressées
  • environnement est inapproprié et l’espace est inadapté pour procéder à des mises en situation
  • manque de temps pour intervenir et répondre à tous les besoins décelés chez la clientèle de l’urgence
  • obligés de prioriser certains domaines de fonctionnement au détriment de l’ensemble de ceux qu’ils ont identifiés comme étant problématiques
  • coordination est déficiente entre les divers services professionnels en raison des conflits d’horaire entre les tests diagnostiques et les consultations professionnelles
  • méconnaissance du rôle de l’ergothérapeute par les autres professionnels de la santé qui se traduit par des références inappropriées
  • charge mentale élevée
  • rythme de travail est intense
  • une lourdeur et une complexité des problématiques rencontrées
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quelles sont les interventions que les ergothérapeutes à l’urgence font ?

A

L’ergothérapeute fait des recommandations en lien avec le retour à domicile suite à une évaluation et fait des références vers d’autres professionnels (ex : physiothérapeute pour reprise de la marche).

Si le retour à domicile n’est pas sécuritaire (risque de chutes, risques pour les soignants), il peut suggérer de relocaliser le patient dans une UTRF (unité transitoire de réadaptation fonctionnelle) ou un lieu de convalescence ou une hospitalisation de courte durée.

Le transport adapté peut aussi être recommandé si le transfert à l’auto pas sécuritaire lorsque le patient change d’établissement.

Il fait aussi de l’enseignement de techniques de transfert et d’utilisation de certaines aides techniques.

Pour un patient qui présente une détérioration des fonctions cognitives, l’ergothérapeute peut informer les proches et le patient au sujet du mandat en cas d’inaptitude.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quel est le rôle de l’ergothérapeute avec une clientèle pédiatrique en GMF ?

A
  • Dépistage
  • Clarification du diagnostic
  • Évaluation fonctionnelle et du développement des jeunes ayant un TDA/H, TSA, TDC, etc.
  • Action précoce (parents, professeurs)
  • Orientation vers les ressources adaptées
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quel est le rôle de l’ergothérapeute avec une clientèle adulte en GMF ?

A
  • Suivis réguliers des clientèles avec troubles mentaux courants ou graves
  • Prévention des rechutes
  • Retour au travail
  • Amélioration de la gestion de l’horaire occupationnel et du stress
  • Thérapies de groupe
  • Supervision des clientèles en douleur chronique
  • Gestion des maladies chroniques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quel est le rôle de l’ergothérapeute avec une clientèle gériatrique en GMF ?

A
  • Établissement du diagnostic (avec le médecin)
  • Facilitation des références aux services professionnels
  • Utilisation optimale des ressources communautaires
  • Action précoce pour prévenir le déclin des fonctions cognitive
  • Maintien sécuritaire à domicile
  • Évaluation des conducteurs à risque
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Qu’est-ce qu’une contention (définition) ?

A

Une contention est une mesure de contrôle qui consiste à empêcher ou à limiter la liberté de mouvements d’une personne en utilisant une force humaine, un moyen mécanique ou en le privant d’un moyen qu’elle pourrait utiliser pour pallier un handicap.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Carte gratuite :)

A

Dans des cas particuliers, une mesure empêchant ou limitant la liberté de mouvements peut être utilisée à d’autres fins que le contrôle de la personne et entraîner un impact différent de celui d’en entraver la réalisation des habitudes de vie (ex: positionnement).

C’est l’ergothérapeute qui doit déterminer si le moyen d’intervention entrave ou facilite la liberté de mouvement ou l’autonomie de la personne afin de statuer sur le fait qu’il s’agisse ou non d’une mesure de contention.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Vrai ou Faux ?

L’utilisation d’une contention est une mesure exceptionnelle.

A

Vrai

L’OEQ s’attend à ce que l’ergothérapeute cherche à prévenir et à réduire l’utilisation des mesures de contention. Il s’agit d’une utilisation exceptionnelle.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Est-ce que la contention est un activité réservée ?

A

Oui
L’ergothérapeute partage avec les infirmiers, le physiothérapeute et les médecins l’acte de décider de l’utilisation d’une mesure de contention. Par contre, ils contribuent distinctement à la réalisation de l’activité réservée selon leur champ d’exercice respectifs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quels sont les droits fondamentaux d’une personne et le lien avec les contentions ?

A

Le respect des droits fondamentaux de chaque individu constitue l’assise de toute législation et réglementation. Ce principe primordial doit être nécessairement retenu lors de la sélection des moyens d’intervention appropriés à la situation d’un patient pour lequel est considérée une mesure de contrôle, préventive ou de remplacement à la contention.

La décision doit respecter les droits fondamentaux :
•Droit à la vie
•Droit à la sécurité
•Droit à la liberté
•Droit à la dignité 
•Droit à l’intégrité de la personne
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Est-ce que le consentement doit être obtenu avant de mettre une contention ?

A

Oui
Un consentement doit être obtenu de la personne ou de son représentant légal avant de lui prodiguer un soin (la contention étant considérée comme un soin).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Comment sont structurées les contentions au niveau clinico- administratif ?

A

Un protocole d’application des mesures de contrôle doit être adopté par chaque établissement au Québec. L’ergothérapeute est appelé à y participer en fonction de ses compétences dans le domaine.

Il participe aussi à l’évaluation annuelle visant à réviser le contenu et les résultats du protocole.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quels sont les sites anatomiques généralement visés par une contention ?

A
  • le thorax
  • l’abdomen
  • les poignets
  • les chevilles
  • le pelvis
  • les mains
  • le demi-corps et corps.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Qu’est-ce que le presbyacousie et par quoi est-elle causée ?

A

La presbyacousie, soit la perte auditive due à l’âge, est une diminution de l’acuité auditive s’expliquant par la dégénérescence et la destruction des cellules ciliées sensorielles et nerveuses de l’oreille interne.

Une personne affectée de presbyacousie a une perte auditive de caractère irréversible, et ce principalement dans les hautes fréquences.

La presbyacousie peut être accompagnée d’intolérance aux sons forts et d’acouphènes.

En plus, d’autres facteurs néfastes à l’audition peuvent s’ajouter tels que des problèmes d’oreille externe (présence de cérumen ou corps étranger dans le conduit auditif externe, inflammation ou infection dans le conduit auditif externe), des problèmes d’oreille moyenne (perforation du tympan, dysfonctionnement des trompes d’Eustache, infections, dislocation de la chaîne des osselets), ou des problèmes d’oreille interne (exposition aux bruits, surdité professionnelle, hérédité, méningite, traumas acoustiques, médicaments ototoxiques).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quelles sont les conséquences de la presbyacousie pour la personne aînée ?

A
  • Diminution de la qualité de vie
  • Perturbation de la vie psychosociale
  • Manquer des RDV pcq ne comprend pas le message du téléphone
  • Abandon des activités de loisirs
  • Perte d’autonomie et insécurité
  • Difficulté à s’intégrer dans un groupe
  • Altération de la personnalité
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Quelles sont les conséquences de la presbyacousie pour les intervenants ?

A
  • Difficulté de communication (surtout si aménagement pas adapté)
  • Confusion
  • Attribution d’une étiquette erronée (ex: trouble cognitif)
  • Sentiment qu’on est démuni, impuissant, fatigue, évitement, surprotection
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Comment doit-on intervenir avec une personne malentendante ?

A
  • Encourager la personne malentendante à reconnaître ses problèmes d’audition et d’échanger avec elle sur ses nombreuses difficultés d’écoute.
  • Utiliser un ton respectueux (pas attitude infantilisante)
  • Éviter de minimiser ou de nier sa perception de sa souffrance et de lui reconnaître le droit d’exprimer sa peine et sa colère
  • Être sensible à ses angoisses et à ses appréhensions vis-à-vis des situations d’écoute nouvelles (ex : première rencontre avec un médecin).
  • Consulter un ORL, un audiologiste et un audioprothésiste
  • Encourager le patient à porter sa ou ses prothèses auditives et à utiliser les aides techniques.
  • Informer la famille ou les proches des stratégies de communication à privilégier avec le patient
  • Coller un timbre-oreille sur sa carte d’assurance maladie (symbolise la déficience auditive)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Quels sont les signes de surdité ?

A
  • La personne fait répéter lorsque vous lui parlez (surtout lorsqu’elle ne voit pas votre visage).
  • Elle ne répond pas ou répond « de travers » lorsque vous lui posez une question.
  • Elle est souvent distraite lors d’une activité de groupe.
  • Elle est portée à s’isoler du groupe lors des activités offertes dans votre organisme.
  • Elle vous fixe du regard lorsque vous lui parlez ou a un regard interrogateur.
  • Elle ne répond pas lorsque vous lui parlez et qu’elle a le dos tourné.
  • Elle a tendance à augmenter le volume de la télévision.
  • Son entourage vous fait des commentaires au sujet de son audition comme de ses difficultés à comprendre les conversations téléphoniques.
  • Elle ne vous répond pas lorsque vous frappez à la porte de sa chambre.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quel est l’outil de dépistage d’une personne malentendante ?

A

Le questionnaire de dépistage Entendez-vous bien?

C’est un questionnaire valide, facile à administrer, et rapide à remplir. Si le résultat global est supérieur à 14, il vous faut référer la personne malentendante ou sourde pour une consultation en audiologie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Est-ce que la contention est une mesure efficace pour la prévention des chutes ?

A

Non.
Une des raisons principales évoquées pour justifier l’application de mesures de contrôle est de prévenir les chutes chez des personnes à risque qui ont un problème d’ordre physique ou mental. Toutefois, les études semblent démontrer que le seul usage d’une contention n’est pas une assurance concernant la prévention des chutes ou autres accidents.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Quelle est la principale raison qui justifie l’application d’une mesure de contention ?

A

La protection de la personne est la principale raison qui justifie l’usage d’une mesure de contention.

On veut prévenir le risque de blessure en cas de chute, s’assurer de la sécurité de la personne perturbée et de celle des autres, surtout lorsqu’il y a un risque que la personne agresse les autres ou soit agressée en cas d’agitation, s’assurer de la sécurité de la personne qui a des problèmes cognitifs et empêcher l’automutilation, et limiter, voire éliminer l’errance.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

À quelles incapacités sont liées l’usage des contention ou ses alternatives ?

A
  • Incapacités reliées au comportement
  • Incapacités reliées à la locomotion
  • Incapacités reliées aux restrictions dans les déplacements et les transferts
  • Incapacités reliées à l’utilisation du corps pour certaines tâches
  • Incapacités reliées à la nutrition et aux autres soins corporels
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Nommer les incapacités reliées au comportement reliées à l’usage des contentions ou ses alternatives ?

A
  • Errance à l’extérieur de la chambre et/ou du domicile
  • Confusion, désorientation dans le temps
  • Démence entraînant une altération cognitive sévère
  • Gestion inadéquate de ses médicaments
  • Comportement agité lors des soins tels que les perfusions et les transfusions, soins dentaires, risque d’ouverture d’une plaie suturée
  • Problèmes de jugement
  • Désorganisation importante dans un nouvel environnement
  • Lésions de grattage, automutilation
  • Arrachement des vêtements
  • Agitation
  • Attitude combative et parfois rigide
  • Comportements violents pouvant menacer sa sécurité ou celle d’autrui
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Nommer les incapacités reliées à la locomotion reliées à l’usage des contentions ou ses alternatives ?

A

Cette incapacité est présente lorsque les déplacements pédestres ou franchir des obstacles présentent un risque de chute pour une personne.

  • Déambulation excessive, crainte que le patient démentiel s’épuise par déambulation.
  • Chutes reliées à des problèmes d’équilibre, atteinte des réflexes et autres raisons médicales (ex : hypotension orthostatique, troubles du sommeil, déshydratation, pathologies cardio-vasculaires)
  • Chutes reliées aux barrières architecturales
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Nommer les incapacités aux restrictions dans les déplacements et les transferts reliées à l’usage des contentions ou ses alternatives ?

A

Cette incapacité est lorsque les déplacements nécessitant de changer de position ou de transporter des objets présentent un risque dans certaines circonstances.

  • Lors des mobilisations au lit
  • Lorsque la personne veut se lever du fauteuil ou du lit avec difficulté
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Nommer les incapacités reliées à l’utilisation du corps pour certaines tâches reliées à l’usage des contentions ou ses alternatives ?

A

Lorsque l’utilisation du corps pour certaines tâches (ex : ramasser, déplacer objets) engendre des risques de chutes ou de blessures graves pour certaines personnes qui ont des problèmes de contrôle de leur corps ou de leur équilibre.

  • Maintenir la position assise (ex : au fauteuil roulant, au bain, à la toilette)
  • Lors de glissement au lit ou au fauteuil
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Nommer les incapacités reliées à la nutrition et aux autres soins corporels reliées à l’usage des contentions ou ses alternatives ?

A

Lorsque les fonctions excrétrices et l’ingestion des repas requièrent des interventions ou des équipements pour compenser la déficience. Ce sont des problèmes présents chez des personnes qui ont des dispositifs palliatifs qui ne doivent pas être arrachés.

  • Nutrition : sondes nasogastrique ou nasopharyngée et gastrostomie
  • Respiration : sondes d’intubation trachéale et trachéotomie
  • Continence : sonde urinaire et sac de colostomie
  • Gestion de plaie : pansement, suture chirurgicale, cathéter veineux périphérique ou central

En cas d’agitation, on doit se questionner sur les raisons du comportement de la personne avant de recommander une contention (ex : présence de douleur, inconfort généré par l’appareillage)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Quelles sont les étapes du processus décisionnel de l’application d’une mesure de contention ?

A

1) Évaluer de manière détaillée la problématique, incluant les causes, la signification du comportement, sa fréquence, le moment de la journée où elle apparaît et la durée du problème. Cela permet de s’assurer que l’orientation du PII respecte les intérêts de la personne concernée et que la personne elle-même ou son mandataire est d’accord avec la décision de l’équipe.
2) Prendre en considération la personne, ses valeurs, son milieu physique et humain.
3) Trouver une réponse individualisée pour l’usager.
4) Obtenir le consentement des personnes concernées.
5) Établir des priorités et un plan d’intervention

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Quels sont les avantages et les inconvénients d’une ceinture de type auto ? (contention physique)

A

Avantages:

  • Facile à installer
  • Aucun besoin de clé ou d’aimant
  • Peu coûteux
  • Peut être faite sur mesure dans certains centres (ou fabrication maison autorisée)
  • Facilement ajustable
  • Plus esthétique que la ceinture avec boucle aimantée

Inconvénients:

  • Doit être détachée par une autre personne
  • Certains patients « contorsionnistes » se détachent ou se glissent sous cette ceinture
  • Une personne déterminée peut arriver à couper assez facilement la ceinture avec des ciseaux ou un autre usager pourrait le faire
  • Ceinture n’est pas transférable rapidement d’un fauteuil roulant à un autre (extrémité fixée avec boulons ou rivets)
  • Bris fréquents de la boucle de plastique
32
Q

Quels sont les avantages et les inconvénients d’une ceinture avec un bouton aimanté ? (contention physique)

A

Avantages:

  • La personne ne peut être décontentionnée par les autres usagers
  • Aucun moyen de se détacher sans la clé à aimant
  • Difficile à couper
  • Plus robuste que ceinture type auto

Inconvénients:

  • Besoin d’une clé aimant
  • Prix élevé
  • Non sécuritaire en cas d’urgence, si clé aimant non dispo (ex: étouffement, incendie)
  • Certains patients peuvent glisser sous la ceinture
33
Q

Quels sont les avantages et les inconvénients d’une ceinture pelvienne à 4 points d’ancrage ? (contention physique)

A

Avantages:

  • Bon maintien du bassin (ceinture surtout utilisée pour positionnement)
  • La personne ne glisse pas sous la ceinture
  • Boucle de plastique avec un trou pour installer une serrure aimantée peut être installée

Inconvénients:

  • Besoin d’une clé aimant pour sortir la personne si utilisation d’une contention avec boucle aimantée
  • Prix
  • Plus difficile à ajuster
34
Q

Quels sont les avantages et les inconvénients d’une ceinture pelvienne de type couche ? (contention physique)

A

Avantages:

  • Ne glisse pas sous la ceinture
  • Peut-être combinée avec une ceinture pelvienne type auto qui s’attache à l’arrière avec une boucle en plastique

Inconvénients:

  • Long à installer
  • Peut-être souillée par des selles
35
Q

Quels sont les avantages et les inconvénients du coussin de positionnement ?

A

Avantages :
-Maintien de l’usager dans une position adéquate

Inconvénients :
-Peut être déplacé si l’usager bouge beaucoup

36
Q

Quels sont les avantages et les inconvénients d’un tapis sur le plancher ? (alternative aux côtés de lit utilisés comme contention)

A

Avantages :
-Liberté de mouvement dans le lit pour l’usager

Inconvénients :

  • Peut être assez coûteux
  • Danger de chute à la marche (obstacle sur le plancher)
37
Q

Quels sont les avantages et les inconvénients d’un trapèze ? (alternative aux côtés de lit utilisés comme contention)

A

Avantages :
- Peut remplacer côté de lit pour faciliter transferts

Inconvénients :
-Peu de succès avec usagers qui ont atteintes cognitives importantes

38
Q

Quels sont les avantages et les inconvénients d’une chaise d’aisance à côté du lit ? (alternative aux côtés de lit utilisés comme contention)

A

Avantages :
- Évite déplacements de nuit pour aller à la toilette

Inconvénients :

  • Peu de succès avec atteintes cognitives importantes
  • Entretien
39
Q

Quels sont les avantages d’une chaise ou d’une table près du lit ? (alternative aux côtés de lit utilisés comme contention)

A

Avantages :

Permet de mettre des articles personnels à la portée de la personne

40
Q

Quels sont les avantages et les inconvénients d’un matelas standard sur le plancher ? (alternative aux côtés de lit utilisés comme contention)

A

Avantages :

  • Liberté de mouvement dans le lit
  • Diminution du risque de fracture

Inconvénients :

  • Non esthétique
  • Danger de chute à la marche
  • Difficile de se relever debout ou de se coucher (si incapacité motrice)
  • Si l’usager a besoin d’aide pour se relever ou nécessite des soins au lit, la personne aidante peut se retrouver dans posture inconfortable
41
Q

Quels sont les avantages et les inconvénients d’une alarme TABS avec bande sensorielle ? (alternative aux côtés de lit utilisés comme contention)

A

Avantages :
-Liberté de mouvement dans le lit

Inconvénients :

  • Coûteux
  • Alarme peut stimuler ou augmenter l’insécurité chez usagers confus
  • Personnel ou famille doit intervenir rapidement lors du signal
42
Q

Quels sont les avantages et les inconvénients d’avoir un lit collé sur le mur ? (alternative aux côtés de lit utilisés comme contention)

A

Avantages :

  • Liberté de mouvement dans le lit
  • Efficace si usager tombe toujours du même côté

Inconvénients :

  • Pour personne hémi, le lit doit être positionné de manière à permettre des transferts fonctionnels
  • Pour personne aidante, peut être difficile de faire le lit
43
Q

Quels sont les avantages d’avoir des demi-côtés de lit ? (alternative aux côtés de lit utilisés comme contention)

A

Avantages :

Peut faciliter les transferts

44
Q

Quels sont les impacts associés à l’utilisation des contentions ?

A
  • Limite la liberté de mouvement d’une personne
  • Impacts positifs si appliquée dans un temps limité, but précis, usage particulier, suivi
  • Impacts négatifs ai limitation mobilité (détérioration de la condition physique et mentale)
45
Q

Quels sont les impacts au plan physique d’une contention ?

A

Impacts positifs:

  • Favorise un meilleur positionnement
  • Offre un sentiment de sécurité à l’usager et à sa famille
  • Diminue le stress et l’anxiété chez les aidants naturels
  • Évite des blessures
  • Peut améliorer la qualité des mouvements distaux
  • Facilite l’administration des traitements médicaux

Impacts négatifs:

  • Diminution force et masse musculaires
  • Variation du tonus musculaire
  • Contractures, limitations des AA
  • Déminéralisation osseuse
  • Diminution de l’équilibre
  • Diminution de la stabilité
  • Augmentation de la précarité à la marche
  • Déconditionnement cardio-pulmonaire
  • Haute tension artérielle
  • Ralentissement du métabolisme (constipation)
  • Incontinence ou rétention urinaire
  • Infections (urinaires, etc.)
  • Abrasion de la peau, infections, ruptures, plaies, irritations peau
  • Engourdissements, œdème des membres
  • Atteintes du système vestibulaire causant trouble équilibre
  • Douleur
  • Perte de poids, déshydratation
46
Q

Quels sont les impacts au plan cognitif d’une contention ?

A

Impacts positifs:

  • Protège les autres usagers et le personnel de l’usager agressif
  • Prévient des accidents ou autres traumatismes

Impacts négatifs:

  • Apparition de nouveaux troubles cognitifs
  • Aggravation de troubles cognitifs déjà en place
47
Q

Quels sont les impacts aux plans psychologiques et émotionnels d’une contention ?

A

Impacts positifs:

  • Représenter un élément de sécurité
  • Favoriser l’acceptation de l’usager par l’entourage

Impacts négatifs:

  • Peur, colère, agitation, agressivité
  • Frustration, rage, humiliation
  • Sentiment de punition
  • Craintes d’abandon
  • Altération de l’image de soi, baisse de l’estime de soi
  • Résignation
  • Impression de déni du problème de la part du personnel traitant
  • Augmentation de l’isolement de l’usager
  • Diminution de la qualité de vie
  • Dépression
48
Q

Quels sont les impacts au plan fonctionnel d’une contention ?

A

Impacts positifs:
-Favoriser la participation à une activité

Impacts négatifs:

  • État de dépendance
  • Diminution de l’autonomie fonctionnelle
  • Augmentation des heures de soins
  • Incontinence
  • Diminution de la capacité à la marche
  • Perte de l’appétit
  • Isolement social
  • Chutes
  • Errance
  • Perte de tout choix et de l’indépendance
  • Augmentation des risques de blessure
  • Strangulation et mort possible
49
Q

Quels sont les impacts sur l’environnement humain d’une contention ?

A

Impacts positifs:

  • Répit pour la famille
  • Élément de sécurité
  • Prolongement du maintien à domicile

Impacts négatifs:

  • Malaise ou conflit moral parmi les membres de la famille
  • Frustration, colère, peine
  • Augmentation des responsabilités en termes de soins à donner et de surveillance à exercer
  • Image de la personne allant vers la fin de sa vie.
50
Q

Quels sont les trois niveaux d’intervention sur le continuum de services en prévention des chutes ?

A
  1. Promotion
    - Intervention en développement des communautés
  2. Prévention
    - Intervention multifactorielle non personnalisée (ex: PIED)
    - Interventions médicales préventives (ex: on fait des recommandations pour réduire le risque de chute)
    - Interventions multifactorielles personnalisées (programme structuré de prévention des chutes)
  3. Soins et réadaptation
    - Intervention d’adaptation et de réadaptation
51
Q

Décrire l’intervention personnalisée en prévention des chutes (IMP).

A

La clientèle ciblée par ces interventions est une clientèle aînée en perte d’autonomie présentant une histoire de chute et un risque élevé de chuter à nouveau en raison de leur santé ou d’autres facteurs modifiables extrinsèques.

Le but est d’améliorer leur autonomie actuelle, ou au moins de la maintenir, en contrant les problèmes avant qu’ils ne s’aggravent ou qu’ils deviennent chroniques.

Les interventions sont interdisciplinaires et dans un partenariat inter-établissement. Un intervenant coordonne le suivi auprès de la personne âgée. La durée de l’intervention est en générale de 12 à 18 mois.

52
Q

Quels sont les facteurs liés aux capacités motrices dans une intervention en prévention des chutes ?

A

Les mesures des capacités motrice (particulièrement les tests d’équilibre et de marche) sont des prédicteurs importants du risque de chute, de fracture et d’incapacités chez les aînés.

On suggère de débuter le dépistage par une brève évaluation de la marche et de l’équilibre. Plusieurs tests permettent de dépister les aînés à risque de chute. Certains prédisent les futurs chuteurs, d’autres évaluent la marche et l’équilibre et d’autres évaluent une seule dimension. Dans le dépistage des chutes, les tests simples et rapides sont à privilégier. Par exemple, le TUG et l’Échelle d’équilibre de Berg sont beaucoup utilisés.

53
Q

Quels sont les facteurs liés à l’environnement domiciliaire dans une intervention en prévention des chutes ?

A

Pour réduire les chutes, l’environnement doit être adapté aux capacités de la personne et ce, en fonction de ses activités courantes et rôles sociaux.

Il faut combiner les interventions de l’environnement domiciliaire avec d’autres types d’intervention comme un programme d’exercices visant à améliorer les capacités motrices en lien avec la marche et l’équilibre.

L’utilisation de l’Inventaire des Risques de l’Environnement Domiciliaire des Aînés (IREDA) peut être pertinente pour le dépistage des risques reliés au domicile ainsi que pour faire le suivi des modifications et recommandations. L’identification des risques doit être faite avec une approche analytique, c’est-à-dire de tenir compte des caractéristiques de la personne (physionomie, aptitudes, capacités), de ses comportements à risque de chute et de ce qu’elle fait dans son quotidien.

54
Q

Quelle est l’intervention la plus efficace pour la réduction du risque de chute ?

A

Le traitement de l’altération des capacités motrices est considéré comme l’une des avenues les plus prometteuses en prévention des chutes.

Les programmes d’exercices peuvent améliorer l’équilibre, la force et la vitesse de réaction

55
Q

Quels sont les éléments importants dans le programme d’exercices ?

A
  • Contenu (équilibre, démarche, force MI)
  • Intensité (2-3 heures par semaine à une difficulté adéquate)
  • Durée (10 à 12 semaines
  • Adapté selon le niveau de risque
56
Q

Quelles sont les interventions à faire visant à réduire le risque de chutes en contexte de double tâche ?

A

•Installer des interrupteurs illuminés. Éclairer les planchers ou les escaliers et utiliser des veilleuses. Disposer les meubles pour que les lampes et les interrupteurs soient faciles à atteindre.
•Diminuer la température de l’eau chaude à 120 degrés FO ou moins, ou installer des valves limitant la température dans le bain et la douche. Vérifier la température de l’eau avec la main avant d’entrer dans la douche et le bain.
•Installer des robinets sans contact avec des températures préréglées.
•Garder un extincteur à feu dans la cuisine et apprendre comment et quand l’utiliser. Installer des détecteurs de fumée.
•Éviter de porter des vêtements lousses lorsque vous faites à manger. Les longues manches sont plus sujettes à se prendre dans les poignées ou à prendre feu.
•Mettre un éclairage adéquat par-dessus le poêle, l’évier et les aires de travail de la cuisine, surtout où la nourriture est coupée.
•Afficher les numéros d’urgence dans des endroits visibles et près du téléphone.
•Assurez-vous d’avoir accès à un téléphone si vous chutez. Si possible, transportez un cellulaire dans votre poche. Disposer les meubles afin de pouvoir atteindre le téléphone sans sortir du lit.
•Pour ceux qui vivent seuls, un service de réponse d’urgence fournit une sécurité.
•Garder une lampe de poche à portée de main.
•Disposer les interrupteurs et thermostats pas plus haut que 48 pouces du plancher et les prises électriques pas plus bas que 27 pouces.
•Installer des barres d’appuis dans la salle de bain, et des mains courante dans les corridors et sur chaque côté de l’escalier.
•Abaisser ou retirer les seuils.
•Disposer les meubles pour éviter d’utiliser des extensions de fils électriques. Disposer les fils le long des murs où les gens ne peuvent s’y prendre les pieds.
•Retirer les carpettes et/ou utiliser seulement ceux avec antidérapant.
•Un entrainement peut permettre de récupérer certaines capacités d’exécution de double tâche.
•Enseigner au patient à éviter de performer des doubles tâches qui implique la marche.
•Enseigner au patient les risques pour la sécurité lors de la réalisation de double tâche complexe impliquant la marche et les activités complexes.
•Certaines actions sont hasardeuses et devraient être évitées (ex : traverser la rue en cherchant les clés dans la sacoche).
•Lorsque la personne doit transporter des objets lors des déplacements, on devrait lui enseigner à mettre les objets dans un sac à dos, dans un sac à la taille ou dans ses poches.
•Enseigner au patient des stratégies attentionnelles :
-Se concentrer sur faire de grands pas
-Concentrer son attention sur la tâche
-Ne pas laisser son esprit s’égarer
-Éviter de parler en performant une double tâche
•Les doubles tâches se faisant avec le membre supérieur (ex : se raser, se coiffer, se maquiller) peuvent être faites de façon plus efficace et sécuritaire en position assise.

57
Q

Nommer des interventions ergo visant à diminuer les risques de chute.

A
  • Changer la méthode (ex: entrer dans le bain)
  • Modifier l’environnement (hauteur bain, appui, tapis, douche téléphone, lavabo accessible, toilette sécuritaire)
  • Comportements sécuritaires
  • Stratégies cognitives (expliquer les chutes, discuter risques, expliquer le rôle des exercices, expliquer réponses d’urgence, etc.)
  • Stratégies comportementales (passer des examens réguliers, rapporter les chutes, limiter alcool, éviter de prendre des risques,, porter bons souliers, etc.)
58
Q

Qu’est-ce que le système PERS d’appel d’urgence, et ses avantages et inconvénients ?

A

Les personnes âgées vivant seules ou dont la condition médicale demande une attention immédiate en cas d’urgence sont principalement ciblées comme utilisatrices de ces systèmes. Ce système doit être activé par l’utilisateur suite à une urgence, par exemple une chute. Dans plusieurs résidences, le PERS est une corde qui, lorsque tirée, alerte la réception ou une centrale. Lorsqu’il est déclenché par l’utilisateur, le bouton d’alerte active un numéro d’urgence et établit la communication avec une centrale de surveillance via la ligne téléphonique. Il permet une communication dans les deux sens, c’est-à-dire que l’utilisateur et la centrale de surveillance peuvent tous les deux parler et entendre leur interlocuteur.

Avantages:

  • Effets psychologiques : les utilisateurs continuent à vivre de façon indépendante tout en éprouvant un sentiment de sécurité.
  • Les utilisateurs jugent leur santé meilleure, se sentent moins vulnérables et plus sécuritaires dans leur maison, et leur anxiété par rapport aux urgences médicales est diminuée (alerte rapide permet de sauver des vies).
  • Le fait que la ou les cordes d’urgence soient à des endroits fixes dans le domicile (la personne sait où les trouver)
  • L’utilisateur a le contrôle sur l’activation de son système d’alarme (surtout si la personne est apte)

inconvénients
-La personne doit se rendre à la corde pour l’activer
-Impossible d’annuler le signal d’alarme lorsque le bouton est activé
-Les personnes ne
l’utilisent pas tout le temps, oublient de le porter, ou ne comprennent parfois pas le fonctionnement.
-Le bouton doit être esthétiquement agréable pour accroître la possibilité que l’utilisateur le porte continuellement.

59
Q

Qu’est-ce que le système du Boutons d’alerte Lifeline et ses avantages et inconvénients ?

A

Le bouton d’alarme se présente sous la forme d’un pendentif, d’une montre ou d’un bracelet étanche. En appuyant sur le bouton en cas d’urgence, l’utilisateur établit un contact avec une centrale de surveillance via un communicateur fonctionnant comme un téléphone mains libres. Pour être en mesure de signaler une urgence, l’utilisateur doit porter le bouton d’alarme 24h/24.

Avantages:

  • La télésurveillance procure un sentiment de sécurité à la personne âgée qui demeure seule
  • Favorise l’autonomie de la personne âgée à domicile
  • Ce type de système possède un rayon d’action d’environ 67 mètres, ce qui veut dire que l’utilisateur peut signaler un problème même s’il se trouve à l’extérieur de son domicile.

Inconvénients

  • La télésurveillance procure un sentiment de dépendance car les participants disent qu’ils ne pourraient plus s’en passer.
  • Des craintes reliées à l’utilisation de la télésurveillance ont aussi été soulevées : la crainte de briser et de ne pas utiliser correctement le système et la peur de déranger l’infirmière de la centrale d’appels en faisant de faux appels.
  • Il n’est pas possible d’annuler le signal d’alarme lorsque le bouton est activé.
60
Q

Quel est le lien entre la peur de chuter et les risques de chutes ?

A

La peur de tomber provient d’une auto-évaluation d’un individu de ses propres capacités, et de d’autres facteurs (ex: ATCD chutes, croyances).

La relation entre la peur de tomber et les chutes est en partie médiée par l’efficacité des chutes (la confiance en son équilibre) et l’équilibre.

L’évitement des activités est inclus dans le modèle et est prédit à la fois par la peur de chuter et la confiance en son équilibre. Donc, plus une personne a fait de chutes, plus elle a peur de tomber, et plus elle évite ses activités. Cela engendre une diminution de ses capacités physiques, et fait en sortes qu’elle chute plus.

61
Q

Par quel processus doit passer l’intervention ergothérapique concernant la prévention, la réduction et l’utilisation exceptionnelle d’une mesure de contention au volet clinique ?

A
  1. Évaluation des habiletés fonctionnelles d’une personne
  2. Développement, restauration ou maintien des aptitudes, compensation des incapacités
  3. Adaptation de l’environnement pour favoriser une autonomie optimale
62
Q

Donner des exemples d’intervention visant à développer/restaurer ou maintenir les aptitudes, compenser les incapacités et diminuer les situations d’handicap dans une optique de prévention, de réduction et d’utilisation exceptionnelle d’une mesure de contention au volet clinique ?

A
  • Utilisation de moyens efficaces de communication
  • Approche à privilégier pour ne pas susciter de réactions liées à l’hypersensibilité tactile
  • Utiliser des activités significatives et agréables pour le patient
  • Inciter le patient à participer à ses soins plutôt que lui imposer une méthode ou limiter son autonomie
  • Aménagement de l’horaire de soins et des repas
  • Établissement d’un horaire de marche
63
Q

Donner des exemples d’intervention visant l’adaptation de l’environnement physique dans une optique de prévention, de réduction et d’utilisation exceptionnelle d’une mesure de contention au volet clinique ?

A
  • Abaissement du lit au plus bas
  • Installer des matelas au sol pour prévenir les blessures
  • Réaménagement de l’ameublement du milieu de vie, de la chambre
  • Utilisation d’aides techniques aux transferts autonomes (ex : poignée de lit)
  • Sécurisation des entrées et des sorties pour permettre l’errance dans des aires de déplacement définie
  • Camouflage des objets dangereux
  • Aménagement du milieu de vie avec objets familiers à la personne
  • Utilisation de dispositif de sécurité et d’alarmes
64
Q

Donner des exemples d’intervention visant l’adaptation de l’environnement humain dans une optique de prévention, de réduction et d’utilisation exceptionnelle d’une mesure de contention au volet clinique ?

A
  • Stabilité du personnel impliqué lors de la prestation des soins d’hygiène
  • Présence de bénévoles pour accompagner patient lors des activités de groupes
  • Transmission claire des informations aux intervenants et à l’entourage impliqué auprès du patient (objectifs et moyens d’intervention)
  • Ajout de mesures de soutien aux proches aidants
  • Gardiennage
  • Centre de jour
65
Q

Carte gratuite :)

A

Malgré l’évaluation, il est possible que la mesure de remplacement de la contention ne fonctionne pas. L’ergothérapeute doit donc prévoir diverses mesures dont le potentiel préventif est jugé intéressant afin d’avoir plusieurs alternatives qui pourront être expérimentées par le patient, son entourage et l’équipe d’intervenants.

L’échec d’une première mesure préventive ne doit pas mener systématiquement à l’utilisation d’une mesure de contention.

66
Q

Quel est le volet éducatif de l’intervention ergothérapique concernant la prévention, la réduction et l’utilisation exceptionnelle d’une mesure de contention ?

A

Il est essentiel que tous les acteurs impliqués dans un tel programme soient au fait des informations les plus à jour sur le sujet (sur le plan scientifique, clinique ou légal), notamment eu égard aux avantages et aux risques d’utiliser les mesures de contention.

Une compréhension claire des concepts sous-jacents au programme ainsi que divers enjeux en cause permettront à l’ensemble des personnes impliquées de travailler harmonieusement vers l’atteinte d’un objectif commun, soit d’assurer l’intégrité et la sécurité de la personne et de son entourage tout en maintenant un niveau d’autonomie optimal.

67
Q

Quel type d’équipement de contention doit-on privilégier lors du choix de la contention ?

A

On doit privilégier l’utilisation de produits de vente commerciale et n’utiliser qu’exceptionnellement des équipements de fabrication « maison ».

Pour certains produits commerciaux, un manuel de l’utilisateur spécifiant les conditions d’utilisation et les consignes d’installation est disponible.

Ces éléments accentuent l’uniformité de l’utilisation et la sécurité d’une mesure de contention.

68
Q

Lorsqu’on installe une contention, à quoi devons-nous porter attention ?

A
  • ajustement à la personne et au mobilier
  • ne pas entraver les fonctions vitales
  • respecter l’intégrité de la peau
  • respect de la position anatomique normale
  • simple à installer et à retirer
  • matériaux nettoyages
  • bon état de la contention
69
Q

Peut-il arriver d’installer une contention dans un contexte non-planifié ?

A

L’application d’une mesure de contention en contexte non-planifié est utilisée dans le cadre d’une intervention en réponse à un comportement inhabituel mettant en danger la sécurité du patient ou celle d’autrui. Dans cette situation, le consentement du patient ou de son représentant légal n’est pas obligatoire.

Lorsque les risques pour la sécurité sont dissipés, l’ergothérapeute doit évaluer la pertinence du maintien immédiat de la mesure de contention et du choix de la mesure appliquée.

70
Q

Quelles sont les stratégies alternatives à la contention en présence d’agitation ?

A
  • Réorienter la personne fréquemment
  • Veiller à son confort physique
  • Établir un contact visuel
  • Maintenir la communication verbale et non verbale
  • Expliquer les interventions avant tout contact physique
  • Diversion autobiographique
  • Utiliser une séquence stratégique lors des soins d’hygiène
  • Garder un contact visuel axial
  • Adopter une approche comportementale
  • Faire diversion lors d’agitation : regarder la télé (peut-être de vieux téléromans, vieux matchs de sports) ou écouter la radio
71
Q

Quelles sont les stratégies alternatives à la contention en présence d’un risque de chute ?

A
  • Aider la personne à améliorer la force de ses jambes
  • Attribuer une marchette
  • Conduire la personne aux toilettes à toutes les 2h, après les repas, etc.
  • Faire utiliser la cloche d’appel
  • Installer un poteau plafond-plancher ou autre aide pour les transferts
  • Installer une alarme, qui s’active lorsque la personne se lève de sa chaise ou de son lit
  • Analyser les facteurs de risque pour la personne
  • Diminuer la hauteur du lit
  • Installer une main courante dans le corridor
  • S’assurer d’avoir un bon éclairage
  • Acheter de bonnes chaussures
  • Porter des vêtements peu encombrants
  • Porter des lunettes adéquates
  • Placer une chaise d’aisance près du lit
72
Q

Quelles sont les stratégies alternatives à la contention en présence d’un comportement d’errance ?

A
  • Attribuer une marchette
  • Offrir à manger et/ou à boire
  • Réorienter la personne
  • Offrir la possibilité de participer à des activités constructives
  • Distraire la personne, en lui permettant de participer à des activités familières et signifiantes
  • Fermer les portes avec des serrures spéciales
73
Q

Nommer des exemples de choses à faire et de choses à ne pas faire dans la communication avec une personne malentendante.

A

À faire:

  • Éliminez le bruit ambiant.
  • Approchez-vous de la personne.
  • Ayez le visage bien éclairé.
  • Faites face à la personne.
  • Attirez son attention en la touchant doucement.
  • Vérifiez si son aide auditive est en fonction.
  • Parlez lentement et distinctement.
  • Faites des phrases courtes et simples.
  • Assurez-vous que la personne a compris en lui posant des questions.
  • Si la personne n’a pas compris, répétez.
  • Si le message demeure incompris, reformulez-le en d’autres mots, ajoutez un geste naturel.
  • Si nécessaire, écrivez les mots les plus importants.
  • Précisez régulièrement le sujet de la conversation.
  • Assurez-vous que vous et la tierce personne avez le visage bien visible.
  • Laissez-lui la possibilité de répondre elle-même ou de demander de l’aide si elle le juge nécessaire.

À ne pas faire:

  • Ne faites pas de bruits inutiles (ex. : pianoter ou tapoter sur la table).
  • Ne laissez pas la radio ou la télévision en marche.
  • Ne parlez pas quand la personne est loin de vous ou ne voit pas votre visage.
  • Évitez de lui parler d’une autre pièce.
  • Ne soyez pas dos à une fenêtre.
  • Ne lui parlez pas à l’oreille.
  • Évitez de baisser ou de tourner la tête.
  • Ne cachez pas vos lèvres.
  • Ne criez pas.
  • Ne parlez pas vite.
  • N’exagérez pas votre articulation.
  • Ne faites pas de longues phrases.
  • Ne vous fiez pas au fait que la personne semble tout comprendre.
  • Ne vous impatientez pas.
  • Ne répétez pas plusieurs fois.
  • Ne laissez pas tomber le sujet par un « laissez faire, ce n’est pas important »
  • Ne changez pas de sujet sans en aviser la personne.
  • En présence d’une tierce personne, n’excluez pas la personne malentendante de la conversation.
  • Ne parlez pas à sa place.
74
Q

Vrai ou Faux ?

Une aide auditive corrige l’ouïe comme une paire de lunette corrige la vision.

A

Faux.

La perte de clarté de la parole due à la surdité est rarement corrigée par la prothèse. De plus, cette prothèse auditive a l’inconvénient d’amplifier les bruits indésirables.

75
Q

Nommer des exemples de conseils pour l’aménagement de lieux favorables à la communication.

A
  • Choisir un endroit retiré pour entreprendre une conversation
  • Avant de parler, attendre que la voix de l’interphone se taise
  • Éviter d’utiliser la radio au poste des infirmières
  • Dans les chambres, ouvrir la radio ou la télévision seulement à la demande de la personne résidente
  • Demander aux résidents de baisser le volume de leur téléviseur ou de leur radio, ou leur suggérer l’utilisation de l’amplificateur avec écouteurs
  • N’ouvrir la télévision ou la radio de la cuisinette que dans les moments calmes et pour un temps limité ; si aucune personne résidente ne l’écoute, la fermer
  • Attendre que le travail de polissage de plancher soit terminé avant d’entamer une conversation, car, dans le bruit, on élève spontanément la voix
  • Demander instamment que les roulettes des chariots (lorsque bruyantes) soient lubrifiées
  • Mettre des « feutres » sous les pattes des chaises.
  • Aménager la salle à manger ou la cafétéria sur un côté de rue tranquille. Éviter les grandes vitres et l’exiguïté des tables. Prévoir des coins retirés ou des renfoncements réservés aux personnes malentendantes.
  • Veiller à ce que ces coins retirés ou ces tables réservées aux personnes malentendantes soient loin des bruits de la cuisine, de la porte d’entrée ou du comptoir.
  • Privilégier les planchers avec tapis ou linoléum matelassé, les chaises rembourrées, une salle éclairée, des tables rondes avec nappes en tissu et raisonnablement espacées, et des murs et des plafonds aux couleurs douces ménageant les yeux.
  • Offrir de la musique (classique), en sourdine.
  • Dans la mesure du possible, pour ce qui est de l’horaire des repas, prévoir pour les personnes malentendantes un temps avant l’affluence. Et ceci, particulièrement pour les résidences privées car souvent, dans les résidences privées, la famille des personnes résidentes est invitée le dimanche pour le brunch, ce qui rend le milieu encore plus bruyant.
76
Q

Quels sont les facteurs susceptibles de favoriser la compliance aux interventions proposées ?

A
  • augmenter les connaissances de la personne (déni, stigmatisation)
  • connaissance des avantages des changements proposés
  • équipement abordables, esthétiques, avec peu de besoins d’installation
  • environnement accessible
77
Q

Quels sont les conseils pour faciliter une intervention avec une personne âgée et assurer sa compliance ?

A

•Impliquer la personne dans la recherche de solutions
•Agir sur les déterminants cognitifs de changement de comportements :
-Connaissances : une bonne connaissance d’un
risque contribue à le diminuer
-Croyances
-Perception de l’utilité des actions
-Sentiment de vulnérabilité personnelle
•Prévoir des modalités de suivi des recommandations
•Faciliter l’accès aux ressources humaines et financières ainsi qu’aux aides techniques (service de prêts d’équipements ou soutien financier)
•La décision de faire ou non des changements serait principalement influencée par la perception du besoin de changement
•Il est important d’enseigner aux personnes à dépister et à agir sur les différents risques de chute
•Les personnes doivent apprendre à identifier, en fonction de leur santé ou de leur capacité, les activités qui deviennent difficiles ou dangereuses
•Doivent apprendre à être attentive à la cause des chutes et des quasi-chutes afin de corriger la cause ou de consulter à ce sujet